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Jours tranquilles à Paris
8 septembre 2020

Rachel Cook

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8 septembre 2020

Marisa Papen

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8 septembre 2020

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7 septembre 2020

Roselyne Bachelot - Ministre de la Culture

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Roselyne Bachelot, née Narquin le 24 décembre 1946 à Nevers (Nièvre), est une femme politique, animatrice de radio et de télévision française.

Docteure en pharmacie de formation, Roselyne Bachelot est ministre de l'Écologie et du Développement durable de 2002 à 2004, dans les gouvernements Raffarin I et Raffarin II, sous la présidence de Jacques Chirac.

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, elle est ministre de la Santé et des Sports de 2007 à 2010 dans les gouvernements Fillon I et Fillon II, et ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale de 2010 à 2012 dans le gouvernement Fillon III.

Elle commence ensuite une carrière dans les médias. Elle est notamment chroniqueuse dans l'émission Le Grand 8 diffusée sur D8 (2012-2016), animatrice de 100 % Bachelot sur RMC (2016-2017), ainsi que de plusieurs émissions sur LCI entre 2017 et 2020. Elle intervient également dans l'émission Les Grosses Têtes, sur RTL, à partir de 2015.

En 2020, elle est nommée ministre de la Culture dans le gouvernement Castex, sous la présidence d'Emmanuel Macron.

7 septembre 2020

Miley Cyrus

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7 septembre 2020

Equidés mutilés : l’énigme est dans le pré

Par Pauline Moullot et Anaïs Condomines — Libération

Les signalisations d’actes criminels contre des chevaux ont connu un emballement ces dernières semaines. Rites sataniques, défis macabres, effets d’imitation… les hypothèses sont multiples et les cas parfois difficiles à distinguer des accidents banals ou des blessures de charognards.

Plus d’une quarantaine de cas dans toute la France, et de plus en plus de questions. Ces dernières semaines, le nombre de signalements de chevaux mutilés, et souvent morts, s’est multiplié, et a connu une franche accélération en août. Rien que du 22 au 25, au moins douze cas ont été dénombrés. Ces derniers jours, des affaires ont été évoquées à Saint-Tugdual, dans le Morbihan, à Val-Revermont dans l’Ain, ou encore à Arnac-La-Poste en Haute-Vienne. Et ce week-end, la presse locale a recensé des faits dans le Val-d’Oise, les Côtes-d’Armor, le Calvados et la Côte-d’Or, où deux suspects sont recherchés selon les gendarmes. A chaque fois, des propriétaires rapportent des blessures à l’arme blanche, oreilles découpées, yeux crevés post mortem, brûlures ou encore des parties génitales lacérées.

Le portrait-robot d’un suspect a été diffusé le 28 août après le témoignage du président d’un refuge de l’Yonne. Mais l’inflation du nombre de cas et leur dispersion sur le territoire avaient déjà conduit à écarter l’hypothèse d’un seul coupable. Depuis des semaines, les enquêteurs disent n’exclure aucune piste. Actes concertés à l’échelle nationale, mimétisme, satanisme ou pratiques sectaires. Auprès de l’AFP, le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie, dénombre une vingtaine d’oreilles coupées, évoque un «mystère» à résoudre, et insiste sur «la pluralité des auteurs et des modes opératoires». Vu l’amplification des cas rapportés, des copycats pourraient aussi être responsables des derniers méfaits : des personnes qui auraient pu être inspirées par les cas parus dans la presse, et se seraient lancées dans une macabre entreprise d’imitation.

Autre hypothèse pour expliquer la hausse des signalements : la très forte médiatisation du phénomène et la psychose qui s’installe génèrent-elles des signalements farfelus ? Amènent-elles les propriétaires d’équidés à prendre des banals accidents de pré ou des mutilations par des charognards pour des blessures d’origine criminelle ? Plusieurs vétérinaires spécialisés dans les chevaux, contactés par Libération, s’accordent sur le fait qu’en cas de mort naturelle d’un animal, les renards ou charognards vont principalement s’intéresser aux parties les plus tendres, les yeux, les lèvres, la vulve, ou les plus accessibles, comme les oreilles. Dans les années 90, le Royaume-Uni avait connu une série similaire. Conclusions d’un enquêteur qui a travaillé vingt ans sur le sujet : la plupart des animaux se sont blessés eux-mêmes ou ont été victimes de charognards. Selon le Monde, la Suisse, l’Allemagne ou encore les Etats-Unis ont connu des épilogues semblables.

Dans la Loire, le parquet avait ouvert début août une enquête pour «vol et recel d’organes d’animaux». Les propriétaires avaient placé le cadavre d’un de leurs chevaux, décédé de mort naturelle, sous une bâche en attendant les services d’équarrissage. Le lendemain, l’animal était retrouvé mutilé au niveau des yeux et des naseaux. Dix jours plus tard, l’enquête a été classée : la carcasse aurait été grignotée par des petits rongeurs ou un blaireau.

Cellule de coordination

Jacques Diacono, chef de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), la cellule chargée de coordonner les enquêtes avec le Service central du renseignement territorial (SCRT), convient que de nombreux cas signalés n’ont rien à voir avec des interventions humaines. Ce qui invite à la prudence, alors que des internautes ont mis en place une carte participative pour recenser tous les faits signalés. Plus de 110 au 4 septembre… sans qu’on puisse tous les lier à des actes criminels. Pour autant, Jacques Diacono écarte l’hypothèse d’un simple phénomène d’emballement généralisé : une part des mutilations sont bien le fait de sévices infligés par des hommes, affirme-t-il. Au 26 août, selon une note du SCRT révélée par le Parisien, une trentaine de cas seraient avérés, quasiment tous recensés sur la moitié nord de l’Hexagone. L’enquête aurait aussi constaté des traces d’empoisonnement ante mortem dans trois départements.

Frédéric Violot, vétérinaire jurassien, qui travaille dans une des zones les plus touchées (cinq cas signalés sur la deuxième quinzaine d’août dans le département), témoigne du climat ambiant : «Des propriétaires peuvent surinterpréter des choses banales. J’ai eu à intervenir récemment sur un cas d’animal qui s’était tout simplement blessé avec des barbelés. Mais les vétérinaires savent faire la différence. Les lésions infligées par des morsures de prédateurs sont délabrantes, pas nettes, elles ne ressemblent pas à une incision à l’arme blanche. Par ailleurs, on peut savoir à quel moment, par rapport au décès, la blessure a été infligée, si c’est avant la mort, au stade agonisant, ou après le décès. J’ai parlé avec la collègue qui a fait les constatations sur un des cas de mutilations du département, elle était affirmative : il y avait des lacérations à l’intérieur du vagin. C’était coupé net.»

Même certitude dans le département voisin de Saône-et-Loire. A Cluny, une pouliche est découverte, le 8 août, poignardée, énuclée et ses parties génitales retirées. Jean-Michel Martinot, son propriétaire, a noté des marques de strangulation autour du cou. «On pense qu’elle a été attrapée au lasso puis attachée à un arbre» , raconte-t-il. Le vétérinaire qui a fait les constatations est formel. Si des renards s’étaient attaqués à l’animal, des traces de morsures, de dents seraient apparues. «C’est sûr que c’est un humain qui a fait ça. Les blessures sont nettes et précises, faites au cutter ou au bistouri, en tout cas à l’arme blanche. Il n’y a pas 36 coups : on remarque une blessure sur la jugulaire qui n’a pas été tranchée, ça n’a pas saigné. Puis un coup au cœur. Le cœur est perforé sur 30 centimètres.»

Promeneurs harcelés

En attendant, la psychose nourrit aussi la rumeur. Sur les réseaux sociaux, des photos de voiture suspectes, parfois avec leur plaque d’immatriculation bien visible, sont largement partagées. Les éleveurs organisent des rondes, certains se disent prêts à répondre, clichés de carabines à l’appui. Et de simples promeneurs ou touristes sont dénoncés et harcelés. Plusieurs gendarmeries affirment recevoir des dizaines d’appels par jour, pour alerter sur le moindre élément suspect. Les autorités mettent en garde contre la tentation de se faire justice soi-même. La semaine dernière, dans le Finistère, une mère et sa fille ont été mises en examen. Elles avaient arrêté, armées d’un «coupe-coupe» et d’un pistolet à plomb, deux femmes qui rentraient du travail en voiture, en les soupçonnant d’avoir voulu s’en prendre à des chevaux. La veille, les automobilistes avaient déjà été contrôlées et le numéro de leur plaque d’immatriculation diffusé sur les réseaux sociaux.

Un commandant de gendarmerie confie : «Les gens sont inquiets. Vu la psychose ambiante, si vous avez la mauvaise tête au mauvais endroit ça peut être risqué.» Une propriétaire de chevaux, agacée de voir qu’on lui reproche de propager des rumeurs, rétorque : «On vit avec la peur au ventre qu’il nous arrive la même chose. Bien sûr qu’on est paranos et qu’on psychote, qu’on tend l’oreille dès qu’une voiture ralentit près des chevaux. Mais franchement, il y a de quoi non ?»

7 septembre 2020

Milo Moiré - open legs exhibition

milo ecarte les cuisses (1)

milo ecarte les cuisses (2)

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7 septembre 2020

Julian Assange : à Londres, dernières audiences et peu d’espoir

Par Amaelle Guiton — Libérayion

Le procès en extradition du fondateur de WikiLeaks reprend ce lundi, à Londres. Poursuivi par les Etats-Unis, qui ont rendu publiques de nouvelles accusations, l’Australien risque 175 ans de prison.

C’est la dernière ligne droite, et elle est cruciale. Ce lundi, Julian Assange, 49 ans, comparaît à nouveau devant la justice britannique. Entamé en février au tribunal de Woolwich, à l’est de Londres, le procès en extradition du fondateur de WikiLeaks, réclamé par les Etats-Unis, va cette fois reprendre au cœur de la City, à quelques encablures de la cathédrale Saint-Paul, sous les plafonds de la cour centrale criminelle, dite «Old Bailey». Initialement programmées en mai et déplacées pour cause de Covid-19, ces nouvelles audiences pourraient durer trois semaines. Mesures sanitaires obligent, la majorité des journalistes accrédités les suivront d’ailleurs via une retransmission vidéo. Or cet été, le département américain de la Justice a versé de nouveaux éléments à l’acte d’accusation établi à l’encontre de l’Australien, ce que son équipe de défense conteste vivement. Outre-Atlantique, Julian Assange encourt jusqu’à 175 ans de prison.

L’image, il y a un an et demi, avait frappé dans le monde entier : le 11 avril 2019, la police londonienne traînait sans ménagement un Julian Assange visiblement vieilli et affaibli hors de l’ambassade d’Equateur. Depuis près de sept ans, le chef de file de WikiLeaks y vivait reclus sous la protection du petit pays andin : il s’était réfugié là à l’été 2012 à l’époque réclamé par la Suède, où deux jeunes femmes l’accusaient de violences sexuelles. Il disait déjà craindre de se retrouver extradé vers les Etats-Unis. Finalement lâché par Quito et livré aux autorités britanniques, il est désormais incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh.

Caractère «purement politique»

Un mois après son arrestation, Washington dévoilait le contenu de l’acte d’accusation dressé contre lui. En cause : la publication par WikiLeaks, en 2010, de près de 500 000 documents secrets de l’armée américaine sur les guerres d’Afghanistan et d’Irak et de quelque 250 000 télégrammes diplomatiques, ainsi que la mise en ligne en 2011 de documents sur les prisonniers de Guantánamo. Le tout valant à Assange 18 chefs d’inculpation. L’un relève de la loi sur la criminalité informatique, les 17 autres - ventilés entre «association de malfaiteurs en vue de recevoir des informations relevant de la défense nationale», «obtention» et «divulgation» des informations en question - s’appuient sur l’Espionage Act. Un texte vieux de 103 ans qui a servi de fondement aux poursuites contre plusieurs lanceurs d’alerte, de Daniel Ellsberg, la source des «Pentagon Papers» sur la guerre du Vietnam, à Edward Snowden, l’ancien sous-traitant de la NSA par qui sont arrivées, en 2013, des révélations sur la surveillance de masse exercée par l’agence américaine, en passant par Chelsea Manning, qui a transmis des documents militaires et diplomatiques publiés par WikiLeaks il y a dix ans.

Neuf mois plus tard s’ouvrait, en février 2020, le procès en extradition. Avec, côté Washington, une stratégie claire : Assange, martelait l’avocat de l’administration américaine au premier jour de l’audience, n’est pas inculpé «pour avoir dévoilé des informations embarrassantes ou gênantes que le gouvernement [américain] aurait préféré ne pas divulguer», mais pour avoir «incité» Manning à s’emparer de documents classifiés, et «mis en danger des sources, des dissidents, des militants des droits humains» en Iran, en Irak ou en Afghanistan, en publiant des câbles diplomatiques non expurgés.

En face, l’équipe de défense de l’Australien faisait valoir a contrario les «efforts» conduits cette année-là par WikiLeaks pour caviarder, dans les masses de documents dévoilés par la plateforme, les éléments susceptibles de mettre en danger des personnes, et insistait : lorsque le site a mis en ligne l’intégralité des câbles, ils étaient déjà disponibles ailleurs. Surtout, les avocats d’Assange n’ont eu de cesse d’arguer d’un caractère «purement politique» des accusations, en soulignant que l’administration Obama avait, elle, renoncé à utiliser l’Espionage Act à l’encontre de leur client, et de mettre en avant le risque de mauvais traitements et le «haut risque de suicide» si Assange venait à être livré aux Etats-Unis. Sans doute est-ce à l’aune de ces premiers débats qu’il faut comprendre le mouvement effectué cet été par la justice américaine : le 24 juin, de nouvelles accusations ont été rendues publiques.

«Débat judiciaire qui n’est pas conforme»

Si les 18 chefs d’inculpation restent inchangés, celui qui relève de la loi sur la criminalité informatique a en effet subi une singulière extension de périmètre. Jusqu’alors, Assange était principalement accusé d’avoir aidé Chelsea Manning à tenter de «craquer» un mot de passe pour accéder à un réseau sécurisé (apparemment sans succès selon les enquêteurs). Désormais, il lui est également reproché d’avoir obtenu «un accès non autorisé au système informatique gouvernemental d’un pays de l’Otan». Ainsi que d’avoir «conspiré» avec des groupes et mouvances hackers et «hacktivistes», en vue d’obtenir d’eux le piratage de données confidentielles. Sont ainsi cités la «galaxie» Anonymous et le groupe LulzSec, qui s’était fait connaître en 2011 notamment en revendiquant la compromission de données personnelles de milliers de clients de Sony.

Selon le nouvel acte d’accusation, le lien entre Assange, Anonymous et LulzSec aurait été établi par un proche d’Assange désigné dans le document par le terme «Adolescent», qui aurait agi avec l’aval de l’Australien. Nombre d’observateurs ont immédiatement reconnu derrière cette mention générique Sigurdur Thordarson, alias «Siggi» : un jeune Islandais devenu en 2010 bénévole pour WikiLeaks, à l’âge de 17 ans, et chargé d’administrer un salon de discussion en ligne. Or courant 2011, «Siggi» a commencé à fournir au FBI des informations sur l’organisation d’Assange… Une histoire connue depuis plusieurs années : dès 2013, Thordarson s’était confié au magazine américain Wired. A l’époque, le journaliste islandais Kristinn Hrafnsson, porte-parole de WikiLeaks, contestait nombre de ses allégations. Lors d’une audience administrative, le 14 août, l’une des avocates d’Assange, la Britannique Florence Iveson, a d’ailleurs fait valoir que ces éléments n’étaient pas inédits et qu’«il [était] difficile de voir en quoi cela pourrait être le fruit d’une enquête en cours». Les pièces supplémentaires n’ont été versées au dossier d’extradition qu’à la mi-août. «Il y a un problème de forme, souligne le conseil français du chef de file de WikiLeaks, Antoine Vey, joint par Libération. Son procès est déjà en cours. Quinze jours avant l’ouverture de la deuxième phase, [la partie adverse] balance 115 pages dans lesquelles ils articulent de nouveaux faits. C’est un débat judiciaire qui n’est pas conforme.»

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) y a vu, elle aussi, «une décision extrêmement inhabituelle à ce stade avancé d’une demande d’extradition». Dans un communiqué du 2 juillet, elle fustigeait «la dernière en date d’une longue série d’actions entreprises par le gouvernement américain pour exploiter des failles juridiques contre Julian Assange, saper sa défense et détourner l’attention du public des conséquences très graves en matière de liberté de la presse». Vendredi, RSF a de nouveau appelé à la «libération immédiate» du fondateur de WikiLeaks, exhortant «les gouvernements britannique et américain [à] abandonner cette affaire à caractère politique avant que la liberté de la presse dans leur pays ne soit encore plus entachée».

«Moyens légaux sans précédents»

Par ailleurs, l’état de santé du principal intéressé ne laisse pas d’inquiéter, et la crise sanitaire n’a rien arrangé : «Il n’a pas vu ses avocats depuis mars», insiste Antoine Vey. Fin juin, dans une lettre ouverte publiée par la revue médicale The Lancet, 216 médecins ont dénoncé des «violations continues [de ses] droits humains et juridiques», «l’isolation» et la «stimulation insuffisante» qu’il subit, concluant sans ambages dans un appendice à leur tribune que «continuer de détenir M. Assange dans ces conditions revient à torturer un éditeur ou un journaliste».

De fait, depuis son arrestation, le contexte entourant la figure emblématique de WikiLeaks a changé. Au fil des années, nombre de ses soutiens de la première heure s’étaient éloignés, échaudés par la procédure suédoise, par ses prises de position et, surtout, par le trouble épisode de la présidentielle américaine, qui avait vu l’organisation publier en masse des courriels du parti démocrate dont l’origine a été attribuée à des piratages par les services secrets russes, et son chef de file surfer sans retenue sur le soutien venu de l’alt-right. L’enjeu est désormais ailleurs, dans le précédent que constituerait une extradition réclamée pour la publication de documents couverts par le secret-défense, largement perçus à l’époque comme étant d’un intérêt public majeur, et objets de partenariats avec plusieurs grands médias.

Fin août, le Britannique Alan Rusbridger, ancien rédacteur en chef du Guardian, peu suspect de complaisance envers Assange, ne disait pas autre chose : «Les moyens légaux déployés pour tenter de l’amener aux Etats-Unis sont sans précédent, et terrifiants pour toute personne dont l’activité journalistique a trait à la sécurité nationale, à la défense ou à l’espionnage, déclarait-il au magazine Press Gazette. Si Assange est envoyé depuis ici pour purger une peine qui pourrait aller jusqu’à 175 ans de prison, alors aucun journaliste n’est en sécurité.» Durant l’été, une quarantaine d’ONG de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse, dont RSF et la Fédération internationale des journalistes (FIJ), ont appelé à libérer «immédiatement» l’Australien. En France, l’association Robin des lois a récemment remis sur le tapis la question d’un asile, en interpellant l’ex-avocat d’Assange et nouveau garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, sans réponse à ce stade.

A l’issue de cette ultime phase du procès, le jugement devrait être mis en délibéré. La juge Vanessa Baraitser pourrait trancher dans les premiers mois de 2021, indique Antoine Vey. Resteront alors, en cas de décision défavorable à Assange, les voies de recours internes, voire, in fine, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Une nouvelle bataille de longue haleine dans l’histoire déjà hors norme, à tous égards, du fondateur de WikiLeaks.

7 septembre 2020

Toilet Paper

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6 septembre 2020

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