Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
29 avril 2020

Vu de l’étranger - Déconfinement : le plan du gouvernement français, “plus un carcan qu’une libération”

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Ce mardi 28 avril, Édouard Philippe a présenté le détail du plan de déconfinement en France. La vie sociale ne reviendra pas à la normale de sitôt, prévient la presse étrangère.

En théorie, la date du 11 mai devait être l’occasion pour les Français de se réjouir, relatait la Süddeutsche Zeitung, juste avant la présentation du plan de déconfinement. Mais plus “encadré que jamais”, le plan présenté ce mardi 28 avril et approuvé par 368 voix contre 100 à l’Assemblée nationale “ressemble bien plus à un carcan qu’à une libération”, affirme Le Temps.

Le Premier ministre a ainsi expliqué, devant les députés, comment “le gouvernement a décidé d’orchestrer une sortie de quarantaine”. Il “le fera avec beaucoup, beaucoup de prudence”, observe le journal italien La Stampa. De manière “très progressive, lente et avec la possibilité de revenir en arrière si l’épidémie se répand à nouveau ou si les gens ne respectent pas les consignes”, précise depuis l’Espagne El País. Des consignes “nombreuses, qui affecteront encore profondément la vie des 67 millions de Français pendant une période encore impossible à définir”.

Une vie sociale toujours limitée

C’est pourquoi, usant d’un “ton mesuré” selon le journal argentin Clarín, le chef de gouvernement a donné plusieurs dates repères, marquant les différentes étapes du déconfinement.

Ce qui est sûr, prévient le quotidien espagnol El Periódico, c’est que “la vie sociale continuera d’être limitée” après le 11 mai, même “s’il ne sera plus nécessaire d’avoir un justificatif pour sortir dans la rue”.

Toute la question pour le gouvernement, était de trouver “comment relancer l’économie tout en préservant la santé publique”, explique de son côté La Libre Belgique. Car si “l’épidémie continue de ralentir sans avoir été stoppée par 43 jours de confinement”, Philippe a bien rappelé qu’un “confinement prolongé outre mesure aurait des conséquences sur notre société”, il a même évoqué un “risque d’écroulement de l’économie”

“Protéger, tester et isoler”

“Protéger, tester et isoler : ce sera donc le triptyque choisi par la France pour son déconfinement”, souligne encore le journal belge. “Pour le premier volet, le port du masque jouera un rôle important.” Les entreprises, commerçants, particuliers sont priés de se montrer responsables, a dit Édouard Philippe. Mais il n’a également pas manqué de revenir sur la politique menée par le gouvernement depuis le début de la crise concernant ces protections, “en réponse aux critiques” sur un des sujets “les plus sensibles”, note Clarín. En réponse aussi au “mécontentement des Français”, renchérit la Tagesspiegel.

“Pour le deuxième volet, concernant les tests, le Premier ministre français a assuré que leur capacité serait amplifiée d’ici au 11 mai.” L’objectif est d’arriver à 700 000 tests virologiques par semaine. Un point important pour le journal italien La Repubblica, qui estime que “la France a été un des pays qui en a fait le moins à ce sujet, à cause de problèmes bureaucratiques et de la concurrence entre laboratoires publics et privés”.

“Il y aura également un suivi des patients identifiés comme positifs ainsi qu’un traçage des contacts”, note La Libre Belgique. Même si, pour l’application de tracking StopCovid actuellement développée, un débat sera organisé. “Quant à l’isolement, il s’agira de casser les chaînes de contamination en plaçant en quarantaine les personnes testées positives.”

Philippe a par ailleurs détaillé la feuille de route concernant le retour à l’école, là encore “progressif”, rappelle El Periodicó – pour les lycées, la question sera tranchée début juin –, de même pour les bars, restaurants et les cafés. “Le télétravail doit être maintenu, partout où il est possible” et les déplacements interrégionaux devront se limiter aux raisons professionnelles et familiales impérieuses.

Rendez-vous le 2 juin

“Prudence” encore, note La Stampa puisque “chaque département sera observé à la loupe”, précise La Libre.

Le degré d’assouplissement des restrictions dépendra, entre autres, de la propagation du virus dans les différents départements”, note Der Tagesspiegel.

Pour La Stampa, ce choix géographique apparaît comme une “approche pragmatique” et “logique puisque le Covid-19 a frappé le pays de façon disparate, en épargnant surtout le Sud et l’Ouest”.

Un enjeu auprès des Français

Finalement, le Premier ministre a pris un nouveau rendez-vous avec les Français : “La seconde étape du déconfinement est prévue pour le 2 juin”, précise La Libre. D’ici là, “le plan présenté par Philippe – qui a également annoncé la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 23 juillet – sera soumis au vote [du Sénat] la semaine prochaine”, ajoute El País.

“Les yeux des Français sont désormais tournés vers la réalisation de ce plan”, prévient finalement La Stampa. En effet, “la déception quant à la gestion de crise a été forte dans le pays”. Selon la dernière enquête de l’IFOP, 65 % des Français n’ont pas confiance dans le gouvernement sur ce dossier. “Un pourcentage qui n’a pas arrêté de grimper ces dernières semaines.”

Audrey Fisné et Beniamino Morante

Publicité
29 avril 2020

Laetitia Casta

casata587

29 avril 2020

Kate Moss pour LUI Magazine

kate moss lui

Kate-Moss-Topless-Photoshoot-for-Lui-Magazine-March-2014-01

Kate-Moss-Topless-Photoshoot-for-Lui-Magazine-March-2014-02

29 avril 2020

Déconfinement : que pourra-t-on faire le 11 mai ?

Le Télégramme

Circuler librement, revoir ses amis et la famille, aller dans les magasins : le déconfinement prévu le 11 mai ouvre la voie à un retour à la normalité. Sous contraintes toutefois.

Solidarité coronavirus Bretagne

1 Sortir sans attestation

L’attestation de déplacement dérogatoire, c’est terminé à partir du 11 mai. Plus besoin d’avoir de justificatif, au format papier ou numérique, pour sortir de chez soi. « Il sera à nouveau possible de circuler librement, sans attestation, sauf pour les déplacements à plus de 100 km du domicile, qui ne seront possibles que pour un motif impérieux, familial ou professionnel », a précisé Édouard Philippe, ce mardi, lors de la présentation de son plan de déconfinement. Il sera donc possible de se balader à l’air libre, sans regarder sa montre pour vérifier que l’heure jusqu’ici autorisée n’est pas dépassée.

Le Premier ministre a également indiqué que les parcs et jardins « ne pourront ouvrir que dans les départements où le virus ne circule pas de façon active ». Et pour humer l’écume des vagues et s’enfoncer dans le sable, il faudra attendre encore un peu. Les plages, fermées depuis le début du confinement, resteront « inaccessibles au public au moins jusqu’au 1er juin ».

2 Inviter des gens chez soi

Après deux mois d’isolement, le retour à la vie sociale se fera progressivement à partir du 11 mai. Les rassemblements organisés sur la voie publique ou dans des lieux privés seront toutefois limités à dix personnes. Ce qui n’empêche pas d’inviter quelques amis ou des membres de la famille à la maison pour un apéro de retrouvailles. En revanche, Édouard Philippe recommande aux personnes âgées de continuer à limiter les contacts et les sorties.

Les cérémonies religieuses, comme les baptêmes ou les mariages, ne pourront pas se dérouler « avant le 2 juin ». « Les lieux de culte pourront continuer à rester ouverts. Mais je crois qu’il est légitime de leur demander de ne pas organiser de cérémonies avant le 2 juin », a-t-il souligné. « Les cérémonies funéraires resteront évidemment autorisées » après le 11 mai, mais « comme aujourd’hui, dans la limite de 20 personnes ». « Les cimetières seront à nouveau ouverts au public dès le 11 mai », a ajouté le chef du gouvernement.

3 Aller dans les magasins, les marchés…

Les commerçants entrevoient le bout du tunnel. Tous les magasins, marchés de plein air et halles couvertes pourront rouvrir à partir du 11 mai à condition d’être en mesure de faire respecter les mesures de protection sanitaire. « Les marchés seront en général autorisés, sauf si les maires ou les préfets estiment qu’ils ne peuvent faire respecter les gestes barrières », a déclaré le Premier ministre. Les commerces non essentiels pourront également à nouveau accueillir du public, a-t-il souligné. Toutefois, « chacun d’entre eux devra respecter un cahier des charges strict, limitant le nombre de personnes présentes en même temps dans le magasin et organisant les flux, afin de faire respecter la règle de la distance minimale d’un mètre par personne sans contact autour d’elle ».

Les médiathèques, bibliothèques et petits musées pourront aussi rouvrir leurs portes dès le 11 mai « parce qu’ils peuvent fonctionner plus facilement en respectant les règles sanitaires », a précisé le Premier ministre. Le gouvernement prendra une décision sur les bars, cafés et restaurants fin mai, pour décider s’ils peuvent ouvrir après le 2 juin.

4 Retourner au travail

La reprise de la vie économique fait partie des enjeux du déconfinement. Le retour au travail devrait donc être massif le 11 mai. Édouard Philippe a toutefois demandé « avec insistance » aux entreprises de maintenir le télétravail « partout où c’est possible, au moins dans les trois prochaines semaines », afin de limiter l’affluence dans les transports et sur les lieux de travail. « Personne n’en ignore les contraintes mais celui-ci doit se poursuivre pour limiter le recours aux transports publics et pour limiter plus globalement les contacts », a-t-il plaidé.

Dans les cas où le télétravail n’est pas possible, le Premier ministre a encouragé « la pratique des horaires décalés dans l’entreprise ». « Elle étalera les flux de salariés dans les transports et diminuera la présence simultanée des salariés dans un même espace de travail », a-t-il souligné. Édouard Philippe a aussi appelé les entreprises à porter « une attention particulière aux emplois du temps, aux gestes barrières, à l’aménagement des espaces de travail » et à recourir au port du masque « dès lors que les règles de distanciation ne pourront être garanties ».

5 Se faire dépister ?

Non, sauf si on présente des symptômes du Covid-19. Le gouvernement compte en effet faire tester massivement les personnes présentant des symptômes et leurs contacts, et mettre en place des « brigades » dans chaque département pour identifier ces contacts. Le Premier ministre a réaffirmé son objectif de disposer de 700 000 tests par semaine à partir du 11 mai et a souligné que les personnes testées positives seront invitées à s’isoler soit chez elles, ce qui entraînera le confinement de tout le foyer pendant 14 jours, soit dans un lieu mis à disposition, notamment des hôtels réquisitionnés.

29 avril 2020

Liberté.... etc

lliberté etc

Publicité
29 avril 2020

Paris : une famille de renards surprise au cœur du Père-Lachaise

renards

Un couple et leurs quatre renardeaux ont été photographiés au cœur du cimetière parisien. Une première dans ce lieu même si d’autres avaient été aperçus ailleurs dans Paris.

 Une famille de renards a élu domicile au cimetière du Père-Lachaise à Paris. En tout, il y a quatre renardeaux qui se promènent en liberté.

Par Nicolas Maviel

Ce n'est pas une fable de Jean de La Fontaine car dans cette histoire il n'est pas question de corbeau mais juste de renards, ou plutôt de renardeaux. Ces adorables boules de poils ont été photographiées en fin de semaine par le conservateur du cimetière du Père-Lachaise (XXe) en train de se balader dans les allées et entre les tombes de ce lieu déserté par les promeneurs depuis le début du confinement.

Benoît Gallot, puisqu'il s'agit de lui, a immortalisé cette scène qui, relayée sur les réseaux sociaux par Pénélope Komitès — adjointe en charge des espaces verts, nature en ville, biodiversité, agriculture urbaine et affaires funéraires — n'a pas manqué de faire fondre les cœurs. D'ailleurs, l'élue parisienne l'avoue en rigolant « j'en aurais bien adopté un tellement ils sont mignons ». Mais cette boutade passée, car il s'agit d'animaux sauvages et considérés comme nuisibles, la madame écologie de la Ville est ravie par ces clichés qui confirment le retour de faune dans les cimetières parisiens.

Une première… au Père-Lachaise

« Depuis cinq ou six ans, nous avions déjà noté la présence de renards dans nos cimetières mais cela concernait surtout ceux en banlieue comme à Thiais, Bagneux, Pantin ou Ivry, note Pénélope Komitès. Là, au Père-Lachaise, c'est une première. D'ailleurs, la conservatrice adjointe, qui est là depuis 25 ans, n'en avait jamais vu ! »

Un couple et leurs quatre renardeaux ont donc élu domicile dans le plus célèbre des cimetières de la capitale. Depuis le début du confinement, ils découvrent les 43 hectares sans se soucier des illustres pensionnaires comme Jim Morrison, Édith Piaf, Oscar Wilde, Marcel Proust, Yves Montand, Georges Moustaki, Frédéric Chopin et un certain… Jean de La Fontaine.

Un lieu calme sans prédateurs

« Ils ne sont pas dérangés et cela confirme également qu'ils sont désormais capables de parcourir de grandes distances notamment pour chasser et se nourrir. En effet, nous en avons répertorié dans le bois de Vincennes ou encore sur la Petite ceinture, explique l'adjointe d'Anne Hidalgo. Pour cette famille nouvellement installée, la situation est quasiment idyllique. Pas de voitures, pas de visites et pas de prédateurs. En effet, pendant de nombreuses années une chienne Malinois s'est promenée seule au Père-Lachaise. Il aura fallu plusieurs mois à une association pour parvenir à l'attraper en fin d'année dernière. Désormais seuls les rongeurs, les chats et les oiseaux occupent les lieux.

« Depuis 2015, nous avons entièrement modifié la gestion des cimetières et des espaces verts en bannissant les produits phytosanitaires, en enherbement les allées, avec du paillage et aujourd'hui nous assistons à un retour de la biodiversité », détaille encore Pénélope Komitès. Des canards ont aussi été vus déambulant devant la comédie française ou encore place de la République ses derniers jours ou semaines. Rues moins peuplées et voitures presque absentes font le bonheur des animaux qui repartent à la conquête d'un Paris plus calme.

Trouver une solution post déconfinement

Mais quid de cette famille de renards après le 11 mai ? « Dès ce lundi, nous aurons une réunion avec l'agence d'écologie urbaine de la Ville de Paris pour savoir comment les protéger. On ne peut pas imaginer qu'ils se fassent écraser par une voiture. Il va falloir trouver une solution », conclut l'adjointe.

En attendant, ces renardeaux qui n'ont pas encore de prénom, ont deux semaines pour profiter de cet espace pour le moins silencieux au cœur du XXe arrondissement avant d'être capturés et réorientés vers la Petite ceinture ou le bois de Vincennes, des lieux plus propices à leur sécurité sur le long terme.

29 avril 2020

Déconfinement - est-ce clair ?

deconfinement

29 avril 2020

Virginie Efira

virginie70

29 avril 2020

Pauline Moulettes

pauline33

29 avril 2020

Belle, belle, belle...

belle

Publicité
Publicité