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Jours tranquilles à Paris
3 août 2016

Carnac. Skedanoz, l'éveil des soldats de pierre

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Derniers épisodes ce soir et demain soir pour l'éveil des mégalithes.

Après deux années de succès à Erdeven et Carnac, Skedanoz est de retour cet été pour faire rêver petits et grands. Rendez-vous ce soir et demain soir, pour les derniers épisodes de l'éveil des mégalithes. Skedanoz, « nuit scintillante » en breton, anime depuis le 25 juillet et jusqu'au 4 août les sites mégalithiques de Carnac.

Cette année, les quatre jeunes architectes, créateurs du projet, ont mis les bouchés doubles. Quatre activités sont proposées : l'éveil des mégalithes, l'écho du tumulus, la veillée du Ménec et la veillée Skedanoz. Au programme : des contes, de l'histoire et des jeux de lumière autour des pierres préhistoriques de la ville. L'activité phare de la quinzaine reste l'éveil des mégalithes, durant laquelle, pendant trente minutes, les vieilles pierres dressées vers le ciel, s'animent de toutes les couleurs.

La légende de Saint Cornély

Les spectateurs sont nombreux sur la pelouse devant les alignements du Ménec. À la nuit tombée, le silence se fait et une voix grave s'élève dans la pénombre. Les spectateurs écoutent avec attention la présentation de cet incroyable héritage. Rapidement, la voix questionne l'énigme derrière les menhirs. « Je vous propose se revivre l'une des interprétations majeures de ces alignements : la légende de Saint Cornély », annonce-t-elle. La foule est propulsée 2.000 ans en arrière, pour comprendre la métamorphose en pierre des soldats païens. À la fin du spectacle, Jean-Baptiste Goulard, délégué de l'Association paysage des mégalithes qui coordonne l'événement, explique : « Cette année nous voulions faire autre chose, amener les menhirs aux gens sous une autre forme. Nous avons choisi de centrer le récit sur la légende, plutôt que sur l'histoire. Le but, c'est que ça parle aux adultes comme aux enfants ».

Le spectacle est auditif mais aussi visuel. Durant 30 minutes, les menhirs passent du rouge au blanc, puis du bleu tigré au rose à poids. La mise en scène est incroyable, les spectateurs gardent leurs yeux grands ouverts pour ne pas en perdre une miette. Grande nouveauté cette année, des jets lumineux sont projetés dans le ciel. Lorsque les sabots des fantassins galopent vers Saint Cornély, le rythme des lumières s'accélèrent et elles tourbillonnent pour nous mettre en tension. « C'est un tout », explique Jean-Baptiste Goulard, « sans la voix, les bruitages, la musique ou sans les lumières, le spectacle ne serait pas aussi bien ». Après 30 minutes, le son s'éteint et les lumières se figent sur les menhirs. Les spectateurs restent assis à contempler ce qu'il reste de cet héritage préhistorique.

« Une très belle initiative »

La famille Diascorn vient de Cherbourg, C'est la première fois qu'ils assistent à l'éveil des mégalithes. « C'était super bien, on a adoré les lumières ! » sourient les enfants. Chez les parents, c'est toute la scénographie qui a été appréciée. « C'est très bien travaillé. C'est culotté de ne pas parler d'histoire, et ça offre une mise en valeur du site différente. Ça fait revivre cet aspect transmission orale, légende coutumière que les sociétés ont tendance à perdre. C'est une très belle initiative ».

Pratique : Eveil des mégalithes, séances à 22 h 15 et 23 h 05, les 3 et 4 août aux alignements du Ménec. Spectacle gratuit. Navette gratuite départ toutes les 15 minutes aux arrêts office du tourisme/Parking du tumulus/Alignements du Ménec. Source Le Télégramme

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3 août 2016

Boo.bzh. Les seins bretons pointent sur le net

Claire Maoui, jeune Parisienne originaire des Côtes-d'Armor, a gagné l'estime de ses pairs en créant le buzz avec son site internet « boo.bzh », sorte de « vallée des seins » virtuelle. « Certifiez-vous avoir plus de 17 années, 11 mois, 30 jours, 23 heures, 59 minutes et aimer la Bretagne ? ».

Les honnêtes gens qui cliqueront sur « non » seront redirigés vers le programme pour enfants « Midi les zouzous ». Les moins sages découvriront un site minimaliste et bourré d'humour, créé « par amour de la Bretagne, des femmes et de la liberté ! » Une extension gonflée

Tout commence il y a un an et demi, lorsque l'extension «. bzh » débarque sur le web. « J'ai trouvé l'idée hyper drôle, une extension réservée aux Bretons », se souvient Claire Maoui, Parisienne aux origines costarmoricaines. « Tout de suite, j'ai pensé à " boo.bzh " (boobs : seins en anglais) en me disant " impossible de ne pas faire de blague avec ça " ». Son emploi de directrice artistique dans la publicité et son rôle de jeune maman la forcent à faire une pause pendant un temps. Mais lorsque l'idée refait surface, il y a quelques mois, elle peut compter sur le soutien de tout son entourage : son petit frère, développeur, met le site en ligne et ses copines sont mises à contribution : « Je leur ai demandé de m'envoyer une photo de leurs boobs, en mode selfie ». Un cadrage loin d'être avantageux mais justement, la démarche de la trentenaire n'est pas de faire dans le glamour : « Si tu veux voir des trucs sexy, va sur Youporn ! ».

« Pas un concours de beauté »

« S'il y a de belles poitrines, tant mieux mais je ne veux surtout pas que ça devienne un concours de beauté. Moi, je veux des seins de tous les âges, des beaux, des moches, des petits, des gros... Il y a aussi des filles qui ont eu un cancer, qui ont des cicatrices... Il faut que ce soit représentatif de toutes les femmes ». Claire n'oublie pas son objectif premier : « Se marrer, tout simplement ! ». En ligne depuis vendredi dernier, Boo.bzh a décollé très vite, relayé par des sites d'actu décalés tel que Brain magazine ou Topito. «

Même Marc Dorcel l'a partagé, ça m'a fait très plaisir », sourit celle qui sait que c'est grâce à ces relais sur les réseaux sociaux qu'elle touchera un maximum de participantes. Si tout le monde peut « uploader ses boobzh », les volontaires sont toutefois « bretonnisées » d'office : une fois le selfie téléchargé, elles sont obligées de choisir un prénom régional (Aziliz, Azénor, Madenn...) mais également un métier « typiquement exagéré » : « dresseuse de mouettes », « vendeuse de cirés » ou encore « entendeuse de loups de renards et de belettes »...

Des dizaines de boobs par jour

Seulement quelques jours après la mise en ligne, Claire recense déjà une centaine de paires de boobs et en reçoit entre 10 et 20 chaque jour... Avec, inévitablement, beaucoup de tri à effectuer : « Il y a plus de mecs qui participent que de filles », rigole la modératrice. Et si elle laisse passer un torse velu de temps en temps, elle refuse catégoriquement tous les appendices virils ou les gorges d'actrices X dénichées sur le net. « Je pensais que ça allait faire marrer 20 personnes et aujourd'hui je me retrouve obligée de muscler mon site pour éviter les bugs ! », confie Claire, auréolée par ce succès fulgurant. 

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3 août 2016

La Bretagne !

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2 août 2016

La ria d'Etel

Vallée fluviale envahie par la mer et parsemée d'îlots, la Ria d'Etel est de toute beauté 😍

Une photo publiée par @morbihantourism le 2 Août 2016 à 2h19 PDT

2 août 2016

"Les sables blancs" - Arrêt du Tire-bouchon - Presqu’île de Quiberon

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1 août 2016

Bretagne

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31 juillet 2016

Etel : dans quelques jours j'irai là...

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Etel - Poissonnerie de la Criée - fruits de mer et poissons frais garantis

30 juillet 2016

AURAY : Joutes du Loch : un bain de bonne humeur dimanche

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À Saint-Goustan, dimanche, 22 équipages s’affrontent sur les

10 Joutes du Loch. Objectif : plonger l’adversaire dans la rivière

Que celles et ceux qui n’aiment pas les grands bains de bonne humeur passent leur chemin. Les Joutes du Loch d’Auray, dixième du nom, se jouent dimanche à Saint-Goustan, le port d’Auray. Le site idéal pour ces jeux nautiques qui engagent 22 équipages représentant des communes du pays d’Auray.

7 000 spectateurs sur les quais

Le principe est on ne peut plus simple : les équipages sont composés de six rameurs, d’un jouteur et d’un barreur. Tous déguisés pour le meilleur ou pour le pire. Il s’agit tout simplement d’immerger l’adversaire jouteur devant une foule, qui en redemande, et des supporters galvanisés par les exploits de leurs jouteurs préférés. C’est sportif, loufoque, déjanté, mais franchement sympa à voir. À l’issue de Joutes, pour enfoncer le clou, l’association des commerçants d’Auray organise, vers 18 h, une grande course de canards… en plastique. Entre 2 000 et 3 000 seront jetés à l’eau ! À la clé, de nombreux lots à pêcher et à empocher, dont un voyage de rêve… À condition toutefois d’avoir pris ses billets chez les commerçants d’Auray jusqu’à samedi soir ou sur les stands de SaintGoustan le jour même. À la barre de l’organisation, le club Kiwanis, dont le but est d’aider les enfants en difficulté au niveau local, national et international. Les Joutes du Loch obligent à une mise en place qui doit gérer entre 6 000 et 7 000 spectateurs attendus ce jourlà sur les quais. Ce dimanche, l’opération sera très renforcée en raison des mesures de sécurité décrétées en raison de l’état d’urgence. Elles imposent cette année un contrôle drastique des accès sur le site. Soixante bénévoles sont sur le pont en plus de prestataires spécialisés. Article de Pierre WADOUX.

Dimanche, de 9 h 30 à 18 h, à SaintGoustan, le port d’Auray

30 juillet 2016

Les communes bretonnes : Plou-Plo, Ac-Ec...

Des stats sur la Bretagne, il y en a bien plus que la région compte de villages ou de saints. Certaines données sont à découvrir au travers d'une série ludique, « La Bretagne dans le panneau ». Sous formes de « matches », voyons donc s'il y a plus de communes en « Plo » ou en « Plou », en « Ac » ou en « Ec », en prenant bien soin de savoir à quels saints se vouer. Mettons-nous deux petites secondes dans la peau d'un touriste qui découvre, à bord de sa voiture, les petites routes de la pointe bretonne et ses particularismes. Des « Plou » et des « Plo » en veux-tu, en voilà ! Voit-il plus de villages en Plou- ou en Plo- ?

S'il arrive du nord, par la RN12, passé Saint-Brieuc, il risque fort d'être un peu déboussolé par l'abondance de « Plou » qu'il va croiser sur son chemin. Près de 70 villages bretons commencent par ce préfixe et plus de 90 % d'entre eux sont situés au nord d'une ligne qui court de la presqu'île de Crozon (29) à la couronne briochine.

Si notre voyageur vient du sud, par la RN165, il en croisera bien quelques-uns mais passé Quimper, c'est face à une foule de « Plo » qu'il se retrouvera. Pourquoi tant de noms de villages commençant par la même syllabe ? Simple. En breton, « Plou » et « Plo » signifient « paroisse », selon les spécificités locales de la langue régionale. Des noms de saints ont parfois été ajoutés (Ploudaniel, Ploujean...) et des adjectifs comme « grand » pour Plomeur ou « petit » pour Pleubian ont également été utilisés pour qualifier ces villages.

D'« Ac » à l'est, du « Ec » à l'ouest

Autre statistique : plus de 120 communes bretonnes se terminent par « -ec » ou « -ac ». Doit-on y voir comme pour les Plou- et les Plo- évoqués précédemment une variation locale de la langue bretonne ? Pas vraiment.

Les communes bretonnes se terminant par « -ac » sont (presque) toutes situées à l'est de la Bretagne historique. Tandis que les villes et villages affichant un suffixe en « -ec » se concentrent essentiellement sur la partie ouest du territoire. Une variation de la langue bretonne ? Visiblement non. Le « -ac » viendrait du suffixe gaulois « -acum », qui définit un lieu ou l'ancien emplacement d'une villa gallo-romaine. On relève également sa présence sur les panneaux de nombreuses communes du Sud-Ouest : Cognac, Armagnac, Pessac, Mérignac... Ce qui explique que de nombreux cas d'homonymies existent entre villes de Bretagne et du Sud-Ouest. 220 saints pour seulement douze saintes

Autre match : celui des saints et des saintes.

La forte imprégnation catholique de la Bretagne apparaît nettement dans le nom de ses communes. Pas moins de 332 villes ou villages de la région, dans ses limites historiques, ont une appellation qui débute par Saint- ou Sainte-, avec une écrasante domination des figures masculines. Il n'y aurait ainsi que douze saintes en Bretagne. Et encore, en comptant les quatre repérées en Loire-Atlantique, en considérant que ce recensement s'appuie sur les limites historiques de la région. Douze saintes donc, pour 220 saints répartis sur tout le territoire, avec une prédominance à l'est. L'ouest serait-il moins religieux ? Non. Mais, la langue bretonne est plus présente à la pointe. « Plou » et « Plo » signifiant « paroisse », on pourrait donc, par exemple, en interprétant très librement les noms de communes, considérer que Ploujean, c'est un peu comme Saint-Jean... Jean, justement, parlons-en ! Il s'agit du saint le plus voué dans la région avec pas moins de huit communes bretonnes portant son nom, qu'il soit sur Vilaine, du Doigt, de la Mer, la Lande ou Trolimon. Oui, de « Plou » en « Plo », d'« Ac » en « Ec » et de Saint en Sainte, voilà un Tro Breizh qui promet ! Source : Le Télégramme

30 juillet 2016

Etel : « E.-Daniel ». Un monument historique en mer

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Les participants à la balade, adhérents à l'association, sur le pont, mercredi, avec l'équipage.

Tout au long de l'été, l'équipage de l'ancien canot de sauvetage tous-temps d'Etel, « Patron-Emile-Daniel » (1962), propose d'assister aux mises à l'eau, à l'abri du bout du quai, et d'embarquer pour des balades en ria. Mercredi après-midi, la balade a fait le plein, et le public était nombreux à la mise à l'eau et à l'embarquement, au quai. Les prochains embarquements sont programmés pour les 9 et 17 août (15 h, réservation au tél. 06.83.99.92.48). Mais d'ici-là, l'association qui gère, entretient et fait vivre ce canot du patrimoine, inscrit aux Monuments historiques cette année, invite à un repas moules-frites, le 5 août, midi et soir, sous la criée, au profit de son entretien. Pratique Repas moules-frites. Vendredi 5 août, midi et soir sous la Criée. Menu : kir, moules-frites, fromage et far breton. Tarifs : 13 € ; menu enfants : 7 €.

http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/snsm

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