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Jours tranquilles à Paris
1 septembre 2019

Quiberon

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1 septembre 2019

BRETAGNE : Attention ! Grandes Marées...

grandes marées

1 septembre 2019

Erdeven

erdeven99

31 août 2019

Le Bono - Il y a 50 ans, le pont Joseph-Le Brix sortait de terre

pont bono

Entretien

Pourquoi avoir construit un nouveau pont au Bono ?

C’est tout simple : il fallait anticiper l’augmentation future du nombre d’automobiles. Le Vieux-Pont, de son côté, était vétuste, limité à 4 t et à une seule voie. Sur le pont, ce n’était pas triste. Les accrochages étaient fréquents entre les usagers qui se retrouvaient nez à nez. En 1964, ce fut le cas de deux autobus. Cela a failli être la fin du pont.

Pour autant, la décision a été longue à prendre…

Dans un premier temps, il était question de reconstruire le Vieux-Pont en l’élargissant. Le conseil municipal en fait la demande en 1961. Le choix est confirmé par le préfet du Morbihan en 1963. Le projet prévoit un élargissement du pont avec une chaussée de 8 m de largeur, sur le modèle de celui de Kerisper, à La Trinité-sur-Mer.

Mais en 1964, revirement de situation, le conseil municipal se rallie au projet de construction d’un pont en aval. La rue Pasteur, trop étroite, ne pouvait pas supporter une augmentation du trafic, et il aurait fallu détruire de nombreuses maisons.

Quelles sont les caractéristiques de ce nouveau pont ?

Trente-trois projets seront présentés par dix-huit entreprises, lors du concours d’architectes lancé en 1966. C’est la société Sotracomet, située à Mézières-les-Metz (Moselle) qui l’emporte.

D’une longueur totale de 327 m, ce pont à béquille comprend une partie métallique centrale de 114 m, et deux travées de 74 m, pour un poids total de 826 t. La chaussée mesure 7 m, avec deux trottoirs de 1,50 m. Le tablier culmine à 26 m au-dessus de la rivière, permettant le passage des bateaux. Si les parties en béton ont été coulées sur place, toutes les travées métalliques ont été fabriquées en Moselle et acheminées par convoi routier jusqu’au Bono.

Comment se sont déroulés les travaux ?

Cela a été assez rapide. Les travaux débutent à la fin de l’année 1967, du côté de Kernours. Les douze tronçons, pesant entre 60 et 80 t, sont mis en place à l’aide d’un grand portique, puis soudés et boulonnés. Au cours de la pose, la plateforme côté Kernours s’est affaissée. Elle a été sauvée par le ballet de camions qui ont injecté du béton, afin de consolider la structure.

Le dernier tronçon est installé en février 1969, en présence du préfet. Lors de la pose de l’enrobé, un ouvrier est aspergé de goudron brûlant. Il décédera de ses blessures.

Le nouveau pont sera mis en circulation au début de l’été 1969 et portera le nom de Joseph Le Brix, le célèbre aviateur originaire de Baden.

Qu’est-ce que ce pont a changé pour les Bonovistes ?

Beaucoup de choses. On avait peur à l’époque que le paysage soit gâché, mais on s’y est habitué. Il s’intègre bien dans le paysage. Au départ, il était peint en jaune. Dans la rue Pasteur, les commerçants étaient les plus réticents aux travaux, car le passage par le Vieux-Pont leur apportait beaucoup de clientèle. Seulement deux maisons ont été détruites le long de la route y menant.

Le Vieux-Pont, quant à lui, est devenu une attraction touristique.

31 août 2019

VANNES - La Cohue lorgne le château de L’Hermine

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« Aujourd’hui, on a un musée de la Cohue qui a eu une fréquentation record durant cet été d’ailleurs, avec 100 000 visiteurs dans le passage, mais qui manque de visibilité, de lisibilité… notamment. » Le maire, David Robo reconnaît que ses services travaillent donc depuis plusieurs mois sur un projet de transfert de l’activité du musée de La Cohue.

D’autant qu’il y a un vrai problème d’accessibilité du lieu aux personnes à mobilité réduite, notamment pour accéder au premier étage qui accueille aujourd’hui l’exposition exceptionnelle des œuvres de Geneviève Asse, réunies dans la salle haute du musée. Une étude a permis de chiffrer à cinq millions les travaux de mise aux normes nécessaires parmi lesquelles l’installation d’un ascenseur.

L’idée serait donc de profiter d’un bâtiment emblématique de la ville, aujourd’hui sous-occupé : le château de l’Hermine. « Sur ce dernier lieu, rien que pour le maintenir dans les normes de sécurité, il faut investir trois millions. Le compte est donc fait rapidement » explique David Robo. Soit la Ville investit cinq millions d’euros à la Cohue et trois millions d’euros à L’Hermine, mais pour des équipements qui ne seraient pas optimums, soit elle concentre son effort financier sur le château de l’Hermine pour en faire un équipement muséal de qualité et redonner, par la même occasion, une nouvelle vie à ce qui fut la résidence principale des ducs de Bretagne entre la fin du XIVeᵉ siècle et le XVeᵉ siècle. C’est cette dernière option qui l’emporte. « Je préfère mettre 10 millions au château de l’Hermine », concède David Robo.

Une passerelle au-dessus des jardins

À terme donc, château Gaillard qui accueille depuis 2000 le musée d’histoire et d’archéologie de la ville, verrait ses collections migrer dans l’une des ailes du musée de la Cohue. La société polymathique du Morbihan y continuerait en revanche ses activités. Puis, dans l’autre aile de la Cohue, s’installeraient les expositions des artistes qui, aujourd’hui, occupent le château de l’Hermine. Le passage central, quant à lui, maintiendrait ses activités muséales. Au final donc, les trois lieux – le musée de la Cohue, Château-Gaillard et le château de l’Hermine – concernés, conserveraient des activités.

Dès lors, l’ensemble des expositions, réserves… de la Cohue s’implanterait dans le château de l’Hermine. Par ailleurs, une passerelle serait créée pour relier la rue Alexandre-Le Pontois, de l’autre côté des jardins, au château de l’Hermine et ainsi assurer un accès supplémentaire en remontant du port. Même si du côté de la municipalité, on reste prudent en évoquant des hypothèses de travail et un projet, on voit bien que la réflexion est plus que bien engagée. Patrick CROGUENNEC.

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27 août 2019

Erdeven

erdeven25

27 août 2019

Sainte-Anne-d’Auray. Participez au pardon de 1862

ste anne

C’est une expérience impressionnante, un plongeon dans le temps… Après le port de Saint-Goustan et en attendant le pont antique de la rivière du Bono, l’association Arkheo a recréé une scène du pardon de Sainte-Anne d’Auray en 3D, avec des captures de personnages. Vous êtes invités au pardon de 1862.

Les cloches imposent un court répit de silence. Puis les conversations reprennent. Nous sommes en fin d’après-midi, le jour décline et les ombres s’allongent, sur un parvis fait de terre et de graviers qui crissent sous la chaussure. L’année est 1862. Les bâtiments sont couverts de mousse, affichent un état de délabrement évident.

Gare aux mendiants

Avant l’élévation de la basilique, ce sont les derniers moments de la chapelle. Elle ne le sait pas encore. Nous non plus, d’ailleurs. Pour le moment, on est plus occupé à scruter du coin de l’œil les subtiles approches de mendiants qui ratissent le site. Depuis la Révolution, ils peuvent accéder au sanctuaire. Et chaque moment lié à la piété les voit affluer par centaines. Les différents arrêtés et décrets en font état, attestant des préoccupations des autorités locales. Installés en campement dans la campagne de Pluneret, ils attendent avec impatience chaque pardon pour pouvoir bénéficier de la générosité des pèlerins. Générosité volontaire. Ou non.

En voilà un qui fait les poches d’un bourgeois. Le fanfaron n’a rien vu et continue à se pavaner avec quelques dames affichant leurs plus belles toilettes. Ils bavassent avec un militaire caparaçonné de son costume du second empire, qui leur donne des nouvelles de la capitale. Lui revient à Sainte-Anne pour déposer un ex-voto. Blessé lors de l’expédition en Syrie de 1860 souhaitée par Napoléon III en faveur des catholiques maronites, il a bien cru y rester. Mais un poumon qui siffle tous les jours n’est rien, comparé à la seconde vie que Sainte-Anne a accepté de lui accorder, à travers ses prières. Moustache cirée, guêtres remontées, il vient la remercier.

Se faire tirer le portrait au daguerréotype

D’autres pèlerins le dépassent. Eux aussi défilent avec leurs plus beaux atours, des costumes bretons. L’épaisseur de la laine et des robes les contraint à avancer sans se presser, sous le soleil, certes déclinant, mais qui ne se montrera pas miséricordieux, en ce 26 juillet. Peu leur en chaut, la démarche plus posée leur donne une allure altière, plus cérémonieuse. De circonstance. Aujourd’hui, personne ne se vêt comme d’ordinaire. C’est jour de pardon.

Depuis la création du site, sous l’impulsion d’Yves Nicolazic, en 1624, le pèlerinage ne s’est jamais arrêté, même pendant la Révolution. Le site a continué à évoluer. La première phase de monumentalisation a encerclé la chapelle, dont le clocher ne s’élève alors que de 25 m (le dôme n’existe pas encore). Le site n’en demeure pas moins impressionnant. Un peu écrasant. La galerie du cloître ceinture l’espace, mais commence déjà à être grignotée par les boutiques. On y vend uniquement des objets religieux. Mais les affaires sont bonnes. Le photographe ne dira pas le contraire. Il fige ces bourgeois pour une éternité en sépias avec son daguerréotype. Dans leur demeure, le portrait s’affichera avec fierté, avec en arrière-plan une Scala Santa bien plus proche de la chapelle qu’on n’en avait souvenir… Comme la chapelle, le monument est amené à bouger. Il sera bientôt déplacé. Nous sommes au carrefour des siècles, le sanctuaire va se réinventer et prendre une nouvelle dimension. Les pèlerins vont continuer à prendre le chemin du sanctuaire de Pluneret, qui deviendra dans quelques années celui de la commune de Sainte-Anne-d’Auray (pas avant 1950). Ils y retrouveront chaque été le pardon, avec de moins en moins de commerces dans l’enceinte du sanctuaire, et de moins en moins de mendiants… D’ailleurs, où est passée ma bourse ?

Pratique

Découvrir Sainte-Anne en 1860, à l’aide d’un casque virtuel. Casques disponibles dans la boutique Le Souffle marin et dans la librairie du sanctuaire, à Sainte-Anne d’Auray. Location : 5 €.

26 août 2019

Moulin "Le Narbon" à Erdeven

Moulin Erdeven (1)

Moulin Erdeven (3)

Photos : J. Snap

26 août 2019

ERDEVEN - Plage de Kerouriec

Kerouriec (1)

Kerouriec (2)

Kerouriec (3)

Kerouriec (4)

Kerouriec (5)

26 août 2019

ERDEVEN : Cerf-volant. Le festival a su prendre son envol

erdeven cerf volant

erdeven cerf volants

Organiser un festival du cerf-volant à Erdeven, sur le site de la barre d’Étel, n’était pas une idée en l’air. La réussite de la première édition, les 24 et 25 août, le prouve : l’idée de l’Étellois Vincent Hinault, membre de l’ABC du Kite et président du comité départemental de vol libre, était bonne. « On fait ça sans prétention », confiait-il avec modestie, dimanche, tout en savourant le succès, la beauté du spectacle et un afflux de visiteurs tel que la route de la barre était saturée depuis le Ré. Pour les cerfs-volistes, la bonne idée était aussi de faire coïncider les démonstrations avec l’open de Bretagne de pilotage acrobatique, qualificatif pour le championnat de France. L’épreuve a réuni du beau monde, dont Marjorie Truchet, championne de France, d’anciens champions, et une quinzaine de compétiteurs venus de Normandie, de Vendée ou encore de Bretagne. La plus jeune avait 15 ans. Ils se sont même livrés, ensemble, à un ballet incroyable : jusqu’à douze cerf-volants pilotés de manière coordonnée. Le public a savouré les structures colorées et virevoltantes déployées dans le ciel : poissons, pieuvres géantes, panda... Le succès de cette première appelle la reconduction de l’événement, d’autant que le site a réellement séduit les cerf-volistes.

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