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Jours tranquilles à Paris
26 octobre 2018

La Glacière d'Etel

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 Monsieur le Maire d'Etel (photo ci-dessus)

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Glacière d'Etel - réhabilitation from Jacques Snap on Vimeo.

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24 octobre 2018

Vannes et sa femme

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24 octobre 2018

A Saint-Malo, les corsaires ont la peau dure

Par Marie-Béatrice Baudet

Les Malouins misent depuis toujours sur l’image de leurs ancêtres. Quitte, parfois, à exagérer leur importance dans l’histoire de la ville.

Monsieur le vicomte a belle allure. Pistolet d’abordage en main droite et mousquet de hune en main gauche, Hervé de la Choüe de la Mettrie – « Et que le dernier ferme la porte », a-t-il coutume de gouailler quand on le gratifie de toutes ses particules – a gardé une âme d’aventurier. Si son CV détaille la carrière austère d’un cadre supérieur au service d’une banque internationale, son arbre généalogique et ses cheveux blancs en bataille campent cent fois mieux le noble retraité breton.

A peine franchie la porte de sa demeure médiévale, on découvre, exposés sur la longue table en chêne de la salle à manger, des documents si anciens qu’on ose à peine les manipuler : actes seigneuriaux, cartes d’état-major, ordonnances royales… « Je ne crois qu’aux écrits, il faut se méfier du reste », prévient l’érudit.

L’un de ses aïeux, « un preux cavalier », s’est battu aux côtés de Guillaume le Conquérant en 1066, à Hastings. « C’est une immense fierté, vous pensez bien », clame-t-il, agitant son pistolet à silex comme le capitaine Haddock brandit son sabre dans Le Secret de La Licorne, avant d’ajouter : « Je descends de neuf corsaires. »

L’un des plus célèbres, Alain Porée, sieur de La Touche et du Breil, né à Saint-Malo en 1665, fut le premier Français à franchir le cap Horn. Membre de l’Association des descendants de capitaines corsaires (ADCC), dont il est l’un des présidents d’honneur, Hervé de la Choüe de la Mettrie se révèle être un intrépide gardien de la mémoire locale.

« AH C’EST SÛR QUE CITÉ CORSAIRE FAIT PLUS CHIC QUE CITÉ DE LA MORUE »

ANDRÉ LESPAGNOL, HISTORIEN

En ce mois d’octobre presque estival, le vicomte a le sourire. De ses terres de Trégon (Côtes-d’Armor), situées à une vingtaine de kilomètres de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), sa ville bien-aimée, ce passionné de combats navals se réjouit de la joute à venir : la centaine d’hardis navigateurs prêts à en découdre sur la Route du rhum, la transat en solitaire qui s’élance tous les quatre ans du port malouin et s’achève à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.

Le départ sera donné dimanche 4 novembre, mais à partir du 24 octobre, comme l’exige le règlement, tous les voiliers doivent attendre sous les remparts l’ultime inspection des commissaires de course. « L’appel du grand large ! Qui peut mieux l’incarner que Saint-Malo, notre cité corsaire ? La radio et la télévision vont comme à l’habitude célébrer Surcouf et Duguay-Trouin, nos héros ! »

« Relativiser l’historiographie locale »

Saint-Malo, cité corsaire ? Vraiment ? « Ah c’est sûr que cité corsaire fait plus chic que cité de la morue », lance un rien provocateur l’historien André Lespagnol, 75 ans, ancien président de l’université de Rennes. L’expert se montre agacé par « cette image trop réductrice de l’extraordinaire épopée maritime de la ville », qu’il a relatée dans de nombreux ouvrages, dont le précieux Messieurs de Saint-Malo. Une élite négociante au temps de Louis XIV (L’Ancre de Marine, 1991).

Difficile de résumer cinq cents ans de foisonnement portuaire mais tout commence vers 1510 avec la pêche à la morue dans les eaux du Grand Nord canadien, où s’aventurent déjà les Malouins, des marins connus pour être durs au mal. En 1535, Jacques Cartier, un enfant du pays, fils de l’un de ces audacieux, découvrira le Québec en explorant les rives du Saint-Laurent. Dès le milieu du XVIIe siècle, Saint-Malo devient l’un des principaux ports d’armement morutier au monde. Le poisson séché est livré en Méditerranée, à Civitavecchia (Italie) notamment, la résidence du pape. Il y est mangé les vendredis et pendant le Carême, quand l’Eglise enjoint de « faire maigre ». Les navires regagnent ensuite la Bretagne, les cales gorgées d’huile, de fruits et de savon. L’exportation vers l’Andalousie de toiles fabriquées à Vitré et à Fougères conforte l’essor de la cité, fortifiée par Vauban : l’Espagne paie les cargaisons drapières en piastres d’argent depuis sa conquête du Pérou et du Mexique.

Un peu plus tard, l’ouverture, en 1700, de la route maritime du Sud, par le cap Horn, va donner au bastion malouin un accès direct aux richesses de l’Amérique du Sud. Par la suite, la création de la Compagnie des Indes orientales lancera le commerce du café à partir de Moka, ce port de l’Arabie Heureuse – le Yémen aujourd’hui.

A la cour de Versailles, Saint-Malo, considérée comme l’un des coffres-forts du roi, est traitée avec noblesse. « Vous comprenez combien il est important de relativiser l’historiographie locale qui met en avant les corsaires, insiste André Lespagnol. Savez-vous d’ailleurs qu’il y eut peu de combats ? Les Malouins rusaient et prenaient la fuite si un bâtiment de guerre croisait dans les parages. La cible, c’était le navire marchand. »

Mélange des genres

Faudrait-il alors douter de cette légende que l’on croise à tous les coins de rue de la ville close ? Crêperies, cafés et boutiques de souvenirs célèbrent, intra-muros, la saga de ces héros prêts à l’abordage. Les cartes postales du bosco Mathurin Pévidic, dit « Pisse-Tafia », qui arbore une énorme verrue sur le nez, et celles du calfat Valentin Ménard, un édenté qui louche, dit « Ma Mignonne », comblent de joie les enfants.

Mais où s’arrête la mise en scène et où commence la réalité ? La question se pose d’autant plus que corsaire n’est pas le métier de toute une vie. Beaucoup furent aussi des armateurs, des négociants et des morutiers qui forgèrent la richesse de la ville.

« C’EST TOUJOURS PAR LES MECS, LES MECS ET LES MECS QUE ÇA SE JOUE. ON OUBLIE TROP LES FEMMES »

MARGUERITE ONRAËT, MEMBRE DE L’ASSOCIATION DES DESCENDANTS DE CAPITAINES CORSAIRES (ADCC)

Pour comprendre ce mélange des genres, il faut avoir en tête que le corsaire ne sévissait qu’en temps de guerre. De Louis XIV à Napoléon, ce soldat des mers était alors autorisé à pratiquer la « course », en clair à foncer sur l’ennemi – l’Anglais, il va sans dire – pour s’emparer de ses navires marchands.

Le capitaine du bâtiment obtenait de l’amirauté une lettre de marque, un passeport d’honneur en quelque sorte, qui le distinguait d’un pirate. Adoubés par les plus hautes autorités maritimes, les membres de l’équipage corsaire étaient traités comme prisonniers de guerre, tandis que les forbans au drapeau noir finissaient pendus haut et court aux vergues de leur vaisseau.

Afin d’éviter (un peu) les filouteries, Colbert s’empressa, en 1681, de fixer dans une ordonnance de marine les premiers principes des missions, comme la limitation dans le temps des lettres de marque ou les règles de répartition du butin entre l’Etat, l’armateur et l’équipage. Quand la paix était signée, les corsaires devaient retourner à leurs affaires civiles : le commerce, la pêche et l’armement naval.

Marguerite Onraët, 78 ans, connaît parfaitement ces allers-retours. A l’instar du vicomte, la truculente vieille dame compte dans ses ancêtres plusieurs corsaires, dont Claude-Dominique Avice (1711-1783). « Ce n’est pas mon préféré car si on étudie sa descendance, c’est toujours par les mecs, les mecs et les mecs que ça se joue. On oublie trop les femmes », se rebelle un instant cette ancienne infirmière qui, en quarante ans de services à l’hôpital, a dû certainement subir – elle n’en dit mot – la loi des hommes.

« Commerce triangulaire »

Son gaillard des mers à elle, le jeune Claude-Dominique Avice, débute en tant que terre-neuvas. En temps de paix, la pêche à la morue restera son commerce de prédilection.

Quand le royaume de France fait gronder ses canons, le marin se révèle être un excellent capitaine. En 1760, pendant la guerre de Sept Ans, il entre au service de René-Auguste de Chateaubriand, le père de l’écrivain, dont il fait la fortune. Ses exploits à bord de l’Amarante, douze prises et cinq rançons, permettent à son armateur, enrichi de 350 000 livres, d’acheter les terres et le château de Combourg, où François-René entendra l’appel de la muse.

« C’est vrai que Claude-Dominique était pêcheur à la morue et corsaire tout à la fois », convient Marguerite Onraët, membre, elle aussi, de la petite famille de l’ADCC, qui réunit 851 adhérents aujourd’hui, en majorité des tempes grises. Deux vies pour un seul homme, mais celle de l’aventurier bagarreur n’est-elle pas plus plaisante à raconter ? Au sourire rêveur de Marguerite, on comprend que oui.

Benoît Laude a de quoi rêver, lui aussi. Surcouf, ce roi des corsaires dont la statue de bronze qui se dresse sur les remparts de Saint-Malo pointe l’Angleterre – « l’ennemi héréditaire » –, est l’arrière-grand-père de son arrière-grand-père.

Depuis 2005, cet ancien représentant en spiritueux et sa femme sont les propriétaires du Manoir de la Baronnie, où ils proposent des chambres d’hôte. Au XVIIIe siècle, la demeure a appartenu à Pierre-Jacques Meslé de Grandclos, un armateur malouin qui fit fortune grâce à la traite des Noirs. Saint-Malo fut, avec 80 000 esclaves transportés, le cinquième port négrier français, loin derrière Nantes, le premier (550 000 captifs).

Rien dans les rues de la ville n’y fait pourtant mention. « Les touristes qui résident chez nous veulent tout connaître des exploits de Surcouf, et il y en a eu de fabuleux, c’est vrai. Mais aucun ne se doute qu’il vécut cinquante-quatre ans et ne fut corsaire que pendant quatre ans. Et qu’il participa, lui aussi, au commerce triangulaire. »

« Je souhaite qu’il sente la morue »

Il suffit de lire le dernier ouvrage du très sérieux Alain Roman, Robert Surcouf, corsaire et armateur (Cristel, 160 p., 29,50 €) pour s’en assurer. Certes, le héros malouin captura plus de quarante vaisseaux ennemis, mais il fut aussi le propriétaire terrien de 800 hectares de labours et de prairies ainsi que l’armateur d’une centaine de voyages commerciaux. Un véritable homme d’affaires, que Napoléon désigna pour être le premier civil décoré de la Légion d’honneur.

A Saint-Malo, le cabinet de monsieur le maire est tout de boiseries et de lambris, vestiges de l’hôtel particulier d’André Marion, sieur Dufresne, puissant armateur malouin sous Louis XIV. « Comme vous le voyez, c’est assez symbolique de l’histoire de la ville », témoigne Claude Renoult (divers droite), à la tête de la cité depuis 2014.

Le futur Musée d’histoire maritime, conçu par l’architecte japonais Kengo Kuma et qui sera érigé en 2022 le long du bassin Duguay-Trouin, devrait permettre, selon l’édile, de restituer l’épopée malouine comme il se doit. « Chacun y trouvera sa place, les descendants de capitaines corsaires comme l’association Mémoire et Patrimoine des terre-neuvas. Et oui, je souhaite qu’il sente la morue, mais il glorifiera aussi nos marins si redoutés partout dans le monde. » Le commerce des esclaves y aura son lieu de mémoire.

Président de l’ADCC et descendant d’Alain Porée, comme le vicomte, Dominique de Ferron reste sur ses gardes, craignant de voir son ancêtre relégué au second plan. Serait-ce imaginable ? Pas à en croire les maquillages choisis par les enfants invités à se grimer dans le village de la Route du rhum. Depuis son ouverture, les quais sont envahis de corsaires en herbe.

22 octobre 2018

Bretagne - MORBIHAN

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10 octobre 2018

Bécherel, le village breton à livre ouvert !

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3 octobre 2018

Etel - in memorem...

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30 septembre 2018

Journée Mondiale de la Mer

La plage from Jacques Snap on Vimeo.

30 septembre 2018

Bretagne - Crit'Air

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30 septembre 2018

Dinard Film Festival. Le raz-de-marée « Jellyfish »

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Photo ci-dessus : Monica Bellucci, présidente du jury du Festival de Dinard

« Jellyfish » est le grand gagnant de la 29e édition du Dinard Film Festival. L’équipe du film repart avec le prix du meilleur film, celui du meilleur scénario et celui de la presse. Le jury a même décidé de créer un prix d’interprétation pour Liv Hill, l’actrice principale. Le public, lui, a plébiscité « Old Boys ».

« C’est encore moi. Je vais finir par pleurer ! ». James Gardner, le réalisateur de « Jellyfish », s’apprête à recevoir son troisième prix de la soirée et il n’en revient toujours pas. Son premier long-métrage est le grand gagnant de la 29e édition du Dinard Film Festival dont la remise des prix avait lieu ce samedi 29 septembre.

C’est la presse qui a donné le coup d’envoi du raz-de-marée « Jellyfish » avec le Prix de la critique, décerné pour la première fois (lire ci-dessous). Ému, James Gardner, entouré de ces acteurs et de son producteur, ne sait pas encore ce qui l’attend.

« Nous avons fait ce film sans argent »

Car l’histoire de Sarah Taylor, le personnage du film qui s’occupe de ses petits frères et sœur et de leur mère dépressive, se fait chahuter à l’école et exploiter par son patron, et va voir sa vie transformée par sa rencontre avec un professeur de théâtre, n’a pas seulement fait l’unanimité auprès de la critique.

Sur scène, entourée du jury, Monica Bellucci, la présidente du 29e Dinard Film Festival, ne fait pas durer le suspense. « Le Hitchcock du meilleur scénario et le Hitchcock d’Or sont décernés à l’unanimité à "Jellyfish" », annonce-t-elle avec une pointe d’accent italien. « Nous avons fait ce film sans argent. Toute l’équipe a fait ce film sans être payée », rappelle James Gardner. « Je ne peux que dire merci à notre producteur qui nous a fait confiance ».

Trois et même… quatre prix pour « Jellyfish » ! Impressionné par la prestation de l’actrice principale de ce long-métrage, Liv Hill, le jury a décidé de lui décerner un prix spécial, le Prix d’interprétation. Une première à Dinard (35), qui a laissé l’actrice sans voix. « Le fait que je n’arrive pas à parler montre à quel point je suis heureuse », balbutie la jeune femme.

Humour « so british »

« Le prix du public annonce généralement que le film primé va marcher ». Grande figure du cinéma français Dominique Besnehard sait de quoi il parle. De quoi laisser envisager un avenir radieux à « Old Boys », le film choisi par les quelque 30 000 spectateurs du Dinard Film Festival. « Je tiens à remercier Dinard et les spectateurs », sourit le réalisateur Toby MacDonald, Hitchckok dans les mains. « Ça a été un grand plaisir et un honneur de voir tout le monde regarder notre film ».

Le jury des courts-métrages a, lui, décidé d’attribuer deux prix. Une mention spéciale à « Cabin Pressure » et le Hitchcock du jury à « Bridge ». Le public, de son côté, plébiscite le court-métrage « Two Strangers Who Meet Five Times ».

« The Bookshop », présenté en avant-première, reçoit, pour sa part le Hitchckock coup de cœur de La Règle du Jeu, association des cinémas Art et Essais en Bretagne. Quant à Ian Hart, membre du jury et récompensé du Hitchcock d’honneur Barrière pour l’ensemble de sa carrière, il rappelle pourquoi le Dinard Film Festival aime tant les Britanniques. « Maintenant, j’ai peur. Quand on reçoit un tel prix, ça veut dire qu’on va bientôt mourir ! ». Un humour « so british ». Le Télégramme

30 septembre 2018

Miss Bretagne 2018. La Morbihannaise Emilie Bachellereau sacrée à Fougères

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Samedi soir à Fougères, la Morbihannaise Emilie Bachellereau a été sacrée Miss Bretagne 2018.

Samedi soir, 16 jeunes femmes étaient présentes à l’Espace Aumaillerie à Fougères - ville de naissance de la Miss France 2017 Maëva Coucke - pour l’élection de Miss Bretagne 2018. Elles ont défilé devant près de 800 personnes dont trois anciennes Miss Bretagne : Caroline Lemée, Maurane Bouazza et Léa Bizeul.

Après un passage en robe de mariée, en robe de soirée ainsi qu’en maillot de bain, le public et le jury ont décerné le titre de Miss Bretagne 2018 à Emilie Bachellereau, une jeune femme de 22 ans originaire de Larmor-Plage (Morbihan). Cette étudiante en première année de master de management, marketing et communication à Rennes avait décroché la place de troisième dauphine l’année dernière lors de cette élection.

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Miss Bretagne. Les 16 candidates en lice pour l'élection

Concernant le palmarès 2018, la première dauphine est Maïwenn Calippe, originaire de Quimper ; la deuxième dauphine est Mélanie Vannier de Fougères ; la troisième dauphine est Audrey Desiles de Vern-sur-Seiche ; et enfin Gwendoline Gaudry d’Erquy.

Désormais, Emilie Bachellereau - Miss Bretagne 2018 - est qualifiée pour l’élection de Miss France 2018 qui se déroulera le 15 décembre au Zénith de Lille.

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