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Jours tranquilles à Paris
6 janvier 2019

Erdeven

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17 décembre 2018

Erdeven

IMG_9566 - Copie-EFFECTS

Photo : J. Snap

15 décembre 2018

Erdeven

10 décembre 2018

Univers du Poète Ferrailleur

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Au milieu de nulle part,  le monde de Robert Coudray  s'anime, bruisse, prend de la couleur, joue avec les objets de récup' et la nature. Cela fait 25 ans que ce petit homme sensible au monde qui l'entoure le réinvente avec sa créativité. Sculptures animées, machines inutiles, engins, jardins, films, jeux, éco-logis, tout est humour, magie et émotion. D'automates en objets insolites, en passant par des fontaines musicales ou des totems de vent, Robert élève aujourd'hui une étrange cathédrale. Les bâtiments  et les jardins magiques de cet emberlificoteur d'engrenages tracent une voie imaginaire de belle liberté. Empruntez-la le temps d'une visite.

Univers du Poète Ferrailleur

La Ville Stéphant

56460 - LIZIO

02 97 74 97 94

06 87 02 62 79

poeteferrailleur@neuf.fr

5 décembre 2018

A Vannes, le succès du street art réveille les décombres

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Ouvert en septembre dernier, Dédale est un lieu éphémère, à mi-chemin entre une exposition street art et un café populaire, qui ne désemplit pas depuis deux mois. Immersion au cœur de cet ancien bâtiment administratif, reconverti en spot branché.

A quelques battements d’ailes du golfe du Morbihan, Vannes se veut sage et discrète. Maison à pans de bois, spécialités bretonnes à tous les coins de rue et chevelures écumes qui battent le pavé. Une ville d’histoire plus que d’art. Mais depuis son ouverture en septembre dernier, un lieu artistique éphémère dédié au street art casse les codes de la petite cité bourgeoise. Installé face au port dans un ancien centre administratif de la DDE, Dédale propose une immersion dans un labyrinthe de pièces calfeutrées, repeintes du sol au plafond, où l’on passe sans transition d’un univers à un autre. Au risque de s’y perdre.

La Tour Paris 13 exportée en Bretagne

Au rez-de-chaussée du bâtiment, une trentaine d’artistes majoritairement français plus quelques internationaux s’est approprié les anciens bureaux. On déambule entre les volutes 3D en papier recyclé de Matthieu Dagorn, on pénètre dans une salle éclairée à la lumière noire qui révèle la gestuelle effusive de Soem héritée de la calligraphie urbaine. Plus loin, le langage cinétique et monochrome de l’Outsider nous percute. A l’étage supérieur, les formes méandreuses et abstraites de Legz courent sur les murs, mangent le plafond d’un couloir étroit et oppressant façon Shining. « Je voulais que les artistes s’emparent du lieu en créant des œuvres in situ sur le thème de l’immersion, qu’elles procurent des sensations au public », rapporte Laurent Sanchez, à l’initiative du projet.

Dédale Café, Vannes.

Cet entrepreneur dans l’aéronautique est un passionné de graffiti. Vannetais depuis près de vingt-ans, il a crée l’association L’Art prend la rue ! qui chapeaute plusieurs projets d’art urbain dans la ville. Alors quand l’édile lui a proposé de transformer ce bâtiment voué à la destruction en « Tour Paris 13 », il n’a pas hésité longtemps. Mieux, il a fait des ajustements pour « éviter des files d’attente interminables ». Les visites, toujours complètes, sont gratuites et uniquement sur réservation. Ce repaire est à la fois un lieu d’exposition, un bar populaire et un terrain vague au troisième étage où les amateurs peuvent s’essayer à la création.

Bisounours et gorilles

Dédale n’échappe pas aux marronniers de l’art urbain : bisounours, tigres, gorilles, abeilles qui font des fuck à Montsanto et autres chatoyants fonds marins. Laurent Sanchez assume. « Le projet représente la diversité du street art. Il ne faut pas être dogmatique. » Certes. Mais on reste un peu perplexe face à ce mélange des genres entre œuvre immersive et peinture décorative.

La Fleuj à Dédale, Vannes.

En revanche, la programmation permet de belles découvertes en faisant la part belle aux artistes locaux, méconnus sur la scène parisienne. Elle s’est faite grâce « au bouche-à-oreille, sur les conseils des premiers artistes invités tels que Brez, Dino ou Bims qui ont à leur tour suggérer d’autres noms ». Dédale a le mérite de ne pas seulement miser sur les têtes d’affiche. On retient par exemple Greky dont l’abstraction découle du graffiti, La Fleuj et son univers érotico-porno fait de créatures mutantes au doigté explorateur. Une approche de la sexualité crue qui fait du bien face au street art tarte à la crème qui sévit de nos jours.

En prendre plein la vue

Depuis son lancement, l’exposition connaît un succès sans appel. La réussite du projet tient beaucoup au fait que ce lieu alternatif vient combler une attente de l’aveu de nombre de visiteurs grisés « d’en prendre plein la vue ».

« Vannes est une ville de vieux, tranche une mère de famille. La plupart des habitants ont les moyens d’aller chercher la culture ailleurs, à Paris ou à l’étranger. Nous, on a besoin que l’art vienne à nous, que ça bouge. »

Les Vannetais se sont pleinement approprié cette friche urbaine, symbole de renouveau, ainsi que le Dédale Café, pris d’assaut à longueur de journée. Avec sa terrasse donnant sur le port et son mobilier venant de chez Emmaüs, ce bar branché est devenu le spot incontournable de la ville. De quoi faire grincer des dents les cafetiers voisins qui voient d’un mauvais œil cette éphémère concurrence. Ils vont devoir s’y habituer. Le bâtiment ne sera pas détruit avant 2020 et l’association L’Art prend la rue prévoit une nouvelle cuvée d’artistes pour investir le deuxième étage, pour le moment fermé au public.

A VOIR : 8, rue du Commerce, 56000 Vannes. Entrée gratuite sur réservation. Fermé le lundi.

Horaires : 14h-19h (18h le dimanche).

Le Dédale Café est ouvert 7/7, de 14h à 21h.

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24 novembre 2018

AURAY - Pont de St Goustan, port d'Auray

saint goustan

15 novembre 2018

VANNES - le marché Place des Lices

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10 novembre 2018

Quel avenir pour le Tire-Bouchon, le train d'Auray à Quiberon ?

tire bouchaon

Si des investissements ne sont pas rapidement entrepris, la ligne pourrait fermer. Les élus planchent sur les différentes solutions qui existent.

Près de 800 000 € au kilomètre. C’est ce que coûterait la rénovation de la voie ferrée entre Auray et Quiberon, empruntée chaque été par le Tire-Bouchon, le célèbre TER. Or, la SNCF a tiré la sonnette d’alarme : il y a urgence à la rénover au vu de son mauvais état. Si rien n’est fait, elle devra fermer dans les cinq à dix ans. La région Bretagne investit depuis des années pour maintenir la ligne à flot malgré son manque de rentabilité. Alors qu’un nouveau contrat de plan État région (CPER) va être négocié, quid de cet axe Auray - Quiberon ?

Les élus locaux et régionaux – la Région étant seule compétente en matière de transport – planchent sur le dossier depuis déjà un moment. Mais ce dernier vient de connaître un coup d’accélérateur lors d’une réunion en préfecture du Morbihan où différentes pistes, reposant sur une étude détaillée du conseil de développement du pays d’Auray, ont été évoquées. L’enjeu est d’autant plus important que le nombre de voitures empruntant l’axe Quiberon - Auray a augmenté de 43 % entre 2002 et 2013 et ne cesse de grimper…

Trois solutions envisagées

La première des solutions envisagées est le maintien de la ligne telle qu’elle existe. Mais des travaux seraient donc nécessaires pour un coût estimé entre 25 et 27 millions d’euros. Par ailleurs, elle ne résoudrait pas le problème de mobilité des habitants de la presqu’île. La seconde solution serait la mise en place d’un tram-train qui deviendrait urbain en ville d’Auray. Le coût ? Entre 400 et 500 millions d’euros. La troisième, enfin, serait d’abandonner totalement le ferroviaire pour une voie routière dédiée au transport en commun avec, par exemple, des bus électriques ou autre. Coût envisagé hors achat foncier : environ 90 millions d’euros. Cette dernière option intéresse particulièrement les différents acteurs : elle permettrait un service qui fonctionnerait toute l’année et permettrait de désengorger la presqu’île.

Implication des hautes sphères de l’État

Mais le dossier est épineux. « Il s’agit d’un espace important et fragile. L ’État est le seul compétent pour prendre en main l’étude de faisabilité environnementale et réglementaire » , observe Philippe Le Ray, président de l’intercommunalité Auray Quiberon terre atlantique. Un avis unanime parmi les différents interlocuteurs interrogés. Gérard Lahéllec, conseiller régional en charge des transports, abonde : «  Ce dossier n’a aucune chance de trouver une issue s’il n’est pas traité au bon niveau et avec une approche partagée par l’ensemble des protagonistes. »

Sans compter le financement, qui inquiète la plupart des élus, et la Région en premier lieu : « Après les déclarations du président de la République, les annonces faites dans le cadre de la réforme du ferroviaire et les difficultés rencontrées pour honorer les engagements inscrits au CPER pour l ’ axe Auray - Pontivy, comment pouvons-nous sanctuariser les engagements pour financer un tel projet   ? »

Et dans le cas de la mise en place d’un transport innovant – ce qui semblerait être très sérieusement envisagé – la SNCF suivrait-elle ? « Un tel projet est à la fois innovant et complexe et il nécessitera une implication au plus haut niveau de l’État et de la SNCF pour être sérieusement envisagé » , répond Gérard Lahéllec.

Une nouvelle réunion devrait rapidement être organisée par le préfet de région.

9 novembre 2018

AURAY - La vie quotidienne pendant la Grande Guerre

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En haut, la place de la mairie au début du XXe siècle. A droite, des kermesses organisées au château de Moncan ont permis de réunir des fonds pour les œuvres de bienfaisance. En bas, de gauche à droite : le livret d’un concert tombola proposé en août 1915 à la salle des fêtes. Proposée à la chapelle du Saint-Esprit, une exposition permet actuellement de se plonger dans l’histoire alréenne pendant le Grande Guerre. Une affiche publiée pendant la Grande Guerre.

Pouponnière

Dès le début de la guerre, Auray, chef-lieu de canton au commerce actif, prend des mesures sociales. Pour permettre aux mères de travailler, une pouponnière est créée salle Saint-Joseph pour garder en journée les enfants (un mois à 2 ans). Dans les écoles, des « fourneaux économiques » sont créés « pour nourrir aux frais de la Ville, de 8 h du matin à 7 h du soir, les enfants au-dessous de 10 ans dont les pères sont partis à la guerre ». Fin août, ces dispositifs prennent fin, avec le versement des allocations militaires.

Allocations

Épouses et mères de soldats en perçoivent, après inscription. Fin 1914, les demandes sont « si nombreuses » à la sous-préfecture que « les erreurs pullulent ». Certaines femmes n’ont toujours rien reçu. « Pourquoi adresser le tout à Lorient ? Au chef-lieu de canton, on pourrait tout arranger avec plus d’ordre, de justice et surtout de célérité. » En 1916, 625 personnes touchent des allocations militaires. En mars 1917, la Ville compte 6 244 habitants.

Réfugiés

De 1914 à 1921, 816 réfugiés des zones de conflit ont été accueillis à Auray. En septembre 2014, ils sont 140 à arriver. Les trains « déversent » dans les gares de Bretagne « des foules qui fuient devant la horde sanguinaire ». Partis précipitamment, ils « n’ont pu emporter ni linge, ni vêtements ». En septembre 1915, 160 réfugiés du Nord arrivent. Ils sont logés à l’école communale des garçons « où de la paille fraîche leur fut distribuée pour s’y reposer ». Beaucoup d’enfants et jeunes en font partie. « On va s’occuper de les loger plus convenablement ». En décembre, 32 enfants arrivent de Thann (Alsace), avec leur institutrice.

Travail

En septembre 1914, une usine se retrouve sans travail : son patron fait appel à la mairie, qui octroie du pain à ces familles et à d’autres. Des équipes de dix hommes sont employées une semaine sur deux, notamment à l’école neuve des filles. En février 2016, un comité d’action agricole est mis en place. Sa mission : « Assurer le travail et l’ensemencement de toutes les terres. »

Vêtements

À la caserne Duguesclin, en novembre 2014, une centaine de femmes et enfants « tricotent ». Quinze Austro-allemands, tailleurs, « coupent et cousent toute la journée » : caleçons, tricots, ceintures en flanelle « pour nos soldats ». Ce mois, « plus de 1 000 vêtements chauds » ont été expédiés via la préfecture, laquelle fournit l’étoffe. Les tailleurs sont payés à la journée « à raison d’un bâton de chocolat d’une valeur de 0,07 centimes ».

Solidarités

En mai 1917, le nombre de prisonniers de guerre des cantons d’Auray et Pluvigner est estimé à 350. Les colis expédiés à ces hommes par le Comité alréen de secours s’élève alors à 4 880 en trois ans. Afin de réunir des fonds pour les œuvres, des fêtes et concerts sont organisés, notamment à la salle des fêtes (Petit théâtre) et sous les halles. Début août 1915, un « concert tombola » réunit 700 personnes. Des lots sont offerts par les habitants : cidre, huîtres, pommes de terre… Les écoliers vendent des insignes. Des kermesses ont lieu au château de Moncan. En mai 1916, on en est au 23e envoi de colis : biscuits, chocolat, boîtes de sardines, de pâté, confiture et deux paquets de tabac. Par ailleurs, de 1914 à fin 1915 (date de sa fermeture), des habitants versent des cotisations mensuelles à la Croix-Bleue, cantine gratuite tenue par les femmes de cheminots, pour les soldats passant en gare d’Auray. En ville, un comité met à disposition des militaires journaux, revues et jeux, tisanes et lessive le linge.

Jusqu’au 18 novembre, tous les jours, de 14 h à 18 h, « 14-18, une histoire alréenne de la Première Guerre mondiale », à la chapelle du Saint-Esprit, place du Four-Mollet. Gratuit.

8 novembre 2018

Bretagne - morbihan

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