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Jours tranquilles à Paris
20 avril 2020

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20 avril 2020

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Coronavirus : situation au 18 avril 2020 à 20 heures

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19 avril 2020

A l'écoute du monde...

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19 avril 2020

Gros plan sur ce laboratoire chinois pointé du doigt

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laboratoireQuel est donc ce laboratoire de virologie de Wuhan (centre de la Chine), conçu avec l’aide de la France, qui nourrit les soupçons américains sur l’origine du Covid-19 ?

Selon la plupart des scientifiques, le nouveau coronavirus a probablement été transmis à l’homme depuis un animal. Un marché de la ville a été incriminé car il aurait vendu des animaux sauvages vivants. Mais l’existence, à quelques kilomètres de là, d’un institut de virologie alimente, depuis des mois, les hypothèses d’une fuite du Sars-CoV-2 depuis ces installations sensibles. À la suite d’articles de presse, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a évoqué, cette semaine, une « enquête » pour creuser cette théorie. Celle-ci ne s’appuie toutefois, pour l’instant, sur rien de très tangible.

Quel est ce site ?

Selon le Washington Post, l’ambassade des États-Unis à Pékin a alerté, en 2018, les autorités américaines sur des mesures de sécurité apparemment insuffisantes dans un laboratoire qui étudiait les coronavirus issus de chauves-souris. La chaîne américaine Fox News, citant « plusieurs sources » anonymes, a incriminé le laboratoire P4 (pour pathogène de classe 4) du site. Il s’agit d’une installation de très haute sécurité, qui héberge les souches les plus dangereuses des virus connus - comme Ebola. Ce lieu ultrasensible a été réalisé avec la collaboration de la France. Il permet de mener des recherches de pointe afin de réagir plus rapidement à l’apparition de maladies infectieuses. D’un coût de 40 millions d’euros, le laboratoire a été financé par la Chine. Les chercheurs y travaillent en confinement absolu. Il existe moins d’une trentaine de P4 dans le monde, dont la moitié aux États-Unis.

L’Institut de virologie de Wuhan possède, par ailleurs, la plus grande collection de souches de virus en Asie, avec 1 500 spécimens différents, selon son site internet. Quant à savoir si des coronavirus y ont bien été étudiés avant l’épidémie : l’institut a refusé de répondre aux questions de l’AFP.

Est-ce la source du coronavirus ?

Rien ne permet de le dire. Le Washington Post et Fox News citent des sources anonymes, ayant fait part de leur inquiétude quant à une potentielle fuite accidentelle du virus. Selon la chaîne de télévision, le « patient zéro » à l’origine de la pandémie pourrait être un employé de l’institut, contaminé, qui aurait ensuite diffusé, sans le vouloir, l’agent pathogène ailleurs, à Wuhan. Une hypothèse étudiée de très près par Washington.

Plusieurs théories ont fleuri, ces derniers mois, sur internet, pour incriminer ce laboratoire. L’institut a démenti, en février, les premières rumeurs. Il avait également déclaré avoir reçu, dès le 30 décembre, des échantillons du virus alors inconnu qui circulait à Wuhan, avoir séquencé son génome, le 2 janvier, puis avoir transmis ces informations à l’Organisation mondiale de la santé, le 11 janvier. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a rejeté les accusations américaines visant l’institut.

Que disent les scientifiques ?

De l’avis de nombreux chercheurs, le nouveau coronavirus est sans doute né chez la chauve-souris, puis passé par le pangolin avant de se transmettre à l’homme. Seulement voilà : des études publiées par d’autres chercheurs chinois affirment que le premier patient connu n’a pas fréquenté le marché de Wuhan incriminé.

« L’origine de l’épidémie est toujours une question en suspens », souligne Filippa Lentzos, chercheuse en biosécurité au King’s College de Londres. Pour qui rien ne vient accréditer l’hypothèse d’une fuite de virus depuis un laboratoire… ni prouver qu’il provient du marché de Wuhan…

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