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Jours tranquilles à Paris
17 septembre 2016

AURAY : Deuxième édition de la 3 000 slips

Cette course en ville pour sensibiliser au cancer de la prostate se déroulera dimanche 18. Seule contrainte : venir en slip.

Pourquoi, comment ? Pourquoi une course en slip ?

L’association 3 000 slips a été créée en mars 2014, afin de parler du cancer de la prostate. L’idée est née de trois amis qui ont constaté qu’il n’existait pas de course pour les hommes, alors que de plus en plus de courses pour les femmes, et le cancer du sein, étaient organisées. La première course a été organisée le 20 septembre 2015. L’épreuve de 9 km, réservée aux hommes, a réuni 225 participants. Seule contrainte : ils doivent courir en slip. Le départ et l’arrivée se font au stade du Loch, où des stands d’information sur le cancer de la prostate sont installés. Les coureurs passent par Saint-Goustan. L’an dernier, 900 € ont été reversés à la Ligue contre le cancer.

Comment se présente la seconde édition ?

Le départ aura lieu à 15 h dimanche. Il est encore possible de s’inscrire. Cette année, une nouveauté : le challenge équipe, soit une formation constituée d’amis, de la famille, de salariés d’une entreprise ou d’élèves membres d’une école. Il y aura également l’élection du « funny slip », soit le slip le plus drôle et original. Car cette course solidaire est également un moment de détente. De nombreuses animations sont proposées : un village animation, un concert, un stand de massage… La veille de la course, samedi soir, la discothèque de Carnac, La Maison Blanche, organisera une élection « funny slip » (entrée 15 €, 1, 50 € étant reversé à la Ligue contre le cancer). Il sera possible de s’y inscrire pour la course du lendemain de 19 h à 23 h.

Dimanche 18 septembre, départ à 15 h, stade du Loch. Possibilité de s’inscrire sur le site Internet 3000slips.com

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17 septembre 2016

Lestréviau. Conférence sur la sorcellerie

Après les Templiers l'an dernier, François Ars évoquera les sorcières, dimanche, à Lestréviau. Parce que la formule avait plu l'an dernier, les Amis de la chapelle de Lestréviau ont décidé de proposer une nouvelle conférence à l'occasion des Journées européennes du patrimoine. Dimanche, François Ars, docteur en histoire et enseignant, abordera « La sorcellerie et les sorcières ». L'occasion pour le conférencier de remettre quelques pendules à l'heure : « Contrairement à ce qu'on croit, les procès en sorcellerie ne remontent pas au Moyen-Âge. Ils datent plutôt des XVIe et XVIIe siècles », explique le conférencier. « Ils ont eu lieu sur les terres protestantes. Il y en a eu énormément en Allemagne, Hollande, aux USA... Mais aucun en Bretagne ou en Italie », poursuit-il. Martin Luther, obsédé par la présence du diable, serait à l'origine de cette chasse aux sorcières. François Ars détaillera cette hypothèse. Il parlera aussi du contexte historique. À cette époque, dans certains espaces, c'est le triomphe de la ville sur la campagne, la victoire de l'homme sur la femme. Il évoquera également la religion, trop souvent avancée comme prétexte aux procès qui ont coûté la vie à des milliers de femmes. Car 80 % des procès en sorcellerie ont concerné la gent féminine. Pratique Dimanche 18 septembre, à 16 h, à la chapelle Saint-Thuriau, située au village de Lestréviau. Gratuit.

 

16 septembre 2016

Je suis en Bretagne.... pour un week-end prolongé

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16 septembre 2016

Sainte-Anne se souvient de la venue de Jean Paul II

Le 20 septembre 1996, ils étaient près de 150 000 fidèles réunis pour accueillir le Saint-Père, marquant la première visite d’un pape en Bretagne. Cinq jours de célébrations sont prévus.

« Cet événement a marqué SainteAnne et le marque encore » , lance le père André Guillevic, recteur du Sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan). Le 20 septembre 1996, Jean Paul II était à Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan) pour rencontrer les familles.« C’était la première fois qu’un pape venait en Bretagne et le pèlerin le plus célèbre depuis 1625 » , continue le père. Pour l’occasion, près de 150 000 fidèles avaient fait le déplacement. Vingt ans plus tard, le sanctuaire de Sainte-Anne propose plusieurs journées de réflexion et de célébrations pour marquer cet événement.

La ferveur du public

Chantal et Patrick Andrier, 63 et 69 ans, se souviennent encore de cette journée. À l’époque, le couple s’investit dans l’organisation de la réunion des familles, prévue pour la venue de Jean Paul II.« C’est un souvenir extraordinaire » , assure Chantal Andrier. Elle se rappelle notamment la ferveur du public venu en nombre, de la sécurité impressionnante déployée pour l’occasion ou encore de la météo radieuse de cette journée alors même qu’il avait plu toute la semaine précédent l’arrivée du pape.« À toi Sainte-Anne, un grand merci pour le soleil. Amen ! » avait d’ailleurs dit le Saint-Père à la fin de l’Eucharistie.« Nous avons tous été marqués par cette journée. Même nous qui n’étions pourtant pas croyants » , confie de son côté Nathalie, habitante de Plumergat.« Nous étions dans le périmètre de sécurité. À l’époque, on se disait qu’on ne pouvait pas ne pas participer à cet événement. Nous avons coupé à travers champs et sommes tombés sur la papamobile. C’était incroyable. » Mais la venue de Jean Paul II a également contribué à faire rayonner le sanctuaire bien au-delà des frontières régionales.« Il suffit de voir le nombre de personnes lors des messes. Depuis la venue du pape, il y a beaucoup plus de monde » ,confirme Patrick Andrier. Un avis que partage Catherine De Beauregard, impliquée dans la vie du Sanctuaire depuis près de vingt ans :« La dimension familiale du sanctuaire date de sa venue. Il y a un accueil des familles plus ouvert aussi. On peut aussi citer le foyer vocationnel Jean Paul II, l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés ou encore le mouvement des grands-parents… Tout cela s’est développé après son passage. » Article de Stéphanie HANCQ.

20e anniversaire de la venue de Jean Paul II à Sainte-Anne-d’Auray, dès ce vendredi à 18 h avec les vêpres, suivi d’une procession aux flambeaux.

pape jean paul 2

16 septembre 2016

Fort de Penthièvre

Le Fort-Penthièvre ouvre ses portes au public samedi 17 et dimanche 18 septembre, de 10 h à 12 h, et de 14 h à 17 h. La carte d’identité à jour est exigée et l’entrée sera filtrée. Les sacs à dos sont interdits et les sacs à main seront fouillés. La ville participe également aux Journées européennes du patrimoine.

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16 septembre 2016

Plouharnel : Le public est invité à découvrir six sites

Samedi 17 et dimanche 18 septembre, les Journées du patrimoine seront l’occasion de pousser les portes de lieux habituellement peu accessibles au public.

Bunker du Bégo

C’est le cas du bunker, le musée de la VA 300. Une ancienne soute à munitions édifiée à l’entrée de la presqu’île, sur le site du Bégo, réhabilitée et transformée en musée temporaire par l’association Liberty Breizh memory group.« Il n’a été ouvert au public que quatre jours cet été, indique Madeleine Juberay, directrice de l’office de tourisme.On y trouve des souvenirs et des équipements de la batterie des armées alliées et des Forces françaises de l’intérieur ; il y a aussi des scénographies de la Seconde Guerre mondiale. » Samedi et dimanche, de 10 h à 18 h. Entrée libre.

Visite guidée du Mur de l’Atlantique

Pour prolonger la découverte du site du Bégo, l’office de tourisme propose la visite guidée du Mur de l’Atlantique, à travers 200 hectares de dunes essaimés d’une centaine d’ouvrages bétonnés.« Le site offre la batterie la plus importante et la plus puissante de la façade Atlantique » , précise Madeleine Juberay. La balade, qui dure 2 heures, permet de découvrir une partie de ces vestiges, d’un abri à personnel en passant par un poste de commandement, une tour d’observation ou encore une cuve à canons. Samedi et dimanche, rendez-vous à 14 h 30 au parking du Musée de la Chouannerie. Tarif : 3 €, gratuit pour les moins de 12 ans.

Musée de la Chouannerie et des guerres de l’Ouest

Également sur le site du Bégo.« Il est installé dans l’ancienne infirmerie allemande de la batterie du Bégo, et relate les événements de 1795. On y trouve de nombreux objets et documents d’époque »,re lève directrice de l’office de tourisme. Samedi et dimanche, 10 h à 19 h. Tarif : 5 €.

Notre-Dame-des Fleurs

La chapelle est un édifice du XVIe siècle qui domine la baie. Elle abrite un précieux bas-relief en albâtre. Actuellement, on y trouve l’exposition de sculptures de Pierre Morice et de Guy Keraudran. Samedi et dimanche, de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h 30. Entrée libre.

Sainte-Barbe

La chapelle vaut le détour pour ses vitraux et sa façade classée en 1925,« qui porte la marque de la Renaissance dans son décor original » , assure Madeleine Juberay. Samedi et dimanche, de 9 h à 18 h. Entrée libre.

Saint-Antoine - Saint-Éloi

Dans cette chapelle, on peut admirer le statuaire et un autel décoré de sculptures. Samedi et dimanche, de 9 h à 20 h. Entrée libre.

16 septembre 2016

Ifremer. L'expo fait escale à Landévant

Élus, habitants et personnel, ont inauguré l'exposition prêtée par l'Ifremer sur l'impact du changement climatique sur les océans du globe. La médiathèque de Landévant a décidé de décliner l'année 2016 sur le thème de la mer. Ainsi, elle accueille une nouvelle exposition de 17 panneaux dédiée au changement climatique et à ses impacts sur la mer sera visible jusqu'au 30 septembre, L'Institut français de Recherche pour l'exploitation de la mer, concepteur de cette exposition qui fait le tour de France, contribue à la connaissance des océans, de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin, du littoral et au développement durable des activités maritimes. Sa connaissance scientifique en fait une référence et un interlocuteur privilégié sur le sujet et les panneaux en sont ici un superbe témoignage. Pratique Exposition visible jusqu'au 30 septembre. Entrée libre. Tél. 02.97.56.93.15.

15 septembre 2016

Voici les 14 candidates au titre de Miss Bretagne

Hier à Gourin, les quatorze prétendantes à l’écharpe de Miss Bretagne étaient réunies pour une première séance de répétitions avant la grande soirée d’élection du 30 septembre à Gourin. Solène Barbot, 22 ans, Taillis (Ille-et-Vilaine) ; Maurane Bouazza, 20 ans, Plumelin (Morbihan) ; Mélanie Boutouiller, 18 ans, Plougoulm (Finistère) ; Roxane Coïc, 21 ans, Lesconil (Finistère) ; Lou Dubrulle, 23 ans, Plougonven (Finistère) ; Gwendoline Gaudry, 20 ans, Erquy (Côtes-d’Armor) ; Justine Kerleau, 23 ans, Minihy-Tréguier (Côtes-d’Armor) ; Fanny Le Bruchec, 20 ans, Guidel (Morbihan) ; Amélie Le Foll, 19 ans, Bégard (Côtes-d’Armor) ; Océane Le Nouail, 21 ans, Melgven (Finistère) ; Rosalie Pépin, 23 ans, Ploemeur (Morbihan) ; Charline Rousseau, 21 ans, Noyal-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine) ; Maëlle Sourget, 22 ans, L’Hermitage (Ille-et-Vilaine) et Julie Trévisan, 18 ans, Saint-Agathon (Côtes-d’Armor) sont les candidates pour cette élection.

miss bretagne

14 septembre 2016

Saint Goustan (commune d'Auray) : Le port de commerce est devenu perle du tourisme

Longtemps qualifié de faubourg, le port de Saint-Goustan a derrière lui un long passé de port de commerce maritime.

L’histoire

Passé le temps des vacances et celui des visiteurs flânant le long des quais, les touristes attablés aux terrasses commerciales se font moins nombreux. L’été pourtant, Saint-Goustan accueille nombre de curieux venus découvrir l’un des joyaux de la cité alréenne. Mais si le petit port fait figure de passage incontournable pour celui qui veut découvrir le département, cela n’a pas toujours été le cas. D’abord haut lieu du commerce à sa fondation, le port de Saint-Goustan a longtemps été l’un des quartiers les plus populaires d’Auray avec ses chantiers navals, avant le virage touristique des années 80.

Passé médiéval

Les fondations du quartier remontent au Moyen Age. Les contreforts du château d’Auray - aujourd’hui disparu et construit sur les rives de la ville haute - sont ainsi toujours visibles et témoignent de ce passé médiéval. La bâtisse a sans doute contribué pendant des siècles au développement et au rayonnement de la cité alréenne et de la ville basse, Saint-Goustan. Il a ainsi servi de villégiature aux ducs de Bretagne et aux gens de leur cour. Autre témoignage de ce passé : le pont aux quatre arches de pierre datant du XIIIe siècle : «Il a été le lien entre la ville haute et la ville basse, mais il était aussi un lieu de passage obligé entre Nantes et Audierne avant la construction du pont d’Auray », relate Geneviève Hamon, directrice du service patrimoine et archives de la Ville.

Riche port de commerce

Le pont permet aujourd’hui encore de relier les différents quais de SaintGoustan. Mais les bords du Loch n’ont pas toujours été aménagés de la sorte :« Les quais où nous aimons flâner n’existaient pas au Moyen Age , confirme la responsable.A marée haute, les bateaux utilisaient des planches pour décharger les marchandises. Il fallait donc s’acquitter d’un droit de planche ! Le produit était affecté à l’ancienne chapelle Saint-René, l’édifice étant une filiale de l’hôpital d’Auray. » Au XVIIe siècle, le port gagne ses lettres de noblesse grâce au négoce de vin et de céréales.

Indépendance américaine

Le trafic est tel que Saint-Goustan est alors le troisième port breton ! A l’angle du quai Franklin et de la rue du Petit-Port, des maisons de rapport - non habitées mais louées à des gens qui étaient en affaires - rappellent la vitalité du port d’Auray. C’est également ici qu’accostera l’Américain Benjamin Franklin, le 4 décembre 1176, célèbre diplomate venu demandé l’aide de la France pour l’indépendance américaine.

Le bouleversement du train

« Pendant très longtemps, les routes étaient mauvaises et la seule alternative était le transport maritime. Dans la première partie du XVIIIe , le port d’Auray a été celui où la construction navale était la plus importante en Bretagne », continue Geneviève Hamon. Le déclin du port de commerce date de l’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe , qui a bouleversé l’ordre économique et la géographie de la cité. Saint-Goustan tombe alors dans l’oubli jusqu’aux années 80 et l’arrivée des premiers touristes.

14 septembre 2016

LANNION : Extraction de sable. Six ans de conflit [Le rapport]

Après la manifestation de dimanche qui a réuni 4.000 personnes contre l'extraction de sable coquillier dans la baie de Lannion, la Compagnie armoricaine de navigation (Can) a décidé, « dans un souci d'apaisement », de suspendre ses prélèvements jusqu'en novembre. Retour sur un projet vieux de six ans qui enflamme le pays lannionnais.

1. De quel sédiment s'agit-il ? Contrairement à ce qui est parfois dit, le sédiment extrait dans la baie de Lannion (22) n'est pas du maërl mais du sable coquillier. Et pour cause, l'extraction de maërl a été interdite en septembre 2013 par l'Europe. Une décision pour éviter la destruction d'habitats marins. Alors que le maërl est une accumulation de débris d'algues calcaires et qu'il est considéré comme ayant une haute valeur écologique, le sable coquillier est, lui, principalement constitué de débris de coquillages marins. Ce sable, également riche en calcaire, n'a rien à voir avec celui des plages.

2. À quoi sert le sable coquillier ? Le sable coquillier est une alternative au maërl. C'est parce que l'extraction du maërl a été interdite que la Can, filiale du groupe breton Roullier, s'est tournée vers le sable coquillier. Comme l'était le maërl, ce sable est utilisé principalement pour réduire l'acidité des terres agricoles bretonnes. 60 % du sable extrait par Roullier est utilisé dans le Grand Ouest.

3. Pourquoi cette extraction en baie de Lannion ? La Can exploite deux autres gisements, en baie de Morlaix (29) et au large de Paimpol (22). Mais l'armateur sablier, qui exploite deux bateaux et emploie 24 marins, fait valoir que, depuis l'interdiction de l'extraction du maërl, ces deux gisements ne produisent pas assez pour assurer une rentabilité économique. Du coup, sans la baie de Lannion, c'est sa survie qui serait menacée. Il faut rappeler que la Can, dont le projet d'extraction de sable à Lannion avait été déposé en 2010, a obtenu les autorisations nécessaires pour prélever en décembre 2015, pour un début d'exploitation à partir du 1e r septembre 2016. Ces autorisations ont été confirmées par le tribunal administratif de Rennes. Le référé-suspension engagé par les communes concernées a, par ailleurs, été rejeté le 5 septembre dernier.

4. Quelle quantité ? La Can a reçu une autorisation pour 250.000 m³ de sable coquillier. C'est nettement moins que les 400.000  m³ qu'elle avait demandés. Cette extraction est, par ailleurs, progressive : 50.000 m³ la première année et 100.000 m³ la deuxième année, 150.000 m³ les trois années suivantes et 250.000 m³ ensuite. La concession est valable pour une durée de 15 ans. À noter que l'extraction est interdite de mai à août.

5. Quels effets sur les écosystèmes ? Dans le projet de concession, il est précisé « que la question de l'impact sur les écosystèmes est un point sensible » et que « les études préalables ne permettent pas d'aboutir à des certitudes ». D'où l'extraction progressive. Mais pour les opposants à l'extraction, il ne pas fait de doute qu'il existe un impact négatif sur le milieu marin. Elle menacerait en particulier le lançon, une espèce qui se reproduit dans la zone concernée et qui est la base de l'alimentation de nombreux autres poissons. Le risque d'un recul du trait de côte est également avancé par les opposants. Mais, sur ce point, l'étude d'impact l'estime très faible : « L'attaque de la houle à la côte et les courants de dérive littorale ne seront donc pas modifiés par l'extraction, même pour des conditions de houle très énergétiques ». Une conclusion partagée par Ifremer.

6. Quel impact économique ? Selon les opposants à l'extraction, 150 emplois directs et environ 500 indirects, à plus ou moins long terme, seraient menacés dans les domaines de la pêche, du tourisme, du nautisme... « Le sable n'est pas une ressource renouvelable. On est en train de sacrifier notre territoire », expliquait, dimanche dernier, lors de la manifestation à Lannion, Jean Grésy, l'avocat du collectif Peuple des Dunes. Le projet de concession est, lui, beaucoup plus nuancé : « Il est difficile de mesurer l'impact économique sur la pêche (notamment en raison des incertitudes sur l'impact sur le peuplement benthique) ou sur le tourisme, voire plus indirectement sur l'attractivité industrielle du territoire... ».

7. Quelles alternatives au sable coquillier ? Pour les opposants, il existe des alternatives au sable coquillier. Ils citent, notamment, le calcaire terrestre et les coquillages issus des sites ostréicoles. Dans le projet de concession, on peut effectivement lire que « le recours au calcaire terrestre sous diverses formes est une alternative immédiate aux sables coquilliers ». Mais, dans le même document, il est précisé que ce recours aurait un surcoût sensible et un coût environnemental, notamment en raison du transport routier qu'il nécessiterait.

Source le Télégramme

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