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Jours tranquilles à Paris
12 octobre 2020

Vannes Auray : ça va bouchonner ce matin...

Ce lundi 12 octobre 2020, dès 8 h, une vingtaine de camions partiront du Chorus où s’ouvre prochainement la fête foraine. Un mouvement de solidarité avec les forains qui depuis le Covid ne sont plus accueillis dans plusieurs villes de France.

Ce lundi 12 octobre 2020, dès 8 h, une vingtaine de camions partiront du Chorus à Vannes où s’ouvre prochainement la fête foraine pour mener une opération escargot sur la RN165 en direction d’Auray avant un retour dans l’autre sens. « Cet appel à manifester lancé par la fédération des forains de France a pour but de dénoncer les villes qui, prennent le Covid-19 comme prétexte pour refuser de recevoir des fêtes foraines », explique Rudy Souque, représentant régional de la fédération, également présent avec son manège pour enfant à la fête foraine de Vannes. Avant d’insister : « Il s’agit d’un mouvement de solidarité nationale mais pas de grogne contre les collectivités du Morbihan car ces dernières jouent le jeu, depuis le 11 juin date à laquelle notre protocole sanitaire a été validé par le gouvernement. Ici nous pouvons travailler normalement. Ça a notamment été le cas à Lorient cet été même si le Festival interceltique a été annulé. Et ce sera le cas, dès la semaine prochaine, à Vannes. » La circulation devrait être fortement perturbée entre Vannes et Auray une partie de la matinée de lundi.

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12 octobre 2020

En mode Yves Klein ?

yves klein

11 octobre 2020

Jean Paul Goude

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11 octobre 2020

Caroline Vreeland

caroline je crois

11 octobre 2020

Milo Moiré

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milo84

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11 octobre 2020

La superstition, donner du sens à une vie incertaine

THE SUNDAY TIMES (LONDRES)

Passer sous une échelle porterait malheur, croiser un chat noir ou, comme en Grande-Bretagne, une pie serait de mauvais augure. Les superstitions sont irrationnelles, mais ne sont-elles pas aussi une façon d’introduire de l’ordre dans un monde imprévisible, se demande Stig Abell, auteur des billets philosophiques du Sunday Times.

Un homme dans la fleur de l’âge court comme un dératé dans un parc, le visage de plus en plus rouge, fouillant les buissons du regard. Subitement, il s’immobilise, fait un petit bond léger et repart en courant vers ses pénates. Votre héros (moi, donc) a aperçu une deuxième pie et, ce faisant, il a conjuré le mauvais sort : il peut reprendre le cours de sa vie. C’est qu’en Grande-Bretagne la vue d’une pie, une seule, est un mauvais présage.

Je l’avoue, je suis un chouïa superstitieux. Et c’est étrange, car s’il est une chose que je chéris, c’est bien la raison, cette volonté d’appréhender le monde tel qu’il se présente. Les Romains faisaient la distinction entre religio, la foi raisonnable, et superstitio, la “peur excessive des dieux”, selon Cicéron. Quant à moi, je rejette les deux : je ne crois pas à l’intervention du Tout-Puissant et je suis profondément convaincu que la présence de deux oiseaux n’a aucune conséquence sur mon existence.

Pourtant, c’est volontairement que j’ai couru jusqu’à temps que je voie une deuxième pie. C’est, je crois, mon besoin d’ordre qui s’exprimait. La superstition n’est pas sans lien avec mon intranquillité psychologique, version allégée des troubles obsessionnels compulsifs chez moi. Plus jeune, je ne pouvais pas me coucher sans avoir appuyé sur l’interrupteur de la lampe un certain nombre de fois. Mon quotidien est jalonné de routines destinées à me rassurer, et j’imagine qu’il est naturel (aussi ridicule que ça puisse sembler) de chercher, dans l’environnement naturel, quelque chose qui ressemble à ces routines.

Oiseau de malheur

Comme l’illustre le folklore autour de la pie, nous appartenons à une espèce superstitieuse. Autrefois, l’Église voyait en elle un oiseau de malheur au motif qu’avec son plumage, pas totalement noir, elle n’avait pas pris le grand deuil de la crucifixion du Christ. Selon une autre légende, le corvidé aurait refusé d’entrer dans l’Arche de Noé, préférant rester dehors à jacasser maladivement. Et on peut lire qu’en France on pensait que les bonnes sœurs dépravées se réincarnaient en pie.

Religion et superstition se superposent souvent. Passer sous une échelle porte malheur dans deux traditions distinctes : pour les Égyptiens, le triangle étant une forme sacrée, il est sacrilège de traverser celui que dessine l’échelle posée contre un mur ; pour les chrétiens, c’est en raison de l’échelle qui servit à descendre Jésus de la croix. Sans parler du risque d’être assommé par un objet lourd qui tomberait de là-haut.

Tout cela ne fournit pas d’arguments très solides pour justifier mon propre comportement, je m’en rends compte. La superstition, disait Aldous Huxley, est “le prix que l’homme doit payer pour être intelligent mais pas encore tout à fait assez”. La superstition est un rappel à notre incertitude : ne pouvant maîtriser notre existence, nous devons faire nos offrandes au “dieu des lacunes” [celui qui explique ce à quoi la science ne répond pas], autrement dit à toutes ces forces sur lesquelles nous n’avons pas de prise directe.

La peur des mauvais présages

J’ai une tendresse particulièrement pour les superstitions dans le sport. Avant un match, le tennisman Goran Ivanisevic répétait exactement tous les gestes qu’il avait accomplis avant sa dernière rencontre victorieuse : porter les mêmes vêtements, manger la même chose, parler aux mêmes personnes. Le joueur de base-ball Kevin Rhomberg, lui, refusait de tourner à droite sur un terrain et veillait à toucher à son tour quiconque était entré en contact avec lui.

Nous avons tous un “biais d’attribution négative” : quand des événements négatifs surviennent, nous tendons à surestimer le rôle des facteurs externes. D’où notre peur des mauvais présages, d’où mon soulagement quand apparaît la deuxième pie. C’est absurde, mais peut-être cela fait-il partie de l’absurdité fondamentale de l’existence.

Stig Abell

11 octobre 2020

Vu sur internet

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10 octobre 2020

Des icônes graffitées à découvrir sur les murs de Paris

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L’artiste canadien Stikki Peaches rend hommage à sa façon aux icônes pop qui ont hanté son adolescence, en les graffitant, comme un culte nostalgique ou un rituel graphique.

Stikki Peaches surcharge les visages de ces stars adulées de matériaux divers, plaques de bois, morceaux de céramique, figurines, petits logos, étiquettes, slogans, inscriptions, petits dessins variés, traits de peinture acrylique et symboles punk. C’est en les couvrant, presque en les tatouant, qu’il les introduit dans son panthéon.

Parfois, il colle des impressions de ses créations sur les murs des villes. A Paris, en particulier. «Les rues sont la meilleure toile du monde, dit-il. Pouvoir faire cela partout où je vais avec mes voyages est une vraie bénédiction. Pouvoir diffuser certains messages et certaines images dans certaines des plus belles villes du monde est quelque chose de spécial, parce que je peux interagir avec des gens qui aiment mon travail et d’autres qui ne l’aiment pas. Cela crée un dialogue dans les rues où les gens peuvent également ajouter leur touche.Voir le travail évoluer avec le temps, la météo, d’autres artistes, fait également partie du processus que j’apprécie le plus, le travail prenant alors une autre vie et un autre sens.» Stikki Peaches est exposé partout en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.

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10 octobre 2020

Brigitte Bardot

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10 octobre 2020

La poétesse américaine Louise Glück, seizième femme à recevoir le prix Nobel de littérature

Par Raphaëlle Leyris - Le Monde

Les jurés ont sacré la poétesse, et sa « voix poétique » à la « beauté austère (qui) rend l’existence individuelle universelle ».

Une « voix poétique » à la « beauté austère (qui) rend l’existence individuelle universelle ». C’est ce qu’ont récompensé les jurés du prix Nobel de littérature en sacrant la poétesse américaine Louise Glück, le jeudi 8 octobre. Un choix qui devrait provoquer moins de remous que celui, pour l’année 2019, de l’Autrichien Peter Handke.

Si ce dernier est incontestablement un grand écrivain et dramaturge, son soutien à l’ancien dirigeant serbe Slobodan Milosevic, poursuivi avant sa mort pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, avait provoqué des protestations jusque dans le comité Nobel, deux ans après le scandale qui avait anéanti l’Aca­démie suédoise et entraîné le report du prix de littérature 2018 (annoncé en même temps que le 2019 et attribué à la polonaise Olga Tokarczuk. En cette 113e édition, Louise Glück est la seizième femme à se voir ainsi couronnée.

Très peu traduite en France, sinon dans des revues spécialisées telle Po&sie, l’écrivaine, âgée de 77 ans, est en revanche tenue outre-Atlantique pour l’une des plus grandes poétesses de langue anglaise de son époque, admirée par nombres d’écrivains, qui ont salué sur Twitter l’annonce de son prix, à l’instar de Daniel Mendelsohn. Elle a d’ailleurs reçu de grands prix littéraires, tels le Pulitzer pour The Wild Iris (1992), le National Book Award pour Faithful and Virtuous Night en 2014, ou celui du Los Angeles Times, en 2012, pour Poems 1962-2012.

La publication de poèmes avant ses 20 ans

Née en 1943 à New York, grandie à Long Island et diplômée de l’université de Columbia, Louise Glück a publié ses premiers poèmes avant d’avoir 20 ans. Le site très complet de la Poetry Foundation relève parmi ses qualités remarquables « la précision technique de sa poésie, la sensibilité, l’exploration de la solitude, des relations familiales, du divorce et de la mort (…), ainsi que sa manière de retravailler les mythes grecs et romains comme ceux de Perséphone et de Déméter ».

Le critique spécialiste de poésie du magazine New Yorker estime, pour sa part, que ses poèmes sont des « bulletins flashs sur sa vie intérieure, une région qu’elle examine impitoyablement ». Evoquant des éléments de son existence, comme la mort de sa sœur aînée avant sa naissance, elle « dissèque son autobiographie plus qu’elle ne la raconte, presque comme si les événements de sa vie appartenaient à quelqu’un d’autre ».

On attend de pied ferme la traduction française de ses œuvres tenues pour maîtresse : The Triumph of Achilles (1985), Averno (2006), ou Faithful and Virtuous Night, ou encore son recueil d’essais Proofs and Theories (1994), qui avait été récompensé par le prix PEN/Martha Albrand de non fiction.

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