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Jours tranquilles à Paris
8 octobre 2016

Plouharnel. Grand nettoyage dimanche à « Tata Beach »

La plage de la Guérite à Plouharnel ? Tata Beach pour les intimes ? fait l'objet d'une double pollution : celle ? classique ? déposée par la mer, le vent ou les humains sur la plage et dans les dunes, et celle occasionnée par ceux qui fréquentent pour diverses raisons les blockhaus depuis des décennies... Dimanche 9 octobre, l'association Les Mains dans le sable propose un double ramassage : nettoyage de la plage entre Mentor et Sainte-Barbe (ouvert à tous). Nettoyage des blockhaus : il s'agit d'une action à risque. Ces lieux délabrés n'ont jamais été nettoyés, ce sont de véritables décharges où existe un risque sanitaire. Une équipe constituée d'adultes protégés (gants solides, bottes, tenue adaptée, masque) interviendra. « C'est l'occasion de frapper un grand coup, mais en prenant toutes les précautions nécessaires », précise l'association ! Si cette action vous intéresse merci de prévoir votre équipement ainsi que quelques outils (pelle, tenaille...). Rendez-vous à partir de 14 h sur le parking de la plage de la Guérite pour le nettoyage classique. Pour le nettoyage des dunes et des blockhaus les groupes partiront à 14 h, pas de départ différé possible. Les sacs poubelles seront fournis, l'association prête des gants si vous n'en avez pas.

Pratique

Accès depuis Plouharnel (localisez sur la carte) : suivre la direction Quiberon, après avoir traversé la voie ferrée et dépassé le Musée de la Chouannerie prendre la première à droite, direction Ty Hoche/La Guérite. Après 600 m, tourner à gauche, le parking est au bout (si vous continuez tout droit, vous aboutissez à la plage de Ty Hoche). Les Mains dans le sable, association de nettoyage de plage Morbihan - Finistère. Site Internet : lesmainsdanslesable.com Facebook : lesmainsdanslesablemorbihan

mains dans le sable

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8 octobre 2016

Éoliennes en mer. Des associations inquiètes

Le projet d'éoliennes en mer inquiète.

La Fédération des associations de protection de la baie de Quiberon et du Grand-site dunaire (1) est inquiète à propos du projet de ferme éolienne flottante de l'Ademe. Elle demande de revoir la zone d'implantation, jugeant que les éoliennes flottantes d'une puissance unitaire 6 mégawatts, au sud de Groix, auront des retombés très négatives pour le territoire. Loin d'être contre les EMR (énergies marines renouvelables), la fédération des associations estime au contraire que cette nouvelle technologie représente l'avenir, du fait que « l'éolienne à terre a atteint ses limites, notamment en termes de pollution visuelle ».

Reculer de dix kilomètres

Pour Alain Morizon, secrétaire de la fédération, « l'éolienne flottante permet d'éliminer l'argument de l'impact visuel négatif dans des espaces paysagers remarquables. Mais il faut bien comprendre qu'une extension de ce projet pilote est inévitable à terme. Après, on rajoutera, par rangée, dix, 20, 40 éoliennes créant un effet de " boisement " inacceptable ». La fédération demande de reculer la zone proposée de dix kilomètres.

 Cela mettrait donc une ferme éolienne flottante au minimum à 35 km du rivage. La fédération souligne également que « la zone choisie est en partie Nord en zone Natura 2000 et qu'elle est soumise à de fortes contraintes aéronautiques militaires ». Alain Morizon ajoute que « le raccordement à l'Ouest de Lorient, en passant par l'Ouest de Groix, n'a pas été étudié. Le raccordement direct à la rade de Lorient (Kerolay) n'a pas été retenu. RTE a choisi la plage de Kerhillio comme zone d'atterrage pour un raccordement au transformateur de Kerhellegan près de Carnac, soit 4.5 km sur terre. Choix problématique, car outre les conflits potentiels d'usage, on est en Espace remarquable au titre de la loi Littoral, Natura 2000 et Grand site dunaire ». Pour la fédération, l'effet d'optique depuis la presqu'île d'un tel projet serait également catastrophique pour le tourisme. (1) Cette fédération comprend des personnes de l'AP2K (Association de protection de Kermahé et de Kerbourgnec), de l'APSSE (Association pour la protection des sites et la sauvegarde de l'environnement), de l'Arep (Association des résidents et propriétaires de Penthièvre) et de l'AHZGR (Association des habitants de la zone du Grand-Rohu).

7 octobre 2016

Sainte Anne d'Auray

sainte anne (1)

sainte anne (2)

7 octobre 2016

Travaux Place de la République à Auray

travaux auray (1)

travaux auray (2)

travaux auray (3)

5 octobre 2016

Bretagne. Deux bombardiers russes près des côtes

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Sur et sous les océans, dans les airs... L'armée russe multiplie les provocations, notamment au large de la Bretagne. Il y a douze jours, deux bombardiers stratégiques russes y ont à nouveau été interceptés. Du jamais vu depuis... la fin de la Guerre froide.

L'incident.

Révélé sur le site du ministère de la Défense français, le 23 septembre, l'incident s'est produit jeudi 22 septembre et a duré plusieurs heures, de 9 h jusqu'en milieu d'après-midi, de la Norvège jusqu'en Espagne (voir infographie). Un incident similaire s'était produit en février dernier (lire ci-contre), toujours au large de la Bretagne, mais par la Manche. Selon nos sources, le comportement des avions russes - des bombardiers stratégiques -, qui ont ostensiblement mis le cap sur la Bretagne et ont flirté avec la limite de notre espace aérien, des côtes bretonnes jusqu'au pays basque, relevait clairement de la provocation. Quels avions ? Il s'agit de deux bombardiers lourds Tu160 Blackjack (dénomination Otan ; « Cygne blanc » en russe). Conçu à la fin des années 1970, cet avion a été construit pour des frappes longue distance et pour transporter l'arme nucléaire. Il peut accueillir dans ses soutes de 12 à 24 missiles de croisière. Cet impressionnant bombardier, dont la Russie relance la production, n'a connu son baptême du feu qu'en novembre 2015, en Syrie. Lors de l'incident de septembre, la Norvège, le Royaume Uni, la France et l'Espagne ont mobilisé dix avions.

La guerre froide : le retour ?

Au travers de ces incidents apparus après l'annexion de la Crimée (Ukraine) en 2014, la Russie adresse un triple message. À l'Occident et à l'opinion publique russe : notre armée est de nouveau sur pied et est capable de frapper n'importe où et à tout moment. Nous ne plions pas face à l'Occident. Le rapport de forces a changé et il faut compter sur nous. La Russie a, depuis 2008, entrepris de gros efforts en ce sens (plus de 20 % du budget total 2015 consacré à la Défense). N'oublions pas que, pour Vladimir Poutine, la dissolution du Pacte de Varsovie et l'éclatement de l'Union soviétique reste « la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle ». C'est enfin un signal adressé aux pays de l'Est qui comptent sur l'aide occidentale : c'est avec nous que vous devez rester. Ces incidents permettent aussi à l'armée russe de tester nos défenses et nos temps de réaction. L'Otan (dont la France) procède exactement de la même manière. Pas sans risques. Ces incidents restent peu agressifs, mais des intrusions dans des espaces aériens nationaux ont cependant été signalées en Suède, Finlande et dans les pays baltes (avions russes « invisibles » n'ayant pas communiqué leur plan de vol et ayant désactivé leur transpondeur ; incidents avec des avions de ligne civils...).

Les risques de dérapage existent, comme l'a démontré la destruction d'un avion russe par deux chasseurs turcs, à la frontière turco-syrienne, le 24 novembre dernier. Ouest : Tours, Evreux, parfois Lorient. La gestion de tels incidents aériens, en France, fait partie de la posture permanente de sûreté aérienne, mission interministérielle confiée à l'armée de l'Air. Quatre bases aériennes (sur la vingtaine de bases aériennes de l'armée de l'Air, et quatre de la Marine) assurent, chaque semaine, cette permanence opérationnelle. Ces bases sont capables de projeter en quelques minutes, à toute heure et en tout point du territoire, jusqu'à huit avions et cinq hélicoptères. Cette mission mobilise 414 militaires. Pour l'ouest de la France, les bases assurant la permanence opérationnelle sont souvent Tours, Lann-Bihoué (Lorient où stationnent alors, spécialement, des avions de l'armée de l'Air) ou Evreux. Les bases aéronavales de Landivisiau et Lanvéoc n'assurent pas de permanences opérationnelles, qui restent des missions « très contraignantes » (avion armé, hangars et zones dédiés, équipages en combinaison, relèves...).

L'Ile Longue.

Quid de la sécurité aérienne du coeur de la dissuasion nucléaire française : l'Ile Longue, face à Brest ? « Il n'y a pas de défense aérienne de l'Ile Longue, mais une défense aérienne du territoire, de la Bretagne, dont l'Ile Longue. Et elle est assurée par l'armée de l'Air », répond très sobrement le ministère de la Défense. Alerte et interception : comment ça marche ? 90 radars civils et militaires scrutent l'espace aérien français et ses abords, empruntés chaque jour par près de 11.000 aéronefs. Les trois centres de détection et de contrôle de l'armée de l'Air et le Centre national des opérations aériennes de Lyon sont capables de gérer 1.400 avions en simultané et de détecter tout écart de route ou de comportement (aéronefs en détresse, pannes, survols interdits, menaces, pertes de contact...)., et de déclencher l'alerte. Officiellement, aucune alerte n'a été déclenchée, en 2015, pour des avions russes évoluant à proximité de notre espace aérien. En cas d'alerte, les avions intercepteurs se mettent au niveau de l'avion repéré, tentent d'entrer en contact avec lui (de manière visuelle et/ou par radio) et/ou se placent à ses côtés pour lui « indiquer » la route. Seul le Premier ministre peut donner l'ordre d'un tir de semonce ou de destruction. Source : Le Télégramme

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3 octobre 2016

Carnoët. Vallée des Saints : cinq nouvelles statues dressées

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Cinq nouvelles statues ont rejoint, samedi, le site de la Vallée des Saints, à Carnoët (22), portant à 80 le nombre de géants de granit posés en plein coeur du Poher, désormais pour l'éternité. Dans le vaste panthéon des saints celtiques figurent à présent sant Nouga, sculpté par Seenu Shanmugam, sainte Avé, par Patrice Le Guen, sainte Riwanon, par Christophe Le Baquer, saint Léry, par Goulven Jaouen et saint Colomban, par Didier Hardellet. Ce dernier, lourd de 17 tonnes, a été planté à proximité du futur oratoire Saint-Colomban, dont la première pierre a été posée en août dernier par l'ambassadeur d'Irlande et bénie par Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes.

230.000 visiteurs cette année !

Le cap de 100 statues, pour le dixième anniversaire de l'association, en 2018, sera franchi sans encombre puisque trois chantiers sont déjà assurés en 2017 et qu'une soixantaine de statues supplémentaires sont déjà en cours de financement. Des négociations sont actuellement menées avec des artistes gallois et irlandais pour qu'ils taillent dans leurs pays des sculptures monumentales de saints fondateurs qui traverseront ensuite la Manche pour rejoindre la Vallée des Saints, clin d'oeil aux grandes migrations qui ont peuplé l'Armorique aux Ve et VIe siècles. Au rythme actuel, 230.000 visiteurs au moins auront arpenté la Vallée des Saints à la fin 2016, obligeant à franchir des étapes plus rapides que prévues dans le programme de développement : la construction d'un centre d'accueil, d'un coût d'un million d'euros, va démarrer au premier trimestre 2017 ainsi que le déplacement de l'aire de stationnement. Un programme de lecture numérique des oeuvres d'art est en cours. La mise en lumière du site est aussi envisagée. Dans un premier temps, deux autres emplois vont être créés, s'ajoutant aux trois déjà en place.

2 octobre 2016

Maurane Bouazza élue Miss Bretagne 2016

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Maurane Bouazza, 20 ans, de Plumelin (Morbihan) a été sacrée Miss Bretagne 2016 à Gourin. Ses deux dauphines sont Solène Barbot, 22 ans, de Taillis (Illeet-Vilaine) et Lou Dubrulle, 23 ans, de Plougonven (Finistère). Maurane, étudiant en information et communication à Rennes 2, va s’envoler dans quelques jours pour l’île de la Réunion avec les autres Miss régionales avant l’élection de Miss France, le 17 décembre à Paris.

26 septembre 2016

AURAY : À quand la fin des bouchons Porte-Océane ?

Dans le cadre du projet du pôle multimodal, une liaison routière est en projet pour relier la gare et la Porte-océane, permettant ainsi de désenclaver ce nœud routier. Deux études sont en cours.

Enquête

Matin ou fin de journée, le rituel est le même pour les automobilistes empruntant la Porte-Océane : il faut passer par les bouchons. Et lors des vacances, cette entrée de la cité alréenne ressemblerait à s’y méprendre aux portes de l’enfer avec ses files interminables de voitures, prenant la direction de la côte.« Ça devient très préoccupant , reconnaît d’emblée le maire d’Auray, Jean Dumoulin.Il devient urgent de désenclaver la zone. »

Gros bouchons

Depuis 2012, les zones d’activités de ce secteur ne cessent de se développer. De nouvelles entreprises doivent encore s’y installer, à l’image du projet de bâtiment porté par Kermorvant, à Kerbois, ou encore des 2 500 m2 de bureaux dans le parc d’activités de Porte-Océane en cours de construction (la Saur doit s’y installer). Problème : la circulation y est complètement congestionnée. L’axe charrie en effet environ 20 000 véhicules par jour, en moyenne annuelle. Aux heures d’embauche et de débauche, le rond-point de Kerbois se retrouve complètement bloqué, entraînant de fait la paralysie de la circulation sur la voie express où là, ce sont plus de 33 000 véhicules qui circulent chaque jour.

2x2 voie avortée

Le problème n’est pas nouveau. La mise en 2x2 voies de la route départementale 768, entre Auray et le rond-point du Purgatoire, qui marque la séparation entre les routes de Carnac et Plouharnel, a été envisagée dans les années 90. Cette liaison aurait pu soulager, un peu, le rond-point de Kerbois, mais le projet a avorté depuis longtemps. Pour preuve : l’hôtel du rond-point de Kergroix, situé face au parc de loisirs Le P’tit Délire, et acheté à l’époque par le conseil départemental pour créer un échangeur à cet endroit, est actuellement en vente.

Projet de la gare et déviation

Une autre idée a émergé ces dernières années : la construction d’une voie de désengorgement entre la gare et la zone d’activités de PorteOcéane. Cette liaison est l’un des volets du projet d’échange multimodal (PEM), qui prévoit notamment le redimensionnement de la gare d’Auray, en vue de l’arrivée de la ligne à grande vitesse (Paris à 2 h 30 au lieu de 3 h 15 actuellement).« Une déviation et une desserte Porte-Océane sont en effet prévues » , précise Fabrice Robelet, maire de Brec’h et vice-président à Aqta (Auray Quiberon terre atlantique) en charge du PEM. La communauté de communes a d’ailleurs acheté 15 ha de terrain à La Chartreuse, pour un montant de 1,7 million d’euros dans cet objectif. Cette desserte permettrait de désengorger la zone de Porte-Océane en créant une nouvelle sortie.

Premiers coups de pelle en 2018

Alors où en sont ces projets ?« Une étude environnementale a été lancée au printemps pour connaître le tracé exact de cette liaison. Une fois les résultats connus, au printemps 2017 normalement, une enquête publique sera lancée » , annonce Fabrice Robelet. Une seconde étude portant sur la circulation et le stationnement dans le cadre du PEM vient aussi d’être lancée. L’élu se veut confiant :« Les travaux pourraient débuter début 2018. » Une nouvelle qui ravit le maire alréen, Jean Dumoulin :« On a vraiment hâte de voir cette route aboutir ! » Article de Stéphanie HANCQ.

25 septembre 2016

Bretagne

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23 septembre 2016

Saint-Philibert. Le Chat Noir : légendes, histoires et réalité

chat noir

Après en avoir vu de toutes les couleurs pendant trois ans, le Chat Noir a trouvé refuge dans la salle du conseil.

Sur le cadastre napoléonien, le Chat Noir est un lieu-dit situé sur la route de Locmariaquer. Ce n'est que bien plus tard que le carrefour, alors appelé Fourchêne, a pris le nom de Chat Noir. Mais pourquoi ? En l'absence de réponse, les hypothèses vont bon train. Au départ, il y avait un carrefour. Et un café. Certains racontent qu'il y avait un chat noir devant. Les copains se disaient « On se retrouve au Chat Noir pour boire un coup ». De là le nom... « Mais non ! », lance un riverain « Quand M. Demay a acheté le café il a eu l'idée de mettre un chat noir sur la maison ». Les histoires commencent. Au début des années 60, les Américains sont en garnison à Kernevest. Un soir de bordée, ils montent sur le toit pour décrocher le chat. Le propriétaire remet un autre chat, volé à son tour. Il parait qu'il serait parti Outre-Atlantique. Après une première transformation du carrefour, le rond-point est créé en 1995. Au centre, une stèle sur laquelle trône un chat noir en granit, sculpté par Emile Germain. C'est le début d'une longue série de déguisements, travestissements, changements de couleurs et vols. Car le chat attire les convoitises. Entre voyages et déguisements Il disparaîtra plusieurs fois avant d'être retrouvé sur un stade d'Auray, à la station du Poulben. Il paraît même qu'on l'aurait vu en Belgique ! L'emblème de la commune est régulièrement tagué et transformé au gré de l'imagination des artistes de tout poil. Vert à pois noirs, rose fluo, blanche avec des hermines noires, rayures multicolores, dorée, tricolore... le chat va en voir de toutes les couleurs. Et se parer des déguisements les plus hétéroclites. Un jour marié, un autre gendarme, ou encore pompier, les bandes de joyeux drilles rivalisent d'imagination. Les curieux suivent les changements de couleurs du félin. Des riverains dénoncent des nuisances. Le bruit perturbe leur sommeil et celui de leurs enfants. Ils retrouvent des pots de peinture sous les voitures et au fond des jardins. Côté déco, après des choses magnifiques, ça devient du grand n'importe quoi. Le chat quitte le rond-point en 1998. Il trouve refuge à la mairie où il coule des jours heureux. Le rond-point est arboré. Aujourd'hui il ne reste du chat noir que le nom. Source : Le Télégramme

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