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Jours tranquilles à Paris
8 août 2020

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8 août 2020

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8 août 2020

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8 août 2020

Laetitia Casta par Jean Paul Goude

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8 août 2020

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8 août 2020

Empilements de galets en presqu’île de Crozon : un phénomène désastreux pour l’environnement

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Communes et gestionnaires environnementaux alertent, une nouvelle fois, sur les conséquences néfastes des empilements de galets qui fleurissent à Camaret et un peu partout en Presqu’île.

Les communes de la presqu’île de Crozon, Natura 2000 et le Parc d’Armorique alertent régulièrement sur la mode consistant à empiler des galets. Esthétiques mais pas sans danger pour le littoral, ces « cairns » sont apparus ces dernières années, au risque de perturber l’écosystème local.

À Camaret, ces amas artificiels de galets placés sur le mur délimitant le Sillon, derrière la chapelle, prennent de l’ampleur. Ces constructions, anodines pour certains, dans les mouvances du land-art, sont bien loin des coutumes originelles et affectent insidieusement le milieu naturel.

« Le Sillon est une construction maritime active construite par la mer. Prendre ces matériaux, c’est modifier durablement l’équilibre naturel du site. Certains endroits sont des milieux de vie, quelques fois invisibles à l’œil nu et les toucher portent atteinte à ce milieu vivant», explique régulièrement Yves Cyrille, directeur de la Maison des minéraux, à Crozon.

Équilibres naturels fragiles

De son côté, Ségolène Guéguen, chargée de mission Natura 2000, alerte sur l’importance de ce phénomène désastreux au Cap de la Chèvre. « Nous sommes sur des sites protégés, où l’équilibre naturel est fragile. Nous sommes obligés, sur certains sites, de remettre les pierres en place ».

Malgré les campagnes de préventions comme l’opération de déconstruction menée à Camaret, l’an passé, par les élus et les gestionnaires des espaces naturels, malgré la diffusion de brochures éditées par l’office de tourisme communautaire, malgré les articles dans la presse locale, régionale ou nationale, le message semble avoir du mal à passer auprès de personnes qui, bien souvent, rabrouent ceux qui tentent de sensibiliser les artistes d’un jour sur ces gestes qui ont des effets irrémédiables sur l’environnement.

Amendes de 1 500 €

Outre les dégâts sur l’écosystème, la remise en état quasi journalière représente un coût non négligeable pour les gestionnaires des sites.

 

Pour mémoire, les prélèvements de nature à compromettre l’intégrité du littoral sont interdits et passibles d’une amende de 1 500 € sur tout le littoral français.

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7 août 2020

Espagne - "Au milieu d'un tourbillon médiatique", Juan Carlos Ier choisit l'exil

juan carlos

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Soupçonné de corruption, l’ancien roi d’Espagne, qui avait abdiqué en 2014 après trente-neuf années de règne, a annoncé qu’il quittait le pays. Il laisse à son fils Felipe le soin de restaurer l’image d’une monarchie marquée par une série de scandales.

L’information fait logiquement la une de toute la presse espagnole. “Juan Carlos Ier quitte l’Espagne”, titrent en substance les grands journaux du pays. Soupçonné de corruption, au cœur d’une enquête de la Cour suprême, l’ancien souverain – il a abdiqué en 2014 - a informé son fils Felipe VI de sa “décision de s’exiler” dans une lettre publiée lundi sur le site officiel de la monarchie. Il s’y dit “guidé par la conviction de rendre le meilleur service aux Espagnols, à leurs institutions et à toi, en tant que Roi”.

Un éditorial d’El Pais estime que “le roi émérite quitte l’Espagne pour empêcher ses affaires personnelles d’affecter la monarchie”. Le rôle de Juan Carlos dans l’attribution du marché du TGV de la Mecque à un groupe espagnol pose question. La Cour suprême cherche à savoir s’il a touché une rétrocommission. L’avocat de l’ex-chef d’Etat a fait savoir qu’il restait à disposition de la justice même s’il se trouverait déjà hors d’Espagne d’après 20 Minutos.

Pour le journal de droite El Mundo, pas de doute, il s’agit d’un “geste douloureux en défense de la Couronne”. Le quotidien considère que le gouvernement socialiste actuel a fait pression sur Felipe pour que son père quitte le palais de la Zarzuela. “Don Juan Carlos a facilité les choses pour son fils et successeur en acceptant avec sérénité le départ de la résidence qu’il occupe depuis 1960”, salue El Mundo. Et si le choix était si “douloureux”, c’est parce que Juan Carlos et les siens ont déjà connu “la déchirure de l’exil” après l’avènement de la Seconde République en 1931.

Où est-il parti ?, se demande La Vanguardia. “Pour le moment, nous l’ignorons”, répond le journal. “L’important est qu’il résidera en dehors de l’Espagne. Cela ressemble à un exil. Volontaire ou forcé par les circonstances, mais c’est un autre roi qui se met en route vers l’exil”, semble regretter le titre catalan.

Sans surprise, Publico, une parution classée à gauche, fait preuve de moins d’indulgence vis-à-vis de Juan Carlos. Il a “fui” l’Espagne, “acculé par la justice” alors que “de nombreux détails sur sa fortune opaque continuent à voir le jour”. Le site rappelle qu’il est le seul monarque européen impliqué dans une affaire de corruption, évoquant une somme de 100 millions de dollars “donnée” par l’Arabie Saoudite et dissimulée au fisc espagnol.

Quelle image garder de celui qui a guidé l’Espagne sur le chemin de la démocratie ?

Même les médias  favorables à la monarchie ne nient pas les écarts de sa fin de règne. “L’être humain est faillible”, admet le conservateur ABC. “À 82 ans, le roi Juan Carlos est devenu un personnage à deux visages”, un homme d’État qui “a aidé l’Espagne à marcher sur la voie des libertés d’une démocratie parlementaire” et un leader parti chasser l’éléphant au Botswana alors que son peuple faisait face à une crise économique profonde en 2012.

Le retour de la monarchie en 1975 et son rôle dans la période qui a suivi la dictature de Franco, voilà sur quoi insiste l’éditorial de La Razon. “Pour ceux qui ont vécu ces années fébriles (…), il y a peu à expliquer sur le travail décisif de Don Juan Carlos. Aux nouvelles générations, nées dans la liberté et donc moins conscientes de sa valeur et de l’effort continu que sa défense exige, il suffira de rappeler que le vieux Roi, aujourd’hui cible d’insultes et de calomnies, a affronté tous les obstacles que les forces du passé, fortes et nombreuses, ont dressés contre l’ambition de faire de l’Espagne une nation libre”, peut-on lire dans le journal royaliste.

Alors El Pais s’intéresse à ce qu’il appelle “l’avenir du passé”. Difficile de juger la place dans l’histoire de l’ancien roi d’Espagne quand il se trouve “au milieu d’un tourbillon médiatique”. Mais le fait qu’il ait abdiqué, que son fils ait préféré renoncer à son héritage et qu’il quitte aujourd’hui le pays ne plaide pas en faveur de la présomption d’innocence, souligne le quotidien madrilène. “Dans quelle mesure ce présent, si plein de bruit et de fureur, peut-il fausser notre perception même du rôle que Don Juan Carlos a joué dans le passé, et comment il affectera l’avenir de la Couronne”, interroge El Pais.

El Mundo ne s’attend pas par exemple à ce que le geste “déchirant” du roi émérite “n’arrête dans leur croisade tous ceux qui ciblent la monarchie”. Même analyse pour La Razon qui met en cause “les secteurs les plus radicaux de la vie politique espagnole, ceux qui cherchent avec ardeur à briser l’unité de la Nation et à mettre fin à la monarchie parlementaire”.

Cette monarchie parlementaire est désormais incarnée par Felipe, soucieux de rétablir l’exemplarité et l’image du royaume dès son arrivée sur le trône en 2014. En mars dernier, il a notamment décidé de suspendre l’allocation de 200 000 euros annuels accordée à son père. La Vanguardia voit dans le “dernier exil” de Juan Carlos une décision de son fils. Felipe VI “devait aller plus loin : il devait démontrer qu’il n’avait rien à voir avec ces affaires privées”.

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7 août 2020

Marisa Papen

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Marisa Papen (4)

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6 août 2020

Deauville - maître nageur sauveteur

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5 août 2020

Covid-19 : Anne Hidalgo veut rendre le masque obligatoire dans certaines zones de Paris

Par Sandrine Cabut, Denis Cosnard - Le Monde

La capitale est le troisième département le plus touché par le coronavirus. Au minimum, les rues commerçantes, les quais de Seine, les parcs et jardins et les marchés découverts seraient concernés.

A Paris, le port du masque va-t-il devenir obligatoire dans certaines zones pour tenter d’endiguer l’inquiétante reprise de l’épidémie de Covid-19 ? Tel est du moins le souhait d’Anne Hidalgo, la maire (Parti socialiste) de la capitale. Elle s’apprête, mardi 4 août, à transmettre une demande en ce sens à Didier Lallement, le préfet de police de Paris. Au printemps, plusieurs communes avaient tenté d’imposer le port du masque en extérieur, mais avaient perdu les recours intentés devant la justice. Depuis le 31 juillet, les préfets sont officiellement habilités à prendre cette décision.

« Porter le masque est désagréable, surtout lorsqu’il fait chaud, mais c’est un geste vraiment nécessaire alors que l’épidémie repart, argumente Anne Souyris, l’adjointe à la maire de Paris chargée de la santé. Nous allons donc demander à ce qu’il devienne obligatoire dans les lieux extérieurs où il y a beaucoup de monde et où respecter la distance d’un mètre entre chacun est difficile. »

La liste des zones concernées n’est pas encore totalement figée, mais elle devrait comprendre au moins les rues commerçantes, les quais de Seine, les parcs et jardins, ainsi que les marchés découverts. Les lieux où les touristes et les Parisiens font la queue en plein air devraient également être inclus.

La situation sanitaire se dégrade à Paris

« Nous incitions déjà les Parisiens à utiliser le masque le plus possible, mais ce n’était pas très suivi », reconnaît Anne Souyris. Si le port de cette protection est globalement respecté à l’intérieur des commerces et dans les transports en commun, où il est obligatoire, la pratique est tout autre à l’extérieur. Dans les rues, « 90 % des gens n’en ont pas », évalue l’adjointe, avec de fortes variations d’un quartier à un autre.

« C’EST DÉSOLANT, MAIS NOUS SOMMES AU DÉBUT D’UNE DEUXIÈME VAGUE », ESTIME L’ADJOINTE À LA MAIRE CHARGÉE DE LA SANTÉ

Or la situation sanitaire qui se dégrade incite les pouvoirs publics à durcir les mesures de lutte contre l’épidémie. « Après avoir baissé jusqu’en juin, tous les indicateurs montrent désormais une remontée du Covid-19 à Paris et dans sa région, constate Anne Souyris. Le mouvement est lent, mais régulier depuis un mois. Il y a eu un infléchissement clair. C’est désolant, mais nous sommes au début d’une deuxième vague », estime-t-elle.

Une analyse voisine de celle effectuée par les membres du conseil scientifique dans leur dernier avis au gouvernement, rendu public mardi. A l’échelle de la France, « il est hautement probable qu’une seconde vague épidémique soit observée à l’automne ou l’hiver prochain », écrivent-ils, en s’alarmant en particulier de la recrudescence du Covid-19 dans les grandes villes. « Le premier pic épidémique (…) a montré la fragilité des métropoles à des risques sanitaires de ce type », soulignent-ils. Ajoutant : « La surmortalité liée au Covid-19 a été plus importante dans les zones les plus denses. »

A Paris, les tests effectués montrent avec évidence la remontée de l’épidémie. Le 25 juin, le nombre de personnes diagnostiquées positives au cours des sept jours écoulés était tombé à 5,5 pour 100 000 habitants, selon Santé publique France. Depuis, ce taux est clairement reparti à la hausse, pour atteindre 29,5 pour 100 000 habitants au 1er août. Soit cinq fois plus. L’incidence de la maladie se révèle ainsi nettement supérieure à la moyenne nationale (12,1 pour 100 000 habitants).

Selon ce critère, Paris est même le troisième département le plus touché de France, derrière la Guyane (175) et la Mayenne (49). Plusieurs autres départements proches de Paris sont touchés, comme la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, le Val-d’Oise et l’Essonne. L’épidémie repart en particulier chez les jeunes et chez les personnes âgées, les plus fragiles face à la maladie.

Sur le terrain, les infectiologues parisiens constatent eux aussi l’augmentation des cas d’infection au SARS-CoV-2. A l’hôpital Tenon, début juillet, un seul malade était hospitalisé en réanimation et deux en infectiologie, précise le professeur Gilles Pialoux, chef de ce service. Le 27 juillet, les cinq lits Covid d’infectiologie étaient occupés, tout comme les cinq lits de réanimation réservés au virus.

Le professeur Pialoux relève cet autre marqueur significatif : dans la dernière semaine de juillet, jusqu’à treize patients atteints par le Covid-19 ont été accueillis chaque jour dans les services de réanimation des hôpitaux de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), quand leur nombre oscillait entre 0 et 1 pendant la première quinzaine du mois. La cellule de crise de l’AP-HP a d’ailleurs été réactivée, tout comme celle de son hôpital. Au total, dans les seize services de maladies infectieuses de l’AP-HP, 67 des 97 « lits Covid » répertoriés étaient occupés fin juillet.

« Il n’y a pas de pression sur la réanimation, mais nous sommes en alerte », estime Gilles Pialoux. Pour mieux anticiper une nouvelle crise, les médecins hospitaliers ont mis sur pied des réseaux informels. L’équipe d’infectiologie de Tenon communique deux fois par jour avec celles de La Pitié-Salpêtrière et de Saint-Antoine. « Si besoin, il faudra paramétrer nos services pour avoir suffisamment de lits Covid, sans pénaliser les autres malades comme cela avait été le cas en mars, note l’infectiologue. Notre problème majeur, ce sont les effectifs en cette période d’été. Les personnels ont été poussés à prendre des vacances, des RTT, et on travaille beaucoup avec des suppléants. »

Agir maintenant « pour éviter de reconfiner »

A ce stade, la situation est jugée sous contrôle. Les indicateurs progressent de façon sensible, mais pas exponentielle, et les hôpitaux d’Ile-de-France ne sont pas débordés. Mais l’expérience de février-mars a montré qu’une détérioration rapide était possible et pouvait nécessiter des mesures drastiques, comme le confinement général. « C’est bien pour éviter de reconfiner, même localement, que nous agissons aujourd’hui », plaide Anne Souyris.

Outre l’obligation de porter le masque dans certaines zones, comme à Lille, la Mairie travaille à plusieurs actions de prévention. La première consiste à mobiliser les cafés, bars et restaurants, pour qu’ils amènent leurs clients à laisser leur nom, leur adresse électronique ou leur téléphone sur un registre. Objectif : pouvoir les contacter si un autre client développe les signes de la maladie afin de pratiquer des tests et d’identifier au plus vite un éventuel foyer d’infection. « Nous ne pouvons pas obliger les cafés à faire cela, mais nous venons d’envoyer une lettre à leurs représentants pour les y inciter fermement », assure l’adjointe à la santé.

« Le risque, sinon, est que des clusters se développent et que cela amène à des mesures plus dures, comme une fermeture obligatoire à 19 heures, pour empêcher des rassemblements propices à la circulation du virus. »

Une grande campagne de tests à la rentrée

Autre sujet-clé, les tests. Les autorités ont beau inciter publiquement les Français à se faire tester le plus possible, à Paris, le manque de personnes à même d’effectuer les prélèvements se traduit par de longues files d’attente devant les laboratoires d’analyses. Comment en sortir ? La Mairie de Paris a demandé au préfet d’assouplir la réglementation, afin que les secouristes puissent eux aussi participer aux campagnes de prélèvement. De même, « nous regardons s’il est possible que les médecins effectuent certains prélèvements, pour accélérer les choses », précise Anne Souyris.

Sous réserve de trouver ainsi des bras supplémentaires pour prélever les échantillons, la Mairie de Paris aimerait lancer une grande campagne de tests à la rentrée. L’équipe d’Anne Hidalgo souhaiterait installer dans chaque arrondissement au moins une grande tente où les vacanciers pourraient se faire tester avant de retrouver l’école, le collège, le lycée, le bureau, etc. Des tests devraient également être menés de façon plus systématique dans les maisons de retraite.

En lien avec l’AP-HP, la Mairie vérifie par ailleurs l’état des stocks de tests, de masques, de charlottes, de surblouses et autres équipements qui ont tant manqué au plus fort de l’épidémie. Puisque la deuxième vague approche, autant tenir compte des enseignements de la première.

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