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Jours tranquilles à Paris
28 mars 2020

Artiste : Jean Claude Bise

jean claude bise

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28 mars 2020

ALERTE France-Coronavirus: La France commande un milliard de masques en Chine (franceinfo)

masques

La France a passé commande à la Chine d’un milliard de masques de protection, annonce franceinfo qui cite la Direction générale de la Santé.

Un pont aérien va être mis en place pour aller chercher ce stock, dont 74 millions de masques de type FFP2. Chaque vol permettra de rapporter un peu plus de 18 millions de masques, qui seront ensuite répartis sur plusieurs sites en France.

28 mars 2020

Porte de Clichy

coeur

28 mars 2020

Fétichisme

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28 mars 2020

Heure d'été...

heure ete

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28 mars 2020

Télécommunications - La 6G annonce l’avènement des cyborgs

ecommunications

EXPERT (MOSCOU)

Le déploiement de la 5G vient à peine de commencer que l’on voit déjà ses limites : le monde a besoin d’un réseau encore plus rapide, estime ce magazine russe.

Voir à travers les murs. Repérer à distance une arme, une bombe ou des substances nocives. Conduire une voiture par la force de la pensée. Ou simplement transmettre une énorme quantité de données en un instant. Certaines de ces possibilités extraordinaires sont déjà testées en laboratoire et pourraient être appliquées à l’avenir grâce au réseau du futur avec la 6G.

Pour l’heure, les capacités et les paramètres de la 6G ne sont pas encore définis, mais on sait qu’elle utilisera des fréquences encore plus élevées que la 5G. Ces ondes courtes (de 30 micromètres à 1 millimètre) sont capables de transmettre des quantités astronomiques d’informations avec une rapidité et une efficacité énergétique sans précédent.

Les chercheurs s’intéressent aux ondes térahertz [1 THz correspond à 1012 Hertz. Ce sont des ondes électromagnétiques dont la fréquence s’étend entre 0,1 et 10 THz] depuis près d’un demi-siècle, mais les études précises ont débuté depuis une vingtaine d’années et sont particulièrement d’actualité depuis que la technologie 5G sort sur le marché.

Alors que la 5G utilise des longueurs d’onde de plusieurs millimètres, connues depuis des décennies pour leurs applications militaires, la 6G est véritablement une terra incognita électromagnétique. Apprendre à l’explorer, c’est rejoindre les confins du savoir en matière de télécommunications.

Les fréquences au-dessus et en dessous du térahertz sont déjà largement connues. En dessous, il s’agit de la 5G, avec les difficultés qu’elle pose par l’occupation des fréquences par les militaires. Au-dessus, il s’agit du rayonnement ionisant qui détruit la matière, et ne convient donc pas. Les ondes térahertz ne détruisent pas les molécules, mais les traversent de part en part. Ce qui permet de transporter des données même si l’émetteur et le récepteur sont séparés par des obstacles.

Les ondes térahertz permettent de voir à l’intérieur de la matière

À la manière des rayons X, les ondes térahertz permettent de voir à l’intérieur de la matière, ce qui pourrait avoir une variété d’applications, tant militaires que médicales ou industrielles (contrôle qualité). De plus, la bande des fréquences térahertz est bien plus large que celle des communications mobiles que nous connaissons, ce qui permettrait théoriquement d’atteindre une vitesse de transmission de plusieurs téraoctets par seconde, soit dix mille fois plus rapide que l’Internet domestique. De quoi, par exemple, télécharger cinquante films en haute définition en une seconde.

Les échanges de données dans le monde augmentent de manière exponentielle, ainsi le cabinet de conseil IDC prévoit que le volume de données numériques sera multiplié par cinq dans les cinq années à venir. De ce fait, toutes ces données seront de plus en plus hébergées sur des serveurs distants publics, ce qui requiert d’autant plus de fiabilité et de connectivité.

Une interaction possible entre des millions d’appareils

Ce qui aggrave la situation, c’est que les capacités de calcul des ordinateurs arrivent elles aussi à saturation. En conséquence, de plus en plus de données sont traitées à l’aide de calculs distribués (les opérations sont exécutées non par un, mais par plusieurs processeurs en réseau). Pour cela, il faut augmenter la vitesse de transmission des données, et les progrès à venir iront sans doute dans ce sens en l’absence de processeurs plus puissants.

L’augmentation impressionnante de la vitesse ouvrira de nouveaux champs techniques, parmi lesquels l’interaction entre des millions d’appareils ou, par exemple, la mise en réseau de l’activité cérébrale avec des appareils électroniques. La 5G puis la 6G vont permettre l’émergence de villes intelligentes et la généralisation de la réalité virtuelle et de systèmes cyberphysiques. Une dizaine d’années a séparé la mise au point de la 4G et de la 5G, et la technologie de la 5G sera dépassée à l’horizon 2030.

“L’Internet du Tout”

La 6G sera l’un des instruments de l’“Internet du Tout” [Internet of Everything], du véritable lancement des systèmes de transport sans conducteur, de l’intelligence artificielle, des objets connectés et de la réalité virtuelle.

Le principal problème, c’est l’atmosphère terrestre. Les ondes térahertz sont fortement atténuées par l’oxygène et la vapeur d’eau, ce qui complique les transmissions longue distance. En conséquence, le rayon de portée de ces ondes est court, de quelques dizaines de mètres, pas plus. Ce qui nécessitera un remaniement du réseau mobile pour identifier les fréquences les plus efficaces.

L’une des réponses pourrait être d’implanter des relais dans les lieux les plus fréquentés, comme les entrées des centres commerciaux, les gares, sachant que ces relais peuvent également être en mouvement afin de former un réseau de communication complexe et dynamique. Dans ce réseau, la connexion aux principaux nœuds se ferait automatiquement, les données passeraient d’un nœud à un autre et l’information serait transmise en cascade : en une seconde un appareil recevrait toutes les données mises en attente alors qu’il était “hors ligne”.

L’important, c’est que la 6G, comme la 5G, est conçue comme un composant additionnel du réseau existant et sera utilisée principalement non par les humains mais par les machines intelligentes.

La Russie veut passer directement à la 6G

Des études sont déjà menées en Europe et en Chine. Fin janvier, le Japon a annoncé poursuivre un objectif de déploiement de la 6G à l’horizon 2030. En décembre 2019, sur fond de problèmes pour l’attribution des fréquences 5G en Russie, le président de MTS, Alexeï Kornia, a proposé de “commencer à réfléchir non pas à la 5G, mais directement à la 6G” pour rattraper notre retard sur le monde développé. “Lorsque nous serons prêts pour la 5G, le monde entier en sera déjà à la 6G”, a-t-il ajouté.

Il n’existe pas encore d’équipements pour déployer la 6G : créer un réseau utilisant la bande des fréquences térahertz nécessitera des avancées technologiques en matière de science des matériaux, d’architecture informatique, de circuits intégrés et de connexion aux sources d’énergie.

La 6G nécessite de se tourner vers l’optoélectronique

La norme des télécommunications de sixième génération n’est pas adaptée à la microélectronique classique qui utilise des connexions électriques pour la transmission de données, car ces circuits ne peuvent pas atteindre une vitesse suffisante. La 6G nécessite de se tourner vers l’optoélectronique où les données sont transmises à l’aide de connexions photoniques (lumière).

La société russe SkolTech s’intéresse au marché prometteur des composants optoélectroniques pour la 6G et l’Internet des objets. Début février, elle a proposé de construire un centre de production d’optoélectronique. Le projet prévoit un budget de 26,9 milliards de roubles [environ 306 millions d’euros], les sources de financement ne sont pas encore réunies.

La première étape consisterait à construire des infrastructures pour accueillir une unité de production de composants, puis de lancer une production en séries limitées. Le projet prévoit que le centre de production accueille un groupe de travail scientifique issu de dix instituts de recherche et neuf fabricants russes.

Des chercheurs de l’université chinoise de Tsinghua et de l’université de Hong Kong en sciences et technologie prévoient pour le réseau 6G une architecture intelligente et véloce, avec un réseau composé d’une multitude de réseaux secondaires. D’après les chercheurs, chaque réseau secondaire collectera et analysera les données localement, puis se renouvellera de manière autonome sur la base des méthodes de l’intelligence artificielle.

Chaque génération de réseau ouvre de nouvelles possibilités technologiques et de nouveaux marchés

Ainsi, les sous-réseaux recueilleront et traiteront les données de trafic et d’état des réseaux, l’analyse diagnostique permettra de repérer les erreurs sur le réseau, l’analyse prédictive servira à anticiper le comportement des usagers, tandis que l’analyse prescriptive permettra d’augmenter l’efficacité du système.

Chaque génération de réseau ouvre de nouvelles possibilités technologiques et de nouveaux marchés. La 3G avait donné de l’élan à l’Internet marchand, la 4G a marqué le début de l’ère du smartphone en stimulant le développement du paiement mobile et en permettant l’émergence d’une cohorte de nouvelles sociétés comme Uber, Airbnb et d’innombrables plateformes numériques.

La 5G doit donner le départ à l’économie numérique et à l’industrie intelligente. Le déploiement de la 6G devrait ouvrir la voie à des modes de consommation et de transmission de l’information fondamentalement nouveaux.

Faire tomber les barrières entre les mondes physique et numérique

L’application de la 6G la plus extraordinaire et fascinante est sa capacité à faire tomber les barrières entre les mondes physique et numérique. La bande des fréquences térahertz va rendre possible le développement d’une interface neuronale directe, en reliant le cerveau humain directement à l’ordinateur et en transformant les impulsions neuronales (des pensées et des émotions) en signaux numériques.

Auparavant, les interfaces neuronales directes étaient uniquement étudiées dans une optique médicale, en particulier pour aider les patients à contrôler leurs prothèses. Or, la liaison sans fil en térahertz pourrait nous permettre de dialoguer directement avec nos ordinateurs au quotidien.

Les gens pourraient interagir avec le monde qui les entoure grâce à des appareils embarqués ou implantés, et piloter des ordinateurs à l’aide de leurs émotions. Autrement dit, nous pourrions devenir des cyborgs, augmentés de composants biologiques et mécaniques.

Envoyer sa projection holographique à un rendez-vous

La sixième génération de réseau, grâce à sa vitesse et son faible niveau de décalage dans la transmission de données, rendra possible l’utilisation à pleine capacité des applications multisensorielles de réalité mixte qui allient réalité virtuelle et augmentée.

Nous serions ainsi en mesure de faire l’expérience d’une immersion complète dans la réalité virtuelle en mobilisant tous nos organes sensoriels. On pourrait organiser une réunion dans une salle de conférences virtuelle ou envoyer sa projection holographique à un rendez-vous, sans sortir de chez soi.

Avec la 6G, des essaims de robots autonomes deviendront une réalité. Ces systèmes d’appareils interconnectés sont déjà à l’étude, mais ils sont pour l’instant cantonnés aux laboratoires.

Vers l’obsolescence des satellites

Les projets comme Starlink de la société américaine SpaceX [d’Elon Musk] nécessitent la présence simultanée de milliers de satellites dans l’espace pour assurer une couverture Internet complète. Or il est déjà clair que si nous parvenons à résoudre le problème de l’atténuation atmosphérique pour créer une couverture 6G, les ondes térahertz rendront la liaison satellite obsolète.

En tenant compte des contrats Starlink et OneWeb [une start-up soutenue par le groupe japonais SoftBank] déjà conclus, la projection technologique des prochaines décennies prendra sans doute la voie spatiale, mais la graine des fréquences térahertz a de toute manière déjà été semée.

Zaoud Mamediarov

27 mars 2020

Chute historique de la pollution en Île-de-France suite au confinement

La qualité de l’air en région parisienne s’est améliorée d’environ 30 % après le 17 mars

Le confinement mis en place en France pour tenter d’enrayer la propagation du coronavirus a déjà des effets visibles, et ce, au bout de moins de deux semaines. En effet, Airparif vient de publier un rapport qui révèle que la qualité de l’air en Ile-de-France s’est améliorée d’environ 30 % après le 17 mars. Un effet secondaire du Covid-19 qui s’observe partout dans le monde.

UNE FORTE DIMINUTION DU TAUX D’OXYDE D’AZOTE…

Après la Chine et l’Italie, c’est au tour de la France de voir les retombées du confinement sur la pollution et l’environnement. En effet, le confinement mis en place à partir du mardi 17 mars à midi a déjà eu un impact significatif sur la qualité de l’air en Ile-de-France. Airparif, un organisme français agréé par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en région Île-de-France, a publié une première évaluation ce mercredi 25 mars qui est sans appel : la qualité de l’air s’est améliorée de 20 % à 30 % dans l’agglomération parisienne.

Pour parvenir à ce résultat, l’organisme a comparé les niveaux de polluants relevés la semaine du 16 mars à une semaine d’un mois de mars normal. Il a ainsi relevé « une amélioration de la qualité de l’air de l’ordre de 20 à 30 % dans l’agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60 % pour les oxydes d’azote », selon un communiqué. Les oxydes d’azote ont diminué de 41 % le jour de la mise en place du confinement, de 62 % le jour suivant, et de 64 % les jeudi et vendredi qui ont suivi.

« Cette baisse est essentiellement liée à la diminution des activités et notamment du trafic routier et aérien », explique Karine Léger, directrice d’Airparif. Cela justifie pourquoi cette baisse est plus marquée près des axes de circulation, où elle atteint 70 %, voire 90 % sur certaines stations de mesure. « Une ampleur jamais vue !, déclare Karine Léger. Ce sont des niveaux habituellement mesurés dans les parcs. »

… ET DES ÉMISSIONS DE DIOXYDE DE CARBONE

Le rapport fait également état d’une forte baisse des émissions de dioxyde de carbone (CO2), d’environ 30 %. « La diminution de ce gaz à effet de serre s’explique principalement par les fortes restrictions de trafic routier et aérien et des activités tertiaires entraînées par le confinement », explique Airparif. Le fait que “cette baisse des polluants de l’air s’accompagne d’une baisse du dioxyde de carbone” souligne le lien entre les deux problématiques et le « cobénéfice pour le climat de toute amélioration de la qualité de l’air ».

DES PARTICULES FINES DANGEREUSES TOUJOURS PRÉSENTES

En revanche, le niveau de particules fines (PM10 et PM2,5), qui sont extrêmement dangereuses pour la santé, est resté le même car elles « sont issues de davantage de sources ». « La diminution du trafic n’a pas compensé l’augmentation liée au chauffage résidentiel et au maintien des activités agricoles, conjugués à une météorologie printanière favorable à la formation de particules observée dans plusieurs régions avoisinantes », détaille Airparif. Heureusement, la chute du trafic routier entraînée par le confinement a permis à l’agglomération d’éviter un épisode de pollution le mercredi 18 mars, d’après l’organisme.

Le double phénomène de la chute des émissions d’oxydes d’azote et de CO2 avait déjà été mis en évidence par des images satellites de la NASA en Chine et en Italie, suite aux mesures de confinement et au ralentissement économique qu’elles ont entraîné.

27 mars 2020

L'exposition Pompéi chez vous : le Grand Palais propose de découvrir la cité antique en ligne

Confinement oblige, l'exposition du Grand Palais sur Pompéi n'a pas pu ouvrir ses portes. Des contenus en ligne sont disponibles pour nous aider à l'attendre.

L'exposition parisienne du Grand Palais sur Pompéi devait ouvrir ses portes ce mercredi 25 mars. Prévue jusqu'au 8 juin 2020, elle est officiellement "reportée". Pour nous consoler en attendant, la Réunion des musées nationaux propose sur son site une certain nombre de contenus en ligne : des extraits du catalogue, l'audioguide, des jeux pour les enfants. Et France 5 a diffuséle jeudi 26 mars à 20h50 le documentaire Les dernières heures de Pompéi produit par Gedeon Programmes (voir en replay).

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L'exposition du Grand Palais devait être un événement immersif, imaginé avec le Parc archéologique de Pompéi et la société Gedeon Programmes, nous montrant Pompéi telle qu'elle était avant d'être engloutie et pendant l'éruption du Vésuve en l'an 79 de notre ère. Des projections 3D devaient révéler la vie de la rue de cette ville prospère, qui vivait du commerce maritime et terrestre et de l'agriculture. On devait y découvrir une reconstitution de l'éruption, les plus belles peintures murales ainsi que des objets et œuvres d'art provenant notamment des fouilles de ces dernières années, sur ce lieu magique visité tous les ans par des millions de touristes. Un lieu qui fascine parce que, figé par la lave pendant des siècles, il nous livre un témoignage unique et quasi vivant sur la civilisation romaine.

Fresque avec amphores du comptoir d’un thermopole, Ier siècle après J.-C., Pompéi, intersection de la rue des Noces d’Argent et de la rue des BalconFresque avec amphores du comptoir d’un thermopole, Ier siècle après J.-C., Pompéi, intersection de la rue des Noces d’Argent et de la rue des Balcon (© GEDEON Programmes)

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Partir à la découverte de la cité engloutie

Les caisses d'objets précieux venues du site situé près de Naples ont pu franchir in extremis le 9 mars la frontière, avant la fermeture totale de la péninsule. Mais elles n'ont pas été déballées : le confinement est arrivé aussi ce côté des Alpes. Alors en attendant, on ne peut pas dire qu'on se console vraiment mais la Réunion des musées nationaux met en ligne quelques contenus qui vous permettent, vous et vos enfants, de partir à la découverte de Pompéi et de vous donner un avant-goût de l'exposition.

Quatre vidéos de 2'40 minutes chacune nous racontent l'organisation des dernières fouilles, la découverte de fabuleuses mosaïques à l'iconographie inédite dans la "maison d'Orion", la visite d'une riche villa reconstituée, la restauration d'une mosaïque par le laboratoire du site.

Des extraits du catalogue peuvent être consultés, avec de belles images de fresques, de mosaïques, de reconstitutions de villas, quelques œuvres commentées, ainsi que quelques textes.

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Les dernières fouilles

Et puis l'audioguide nous emmène en voyage à Pompéi pendant 42 minutes, nous rappelle l'histoire et la géographie de la ville marchande qui s'est développée au 2e siècle avant JC, peuplée de 10 000 à 15 000 âmes dont plus de 1 000 ont été saisies par l'éruption, qui a duré 48 heures. Le commentaire nous décrit la composition des repas qui a pu être reconstituée grâce aux fouilles, commencées au XVIIIe siècle. Il s'agit d'un audioguide, mais il est tout de même accompagné d'un certain nombre d'images.

Entre 2017 et 2019, des fouilles dans une zone non encore explorée ont permis de mettre au jour une ruelle, le "vicolo dei Balconi" comportant deux grandes maisons et d'autres plus modestes, des ateliers, deux lieux de restauration et une fontaine ornée d'une mosaïque représentant le mythe d'Ariane et Dionysos et d'un lapin en marbre. On y a trouvé le corps d'un homme qui n'avait pas pu s'enfuir. L'audioguide raconte ces dernières découvertes et commente les objets, les inscriptions et les fresques qui y ont été trouvés.

Ensuite, des quiz permettront aux enfants de tester leurs connaissances sur Pompéi, et un puzzle en ligne de s'amuser entre deux devoirs à la maison. Les 7-11 ans pourront télécharger un petit livret-jeu.

https://www.grandpalais.fr/fr/expo-pompei-chez-vous

https://www.grandpalais.fr/fr/expo-pompei-les-videos

27 mars 2020

Confinement - Patientons en regardant le ciel...

nuages

27 mars 2020

Confinement : un dispositif d’alerte dans les pharmacies pour les femmes violentées

Avec la limitation des sorties, décidée pour endiguer l’épidémie due au coronavirus, les violences conjugales ont augmenté.

Un système d’alerte pour les femmes victimes de violences de la part de leur conjoint sera mis en place dans les pharmacies, en cette période de confinement, a annoncé, jeudi 26 mars dans la soirée, Christophe Castaner.

Interrogé sur France 2, le ministre de l’intérieur a relevé que le confinement mis en place depuis le 17 mars pour endiguer l’épidémie due au coronavirus avait eu pour conséquence une augmentation des violences conjugales.

« En zone gendarmerie », ces violences ont augmenté de « 32 % en une semaine », a-t-il dit, et, dans la zone de la Préfecture de police de Paris, elles ont été en hausse de « 36 % en une semaine ».

Pour permettre aux femmes victimes d’appeler à l’aide, Christophe Castaner a expliqué qu’avec l’Ordre national des pharmaciens il avait été décidé de mettre en place un dispositif au sein des pharmacies pour alerter les forces de l’ordre.

Intervention « en urgence » des forces de l’ordre

Par exemple « dans la pharmacie, au moment où la femme qui peut être battue, se rend sans son mari » pour aller chercher des médicaments, il faut qu’elle « puisse donner l’alerte », a-t-il expliqué. Dans l’hypothèse où son mari serait avec elle, le ministre a évoqué la possibilité que celle-ci utilise un « code », « par exemple : masque 19 ». L’utilisation d’un code est un système déjà mis en place en Espagne.

Des consignes seront données pour que les forces de l’ordre puissent « intervenir en urgence », a-t-il dit, en assurant que la lutte contre les violences conjugales était « une priorité ».

« Avec Marlène Schiappa [ la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes] demain [vendredi] nous allons avancer pour que ce soit partout sur le territoire national un des moyens de protection », a-t-il indiqué.

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