Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
4 mai 2020

Auray - Quand la peste et autres épidémies figeaient Auray

auray peste

Pierre Robino sur la place Notre-Dame. À cet emplacement, s’élevait une chapelle de belle taille nommée « Notre-Dame du Cimetière », parfois « Notre-Dame du Mouroir ». L’intérieur était un véritable cimetière où ont été enterrées des victimes d’épidémies… dans la mesure du possible. Pratiquer trop d’enterrements comportait en effet des risques.

Auray confinée, Auray endormie… Mais Auray qui reste optimiste, parce que la ville en a vu d’autres. Les épidémies qui vident ses rues, elle connaît. L’historien Pierre Robino nous transporte au temps de la peste à Auray. À quelques siècles d’écart, on y retrouve quelques similitudes avec notre actualité…

1 Quand les nobles prenaient la clé des champs

« De nombreuses épidémies de peste ont eu lieu en Bretagne au cours des siècles. Les archives évoquent bien souvent des « maladies contagieuses ». Quand elles arrivent, certains nobles partent à la campagne dans un de leurs manoirs. Ainsi Jean de Kerméno, Louise du Garo et leur fils aîné Jean quittent Vannes vers 1500 pour se réfugier dans leur manoir de Boijust en Plumergat. De même, en décembre 1521 à Vannes, les juges et le procureur ont fui la ville à cause de la peste. Ce ne devait pas être les seuls ».

2 La peste et peut-être même le choléra

« Toutes les épidémies n’ont pas fait l’objet de témoignages à l’époque. Ainsi à Auray, nous savons qu’une épidémie a lieu en 1479 d’après un registre d’imposition daté de mars 1480. Quelques habitants y sont signalés décédés de la peste. Mais on ne sait pas combien de femmes, enfants, vieillards ou habitants non imposables sont décédés de cette même peste. Par contre, nous avons un peu plus de renseignements au sujet des épidémies du XVIIe siècle. La communauté de ville, équivalent de la municipalité, prend alors des mesures pour stopper les épidémies. Cela est consigné dans le registre des procès-verbaux de l’assemblée de la maison de ville (mairie) conservé aux archives municipales ».

3 Les poissonniers en quarantaine !

« En 1609, de grandes maladies se répandent à Auray (peste ?). La communauté de ville engage un médecin pour un an pour soigner les malades. En juillet 1623, une épidémie de peste est présente à Port-Louis. Des poissonniers d’Auray étaient partis là-bas se ravitailler, peut-être en sardines. La communauté décide de les empêcher de rentrer en ville. Ils sont alors astreints à trois semaines de quarantaine et risquent le fouet s’ils ne se conforment pas à l’arrêté municipal ».

4 Les restrictions, c’était déjà très, très pénible

« Les habitants sont invités à enfermer leurs pigeons et cochons, à nettoyer les rues, chacun devant sa maison. Les bouchers doivent jeter dans la rivière, à Poulben, le sang et les entrailles des animaux qu’ils tuent. Il est défendu aux hôteliers et cabaretiers de loger des gens de passage sans en avertir l’autorité. Les voyageurs en provenance d’Hennebont doivent se munir d’un document délivré par les officiers d’Hennebont pour pouvoir entrer à Auray. La communauté de ville délivre aussi une attestation aux Alréens qui souhaitent se rendre à Hennebont. Cela ressemble beaucoup à ce qui se passe aujourd’hui ».

5 Pas bon d’être sous l’aile des corbeaux

« Fin mai 1631, face à la menace d’épidémie, il est défendu aux habitants de loger des gueux et mendiants étrangers. La peste touche déjà Brec’h et Pluneret. Un logis du haut de Saint-Goustan est victime de la contagion le 25 juillet. On construit des loges pour les malades derrière la « montagne du Rolland ». Tout contact avec les habitants des lieux infectés est interdit. Les pères capucins soignent les malades et les « corbeaux » (les fossoyeurs) enterrent les victimes. Le chirurgien était aussi tenu « désairer (*) toute personne dans l’étendue de la ville ». Les habitants lui offrent un habit de drap d’Espagne.

Des victimes de la peste auraient été enterrées au Bocéno, en haut de l’actuelle rue du Docteur-Laennec, au niveau de la rue du Pratel qui conduit à l’hôpital. C’était un terrain vague situé à la croisée de chemins. Les monticules de terre liés aux inhumations ont donné le nom de Bocéno (les bosses) à cet endroit. Au XVIIIe siècle, le nombre important de victimes d’épidémies contraint les villes à cesser les inhumations dans les églises. Auray va d’abord créer un cimetière supplémentaire, au sud de l’actuel presbytère puis, en 1796, un nouveau cimetière à l’écart du centre urbain, à l’endroit où il se trouve encore aujourd’hui ».

(*) Désairer consistait à parfumer et nettoyer les demeures infectées.

Publicité
4 mai 2020

Canal de Nantes à Brest

canal

3 mai 2020

BRETAGNE - Déconfinement. 100 km autorisés : L’avantage d’habiter Pontivy

En plein centre de la Bretagne, Pontivy est à moins de 100 km d’une grande partie de la Région. Une zone qu’il sera interdit de dépasser, sauf motif impérieux, à partir du lundi 11 mai.

Un rayon de 100 km autour de Pontivy permet de rejoindre une bonne partie de la Bretagne.

À 1 km autour de chez soi, pas de grandes différences. Mais avec 100 km maximum de déplacements autorisés à partir du 11 mai, mieux vaut habiter à Pontivy qu’à Brest.

Une bonne partie de la Bretagne

En plein centre de la Bretagne, la cité napoléonienne est à moins de 100 km d’une grande partie de la Région. Le périmètre s’étend ainsi de Saint-Malo à Morlaix au nord, et de Quimper à La Baule au sud, et englobe également Rennes.

De quoi s’évader un peu après huit semaines de confinement, en respectant bien entendu les mesures de distanciation sociales, et l’interdiction des plages, des sentiers côtiers et des rassemblements de plus de dix personnes, qu’ils soient privés ou publics.

Pour calculer une zone de 100 km autour de votre domicile : calcmaps.com/fr/map-radius/

Déconfinement. 100 km autorisés : L’avantage d’habiter Pontivy

pontivy

3 mai 2020

Réouverture des plages : les Bretons mettent la pression

rendez nous la mer

Le gouvernement a réaffirmé, ce samedi, sa position concernant les plages. La réouverture de ces dernières n’est pas au programme du 11 mai.

La non-réouverture des plages le 11 mai fait des vagues. Les adeptes de sports nautiques et certains élus espèrent faire changer d’avis au gouvernement qui campe sur sa position.

Solidarité coronavirus Bretagne

« Les plages, fermées depuis le début du confinement, resteront inaccessibles au public au moins jusqu’au 1er juin ». L’annonce faite, le 28 avril, par Édouard Philippe, le Premier ministre, lors de la présentation de son plan de déconfinement, reste en travers de la gorge de nombreux Bretons.

« Moins de risque que d’être dans le métro »

Entre pétitions et coups de gueule réclamant l’accès à la mer et aux chemins côtiers, c’est une véritable vague de mécontentement et d’incompréhension qui déferle sur Paris. Et ils sont nombreux à surfer dessus. À commencer par Ronan Loas, le maire de Ploemeur, commune du Morbihan comptant 17 km de côtes. « On ne demande pas le retour des serviettes sur la plage avec tout le monde qui s’agglutine dessus. Si les surfeurs, kitesurfeurs ou les planchistes sont sur l’océan, il y a moins de risque que d’être dans le métro ».

« On est plusieurs à faire du lobbying »

L’élu morbihannais est convaincu que la décision d’Édouard Philippe n’est pas définitive. « Je trouve qu’il y a un avis unanime sur le sujet. J’ai senti de la part du Préfet du Morbihan des signes d’ouverture. Il n’y a pas de blocage à son niveau », assure-t-il, tout en précisant que la décision n’appartient pas à la Préfecture. « On est plusieurs à faire du lobbying. Il n’est pas exclu qu’il y ait un assouplissement. Je pense qu’on peut être optimiste. »

Cet assouplissement, les surfeurs le réclament également. « Les Bretons ont besoin de retrouver leur espace », assure Stéphane Ibarboure, le président de la Ligue de Bretagne de surf. « Tout le mouvement breton, et pas uniquement le nautisme, milite pour pouvoir réouvrir le 11 mai. Je pense qu’on sera entendu ».

Du côté de la Ligue de Bretagne de voile, l’envie d’aller sur l’eau est la même. « Notre souhait est que nous puissions à partir du 11 mai aller à la mer, que ce soit au départ des plages, des cales ou des ports de plaisance », détaille son président, Bruno Le Breton, qui se montre toutefois moins optimiste que son collègue du surf. « On travaille pour mais j’ai un doute qu’on aille sur l’eau en mai ».

Castaner : « Les plages resteront fermées »

Des plages aux sentiers côtiers, il n’y a qu’un pas. Et là aussi, l’incompréhension et la colère sont vives face à l’interdiction de les fouler avant début juin. « Nos instances nationales sont en contact avec le ministère des Sports. Et les choses avancent », assure Christian Capoen, le président breton de la Fédération française de la randonnée pédestre.

Son enthousiasme et celui de milliers de Bretons ont été douchés, samedi après-midi, par Christophe Castaner. Le ministre de l’Intérieur a répété que l’accès aux plages restait interdit jusqu’au début juin.  La vague bretonne n’a pas fini de grossir…

#RendezNousLaMer   #RendezNousLaMer   #RendezNousLaMer

bretagne

erdeven22

etel kitesurf

plage

#RendezNousLaMer   #RendezNousLaMer   #RendezNousLaMer

erdeven kerminihy

2 mai 2020

ERDEVEN - Un concert virtuellement déconfiné en soutien au Coota

erdeven concert

Le 17 août, les Wailing Trees avaient « retourné le Coota » ; ce samedi, Riwan, leur chanteur y retourne virtuellement pour un concert de soutien à suivre en direct sur le web. Photo Yann Le Lidec. (Yann Le Lidec)

Le Coota, café-concert de Kerhillio à Erdeven, sera virtuellement déconfiné, ce samedi, 2 mai, avec Riwan, chanteur des Wailing Trees en direct et en soutien via la Quarantaine Solidaire.

En cette période difficile pour le monde du spectacle, les artistes, tourneurs et les scènes indépendantes, Hureau Booking, association de booking, programme un concert chaque soir. En solo, chez eux, des artistes se produisent en direct sur le web en soutien à un lieu : des dons sont récoltés sur helloasso.com à destination du lieu, de l’artiste et du tourneur. Pour Sam Renault, le retour des Weeling Trees est un surcroît de bonheur : « je me souviens très fort de leur venue le 17 août dernier : un moment inoubliable, un concert de fous ! ». Pour les musiciens, le moment a aussi été magique ». Non seulement, ils avaient « retourné le Coota », comme ils le disaient, mais ils avaient aussi envoyé des « chansons qui n’existaient pas encore ».

« Comme toutes les bonnes choses pour le Coota, ça arrive comme ça, par hasard ! Là, en plus, ça tombe le jour de nos 12 ans ! », observe Sam, déjà dans le trip de ce concert bienvenu pour maintenir sur pied le Coota comme tous ces autres lieux de diffusion culturelle. « Je reçois beaucoup de messages de soutien d’artistes mais aussi d’habitués qui attendent qu’on puisse rouvrir ».

Pratique : Samedi 2 mai, 20 h sur Facebook/Confinement Musical ; lien via Facebook/Le Coota.

Publicité
2 mai 2020

Rennes - Réouverture des plages : un raz-de-marée d’appels

surf50

surf51

Photos prises à Erdeven

#RendezNousLaMer

Article de Philippe Créhange

Tous les voyants sont au vert pour un déconfinement progressif à compter du 11 mai en Bretagne. Mais le gouvernement exclut de rouvrir les plages avant le mois de juin. Dans la région, de nombreuses voix appellent à desserrer l’interdiction plus tôt.

C’est ce qui se nomme une marée montante. Le gouvernement vient de publier une carte provisoire du déconfinement où les quatre départements bretons apparaissent pour le moment en vert. De quoi multiplier les appels à la réouverture des plages et des accès à la mer dans la région à partir du 11 mai, alors qu’Édouard Philippe a affirmé qu’elles resteraient interdites au moins jusqu’en juin. Dernier message allant dans le sens d’un accès facilité aux côtes : celui du président du conseil régional.

Sur le réseau social Twitter, Loïg Chesnais-Girard « plaide pour que, sous l’autorité des maires, nous puissions les rouvrir au plus vite sans prendre de risques pour notre santé ». Et de rappeler qu’en Bretagne, « nos plages sont nos parcs et jardins ». « Nous avons aussi à travailler avec les propriétaires de ports de plaisance, maires ou Départements, sur le retour à la mer », précise-t-il au Télégramme. Tout en rappelant que la priorité est de conserver les départements bretons en vert. Car un retour à la mer n’est pas sans poser de questions. « La plage surchargée du dimanche ensoleillé restera un problème », poursuit le patron de l’exécutif breton. « Mais en kite surf, en canot pneumatique ou le long des plages ou de nos chemins côtiers, on peut organiser les choses pour ne pas augmenter les risques. À nous de desserrer le confinement sans provoquer de mouvements qui ruineraient les efforts faits. Il en va aussi de la santé et du moral de tous. La mer fait partie de notre équilibre. »

Pétition

Cet appel à une réouverture des plages et aux activités nautiques n’est pas le premier. De nombreux autres élus et personnalités ont fait part de leur volonté de pousser en ce sens. Le député LREM du Finistère, Didier Le Gac, indique militer depuis des semaines pour desserrer cette interdiction autour des pratiques nautiques individuelles. La navigatrice Anne Quéméré également, qui invite les Bretons à signer une pétition mise en ligne sur le site Mesopinions (26 000 signatures à la date de vendredi) et destinée à être envoyée à l’ensemble des préfets de Normandie et de l’arc atlantique.

1 mai 2020

#RendezNousLaMer : l’appel de milliers de Bretons à retrouver leurs plages dès le 11 mai

la mer

Le gouvernement français a prévenu que toutes les plages seraient interdites d’accès au moins jusqu’au 1er juin.

#RendezNousLaMer… Depuis que le Premier ministre Édouard Philippe a exclu d'ouvrir l'accès aux plages avant au moins le 1er juin, les appels se multiplient pour « libérer les plages » bretonnes dès le 11 mai, et pour un accès raisonné au littoral.

« En Bretagne, nos plages sont nos parcs et jardins. Je plaide pour que, sous l'autorité des maires, nous puissions les rouvrir au plus vite sans prendre de risques pour notre santé », a tweeté jeudi le président de région Loïg Chesnais-Girard (PS).

#RendezNousLaMer   #RendezNousLaMer   #RendezNousLaMer

30 avril 2020

Pontivy : au temps de Napoléon

pontivy

Texte de Pierre Bernard

Fourmillante et commerçante, Pontivy s’est endormie avec le confinement. Napoléon, père de cette cité impériale, n’en croit pas ses yeux…

Chers lecteurs, je vous écris des Récollets, une petite île au milieu de Napoléonville. Cette ville, j’en suis tombé amoureux en 1802 au point de lui donner mon nom en 1807, pour le meilleur et pour l’Empire ! Idéalement située au cœur de la Bretagne, je voulais en faire un centre militaire et une place forte du commerce.

Idée triomphante : celle que l’on appelle désormais Pontivy est devenue belle et moderne, fière et courtisée. Elle attire même les touristes du monde entier. Mais, depuis le 17 mars, comme toutes les autres, ma ville est aux abois. Ce virus, c’est ma Berezina !

Tristes, ces rues

Napoléonville, je la retrouve bien fanée malgré ce printemps naissant. Pour la bonne cause, ses artères sont presque toutes désertes : tous à la maison ou dans un Bonaparte ! Alors dehors, l’horizon est mort. Rue Nationale, où s’empresse d’habitude la grande armée des badauds, plus rien ne frémit. Rue du Fil, plus personne ne se découvre, même en avril. Les rues qui célèbrent mes victoires - Marengo, Iéna, Rivoli, Austerlitz - ont l’âme défaite et les quelques passants que je croise ont la bouille masquée. Rue de la Providence, j’en vois certains qui se protègent même au volant. Ce qui ne les empêche pas de téléphoner en conduisant. Appellent-ils en numéro masqué ?

Lointains, ces souvenirs

Un peu plus loin, place Anne-de-Bretagne, je vois un vieil homme fumer un havane. Ses souvenirs s’accrochent comme la cendre au bout de son cigare : il y a un an tout rond, de joyeux drilles dansaient ici même sur le bourdon des cornemuses et des chants bretons. Aujourd’hui, le soleil tape encore mais le silence est glacial. Faut dire que les commerçants ont baissé le rideau. Coup de Trafalgar commercial. Tout près, certains râlent car le bus passe moins souvent qu’avant. Ah, ces grognards ! Heureusement, à l’autre bout de la ville, il y a ce gamin, dans son jardin. Il a un sourire fou et couve le ciel d’un regard bienveillant : tant qu’il fait beau, tout va bien.

Lourd, ce silence

Sous ce soleil, je chevauche l’autre rive du Blavet pour rejoindre le canal de Nantes à Brest, dont j’ai moi-même ordonné la construction en 1804. Un chef-d’œuvre bien silencieux. Il y a évidemment ces joggeurs qui courent après un peu de liberté. Mais les pêcheurs ont disparu. Les poissons d’avril, ascendant mayonnaise, sont à la fête… Dans ce corridor bucolique, je poursuis ma marche de l’empereur et je croise un passant qui promène son chien. Ou plutôt l’inverse… Retour en ville, où je décide d’aller saluer mon aide de camp, le général Le Normand de Lourmel. Port de tête altier, baïonnette à la main, le statufié domine l’avenue Napoléon-Ier où, hélas, la farandole des écoliers n’est plus. Comme chantait le Grand Jacques : « Ce n’est pas Waterloo, ce n’est pas Arcole, mais c’est l’heure où l’on r’grette de manquer l’école ! ».

Provisoire, cet exil

Regard délavé où se reflète la mélancolie des jours heureux, le général est seul. À l’ordinaire, les jeunes amoureux se pressent à ses pieds pour tranquillement se bécoter. Mais avec le confinement, plus de bisous. Plus de jeunesse. Plus d’je t’aime. Au lycée impérial Joseph-Loth, le temps s’est arrêté. Le baccalauréat, que j’ai totalement réorganisé en 1808, n’y coupe pas… Soudainement, je me fais arrêter par la garde nationale, plus communément appelée la gendarmerie. Bien sûr, elle ne croit pas en mon histoire. Mais ils sont indulgents. Faut dire que le confinement, j’ai donné. Sainte-Hélène, je ne peux plus la voir en peinture ! Allez, je repars aux Récollets, bicorne sur la tête ! Sur cet îlot impérial, je me confine en attendant des jours meilleurs. Nous gagnerons forcément la bataille. Pontivy la belle, la commerçante, la fourmillante, redeviendra follement vivante. Il y a bel et bien des exils provisoires et des îles dont on revient ?

29 avril 2020

Sainte-Anne-d'Auray - Nicolazic : le son et lumières est pour le moment maintenu

Pour le moment le son et lumières retraçant la vie du paysan breton est maintenu.

Le coronavirus aura-t-il raison du son et lumières retraçant un pan de vie d’Yvon Nicolazic, le paysan breton, à Sainte-Anne-d’Auray ? Pour le moment, Gwénaël Le Yondre, président de l’association, en concertation avec le père Fagot, metteur en scène, maintiennent cette huitième édition. « 1625, le Mystère de Sainte Anne » devrait donc se dérouler, début août, au théâtre de verdure du Pont Er Groah. Un spectacle de deux heures racontant un pan de vie du paysan breton, Yvon Nicolazic, à qui Sainte-Anne est apparue, dans son champ du Bocéno. Tout en gardant l’intrigue initiale, les spectateurs découvriront une nouvelle fois le personnage de Pierre de Kériolet, un bandit de grand chemin. Odieux personnage, il sera lui aussi témoin d’apparition. Repenti, il deviendra prêtre. Cette huitième édition pourrait voir également du renouveau avec de nouveaux arrangements scéniques et sonores.

28 avril 2020

761 retours à domicile après un Covid-19

bretagne hospital

Hier, s’il restait en Bretagne encore 58 malades du coronavirus en service de réanimation, l’ARS, l’Agence régionale de santé, faisait aussi état de 761 patients qui ont pu retrouver leur domicile après leur passage par l’hôpital. Quant au nombre de cas, effectivement constatés par un diagnostic biologique, on en recense désormais 2 332 en Bretagne. On en compte sans doute 38 en plus, mais ils ont été observés au long des trois derniers jours. Désormais, c’est en Ille-et-Vilaine qu’on recense le plus de cas positifs (646, +10) tandis que l’on en compte 567 dans le Morbihan (+12), 553 dans le Finistère (+3) et 328 dans les Côtes-d’Armor (+2). Il faut y ajouter 126 cas positifs constatés chez des personnes ne résidant pas en Bretagne, et 112 dont le département de résidence n’est pas encore identifié.

Le nombre de décès en milieu hospitalier atteint désormais 203, avec des victimes qui étaient âgées de 55 à 100 ans. Trois nouveaux décès sont à déplorer ces trois derniers jours.

Publicité
Publicité