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Jours tranquilles à Paris
9 mars 2020

Coronavirus dans le Morbihan

Des nouveaux cas à La Vraie-Croix, Pluvigner, Rochefort-en-Terre, Surzur et La Trinité-sur-Mer

Parmi les 9 nouveaux cas confirmés dans le Morbihan au point de 17 h ce dimanche, plusieurs proviennent de la zone de circulation active du virus constituée par les "clusters" d'Auray-Crac'h-Brec'h-Carnac-Saint-Philibert-Saint-Anne-d'Auray et de Saint-Pierre Quiberon, précise la préfecture du département ce dimanche soir. Elle affirme que "de nouveaux cas confirmés sont également apparus dans plusieurs autres communes du Morbihan, à La Vraie-Croix (1), à Pluvigner (1), à Rochefort-en-Terre (1), à Surzur (1) à La Trinité-sur-Mer (1) et à Landévant (1)". Pour les communes de La Trinité-sur-Mer et Landévant, des investigations complémentaires sont menées par l'Agence régionale de santé, "raison pour laquelle ces deux communes ne sont pas pour le moment intégrées dans le cluster". "Aucune modification des arrêtés préfectoraux n'est prévue dans l'immédiat", termine le communiqué.

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7 mars 2020

ERDEVEN - plage de Kerminihy

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Photos : Jacques Snap

7 mars 2020

ETEL - Arawak

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http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/arawak

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Photos d'archives. © jacques Snap

6 mars 2020

Déjà 30 ans !

cotes armor

6 mars 2020

ETEL : rassemblement de voitures anciennes : ANNULÉ.

Le dimanche 8 mars. Le rassemblement de voitures anciennes et d’exception prévu par Karr-Breizh est annulé en application de l’arrêté préfectoral lié au coronavirus.

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Photos d'archives

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5 mars 2020

MORBIHAN : Coronavirus et Cinéma....

corona zt cine

5 mars 2020

Coronavirus - Morbihan

coronamorbihan

5 mars 2020

Coronavirus. Les commerçants des halles d’Auray comptent ouvrir vendredi

halles auray

Par mesure préfectorale, les halles d’Auray (Morbihan) sont fermées jusqu’au 14 mars 2020. Les commerçants demandent une réouverture à la préfecture. « Quelle que soit la décision préfectorale, nous ouvrirons vendredi », annoncent-ils dans un communiqué.

Par mesure préfectorale, les halles d’Auray (Morbihan) sont fermées jusqu’au 14 mars 2020. Les commerçants et producteurs implantés dans le bâtiment demandent une réouverture du lieu.

« Nous ouvrirons tous les jours à partir de vendredi »

Ils ont été reçus mercredi 4 mars 2020 par le maire d’Auray, « qui nous a conseillé de prendre rendez-vous avec le préfet, seul décideur dans cette affaire, expliquent-ils. Nous attendons d’être reçus. » Dans un communiqué envoyé ce mercredi après-midi, « quelle que soit la décision préfectorale, nous ouvrirons, tous les jours, à partir de vendredi », annoncent-ils,

Une fermeture « injuste » et « discriminatoire »

Ils jugent la fermeture « injuste » et « discriminatoire », estiment qu’elle « n’est basée sur aucun fondement scientifique viable […]. » Ils interpellent : « Nous n’acceptons pas d’être fermés, alors que les supermarchés et hypermarchés eux restent ouverts. » Il s’agit, soulignent les commerçants et producteurs des halles de « défendre notre outil de travail, notre droit à travailler et aussi notre droit à proposer une alternative de choix alimentaire aux habitants ».

« Les Halles, ouvert à tous vents »

Ils s’interrogent : « Comment le virus peut-il être plus dangereux dans un espace de centre-ville comme les Halles, ouvert à tous vents, que dans les grandes surfaces de périphérie qui sont des espaces chauffés, confinés et où tous les clients touchent à tout alors que nous, nous servons nos produits aux clients ? »

Les commerçants non sédentaires interpellent aussi le préfet

Des commerçants non sédentaires ont aussi été reçus, ce mercredi après-midi, par le maire d’Auray, Joseph Rochelle. Ils représentaient les trois marchés alréens : du lundi (environ 200 stands), du jeudi après-midi (producteurs bio) et du vendredi matin (producteurs locaux). Ces deux derniers réunissent une dizaine d’étals. «Le maire nous a invité à prendre contact directement avec le préfet, ce que j’ai fait aussitôt, par mail», indique Nicolas Le Lostec, commerçant ambulant en fruits et légumes bio. Ils demandent également l’autorisation de la tenue des marchés. «On espère une réponse rapide.» Les commerçants proposent «des solutions» : porter eux-mêmes des masques, utiliser du gel hydroalcoolique, s’équiper que des gants à usage unique, que les clients ne touchent pas les articles. L’enjeu pour eux : «Pouvoir au moins continuer à exercer notre métier.»

Le maire : «C’est au préfet de prendre la décision»

De son côté, le maire d’Auray, Joesph Rochelle, confirme qu’il a reçu les commerçants des Halles ce mercredi matin et les non sédentaires cet après-midi. Ils ont demandé un rendez-vous avec le préfet que j’ai relayé. Ils mettent en avant que le marché accueille au grand maximem 200 exposants en cette période contre 450 l’été... Il est vrai que l’on ne se marche pas dessus. Ils leur semblent moins dangereux d’acheter des produits à l’air libre plutôt de s’entasser dans un supermarché. C’est leur argument et il s’entend, estime-t-il. Il ajoute ainsi appliquer les arrêtés préfectoraux. Je ne suis qu’un maillon de la hiérarchie administrative et politique. Je suis un exécutant du préfet. Mais oui, j’ai fait remonter leurs demandes qui semblent légitimes. Mais c’est au préfet de prendre la décision

4 mars 2020

Coronavirus en Pays d'Auray

coronabretagne

Cinq nouveaux cas de coronavirus ont été annoncés, ce mercredi soir, dans le Morbihan, notamment à Saint-Pierre-Quiberon et Sainte-Anne-d’Auray. 22 personnes sont infectées dans le département (morbihan), 29 en Bretagne.

Le coronavirus se propage dans le foyer épidémique morbihannais. Après la détection de cinq nouveaux cas plus tôt dans la journée, la préfecture du Morbihan a annoncé, ce mercredi soir, que cinq autres personnes étaient porteuses du Covid-19 dans le département.

De nouvelles communes du pays d’Auray sont désormais concernées, puisque trois cas ont été identifiés à Saint-Pierre-Quiberon, un autre à Sainte-Anne-d’Auray et un autre à La Trinité-sur-Mer. Saint-Pierre-Quiberon devient un foyer épidémique. Conséquence : les établissements scolaires sont fermés ce jeudi.

Pour rappel, l’autre foyer épidémique morbihannais touche les communes de Crac’h, Carnac et Auray, auquel Brec’h est désormais rattaché.

4 mars 2020

Dans le Morbihan, «mieux vaut en faire un peu trop que pas assez»

mairie auray

Par Pierre-Henri Allain, Envoyé spécial dans le Morbihan

Les fermetures de lieux publics et annulations d’événements divisent la population du département breton, où un foyer de contamination a été identifié et où un nonagénaire est mort mardi.

Neuf cas de coronavirus détectés dans le Morbihan : la nouvelle est tombée brutalement dans la nuit de dimanche à lundi. Un arrêté préfectoral tout aussi brutal a ordonné la fermeture de l’ensemble des établissements scolaires des trois communes concernées (Crac’h, Auray et Carnac) et interdit «tout rassemblement collectif» sur l’ensemble du département, sans plus de précisions. Lundi, le nombre de cas avérés était porté à douze, dans les mêmes localités.

Après les premiers moments de stupeur et le branle-bas de combat pour alerter les enseignants et les parents, ainsi que les établissements concernés, prolongeant les vacances scolaires de quelque 5 700 élèves, les associations ont appris l’interdiction de l’ensemble des manifestations culturelles, cultuelles, commerciales ou sportives dans le département jusqu’au 14 mars.

Consternation

Cinémas et médiathèques fermés, rencontres sportives annulées, réunions publiques dans le cadre des municipales supprimées, «rassemblements dans les lieux de culte interdits», à l’exception des enterrements devant se tenir dans la plus stricte intimité, c’est toute la vie du département qui se trouve chamboulée depuis. A commencer par les communes où ont été détectés les cas d’infection.

A Auray (14 018 habitants), les pharmacies ont aussitôt été prises d’assaut et les rues désertées. «Le centre-ville est vide, confirme Yves Delapraz, patron du restaurant La Petite Casserole, qui a perdu deux tiers de sa clientèle en vingt-quatre heures. Mais les gens restent aussi chez eux pour garder leurs enfants. On ne connaît pas tous les tenants et les aboutissants du virus. On ne sait pas d’où ça vient et, dans le doute, mieux vaut en faire un peu trop que pas assez.» Une autre habitante de la commune avoue sa consternation. «On ne s’attendait pas à des cas de Covid-19 en Bretagne ! Pourquoi ici et pas ailleurs ? Il n’y a plus que les grandes surfaces qui sont ouvertes. Il faut bien que les gens mangent. Du coup, les enfants vont rester confinés durant quinze jours devant la télé et c’est le système D pour les garder. On fait appel aux grands-parents ou on prend des arrêts de travail.»

Au centre culturel Athéna, où a dû être annulée mardi soir la prestation de François Morel, qui affichait complet depuis octobre, un mélange d’inquiétude et de grosse déception est palpable. D’autant que ce lieu s’apprêtait à accueillir la manifestation de l’année : le Festival de marionnettes et de théâtre d’objets Meliscènes, prévu sur dix communes du 8 au 12 mars. «Il y avait 107 représentations programmées, avec 24 compagnies, 25 spectacles différents et, pour la 20e édition, un finale avec le dernier spectacle des Anges au plafond, la compagnie phare de la marionnette en France, se désole-t-on. On ne sait pas si on va pouvoir reporter certains spectacles ou s’il faudra tout annuler, alors que les hébergements, la restauration, tout était prêt.»

saint goustan

Salon du bien-être

Dans les associations sportives du département, où toutes les rencontres du week-end prochain, toutes disciplines confondues, ont été annulées, on se fait une raison. Le coup n’en est pas moins rude. A Theix, près de Vannes, l’annulation du gala de boxe programmé samedi est un crève-cœur pour son organisateur, Jean-Claude Galazzo : «C’est normal qu’on prenne des mesures, mais c’est quand même un coup au moral, réagit-il. Ce sont depuis trois mois des heures et des heures de travail. Les affiches étaient posées, les coupes achetées, les sponsors trouvés. Et on ne sait pas du tout si on pourra reprogrammer ce gala.»

Dans d’autres secteurs, nombre de manifestations ont également été annulées, comme le Salon du bien-être, annoncé le week-end prochain à Pontivy, qui attendait 3 000 visiteurs et une cinquantaine d’exposants. «On va essayer de reporter l’événement mais on n’a aucune certitude. Dans un tel cas de figure, il n’existe aucune assurance d’être indemnisé», soupire Gérard Henry, le directeur du salon. A Pontivy, l’interdiction des marchés en plein air dans le département, finalement réautorisés mardi, à l’exception des communes où les cas de coronavirus ont été détectés, a aussi fait des vagues. «J’ai du mal à comprendre pourquoi on les avait interdits alors qu’on laisse les grandes surfaces ouvertes, avec l’air climatisé et tout le bouillon de culture que ça représente, remarque Yves Duval, petit producteur de volailles dans une commune voisine. Qu’on prenne des précautions, c’est logique. Mais je trouve aussi que la médiatisation est excessive. On dramatise trop. Si ça se trouve, ça se terminera comme une bonne grippe. Vous ne croyez pas ?»

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