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11 avril 2020

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11 avril 2020

Confinement

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11 avril 2020

Coronavirus : une guerre de l’image pour les géants du numérique

gafa333

Par Alexandre Piquard

La pandémie de Covid-19 permet à certaines plates-formes de montrer leur sens de l’intérêt général. Malgré tout, la défiance persiste envers les grandes entreprises américaines de la tech.

La crise liée au coronavirus est-elle en train de modifier l’image des géants du numérique comme Google, Facebook, Twitter, Apple ou Amazon ?

« Dans le chaos, les services en ligne apparaissent plus essentiels, particulièrement aux Etats-Unis, où le gouvernement est défaillant dans la gestion de crise, alors que, il y a encore deux mois, le débat portait sur l’idée de démanteler ces énormes plates-formes », estime Margaret O’Mara, historienne de la Silicon Valley, berceau de la tech américaine. C’est « la revanche des réseaux sociaux », a titré Le Parisien-Aujourd’hui en France en couverture, jeudi 2 avril. Le confinement est aussi l’heure de gloire de « l’économie à domicile » : l’e-commerce, la vidéo à la demande, les outils de télétravail…

« Les grandes entreprises de technologie ont l’occasion de changer la façon dont elles sont perçues par le grand public et les responsables politiques », juge William Kovacic, ancien de l’autorité américaine de la concurrence (Federal Trade Commission, FTC) et professeur de droit à l’université de Georgetown, à Washington.

Roger McNamee, pourfendeur des « monopoles » du Web, perçoit un risque pour sa cause : « Les grandes entreprises de tech espèrent apparaître comme des héros de cette crise », pense l’ex-investisseur, auteur de Facebook, la catastrophe annoncée (éditions Quanto, septembre 2019).

« Coup de projecteur sur l’utilité de la technologie »

Difficile de taxer les grands groupes numériques d’opportunisme, car ils se mobilisent tous contre la pandémie. Que dirait-on s’ils étaient inactifs ? Mais ce n’est pas le cas. « Nous nous demandons beaucoup ce que nous pouvons apporter. Nous cherchons à ce que nos outils soient utiles et à accompagner les efforts du gouvernement », explique-t-on chez Google France.

Amazon tient aussi à « accompagner les Français, le gouvernement et les PME ». Il considère le rôle de l’e-commerce comme « essentiel et encouragé par l’exécutif ». Facebook est également sur la brèche en ce « moment particulier ». « La crise met un coup de projecteur sur l’utilité de la technologie comme vecteur de connexions sociales et de circulation de l’information, alors qu’on peinait auparavant à attirer l’attention sur ces aspects positifs. »

L’implication des grands réseaux sociaux a été sollicitée par les pouvoirs publics. En France, dès le 28 février, l’Elysée, Matignon et le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, ont réuni les représentants de Google, Facebook, Twitter et Microsoft. Ils leur ont demandé de relayer les consignes émises par le gouvernement et l’Organisation mondiale de la santé, mais aussi de combattre la désinformation sur le Covid-19. Depuis, les plates-formes et le service d’information du gouvernement sont en contact quotidien, dans le cadre d’une coordination en temps réel inédite.

L’exécutif a aussi fait appel à YouTube, la plate-forme vidéo de Google, pour retransmettre en direct l’annonce du confinement par Emmanuel Macron. Facebook a, lui, aidé le gouvernement à créer deux « chatbots » (robots conversationnels) sur ses filiales WhatsApp et Messenger afin de répondre automatiquement aux questions des internautes.

Nombreuses initiatives volontaires

Facebook, sa filiale Instagram, ainsi que Twitter ont même pris des mesures inhabituelles : ils ont supprimé des messages des présidents brésilien, Jair Bolsonaro, et vénézuélien, Nicolas Maduro, ou du maire de New York, Bill de Blasio, car ils promouvaient l’hydroxychloroquine ou des remèdes jugés potentiellement dangereux. Or, les réseaux sociaux avaient jusqu’ici refusé d’effacer les fausses informations publiées par des hommes politiques, quitte à se faire vilipender.

Autre paradoxe : les géants du numérique se sont vu demander par les autorités de fournir des données de géolocalisation en vue d’aider la recherche médicale. Alors qu’ils sont généralement critiqués pour leurs manquements en matière de protection des données personnelles… Google et Facebook ont ainsi mis en place des outils pour suivre la propagation du virus, à partir de données agrégées.

Aux injonctions officielles s’ajoutent de nombreuses initiatives volontaires, telle la production de masques annoncée par le PDG d’Apple, Tim Cook. Ou les dons à la recherche ou aux banques alimentaires. Ou encore les mesures de soutien aux PME en crise, affichées par Amazon, Facebook ou Google.

EN EUROPE, BRUXELLES A SALUÉ L’ACTION DES PLATES-FORMES CONTRE LES ARNAQUES LIÉES AU CORONAVIRUS

En réaction, les entreprises du numérique ont reçu des félicitations, d’ordinaire parcimonieuses, de certains responsables politiques. Donald Trump a ainsi « remercié » Google de préparer un site permettant de savoir si l’on doit être testé pour le SARS-CoV-2. Las ! Le locataire de la Maison Blanche n’avait pas prévenu l’entreprise, et il a survendu le site. Toutefois, l’hommage était remarquable, car M. Trump est généralement hostile à la Silicon Valley.

Nouvelle « gouvernance »

En Europe, Bruxelles a salué l’action des plates-formes contre les arnaques liées au coronavirus. Et le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, s’est réjoui de ses coups de fil aux PDG de Netflix et de Google. Appelés à la « responsabilité », ceux-ci ont, en moins de quarante-huit heures, annoncé des réductions de la bande passante de leurs vidéos. M. Breton, comme l’a noté le site Politico, y voit même une illustration de la nouvelle « gouvernance » qu’il appelle de ses vœux : des mesures peuvent être prises par les entreprises, sans attendre le vote d’une loi – ce qui ne dispense pas de légiférer au besoin.

La crise en cours va-t-elle adoucir le regard des gouvernants et assouplir la future régulation des géants du numérique ? Il est trop tôt pour l’affirmer. Par ailleurs, toutes les autorités ne sont pas satisfaites. Paris et Bruxelles ont demandé à ce que la lutte contre la désinformation aille encore plus loin. Et le gouvernement français a mis en demeure Amazon d’assurer la sécurité des employés de ses entrepôts.

La Commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, a assuré, le 27 mars, devant le cercle de réflexion bruxellois Friends of Europe, que l’idée d’introduire de nouvelles règles pour les grandes plates-formes, en complément des amendes pour abus de position dominante, n’était pas remise en cause par la crise.

Toutefois, les textes européens en préparation, comme le Digital Services Act, auront du retard. Aux Etats-Unis, les autorités antitrust poursuivent leurs enquêtes visant Google, Facebook, Amazon et Apple. Mais certaines, dont celle du département de la justice, qui dépend du président DonaldTrump, pourraient être retardées, voire modifiées, pense le professeur William Kovacic.

Débat entre autorégulation et mesures plus contraignantes

« La relation entre les grandes entreprises de tech et la Maison Blanche va probablement se trouver pacifiée par la crise », croit Margaret O’Mara, auteure de The Code : Silicon Valley and the Remaking of America (Penguin, juillet 2019, non traduit). La professeure d’histoire de l’université de Washington dresse un parallèle avec la seconde guerre mondiale, qui a rapproché les grands groupes et le gouvernement américain, pour la production militaire. « Après la pandémie, les grandes entreprises du numérique pourront dire : “Regardez ce que nous avons fait pour assurer la continuité de l’activité… Et vous voulez nous démanteler ?” »

« Pour les réformes à venir, il y a un débat entre l’autorégulation et des mesures plus contraignantes. Plus les groupes numériques montreront dans la crise qu’ils peuvent se réguler eux-mêmes, moins on ira vers des contraintes rigides », pense l’avocat associé en droit de la concurrence Michael Cousin, du cabinet Ashurst.

Certains, comme Barry Lynn, d’Open Markets Institute, sont plus sceptiques. « La pandémie va changer l’image des grandes plates-formes en bien, mais aussi en mal », relève le fondateur de ce groupe de réflexion opposé aux « monopoles » du Web. Il cite le cas d’Amazon : « C’est l’entreprise qui embauche en pleine crise et permet aux gens de se procurer des produits… Mais aussi celle que ses employés accusent de les mettre en danger. »

Roger McNamee, lui, croit que les solutions prônées par les géants de la tech relèvent du « baratin » et n’auront pas d’impact réel. Ainsi, note-t-il, la lutte contre la désinformation est limitée dans les groupes privés de Facebook ou sur WhatsApp et le site de prétest pour le Covid-19 lancé par Verily, filiale d’Alphabet comme Google, n’est disponible que dans quelques zones de Californie. Le meilleur remède contre la pandémie serait qu’Amazon paie plus d’impôts pour financer la santé, renchérit Meredith Broussard, professeure de journalisme à l’université de New York et détractrice de l’intelligence artificielle.

La mobilisation contre le coronavirus est susceptible d’être à double tranchant : en se montrant indispensables, les grands services numériques pourraient donner envie de les réguler comme des ressources d’intérêt public, selon M. Lynn.

Des députés européens proposent déjà de renforcer la responsabilité des plates-formes sur la vente de produits illégaux, rapporte le site Contexte. De même, pourquoi ne pas demander à Facebook de modérer l’ensemble des fausses informations politiques à l’image de celles sur le Covid-19 ? Interrogé le 19 mars, le PDG et fondateur Mark Zuckerberg a répliqué : « La différence, c’est que, sur le virus, il y a une autorité incontestable pour valider les informations : l’OMS. C’est noir ou blanc. »

Enfin, l’épidémie a ravivé certaines critiques du numérique : « On voit une inquiétude autour du potentiel de surveillance de certaines technologies », se réjouit Mme Broussard, citant les logiciels d’éducation en ligne et de vidéoconférence comme Zoom, mais aussi le traçage des mouvements entre personnes exposées au virus. La professeure espère voir émerger un débat plus large sur le besoin de réguler la technologie. Les géants du numérique peuvent redorer leur blason en montrant « un sens de l’intérêt général et un esprit patriotique », résume M. Kovacic. Mais il subsiste encore beaucoup de « défiance » envers eux.

10 avril 2020

Vivement la plage !

jaime17

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10 avril 2020

Jane Birkin, Melody Nelson

melody

10 avril 2020

La visite surprise d’Emmanuel Macron au microbiologiste Didier Raoult

raoult57

Par Olivier Faye, Alexandre Lemarié

Le président de la République a rencontré, jeudi à Marseille, l’infectiologue, célèbre pour avoir promu l’hydroxychloroquine dans la lutte contre le coronavirus.

Emmanuel Macron ne pouvait pas se tenir trop longtemps éloigné de l’« effet Raoult », comme dit un proche du chef de l’Etat. Jeudi 9 avril, le président de la République s’est rendu à Marseille pour rencontrer le microbiologiste Didier Raoult, patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, devenu célèbre dans le monde entier pour avoir promu l’hydroxychloroquine comme remède – controversé – au Covid-19. Une visite surprise, qui n’avait pas été annoncée à la presse et s’est effectuée sans journalistes.

Plus tôt dans la journée, M. Macron s’était déjà rendu, sans avoir convié la presse, à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) pour y rencontrer des équipes hospitalo-universitaires impliquées dans le programme de recherche européen Discovery, chargé de lutter contre l’épidémie. Mais c’est bien sa visite marseillaise qui capte toute l’attention, à quatre jours d’une nouvelle allocution du chef de l’Etat, prévue lundi 13 avril.

Officiellement, l’objectif de la journée était de « faire le point sur la question des traitements, au lendemain d’un échange avec le directeur général de l’OMS [Organisation mondiale de la santé] sur les vaccins », explique-t-on dans l’entourage de M. Macron. Il ne faudrait pas donner le sentiment de favoriser telle ou telle équipe scientifique, alors que le débat autour de l’hydroxychloroquine fait rage. Cette dernière n’est autorisée, pour l’heure, que dans le traitement de cas graves.

Mais de nombreuses voix sur la scène politique, à droite en particulier, plaident en faveur de sa généralisation à tous les malades du Covid-19. « Ce n’est pas au président de trancher ce débat, il doit être tranché scientifiquement, estime-t-on dans son entourage. Une visite ne légitime pas un protocole scientifique, elle acte et marque l’intérêt du chef de l’Etat pour des essais thérapeutiques, qu’ils soient prometteurs ou pas. »

Ce qui n’empêche pas un proche du président de la République de souligner que « le professeur Raoult est un scientifique reconnu » et l’IHU de Marseille un « centre d’excellence ». « La lutte contre le Covid-19 n’est ni de droite ni de gauche », poursuit ce proche, qui jure : « Il n’y a pas de dimension politique à ce déplacement. »

« Pas d’ostracisme »

Depuis plusieurs semaines, M. Macron n’a de cesse de vouloir multiplier ses sources d’information. « Le président a très vite saisi que ce virus nouveau finirait tôt ou tard par faire l’objet d’analyses différentes de la part du corps médical. Il appelle quantité de médecins », assure un habitué de l’Elysée.

Pas question de se contenter d’échanger avec le seul conseil scientifique, réuni depuis mars pour l’épauler dans la gestion de la crise sanitaire. Des « médecins de bureau », a raillé Didier Raoult, qui entretient des rapports houleux avec son président, Jean-François Delfraissy.

« EMMANUEL MACRON VEUT MONTRER QUE TOUS LES ACTEURS DE LA LUTTE ONT LEUR PLACE. PAS D’OSTRACISME », RÉSUME LE DÉPUTÉ LRM DE L’EURE, BRUNO QUESTEL.

Selon l’Elysée, ce dernier accompagnait pourtant Emmanuel Macron dans son périple marseillais. « Compte tenu de l’effet Raoult, il est logique qu’à un moment le président aille le voir. Il ne peut pas s’abstraire d’un tel débat national », estime un proche. Ni se couper d’un homme qui, en développant une image de rebelle, est devenu, en l’espace de quelques semaines, une star des réseaux sociaux.

Cette visite représente une manière pour le chef de l’Etat d’établir un dialogue avec une catégorie de la population qui nourrit de la défiance vis-à-vis du discours des autorités depuis le début de la crise sanitaire. « Emmanuel Macron veut montrer que tous les acteurs de la lutte ont leur place. Pas d’ostracisme », résume le député (La République en marche, LRM) de l’Eure, Bruno Questel.

Théories conspirationnistes

Ces dernières semaines, les débats autour du traitement à l’hydroxychloroquine ont inspiré des théories conspirationnistes. Avec une question récurrente : pourquoi ce médicament, présenté comme efficace par ce médecin marseillais reconnu mondialement, n’est-il pas généralisé ?

Certains, en particulier parmi les sympathisants de droite ou d’extrême droite, croient y voir un complot de la part de l’industrie pharmaceutique. « L’idée que le bon sens du terrain doit prévaloir face aux élites déconnectées est réactivée à l’occasion de la crise du coronavirus, en particulier à travers le professeur Raoult, note Jérôme Fourquet, directeur du département opinion à l’IFOP. Le fait qu’il soit parti bille en tête face aux institutions le rend sympathique aux yeux des antisystèmes, voire des complotistes. »

Une partie des Français – sous la pression notamment du monde politique – ont ainsi reproché aux autorités de faire preuve d’une trop grande prudence pour généraliser rapidement l’utilisation de l’hydroxychloroquine, sans même attendre les résultats d’études standardisées. Une pétition, lancée par l’ancien ministre de la santé Philippe Douste-Blazy, baptisée « Ne perdons plus de temps », réunissait, jeudi soir, plus de 462 000 signatures.

« Discrédit des scientifiques »

« Nous avons manqué d’une prise de parole plus limpide sur ce sujet, ce qui a donné l’impression qu’on serait trop frileux quant à son utilisation », regrette un responsable de la majorité. Deux décrets successifs ont en effet été nécessaires pour préciser la position de l’exécutif sur le sujet.

« Raoult a réussi une prouesse : à lui seul, il a accéléré le délitement de la parole politique et provoqué le discrédit des scientifiques, analyse un poids lourd du groupe LRM à l’Assemblée nationale. Par sa prise de position frondeuse, il a rompu dès le départ l’unité nationale. C’est pour tenter de résorber cette entaille dans l’unité nationale que Macron vient le voir. »

« LE PRÉSIDENT Y VA POUR FAIRE CESSER LES RUMEURS ABSURDES DE COMPLOT CONTRE RAOULT. JE COMPRENDS POURQUOI IL LE FAIT. MAIS ÇA LE NORMALISE », REGRETTE UN DÉPUTÉ

Cette visite présidentielle est diversement appréciée au sein de la majorité. « Je trouve que c’est utile, il n’est pas nécessaire d’affronter le professeur Raoult, ce n’est pas un adversaire, juge Sacha Houlié, député (LRM) de la Vienne. Soit il a une solution, et tant mieux, il devra être reconnu pour cela ; soit il ne l’a pas, et il devra alors répondre des espoirs qu’il a suscités. »

« Le président se positionne au-dessus des guerres de chapelles entre scientifiques, abonde son collègue des Deux-Sèvres Guillaume Chiche. Tous les travaux méritent d’être menés et appréciés à l’aune de leur efficacité en termes de santé publique. Pas en fonction de ceux qui les conduisent. »

D’autres craignent que le locataire de l’Elysée n’ait apporté un blanc-seing à un homme qui propose un remède dont l’efficacité et la dangerosité potentielle continuent de faire débat au sein du monde scientifique. « Le président y va pour faire cesser les rumeurs absurdes de complot contre Raoult. Je comprends pourquoi il le fait. Mais ça le normalise », regrette un député. Le président (Les Républicains) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, fervent soutien de Didier Raoult, ne s’y est pas trompé. « C’est une marque de reconnaissance de l’Etat pour ce grand médecin, mais c’est aussi la démonstration qu’Emmanuel Macron sait écouter », a-t-il affirmé.

Olivier Faye et Alexandre Lemarié

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En France, première baisse du nombre de patients en réanimation. Pour la première fois, jeudi, le solde des entrées est des sorties de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation était en baisse en France. Cet indicateur, qui permet de mesurer le nombre d’ouvertures de lits, est très suivi par les professionnels, car il montre la pression sur le système de santé. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, a déclaré lors de son point quotidien sur l’épidémie : « Le besoin de trouver de nouvelles places, de nouvelles équipes et de nouvelles machines diminue pour la première fois. On peut donc espérer un plateau, mais c’est un plateau très haut. Il faut donc rester extrêmement prudent. » Entre mercredi et jeudi, 412 morts supplémentaires ont été comptabilisés en milieu hospitalier, portant au total le bilan à 8 044 personnes mortes à l’hôpital depuis le 1er mars ; 30 767 personnes sont hospitalisées pour une infection au coronavirus (soit 392 places de lits supplémentaires attribués aux malades du Covid-19 en vingt-quatre heures), dont 7 066 cas graves en réanimation ; 369 personnes ont été transférées en réanimation depuis la veille ; toutefois, avec les sorties, l’écart nette du nombre de patients en réanimation entre hier et aujourd’hui est, pour la première fois, en baisse, avec un solde de – 82 (contre + 17 mercredi, + 59 mardi, + 94 lundi et + 140 dimanche) ; le bilan total est estimé à 12 210 personnes mortes en France du Covid-19. La mort de 4 166 personnes a été déclarée dans les Ehpad et autres établissements sociaux et médico-sociaux recevant des personnes âgées ; 86 334 cas ont été confirmés par test PCR, soit 4 286 cas de plus que le chiffre communiqué hier. Plus de 23 200 personnes sont sorties de l’hôpital depuis le début de l’épidémie. La surmortalité au niveau national, calculée par l’Insee sur la base de l’état civil, atteint + 41 % pour la semaine 14 (du 30 mars au 5 avril). Cette surmortalité prend en compte toutes les causes de décès en France, et pas seulement les morts du Covid-19.

 

10 avril 2020

Boris Johnson n’est plus en soins intensifs.

La condition du premier ministre britannique, atteint du coronavirus et traité depuis dimanche à l’hôpital St-Thomas de Londres, s’est améliorée selon la BBC. “Il est de très bonne humeur” et il remercie le NHS (le système de santé britannique) pour les “soins brillants” qu’il a reçus, a assuré un porte-parole du 10 Downing Street. Dominic Raab, le ministre des affaires étrangères, devrait continuer à le remplacer pendant encore quelques jours. Il n’a pas encore parlé à M. Johnson. ”Il est important de laisser se concentrer sur sa guérison”, s’est-il justifié, invitant la population à rester confinée en ce week-end de Pâques. Environ 8000 personnes ont succombé à l’épidémie au Royaume-Uni jusqu’à présent.

10 avril 2020

Un effet du confinement. Quel jour sommes-nous ?

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10 avril 2020

Milo Moiré au Mexique

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