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Jours tranquilles à Paris
11 janvier 2020

Bondage

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11 janvier 2020

Carlos Ghosn

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10 janvier 2020

Le fromage Chaussée aux moines fête ses 50 ans

Vrai ou faux ?

Il a d’abord été fabriqué par des moines GVrai FFaux

Implantée depuis 1948 dans la commune de Craon, en Mayenne, la laiterie Célia s’est spécialisée dans les fromages de type Saint-Paulin, ces fromages à pâte pressée non cuite, un genre originellement fabriqué depuis le XIXe siècle par les moines trappistes. Le mot « moine » du Chaussée vient du nom du chemin près duquel était fabriqué ce fromage, à savoir Le Chaussée aux moines. Il s’inspire néanmoins du savoir-faire monacal. Si l’on ne connaît pas la date exacte de sa naissance, on sait que c’était en 1969 et qu’il a fêté ses cinquante ans il y a quelques mois.

Il n’est fabriqué qu’en Mayenne FVrai GFaux

À Craon exactement, dans le Sud-Mayenne. 250 personnes travaillent pour le Chaussée aux moines, dont 70 % d’hommes et 30 % de femmes. Hormis le plastique qui a remplacé le bois des débuts, la présentation est toujours restée la même, à savoir un moule rond avec un fond perforé, recouvert d’une toile laissant passer le sérum au fond et permettant au fromage de garder sa forme bombée caractéristique. Le premier moule en bois, qui date de 1969, est exposé au Lactopôle, le musée du savoir-faire fromager de Lactalis, à Laval.

Sa croûte ne se mange pas FVrai FFaux

Elle est comestible, mais seule la moitié des consommateurs croquent cette croûte dorée, selon une étude de Lactalis qui a racheté la fromagerie en 2006. Le secret de la croûte du Chaussée aux moines, c’est la morge, une solution de frottage utilisée au cours de l’affinage, dont seules quatre à cinq personnes connaissent la recette exacte à la fromagerie craonnaise.

Il a toujours eu la cote GVrai FFaux

Aujourd’hui, il se vend un Chaussée aux moines chaque seconde, soit plus de 10 000 tonnes en France, mais il ne s’en vendait que 6 351 tonnes en 2008. À ses débuts, le Chaussée aux moines se vendait en format de 450 g, mais très vite, les consommateurs ont réclamé un fromage plus petit, de 420 g. Le format actuel, de 340 g, date de 1994 et c’est le plus vendu, aux alentours de 2,50 euros.

La publicité a contribué à son succès FVrai GFaux

Lorsque, dans les années 1980, les responsables se demandent si l’image des moines ne les dessert pas, l’agence de publicité Business, menée par Thierry Ardisson, l’un de ses fondateurs, les convainc de garder l’image, et même de jouer dessus. « C’est le démarrage de la saga publicitaire avec les moines et le « Pardon c’est trop bon », qui joue sur la jovialité des moines », dévoile Gwenaëlle Lettermann, directrice marketing Lactalis fromage. Et c’est le producteur de la pub qui ajoute, au dernier moment, le « amen » en toute fin de tournage. Les publicités ont eu un tel impact qu’elles figurent toutes sur le site du Chaussée aux moines.

Il se vend uniquement en France FVrai GFaux

Même si le Canada, la Belgique et l’Espagne en achètent un peu, 95 % de la production se vend en France. Jugé trop fort de goût en Italie, le Chaussée aux moines y a fait une petite carrière sous le nom de Formaggio del monastero. « C’est une histoire tellement française. Pas seulement la recette, mais aussi le nom et l’image », ajoute Gwenaëlle Lettermann. Le 9e fromage le plus vendu en France aujourd’hui, juste après le Caprice des dieux, a encore un bel avenir sur les tables françaises.

9 janvier 2020

Chut !

chut

9 janvier 2020

Street Art

street58

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9 janvier 2020

Repos

repos

9 janvier 2020

Sécheresse en Australie : dix mille dromadaires sauvages vont être abattus

Ce type de campagnes sont courantes en Australie. Mais du fait de la sécheresse, ces animaux, introduits dans les années 1840 par les colons, s’approchent de plus en plus des localités de l’intérieur du pays pour y trouver de l’eau.

L’immense île-continent a vécu en 2019 son année la plus chaude et la plus sèche, ce qui a non seulement entraîné de dramatiques feux de forêt, qui font toujours rage dans certaines régions, mais aussi des pénuries d’eau dans nombre de localités. En raison de la menace qu’ils constituent pour les populations, dix mille dromadaires sauvages vont être abattus par des snipers depuis des hélicoptères.

Ce type de campagnes de gestion des populations de dromadaires sont courantes en Australie. Entre 2010 et 2014, elle a même été encadrée par un programme fédéral, l’Australian feral camel management project. Quelque 160 000 animaux avaient alors été abattus en quatre ans, majoritairement par hélicoptère.

Mais cette année, du fait de la sécheresse, ces animaux, introduits dans les années 1840 par les colons, s’approchent de plus en plus des localités de l’intérieur du pays pour y trouver de l’eau. Des responsables locaux de l’Etat d’Australie-Méridionale affirment que des troupeaux « extrêmement importants », en quête d’eau et de nourriture, menacent les réserves des villages, en plus de provoquer des dégâts et de constituer un danger pour les automobilistes.

« Pression sur les localités aborigènes »

Cette campagne d’abattage de cinq jours va être conduite dans les territoires de l’Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (APY), vaste zone d’administration locale (LGA) gérée par les aborigènes dans l’extrême nord-ouest de l’Australie-Méridionale. « Ces troupeaux exercent (…) une pression sur les localités aborigènes des territoires de l’APY et les activités pastorales », a expliqué dans un communiqué le comité exécutif des territoires de l’APY.

Le ministère de l’environnement de l’Etat, qui soutient cet abattage, a expliqué que la sécheresse posait aussi « de graves questions de bien-être animal » car nombre de bêtes sont mortes de soif ou se sont blessées entre elles en se précipitant vers des points d’eau. « Dans certains cas, des carcasses d’animaux morts ont contaminé d’importantes sources d’eau et des sites culturels », a déclaré une porte-parole du ministère.

Evoluant en liberté dans l’arrière-pays (l’Outback) et sans prédateur naturel, les dromadaires sauvages sont considérés comme un nuisible qui contamine les sources d’eau et met en péril des zones fragiles ainsi que la faune et la flore indigènes. L’Australie serait désormais le pays comptant la plus vaste population de dromadaires sauvages au monde, avec certaines estimations officielles faisant état d’un million de bêtes dans les étendues désertiques du centre.

La pratique d’abattage massif d’animaux sauvages est relativement courante en Australie, qui compte de nombreuses espèces nuisibles introduites par l’homme. Un programme prévoit notamment l’abattage de quelque deux millions de chats sauvages à l’horizon 2020. En 2015, plus d’un million de kangourous avaient été tués sur l’ensemble du territoire.

9 janvier 2020

Plug

plug

9 janvier 2020

A Beyrouth, Carlos Ghosn dénonce une « collusion » entre Nissan et le procureur japonais

carlos69

L’ancien patron de Renault-Nissan-Mitsubishi, sous le coup d’un mandat d’arrêt japonais, s’est défendu mercredi devant la presse au Liban. Le parquet de Tokyo a immédiatement dénoncé des allégations « inacceptables ».

L’ancien PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn a dénoncé, mercredi 8 janvier, un « coup monté » contre lui et s’est dit décidé à « laver son honneur », lors de sa première apparition publique à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon, où il est accusé de malversations financières.

Devant un parterre de quelque 150 journalistes, le capitaine d’industrie déchu, théâtral, levant un doigt accusateur, l’a assuré : « présumé coupable » par le système judiciaire japonais dès son arrestation en 2018, il n’avait « d’autre choix » que de fuir face à des accusations « sans fondements ». « J’étais otage » au Japon, a-t-il ajouté, arguant de son « innocence », alors que défilaient derrière lui des documents pour soutenir ses propos. Après une allocution d’environ une heure, il a poursuivi par une séance de questions-réponses en plusieurs langues pendant une autre heure, voire davantage.

« J’ai échappé à l’injustice et à la persécution »

Interpellé en novembre 2018 à la descente de son jet au Japon, l’homme d’affaires, de nationalité française, libanaise et brésilienne, avait été libéré sous caution en avril 2019, au terme de 130 jours d’incarcération. Assigné à domicile, il avait interdiction de quitter le pays dans l’attente de son procès mais aussi de contacter son épouse, visée par un mandat d’arrêt japonais pour « faux témoignage ». « Je n’ai pas fui la justice, j’ai échappé à l’injustice et à la persécution », a-t-il martelé en anglais, après un préambule décliné en arabe et en français.

Assurant être « prêt à rester longtemps » au Liban, il a confié avoir été totalement pris par surprise au moment de son arrestation. « Avez-vous vu venir Pearl Harbor ? », a-t-il dit en guise de comparaison, une référence grinçante à l’attaque surprise de la base navale américaine par les forces japonaises en 1941.

« Ce sont des responsables de Nissan, du ministère public japonais qui sont à l’origine de mon calvaire », a-t-il déclaré, ajoutant que « la collusion entre Nissan et les procureurs est à tous les niveaux. (…) Quand j’ai demandé à mes avocats, (…) ils ont dit qu’ils craignaient que cinq ans ne s’écoulent peut-être au Japon avant que je n’obtienne un verdict », a-t-il ajouté.

Selon lui « cette affaire coïncide avec le début du déclin des performances de Nissan début 2017 ». « Mon calvaire s’explique aussi par l’amertume au Japon face à l’interférence de l’Etat français dans l’alliance », a-t-il insisté. Il a porté une série d’accusations :

« Qui faisait partie de ce complot ? A l’évidence, [Hiroto] Saikawa [le directeur général de Nissan, poussé à la démission après avoir reconnu avoir perçu une prime indue] en faisait partie, Hari Nada [ancien bras droit de Carlos Ghosn] en faisait partie et [Toshiaki] Onuma [le responsable du secrétariat chez Nissan]. Mais il y a bien d’autres personnes. [Masakazu] Toyoda, membre du conseil d’administration, faisait le lien entre le conseil de Nissan et les autorités. »

Des allégations « inacceptables »

L’ancien PDG de Renault-Nissan, 65 ans, n’a pas épargné la fierté japonaise. Il a argué que son arrestation était un « coup monté », blanchissant cependant le premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui n’était « pas impliqué », d’après lui.

Le parquet de Tokyo a immédiatement réagi, dans la nuit de mercredi à jeudi, aux violentes critiques émises par Carlos Ghosn contre la justice japonaise. « Les allégations du prévenu Ghosn font abstraction de sa propre conduite et ses critiques unilatérales du système de justice pénale du Japon sont totalement inacceptables », ont écrit les procureurs dans un communiqué mis en ligne, une démarche rare de la part du parquet de Tokyo.

La ministre de la justice japonaise, Masako Mori, a également condamné l’intervention de l’ex-PDG de Renault-Nissan qui, selon elle, « s’est enfui à l’étranger pour échapper au procès pénal ». M. Ghosn « a tenu des propos qui sont de nature à propager intentionnellement de fausses informations sur le système juridique japonais et son administration pour se justifier de ces actes. C’est donc absolument inadmissible », a déclaré Mme Mori lors d’une conférence de presse, traduite dans un communiqué par l’ambassade du Japon en France.

La ministre souhaite une comparution au Japon de l’ancien dirigeant exilé au Liban. « J’espère fortement que l’accusé Ghosn fera valoir ses points de vue dans le cadre de la procédure pénale équitable au Japon s’il a quelque chose à dire et qu’il demandera que justice soit rendue par la cour équitable du Japon », a-t-elle précisé.

« Mascarade »

Le magnat déchu de l’automobile a promis de fournir des « documents » prouvant son innocence. Depuis le début, M. Ghosn, ses proches et sa défense soutiennent qu’il a été victime d’un « complot » ourdi par Nissan, avec la complicité des autorités japonaises, pour l’écarter de son poste. Mais, selon lui, l’alliance Renault-Nissan, qu’il a désormais qualifié de « mascarade », a pâti de son arrestation :

« La valorisation de Nissan depuis mon arrestation a baissé de plus de 10 milliards de dollars. Ils ont perdu plus de 40 millions de dollars par jour pendant cette période (…), la valorisation de Renault a baissé, depuis mon arrestation, de plus de 5 milliards d’euros, ce qui signifie 20 millions d’euros par jour. »

S’il a prévenu qu’il n’était pas « là pour raconter comment [il] a fui le Japon », le récit de cette fuite rocambolesque a tenu en haleine les médias et a suscité l’ouverture d’enquêtes au Japon et en Turquie, où M. Ghosn a fait escale.

Carlos Ghosn, aidé de deux « barbouzes » américaines, s’est échappé du Japon à la fin de décembre par un jet privé, caché dans une malle de matériel musical, selon certains médias. Arrivé à Istanbul, il a changé de jet pour arriver à l’aube du 30 décembre au Liban, où il est entré muni d’un passeport français. « C’est moi seul qui ai organisé mon départ », avait-il martelé avant la conférence. Carole Ghosn a, elle, assuré qu’elle n’était « au courant de rien » concernant la fuite de son mari.

Ghosn convoqué jeudi par le parquet libanais

L’ancien PDG fait l’objet de quatre inculpations au total au Japon : deux pour « abus de confiance aggravé » et deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan (aussi poursuivi sur ce volet), notamment des montants qu’il devait toucher après sa retraite estimés par la justice à 9,23 milliards de yens (74 millions d’euros) de 2010 à 2018.

Le Liban, qui n’a pas d’accord d’extradition avec le Japon, a reçu une demande d’arrestation d’Interpol. Beyrouth affirme qu’il est entré « légalement » dans le pays muni d’un passeport français. Mais le parquet libanais a convoqué l’homme d’affaires jeudi, après une demande d’arrestation d’Interpol et une requête déposée par des avocats concernant une visite en Israël de l’ancien PDG de Renault-Nissan, a rapporté mercredi l’agence de presse officielle libanaise.

Carlos Ghosn a, par ailleurs, affirmé mercredi vouloir se défendre auprès des groupes Renault et Nissan dont il est l’ex-PDG, assurant ne pas avoir démissionné de ses fonctions à la tête du constructeur français. « J’ai demandé à partir à la retraite et je défendrai mes droits en tant que personne qui a travaillé autant d’années, qui a rendu autant de services et qui a droit à une retraite », a-t-il martelé. « Je n’ai absolument pas l’intention d’abandonner mes droits (…). J’ai des droits vis-à-vis de Nissan, vis-à-vis de Renault, qui n’ont pas été respectés, et je compte bien les réclamer en justice », a insisté le magnat déchu de l’automobile.

Il a vigoureusement démenti avoir démissionné de son poste à la tête de Renault, assurant s’être simplement « retiré » après son arrestation au Japon et avoir désormais « demandé à partir à la retraite ». « On a dit qu’en janvier [2019], j’avais démissionné de Renault, ce qui est faux (…). C’est une forfaiture de dire que j’ai démissionné », a-t-il affirmé avec émotion, debout derrière un pupitre. « Je me suis retiré pour permettre à Renault de fonctionner normalement alors que j’étais en prison. Dire que ça, c’est une démission, c’est un travestissement de la réalité », a-t-il déclaré.

Sa fuite, qui fait déjà saliver les studios hollywoodiens, agace au Japon, où il avait été libéré sous caution. Les autorités ont dénoncé dimanche une évasion « injustifiable », tandis que le groupe automobile Nissan l’a qualifiée d’« extrêmement regrettable »

« Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias », avait-il assuré dans un communiqué au lendemain de son arrivée au Liban.

9 janvier 2020

Miss Tic

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