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Jours tranquilles à Paris
5 novembre 2018

VANNES - le bouquiniste

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Dès le premier pas, on devine qu’on ne sortira pas indemne de cette aventure. Un roman, un essai ou une bande dessinée vous attend forcément dans l’antre de Stéphane Roussel le bouquiniste de Saint-Patern.

Des dizaines de livres s’enroulent en piles à l’équilibre improbable. Baptisée du joli nom de Yamouna, la rivière qui serpente au pied du Taj Mahal en Inde, la boutique au 6 de la rue de la Fontaine est, au premier coup d’œil, un vaste désordre. Une impression dont il faut se méfier.

« On dirait un tableau »

Le maître des lieux assis dans un recoin range des livres reçus récemment. Tout Buck Dany voisine avec un Bohringer. « J’améliore les livres achetés, j’efface les notes au crayon, les prix anciens. » Il faut de multiples précautions pour accéder aux ouvrages qui ferment le passage. Un mur est tapissé d’exemplaires de La Pléiade et de livres reliés. Non loin, la photo a son domaine avec Doisneau ou Les chefs-d’œuvre des photographes anonymes. Le bouquiniste montre un nu des années 1900. « On dirait un tableau. »

Le best-seller

Sur une pile Le dictionnaire des symboles, de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant. Le best-seller du bouquiniste. « Je sais qu’un jour on me le demandera. » Dans le magasin flotte l’odeur du vieux papier. « Quand le temps est à l’orage, les odeurs ressortent. »

« On fouine »

Voilà 22 ans que Stéphane Roussel a ouvert son commerce de livres. Généraliste, il vend « des textes qui relèvent d’à peu près tous les domaines. Aujourd’hui, les clients cherchent un livre en particulier. Il y a moins de flâneurs » qui vagabondent au fil des rayons. « Une bouquinerie, c’est un lieu où on fouine. »

Le bouquiniste a appris son métier « en traînant » dans le magasin de François Corre, rue Hoche, à Rennes. « Le bouquiniste classique. »

Des amis clients

« Des clients deviennent des amis, ils passent parfois tous les jours, glisse Stéphane Roussel. L’été je fais même partie du circuit de vacanciers. »

Un monsieur entre. Il demande le prix d’un numéro des Cahiers d’Iroise consacré à l’illustrateur Augustin Dupouy. Le livre est à 7 €. Le commerçant accepte de le laisser pour 6 €. « Pour vous faire plaisir. »

Anarchisme et nature

La nature est très présente avec un rayon où on trouve les deux volumes sur Les passereaux d’Europe de Delachaux et Niestlé, ou encore Les Quatre saisons de la chevêche. « Au fond à droite, il y a tous les anarchistes, les communistes. Un client a demandé un Bakounine la semaine dernière. »

Polar et théâtre

Plus loin, le visiteur découvre les polars, la science-fiction. La deuxième pièce regorge d’ouvrages de philo, poésie, d’auteurs latins ou grecs traduits ou non. Une jeune femme, étudiante en école de théâtre, découvre ravie un Bérénice et Phèdre.« Je l’avais perdu. Ici, on trouve tous les bonheurs. C’est agréable. C’est un peu en désordre. On sent les livres, j’adore. » Elle n’a pas assez de monnaie. « Prends-le. Tu passeras régler plus tard », lâche Stéphane Roussel.

« Les gens vont et viennent ou passent leur chemin. » Essai de Montesquieu, mémoires de Claudel, numéro des années 1970 de Charlie hebdo on chemine dans une belle diversité. Un ami passe : « Stéphane est un adepte des calembours. C’est un lettré. »

Le Yamouna, bouquiniste au 6, rue de La Fontaine. Ouverture sauf le lundi matin et le dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Bruno JÉZÉQUEL.

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3 novembre 2018

Exposition sur la Grande Guerre à Auray

1914-18. L’épisode peu connu des « indésirables »

Ils étaient Allemands, Autrichiens, Hongrois, civils vivant en France en 1914 mais internés lors de la déclaration de la guerre en août 1914. Plusieurs villes bretonnes durent en héberger, notamment Auray. Retour sur un épisode peu connu de l’histoire d’Auray.

Une série d’animations accompagne la passionnante exposition « 1914-1918, une histoire alréenne de la Première Guerre mondiale », à la chapelle du Saint-Esprit. Mardi soir au Petit Théâtre, Geneviève Hamon, responsable du service Archives et patrimoine de la ville, a présenté un exposé très instructif sur un épisode méconnu du début de la guerre : l’incarcération des « Austro-Allemands » présents en France au début des hostilités.

Comme d’autres villes en France, y compris en Bretagne (Brest et Hennebont notamment), Auray dut héberger ces 698 internés civils, hommes, femmes et enfants, « accueillis » à la gare d’Auray le 5 septembre 1914. La plupart furent hébergés dans les appartements de la caserne Du Guesclin (chapelle du Saint-Esprit) dans des conditions très précaires : « À leur arrivée, ils étaient littéralement sur la paille, mais ils confectionnèrent rapidement de la literie en achetant des tissus aux commerçants locaux ».

Les mieux nantis logeaient dans l’un des quatre hôtels de l’époque : Le Galopin et Les Voyageurs à la gare, Le Lion d’Or et La Tour d’Auvergne dans le centre-ville. D’autres encore avaient trouvé des chambres à louer chez l’habitant.

Le journal de borddu secrétaire de mairie

La conférencière a repris notamment le journal de bord de Victor Creff, secrétaire de mairie, qui notait scrupuleusement les détails relatifs au séjour de ces « indésirables », selon ses propres termes. Malgré la hausse des prix liée à la guerre, la ville était tenue de les nourrir gratuitement : un plat chaud le midi, un potage le soir, et pour les Juifs qui ne mangent pas de porc, « tant pis pour eux » !

Certains travaillèrent gratuitement à l’hôpital militaire temporaire. Les femmes durent tricoter des chaussettes et des cache-nez pour les soldats français. Les mieux qualifiés, plus chanceux, trouvèrent des emplois salariés dans la confection, le bâtiment, la meunerie, la boulangerie, ou comme bonnes à tout faire pour les femmes.

La population locale n’était guère compatissante envers ces civils « ennemis » à charge. Progressivement, les femmes et les enfants furent autorisés à regagner leurs pays d’origine, et les hommes furent redirigés vers d’autres centres d’hébergement. « En février 1915, il ne restait à Auray que six internés civils : deux boulangers et leur famille qui avaient remplacé les boulangers alréens partis au front ».

Prochaines animations : une visite aujourd’hui

Deux autres conférences seront données à 18 h au Petit Théâtre : mardi 6 novembre, « La grippe espagnole à Auray en 1918 », par Christian Chaudré ; et mardi 13 novembre, « Journal de bord de Victor Creff », extraits lus par Pascal Gain.

Trois visites commentées sont encore au programme, toutes le samedi à 15 h : ce 3 novembre, le Manoir de Moncan par Annick Guillou-Moinard ; le 10 novembre, l’exposition au Saint-Esprit commentée par Geneviève Hamon ; et le 17 novembre place Maréchal-Leclerc, décryptage du monument aux Morts avec Lydia Dréan.

PratiqueExposition ouverte tous les jours jusqu’au 18 novembre,

de 14 h à 18 h, chapelle du Saint-Esprit.

Entrée libre.

Renseignements au 02 97 24 18 32 ou par courriel :patrimoine@ville-auray.fr

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2 novembre 2018

Cimetière de bateaux de Kerhervy

Photos : J. Snapstyle

stylisée cimetiere

1 novembre 2018

Erdeven - Parc de Keravéon

IMG_1818Photo : J.Snap

28 octobre 2018

Séisme : la terre a tremblé en Bretagne et en Loire-Atlantique

Samedi soir, en Ille-et-Vilaine et en Loire-Atlantique, un tremblement de terre évalué entre 3,4 et 3,6 sur l’échelle de Richter a surpris les habitants.

La terre a tremblé dans la nuit. Une secousse, évaluée entre 3,4 et 3,6 sur l’échelle de Richter, a été ressentie samedi à 22 heures aux environs de Redon (Ille-et-Vilaine) jusqu’à la commune de Sainte-Anne-sur-Brivet (Loire-Atlantique), rapporte le journal Ouest-France.

L’épicentre de la secousse enregistrée par le Renass, le Réseau national de surveillance sismique, se situe entre les communes de Redon et de Pontchâteau (Loire-Atlantique).

Plusieurs témoins racontent avoir entendu un « grondement venant du sol » de quelques secondes. Certains d’entre eux expliquent avoir aussi ressenti une faible réplique de la secousse, une vingtaine de minutes plus tard.

Pour l’instant, aucun ne fait part de dégâts ou de blessés. Les pompiers, contactés une dizaine de fois par les habitants de la région touchée, ne sont pas intervenus.

Nombreux sont les internautes à avoir cru qu’il s’agissait d’une explosion. « J’ai cru à une explosion, un attentat ou un manège car c’est la foire », raconte une utilisatrice de Facebook. « C’est quoi qui a explosé à Redon ? Énorme vibration… », a demandé un autre habitant sur Twitter.

En début de semaine, la terre avait tremblé dans la Creuse

Un séisme de 3,2 sur l'échelle de Richter avait déjà secoué dans la nuit de lundi à mardi le département de la Creuse. Des habitants avaient senti la terre trembler à 21 km au nord-est de la ville de Guéret, à 4h12 du matin. Là encore, les pompiers n'avaient effectué aucune sortie en lien avec ce séisme, qui n'avait pas fait de dégâts ni de victimes.

«Il y a toute une zone, de la Bretagne au massif central, avec de la sismicité assez faible», avait alors expliqué Olivier Lengliné, sismologue au Bureau central de sismologique français à Strasbourg. «Comparée aux Pyrénées et aux Alpes, l'activité est plus faible mais il arrive que des événements soient ressentis».

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Etoile bleue = là où je suis (Erdeven)IMG_1701

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28 octobre 2018

ERDEVEN - Journée Handi Glisse

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 Reportage photographique : J. Snap

L'association l'ABC du Kitesurf organise l'événement Journée HandiGlisse, le dimanche 28 octobre à Erdeven, plage de Kerhilio, de 10h à 17h.

Au programme:
- Initiation au pilotage de cerfs-volants de traction (handis & valides),
- Surf (Handis & valides),
- Paddle (handi & valides),
- Blockarts (handis),
- Baptême de chars de traction (handis et valides),
- CataKite (handis)

Tout les activités sont gratuites !
La météo permettra à tout ou partie du programme d'être réalisé. Confirmation du programme en direct. En cas de météo très défavorable, report au 14/10/2018.

L'an dernier 45 personnes handis ont participé (s'étant déplacé en provenance de ... Paris pour certaines), et 25 encadrants bénévoles ont répondu présents.

Cette journée est réalisée en partenariat avec la Mairie d'Erdeven, l'association Vagdespoir, l'association FFB8, le CDVL 56, la Ligue de Bretagne de Vol Libre & la FFVL (Fédération Française de Vol Libre). Le PIKC (Presqu'Ile Kite Club) est un partenaire communication, et Duotone est un partenaire opérationnel.

Organisation ABC du Kite Surf à Etel.
28 octobre 2018

Safe Sea Tech. L’innovation pour le sauvetage

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Safe Sea Tech, une journée de débats interprofessionnels sur la sécurité en mer et les nouvelles technologies qui y sont liées, a eu lieu  vendredi dernier, sur le port d’Étel. Initiée par Jimmy Pahun, député du Morbihan et organisée par l’association Drones et Océans, avec le soutien actif de la ville d’Etel, cette journée résolument tournée vers l’avenir en matière de sécurité en mer est appelée à devenir un rendez-vous annuel.

Le premier objectif du Safe Sea Tech est de réussir à créer ces passerelles : entre les technologies de pointe mises en œuvre pour la course au large et le quotidien des pêcheurs ; entre les problématiques des transports de passagers, de la plaisance, etc. Les nouvelles technologies tenaient la vedette de cette journée. Les thèmes abordés comprenaient automatisation et technologie satellitaire, avec une belle part donnée au rôle des drones. À la clé, la présentation de différents types de drones, des innovations en matière de sécurité et sauvetage en mer.

Un couteau-suisse

Parmi ces innovations, le « Speed Rescue », de DNG Solution, basé en Mayenne. Cette embarcation autonome de secours auto-gonflable, motorisée, télé-opérée, munie de moyens de communication et de localisation, ressemble à un mini semi-rigide d’intervention. Pesant 40 kg, pliable et transportable, le « Speed Rescue » a une autonomie de trente minutes, minimum. Arnaud Cadieu, responsable du développement de DNG Solution, décrit cette innovation comme « le petit couteau suisse du monde de sauvetage 2.0 ». Capable de porter deux personnes, il est destiné à faire un trait d’union entre les secours et le naufragé, et peut être mis en œuvre à partir de la plage, d’une vedette, des berges de rivière ou de lac, et même si l’accès est délicat.

27 octobre 2018

ETEL - L’abri du canot associé à la réhabilitation

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À son projet en faveur de la glacière, la municipalité associe l’abri du canot de sauvetage, dans l’optique, également, d’une réhabilitation. L’objectif est d’agir de concert sur ces deux composantes voisines du patrimoine étellois afin de jouer la synergie dans l’attractivité de la ville-port. Achevé en 1962 pour accueillir le canot « Patron-Emile-Daniel », cet abri présente une ouverture avec porte pivotante en surplomb de la ria et une machinerie à bossoirs - comme pour les chaloupes des paquebots - pour la mise à l’eau latérale du canot. Les abris, construits à Oléron et Dunkerque, n’étant plus opérants, celui d’Etel est le seul de ce type restant en France. Classé monument historique - de même que le canot - cet abri relève de la concession portuaire et est géré par la Compagnie des ports. Samedi et dimanche, à 15 h, une visite commentée de cet abri est proposée, avec explications sur la sécurité en mer et l’histoire du canot (Participation libre).

27 octobre 2018

ETEL : Glacière en fête. Au programme, ce samedi

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Les festivités suscitées et organisées par la municipalité en soutien de la renaissance de la glacière se poursuivent ce samedi 27 octobre.

À 11 h, à la criée, partage d’expérience avec Thierry Dubois, skipper de la goélette « La Louise » ; à 14 h, face au quai, exercices par la SNSM ; à 15 h, visite commentée de l’abri du canot de sauvetage ; à 15 h, à la médiathèque, contes pour les enfants ; à 15 h, à la glacière, exposition et témoignages sur l’histoire du bâtiment ; à 16 h à la salle des fêtes, conférence sur l’histoire de la glacière par Michel Le Leuch, du Musée des thoniers ; à 17 h 30 au cinéma, projection du documentaire « 16 levers de soleil » avec les commentaires de Thomas Pesquet (tarifs habituels) ; à 19 h, à la salle des fêtes, dîner animé proposé par le comité des fêtes (menu : apéritif, rougail-saucisse, dessert, café ; 12 €, réservation au 06 03 36 36 14).

Parallèlement, exposition photo sur le môle et devant la glacière ; possibilité de visite à quai et d’embarquement à bord de la « Reine des Flots » et visite de « La Louise ». Également : possibilité de visite du sémaphore (2 € ; tickets à la capitainerie).

Sauf indication, toutes les animations sont gratuites, avec libre-participation au profit de la glacière. Les festivités se poursuivent dimanche 28. Parmi les temps forts : démonstration de sauvetage en mer avec chiens terre-neuve (14 h 30) et concert du Chant du Large (17 h). Samedi et dimanche sous la criée, stands divers ; à 12 h, repas galettes-saucisses ou frites-saucisses.

27 octobre 2018

AURAY : Trois rendez-vous à ne pas manquer

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Le service archives et patrimoine de la ville propose depuis le 20 octobre et jusqu’au 18 novembre une exposition sur « Une histoire alréenne de la Première guerre mondiale ».

Plusieurs rendez-vous sont prévus ces prochains jours pour découvrir l’exposition autrement.

Le premier s’adressera aux plus jeunes avec « Les enfants pendant la première guerre mondiale ». Dans le cadre de l’exposition 1914-1918, une histoire alréenne de la première guerre mondiale, Dominique Taquet, historien, fera découvrir la vie des écoliers pendant ce conflit. Il a collecté de nombreux témoignages de cette époque : livres, pupitres, tableau noir, insignes… Qu’il commentera. Samedi 27 octobre, 15 h, Chapelle du Saint-Esprit, Place du four Mollet, Auray. Gratuit

L’exposition se met ensuite lundi à l’heure du marché. Profitez d’une heure, lors du marché, pour découvrir l’exposition sur la Grande guerre à Auray. Neuf thèmes y sont développés : la vie quotidienne des Alréens, celle des femmes et des enfants, des réfugiés et des internés civils, les hôpitaux militaires d’Auray, les prisonniers et les soldats au front. Lundi 29 octobre, 11 h à 12 h, Chapelle du Saint-Esprit, Place du four Mollet, Auray. Gratuit.

Enfin, une conférence ayant pour thème « 698 Allemands, Autrichiens — Hongrois incarcérés à Auray » sera proposée mardi. Qui étaient ces internés civils allemands et austro-hongrois incarcérés à la caserne Duguesclin, (actuelle chapelle du Saint-Esprit) ? Quelles étaient leurs conditions de vie ? Comment les Alréens ont-ils réagi devant ces personnes déclarées ennemies de la France ? Mardi 30 octobre, 18 h, chapelle du Saint-Esprit, place du Four-Mollet, Auray. Gratuit.

PratiqueExposition ouverte tous les jours jusqu’au 18 novembre de 14 h à 18 h à la chapelle du Saint-Esprit rue du Four-Mollet. Entrée libre. Renseignements au 02 97 24 18 32 ou patrimoine@ville-auray.fr

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