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Jours tranquilles à Paris
22 juillet 2017

Street Art

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22 juillet 2017

Frédéric Faure, Food bondage

De nombreuses cultures et de nombreux arts à travers l’histoire ont associé la nourriture et la sexualité. J’ai voulu montrer cette association dans des scènes de bondage – pratique sadomasochiste consistant à attacher son partenaire et héritée des techniques de ligotage utilisées au Japon (hojōjutsu).

La motivation de cette série est de forcer le lecteur à se questionner sur son rapport vis-à-vis de la nourriture et de la sexualité.

En effet, les échanges autour de la sexualité se sont libérés au cours des dernières décennies, grâce à des facteurs d’ordre sociologique (par exemple l’émancipation féminine), technique (par exemple la diffusion de contenus sur internet) ou comportemental (par exemple la quête du bonheur). On en parle à la radio et dans les chansons, on la montre dans des clips vidéo et des publicités, on l’affiche dans les revues et des sites internet, on en discute dans l’intimité du couple ou entre amis. Par voie de conséquence, les pratiques sexuelles autrefois qualifiées de déviantes ou d’extrêmes comme le sadomasochisme, le libertinage ou l’échangisme deviennent des traits de sexualité et ne sont plus autant cachées ou honteuses – la notion de déviance sexuelle est désormais limitée à ce qui est interdit par la loi. Des lieux de rencontres et des sites internet spécialisés sur le sujet contribuent à cette libération des mœurs, le tout alimenté par de la publicité à bas coût. On s’ose à déconstruire nos fantasmes et à les considérer comme une étape à franchir sur l’échelle de notre maturité sexuelle ou un désir à assouvir pour atteindre le graal de notre jouissance personnelle.

Notre rapport à la nourriture a aussi changé ces dernières décennies. La globalisation a introduit la malbouffe tout en nous permettant d’accéder à plus de diversité et à plus d’exotisme. La quête perpétuelle de nouveaux sens motive la découverte de pistes innovantes voire la résurrection d’espèces du passé au goût différent et à l’apparence plus authentique, moins conformiste. La volonté de manger mieux et plus sainement nous fait revenir à une agriculture de proximité, humaine, équitable et saine. Mieux manger complémente aussi le rôle d’agrément de la nourriture dans nos rapports sociaux : par opposition à la malbouffe qui nourrit l’individualisme de notre quotidien pressé et stressé, la bonne chère accommode toujours souvent nos échanges sociaux – discuter, entrer dans la confidence ou l’intimité, se fait autour d’un café ou d’un repas ; recevoir s’accompagne de moments derrière les fourneaux. La finesse ou la richesse des mets proposés sont souvent proportionnelles à l’importance de l’acte social – la nourriture devient un signe extérieur d’éducation, de bon goût et de richesse. Ainsi, au-delà de son rôle de besoin vital, l’alimentation est un acteur à part entière de l’activité et de la proximité sociale et résiste à l’individualisme de notre société. Un acteur de la société de consommation que l’on accumule et que l’on gaspille. Un acteur de désir qu’on attend, qu’on chérit voire qu’on fantasme.

Acteur de bien être, acteur de sociabilisation, acteur de consommation, acteur d’apparat – la nourriture ne prend-elle pas trop de rôles dans nos sociétés occidentales ? N’est-elle pas juste le reflet de nous-même ? Au nom de la quête du bonheur, y a-t-il un lien entre exotisme alimentaire et exotisme sexuel ?

Frédéric Faure - fredericfaure.com

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22 juillet 2017

Le cachalot géant échoué était… une œuvre d’art

La baleine de 15,8 m « découverte » hier, au pied du pont de la Tournelle, était en réalité une mise en scène du festival Paris L’été, dont la 28e édition se termine le 5 août.

Par  Valentin Belleville

Tout avait été savamment orchestré. Il n’y avait eu aucune fuite, une équipe de faux scientifiques mais de vrais comédiens étaient sur place aux aurores pour examiner une baleine plus vraie que nature… Mais le cétacé échoué sous le pont de la Tournelle était en fait le sujet d’une vaste opération du Festival d’art Paris l’Eté, qui se tient jusqu’au 5 août.

A sa tête, le tandem Stéphane Ricordel et Laurence de Magalhaes a voulu rompre avec la promotion classique des festivals : « On s’est demandé comment pourrait exister un festival à Paris autrement que par des affiches. Lors de la crue de la Seine de 2016, on a vu que les gens s’arrêtaient, se parlaient, une belle énergie circulait. On a voulu reproduire ça. »

Pour faire réagir, créer la surprise et donc faire parler, Stéphane Ricordel fait appel au  collectif belge Captain Boomer, spécialisé dans l’échouement de fausse baleine, qui avait déjà sévi il y a tout juste un an à Rennes (Ille-et-Vilaine).

Un convoi exceptionnel est arrivé hier matin, aux alentours de 3 h 30, pour installer la bête longue de 15,80 m. Un périmètre de sécurité est mis en place, ainsi que trois scientifiques estampillés International Whaling Association (l’Association internationale baleinière) et un vigile.

Une heure plus tard, alors que tout est quasiment prêt, Malika et Mourad rentrent d’une soirée salsa : « Qu’est-ce que c’est ? On était en train de rentrer et on est tombé là-dessus… On est vite redescendu ! » Passé le choc de la découverte, Quentin et Damien, qui viennent d’arriver, propose des solutions pour dégager l’animal mort : « On pourrait en faire des steaks et la manger ? »

L’odeur avait été travaillée

Bart Von Peel, le plasticien du projet, déguisé en scientifique pour l’occasion, est là pour répondre aux questions des badauds. Même s’ils semblent dubitatifs dans les premiers instants, les promeneurs finissent tous par croire en la véracité du faux échouement.

Floriane, 19 ans et quatorze animaux chez elle, est particulièrement sensible à ce qu’elle voit sous ses yeux. Elle qui veut travailler avec les animaux est restée assise un moment avec son amie derrière les barrières marquant la zone interdite au public, à contempler le cétacé. Pour plus d’authenticité, les Belges du collectif Captain Boomer posent, vers 6 heures, des petits bacs relâchant une très forte odeur de poisson pourri. Mais malgré un scénario bien préparé et une superbe fausse baleine, la viralité de l’information sur les réseaux sociaux a rapidement pris le dessus sur la croyance d’un réel échouement de baleine en bord de Seine. Vous avez jusqu’à demain soir pour l’admirer. Leparisien_75

22 juillet 2017

Brigitte Bardot, mythe et marque de Saint-Tropez

Par Vanessa Schneider

Le premier volet de notre série sur Saint-Tropez revient sur l’histoire de l’actrice, sex-symbol des années 1950-1960, qui vit recluse depuis qu’elle a arrêté le cinéma en 1973.

Brigitte Bardot est une femme d’habitudes. Tous les jours, elle quitte sa villa La Madrague à midi. Elle s’engouffre dans sa 4 L avec quatre ou cinq chiens et rejoint son autre maison de Saint-Tropez, La Garrigue, achetée à la fin des années 1970 sur le site paradisiaque du Capon.

Elle y a pour voisin le milliardaire russe Roman Abramovitch, qui a acquis une luxueuse villa pour 250 millions d’euros. Elle ne sait pas qui il est. Ce qu’elle recherche, sur cette colline préservée, c’est retrouver le calme qui lui manque tant à La Madrague depuis des décennies.

« Treize bateaux à touristes font la rotation par jour, raconte son mari, Bernard d’Ormale. Ils s’approchent le plus près possible de nos fenêtres avec des haut-parleurs qui hurlent : “Voici la maison de Brigitte Bardot, vous pouvez prendre des photos !” C’est insupportable, on les entend de toutes les pièces et on ne peut plus ni sortir sur le ponton ni se baigner. »

C’est donc à La Garrigue que Bardot, 82 ans, se réfugie. Elle y travaille, lit les dizaines de mails et de lettres qui lui sont envoyés chaque jour, répond de son écriture ronde et enfantine. La plupart des courriers concernent la défense des animaux, d’autres sont des demandes de gens dans la détresse, qu’elle s’efforce d’aider. « Ce boulot la tue », confie son époux, qui est son fil avec le monde extérieur.

Bien avant la gloire...

A La Garrigue, « Brigitte », comme on l’appelle ici, retrouve ses chèvres, cochons, moutons, canards, oies, ânes, qui vivent en liberté sur un terrain de quatre hectares. Le soir, elle retourne à La Madrague, où des badauds l’attendent, juste pour croiser son regard derrière les vitres sales de sa vieille bagnole.

Elle a beau avoir fait enlever la pancarte indiquant le nom de sa demeure pour la remplacer par un « toutou’s bar », les curieux ne sont pas dissuadés. L’un d’eux a même volé la gamelle d’eau destinée aux chiens errants. La star a dû la remplacer par une autre, qu’elle a fait sceller. Depuis toujours, La Madrague a été pillée par des cambrioleurs à la recherche d’objets appartenant à l’idole.

Entre Bardot et Saint-Tropez, l’histoire a commencé bien avant la gloire, bien avant que Dieu ne crée la femme. Simone Duckstein, pimpante propriétaire de l’Hôtel de La Ponche aux yeux turquoise, se souvient de leur rencontre.

Simone avait 7 ans, ses parents étaient divorcés. Brigitte en avait 14. « Ses parents possédaient une maison rue de la Miséricorde. Ils débarquaient avec elle et sa sœur du train Bleu et prenaient le petit-déjeuner à l’hôtel. Ma mère me demandait d’aller leur chercher des fougasses fraîches, je les regardais comme la famille parfaite, unie, bourgeoise ; ils étaient magnifiques. »

La Madrague, le refuge

C’est à Saint-Tropez, en 1955, qu’est tourné Et Dieu… créa la femme, de son mari Roger Vadim, le film qui en fait une star. Ici, sur le tournage, qu’elle tombe amoureuse de Jean-Louis Trintignant. « J’ai vécu avec lui la période la plus belle, la plus intense, la plus heureuse de toute cette époque de ma vie, écrit-elle dans ses Mémoires, Initiales B. B. Période d’insouciance, de liberté, et encore, ô merveille, d’incognito, d’anonymat. »

C’était avant que tout bascule. « Après la sortie du film, ça a été l’enfer, raconte Simone Duck­stein. On la poursuivait partout, sur terre, par la mer, dans les airs. Alors elle s’est renfermée. »

C’est ici, à Saint-Tropez, qu’elle trouve refuge lorsqu’elle décide d’arrêter le cinéma, en 1973. Ici qu’elle achète une maison, La Madrague, une cabane sur l’eau, sans eau ni électricité, puis une deuxième. C’est ici encore que s’installent les hommes de sa vie, de Sacha Distel à Gunter Sachs, avec lequel elle passe sa première nuit à ­l’Hôtel de La Ponche.

C’est ici qu’elle connaît les délices du vedettariat et ses revers. Ne plus pouvoir aller à la plage sans être photographiée, ne plus pouvoir faire des courses sans que 200 personnes obstruent le magasin. « Les gens se piétinaient pour pouvoir me toucher. On me traitait de putain, de salope, d’ordure, ou alors on m’aimait, on m’adorait, raconte-t-elle encore dans ses Mémoires. Je hais la foule, j’ai peur des gens, ils sont excessifs et fous. Je ­décidai de ne plus jamais sortir seule. » Saint-Tropez était son rêve, le berceau des souvenirs d’une enfance heureuse et des passions. Il devint une prison dorée.

« Elle ne veut pas être vue comme ça »

Brigitte Bardot se cache. Elle a déserté depuis longtemps l’Hôtel de La Ponche, où elle aimait tant se rendre pour un verre ou un dîner. Désormais, elle ne communique plus qu’au téléphone avec son amie Simone.

La dernière fois qu’elle s’est montrée sur le port, c’était en 2014, pour baptiser le bateau de l’association Sea Shepherd, qui porte dorénavant son nom. « Une émeute, se rappelle Henri Prévost-Allard, adjoint au tourisme. Le mythe est toujours aussi vivant. »

Depuis des années, on ne la voit plus au village, ni au marché ni sur la place des Lices. Ses hanches lui font défaut, elle ne peut plus guère se déplacer sans béquilles. « Elle ne veut pas être vue comme ça, il faut la comprendre », murmure son mari.

Elle ne se montre plus, mais elle est partout, Brigitte Bardot. Son buste en Marianne sexy dans la salle des mariages de l’hôtel de ville, son visage sur chaque exemplaire du magazine municipal destiné à une clientèle haut de gamme, son portrait stylisé sur des colifichets dans les vitrines des boutiques, sa vie exposée au Musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez. Le 28 septembre, jour de son anniversaire, une sculpture d’elle réalisée par l’artiste de bande dessinée Milo Manara sera inaugurée devant le musée. Elle ne viendra pas mais a agréé la statue, tout comme le contenu de l’exposition qui lui est consacrée.

« Brigitte Bardot a contribué à la notoriété de Saint-Tropez dès la fin des années 1950, il est normal qu’on lui rende hommage », explique le maire, Jean-Pierre Tuveri. Dernière initiative de l’icône des années 1960, la mise en place d’un menu végan dans tous les restaurants tropéziens. Le meilleur plat recevra un prix et sera estampillé du patronyme de la star.

« Seule sa fondation l’intéresse »

Bardot est l’arme numéro un de marketing qu’utilise sans complexe le directeur de l’office du tourisme, Claude Maniscalco. « Elle fait partie de l’ADN de la marque Saint-Tropez. C’est la personnalité française la plus connue à l’étranger, un produit d’appel formidable ! »

En coopération avec B. B., il a monté plusieurs ­expositions sur elle à l’étranger – Kazakhstan, Brésil, Italie, ­Angleterre, Australie, Russie… « Dès qu’on découvre un pays fou de Bardot, on y va, comme en Corée. On fait du cobranding, explique-t-il. On s’appuie sur sa notoriété pour vendre Saint-Tropez, le rosé, les nougats de Sénéquier, les sandales… » Tout est discuté avec elle et son époux, Bernard d’Ormale : droits sur les produits dérivés comme les cartes postales ou les livres.

« On ne fait pas ce qu’elle refuse, ce qui est purement merchandising, les tee-shirts, les tasses à son effigie, les stickers, les porte-clés », précise Claude Maniscalco. D’autres s’en chargent. Les échoppes vendent à la chaîne toutes sortes d’objets à base de photos retouchées.

De temps à autre, la star saisit son avocat, mais le combat est sans fin : « Brigitte ne peut que tenter de faire respecter son droit à l’image, note son mari. Au Brésil, il existe vingt-sept marques à son nom pour vendre des chaussures, des sacs, des bijoux de pacotille ! A Malte, un type revend même sa signature… » Si tout cela énerve Bernard d’Ormale, la star, elle, s’en fiche. « Elle s’est détachée de beaucoup de choses, seule sa fondation l’intéresse », soupire le mari.

Combats locaux

Brigitte Bardot a toujours eu des relations passionnelles avec l’ancien port de pêche. Dès les années 1970, elle entre en conflit avec la municipalité après avoir fait construire, illégalement, un mur autour de La Madrague, pour se protéger des curieux, qui entraient carrément chez elle. Le bras de fer a duré quelque temps, puis la mairie a cédé. On ne s’oppose pas longtemps à Brigitte Bardot, à Saint-Tropez.

« SES PARENTS ET VADIM SONT ENTERRÉS LÀ. ELLE Y A SES RACINES. ELLE N’A PLUS LA FORCE DE S’EN ALLER DÉSORMAIS. »

En 1989, elle se déchaîne dans une lettre ouverte au maire de l’époque, Alain Spada, dénonçant « l’impudeur, l’exhibitionnisme, le vice, le fric, l’homosexualité (…), l’envahissement des touristes de plus en plus nombreux, médiocres, sales, mal élevés, sans-gêne ».

Le maire avait eu le malheur d’interdire la plage aux chiens. Plus tard, dans les années 1990, elle organise une manifestation contre un congrès de chasseurs qui se tient dans le coin. Le maire actuel a également affronté son courroux lorsqu’il a régularisé des battues de sangliers. Il a tenté de lui faire comprendre que les bestiaux détruisaient les clôtures, les cultures et provoquaient des accidents de la route. B. B. n’a rien voulu entendre. Dès qu’il s’agit d’animaux, la star sort les crocs.

Son dernier combat local : l’installation dans le golfe du cirque Muller où, selon elle, les tigres subissent un sort épouvantable. « J’admire son engagement en ­faveur de la cause animale, assure le maire, mais j’essaie de lui expliquer que tout ce qui est excessif est inaudible. »

Ici, on pardonne beaucoup à « Brigitte », ses déclarations en faveur du Front national, ses attaques contre les musulmans, ses emportements en tout genre. On préfère se souvenir, comme son amie Simone Duckstein, de son « mélange d’ingénuité et de femme fatale, toujours copiée, toujours inégalée », qui a donné une dimension internationale à la renommée de la cité balnéaire.

« Elle a une hypersensibilité à la cause animale, la défend Claude Maniscalco. C’est une écorchée vive doublée d’une femme libre. Elle dit ce qu’elle pense et, si ça ne plaît pas, elle s’en fiche, elle ne lâche rien ! » Cent fois, Brigitte Bardot a menacé de partir, de ne plus jamais revenir. Toujours, elle est restée. « Elle a trop d’attaches ici, explique son mari. Ses parents et Vadim sont enterrés là. Elle y a ses racines. Elle n’a plus la force de s’en aller désormais. »

21 juillet 2017

Paris : un immense cachalot échoué en bord de Seine...

Paris : un immense cachalot en plastique échoué en bord de Seine, "métaphore gigantesque du dérèglement de notre écosystème"

Le faux cétacé a été déposé par un collectif d'artistes belges, dans la nuit de jeudi à vendredi, à proximité de Notre-Dame de Paris.

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Un cachalot de 18,50 m était échoué vendredi sur les quais de Seine à Paris, au pied du pont de la Tournelle, dans le Ve arrondissement. L'info a fait le tour des réseaux sociaux, mais les Parisiens ont rapidement compris qu'il s'agissait d'une oeuvre d'art.

Non, les cachalots ne remontent pas la Seine! Pourtant, certains Parisiens y ont cru un moment, vendredi quand ils ont vu ce mamifère de 18,50m échoué sur le quai, au pied du pont de la Tournelle, dans le Ve arrondissement. D'autant que tout avait été mis en scène pour rendre les choses authentiques: des (faux) scientifiques aux chevet de l'animal, un cordon de protection autour, une véritable effervescence sur les lieux. On aurait pu y croire.

Paris après Rennes, Valence et Londres

Sauf qu'il s'agissait d'une opération de promotion du festival d'art "Paris l'été", qui se déroule jusqu'au 5 août. "On s’est demandé comment pourrait exister un festival à Paris autrement que par des affiches" ont expliqué les organisateurs à nos confrères du Parisien. "Lors de la crue de la Seine de 2016, on a vu que les gens s’arrêtaient, se parlaient, une belle énergie circulait. On a voulu reproduire ça.»

Ils ont donc sollicité le collectif belge Captaine Boomer qui avait déjà créé l'événement à Rennes l'an dernier. À l'époque, la scène avait fait couler beaucoup d'encre et suscité les commentaires les plus loufoques sur les réseaux sociaux. La compagnie belge, bien connue pour ses performances artistiques a déjà sévi à Londres ou Valence.

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21 juillet 2017

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21 juillet 2017

Whaou... c'est l'été ! - vu sur instagram

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21 juillet 2017

Royal de Luxe à Nantes

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Après ses escapades à Montréal et au Havre, La Compagnie Royal de Luxe posera ses valises à Nantes du 29 juillet au 20 août. Elle y présentera sa nouvelle création « Miniatures » sur la place de la petite Hollande.

Du 29 juillet au 20 août, pour vingt représentations, la Compagnie Royal de Luxe revient à Nantes pour enchanter petits et grands avec une nouvelle création, « Miniatures. » Cette fois-ci, nul Géant mais un spectacle intime. « Il n’y a pas de décor, le public est face à face, précise Jean-Luc Courcoult, auteur, metteur en scène et fondateur de la compagnie. Les acteurs sont au milieu, dedans, proches des gens, ils les entendent respirer. »

Au cœur de l’histoire, un pilote d’avion qui s’imagine croiser Saint-Exupéry dans les nuages. Un jour, il s’endort aux commandes et traverse des miroirs telle Alice au pays des merveilles. « Il se retrouve à jouer à saute-mouton sur le dos des catastrophes de la planète, surplombant des conflits qu’il visionne comme autant de phénomènes miniatures, ajoute Jean-Luc Courcoult. D’où le titre du spectacle. » Un rêve qui navigue entre cohérence et incohérence... pour mieux observer notre société !

Médiation culturelle autour du spectacle

A l’origine ce spectacle ne devait pas se jouer en centre-ville. Royal de Luxe souhaitait emmener les spectateurs dans un quartier limitrophe où la culture est moins présente. Mais aucune place n’était suffisamment grande. « La Ville a donc mis en place une médiation avec la compagnie, explique David Martineau, adjoint à la culture. Le Kiosque Nantais Lien ouvert dans une nouvelle fenêtre va sillonner les quartiers et un travail sera fait avec les centres de loisirs, les associations d’insertion… Des places seront réservées pour un public éloigné de la culture. »

Joué en avant-première à Malines en Belgique, « Miniatures » a été créé en réaction aux attentats et à leurs conséquences (plan Vigipirate) sur les grands événements de rue. Mais également sur l’énigme de la réalité du monde. « L’art sert à éclaircir la situation, à faire ressortir la dimension poétique des événements pour que le public s’en saisisse, conclut Jean-Luc Courcoult. »

Pratique :

Du 29 juillet au 20 août. Représentations tous les jours, sauf le lundi. Place de la Petite-Hollande.

Horaires : Mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche à 17h. Mercredi à 15h.

Gratuit. Pas de réservation possible. La billetterie sera ouverte sur place, trois heures avant la représentation. Dans la limite des 700 places disponibles.

Plus d'infos : http://www.royal-de-luxe.com/fr/le-mur-d-images/# Lien ouvert dans une nouvelle fenêtre

21 juillet 2017

Ouille ouille ouille ! ça fait mal !

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21 juillet 2017

Poing gay

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