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Jours tranquilles à Paris
16 juillet 2017

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16 juillet 2017

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14 juillet 2017

Concert de Paris et Feu d'Artifice à Paris

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14 juillet 2017

Un iceberg de la taille de la Corrèze se détache de l’Antarctique

Par Simon Roger

Le détachement du bloc de glace ne va pas contribuer à la montée des eaux mais pourrait fragiliser la plateforme Larsen C et le glacier voisin.

L’un des plus gros blocs de glace jamais observés dérive dans les eaux glacées qui bordent l’Antarctique. D’une surface estimée à 5 800 km2, l’équivalent du département de la Corrèze, ce gigantesque iceberg s’est détaché de la plateforme Larsen C « entre lundi et mercredi », a annoncé mercredi 12 juillet l’équipe des universités écossaises de Swansea et d’Aberystwyth (réunies au sein du projet Midas) scrutant la zone à partir des données satellitaires transmises par la NASA, l’agence spatiale américaine, et l’agence spatiale européenne ESA.

La plaque à l’ouest du continent blanc, qui doit son nom à l’explorateur norvégien Carl Anton Larsen, est une vaste plateforme glaciaire de près de 350 mètres d’épaisseur qui flotte à la surface de la mer. Privée de 12 % de sa superficie avec le décrochage de cet iceberg massif, la barrière de Larsen C est désormais « potentiellement moins stable » soulignent les chercheurs. Une plateforme baptisée Larsen A s’était désintégrée à la suite d’un phénomène similaire en 1995, avant qu’une autre barrière de glace, Larsen B, ne disparaisse de la même façon en 2002.

Parmi les zones les plus sensibles au dérèglement climatique

L’intérêt scientifique de ce troisième épisode est notamment qu’« il est bien mieux documenté que les deux précédents », convient Mathieu Casado, chercheur CNRS au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement. La crevasse qui fissure le pan de glace sur plus de 200 kilomètres a été repérée dès la fin de 2010. Les scientifiques n’ont pas cessé depuis d’en suivre l’avancée qui s’opère à un rythme irrégulier : entre le 25 et le 31 mai, la crevasse s’est allongée de 17 km, un record depuis janvier.

La présence de failles profondes et la formation d’icebergs sont des processus naturels que le réchauffement atmosphérique et océanique contribue à amplifier, estiment les spécialistes des latitudes polaires. L’Antarctique occidental s’est réchauffé de 2,4 °C depuis 1958, révélaient des travaux américains publiés en décembre 2012 par la revue Nature Geoscience, classant cette région du grand inlandsis parmi les zones les plus sensibles au dérèglement climatique. Le réchauffement s’y produirait environ trois fois plus vite que la moyenne relevée sur l’ensemble du globe au cours de la même période.

Pour autant, le futur de Larsen C n’est pas scellé. « Dans les mois et les années à venir, la plateforme pourrait soit se reconstituer peu à peu, soit souffrir d’autres départs d’icebergs pouvant en toute fin conduire à son effondrement », détaille Adrian Luckman, professeur à l’université de Swansea. L’évolution de l’iceberg est elle aussi « difficile à prédire, poursuit le responsable du projet Midas. Il pourrait rester entier, mais devrait plus probablement se rompre en plusieurs fragments ». Dans cette deuxième hypothèse, des morceaux pourraient dériver vers le nord et menacer les navires croisant dans le détroit de Drake, le passage entre l’extrême sud de l’Amérique latine et l’Antarctique.

« Pas d’incidence sur la montée des eaux »

Les chercheurs s’interrogent aussi sur l’impact éventuel de cet événement sur la montée des eaux. Dans une étude publiée au printemps 2016 par la revue Nature, les Américains Robert DeConto et David Pollard proposent un modèle dans lequel la fonte de la calotte antarctique (dûe à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre) pourrait contribuer à plus de 1 mètre d’élévation du niveau des mers d’ici à 2100 et plus de 15 m d’ici à 2500. « Le bloc de glace détaché de Larsen C n’aura pas d’incidence sur la montée des eaux, juge Mathieu Casado, mais il va mettre à nu le glacier tout proche, qui risque de s’éroder plus vite. »

Il va modifier, par ailleurs, la chaîne alimentaire de cette région de la péninsule antarctique, « par la libération d’algues microscopiques englacées qui supportent un système entier, y compris le krill et les mammifères marins », réagit la section biologie du Comité scientifique des recherches antarctique (SCAR en anglais) dans un communiqué diffusé le 12 juillet. « S’il bloque l’accès à certaines baies, l’iceberg peut provoquer une mortalité massive chez les prédateurs et les oiseaux marins, complète Yan Ropert-Coudert, responsable du SCAR Biologie. Il peut perturber aussi les conditions de glace de mer. »

Le vêlage de cet iceberg géant offre donc une opportunité unique pour l’étude des écosystèmes de l’océan austral. « Or les chercheurs n’ont accès au site que plusieurs mois, voire plusieurs années, plus tard [en raison du traité international qui régit le territoire antarctique], constate l’expert français. Il devient impératif de réduire ces délais. »

 

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Antarctique: L’iceberg géant qui s’est détaché est «un événement rare», mais «pas exceptionnel»

SCIENCES Un gigantesque iceberg s’est détaché dans l’ouest de l’Antarctique, engendrant des conséquences encore peu prévisibles. Interview avec des chercheurs sur ce phénomène…

Un gigantesque iceberg d’une superficie de 5.800 kilomètres carrés, soit environ celle du département de la Corrèze, s’est détaché mercredi d’une plateforme de glace appelée Larsen C dans l’ouest de l’Antarctique.

Ce bloc possède une taille hors-norme, soit 200 kilomètres de long, une épaisseur d’environ 190 mètres et une profondeur sous la mer qui pourrait atteindre 210 mètres. Quelles conséquences sont à prévoir? Eléments de réponses avec Jean Tournadre, chercheur en télédétection pour l’océanographie au Laboratoire spatial et interfaces Air-Mer à l’Ifremer et le climatologue Hervé Le Treut, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL)...

En 2010, le National Ice Center (NIC) surveillait 37 icebergs géants en Antarctique et 52 en 2016. Y-a-t-il une accélération de la formation de ces énormes icebergs ?

Jean Tournadre: Nous n’avons pas assez de recul pour le dire. Entre 1998 et 2002, il y a eu trois icebergs géants A38, B15 et C19 qui étaient plus grands que l'iceberg que l'on observe aujourd’hui. Ce genre d’événement est rare mais pas exceptionnel. Pour ce qui est du nombre d’icebergs suivis par le NIC, il est en moyenne d’une cinquantaine sur les trente dernières années. Nous étions dans une phase où les très gros icebergs du début de la décennie 2000 ont fini de se décomposer. Mais ce qui compte le plus n’est pas le nombre d’icebergs, mais le volume de glace qu’ils transportent.

Hervé Le Treut: Tout d'abord, nous avons encore peu de recul dans la connaissance de l'Antarctique, son étude remontant à quelques décennies. Donc il n'est pas facile de répondre à ce type de question. Cependant, en analysant la succession des événements, il peut y avoir une mutiplication de ces phénomènes mais pour plusieurs raisons.

Quelles sont ces raisons ? Et quelle est la part de responsabilité de l’homme dans cette situation ?

H. Le T.: Ces événements sont difficiles à expliquer sans parler du réchauffement climatique global de la planète. Et il y a un niveau très élévé de la probabilité de l'activité humaine dans cette tendance au réchauffement global, notamment depuis 40 ans avec les gaz à effets de serre. Après, il y a une valeur globale et des phénomènes variables. Il ne faut pas s'arrêter à une lecture événementielle et isolée de la formation de cet iceberg, aujourd'hui. Il faut le voir dans la durée. Et souligner que des phénomènes plus puissants, au diagnostic évident, se déroulent en Arctique avec la fonte de la banquise.

L’énorme bloc qui vient de se séparer faisait partie d’une plateforme de glace nommée Larsen C qui retient des glaciers capables de faire gagner 10 cm aux mers du monde s’ils finissent dans l’océan. La disparition de Larsen C est-elle probable?

J. T.: C’est effectivement un risque, puisque c’est ce qui s’est passé pour Larsen A et B. Mais on ne sait pas prévoir la probabilité de disparition de la plateforme Larsen C: une reconstitution de cette plateforme est possible, mais fort improbable, et surtout cela prendrait un temps très long. Par ailleurs, si les glaciers de la péninsule antarctique sont déstabilisés par la fracture de la plateforme Larsen C, ils pourraient effectivement contribuer à la hausse du niveau marin.

Avec cet énorme iceberg, il y a un risque pour la navigation d’après l’Agence spatiale européenne. Est-ce un risque réel ou fantasmé puisque les bateaux utilisent systématiquement des radars ?

J. T.: L’iceberg en lui-même va certainement mettre plusieurs années avant de sortir éventuellement de la mer de Weddell. Le risque pour la navigation dans cette zone où il y a très peu de navires est extrêmement limité. Par contre, les icebergs en eux-mêmes peuvent bien sûr être être un risque. Ce n’est pas pour rien que toutes les grandes courses qui passent par les mers australes font appel à des services de détection d’icebergs...

H. Le T.: J'évoque un autre risque, celui de l'ouverture de nouvelles voies navigables dans ces zones fragiles. C'est un risque car une marée noire dans cette zone aurait des effets encore plus déastreux que dans des mers plus chaudes.

Y a-t-il un risque de montée des eaux accrue avec la formation de cet énorme iceberg ?

J. T.: Aucun, une plateforme de type Larsen flotte sur la mer. Un morceau qui se détache ne peut pas contribuer à la hausse du niveau des mers.

H. Le T.: Prenez l'image d'un glaçon dans un verre d'eau. Il flotte. Par contre, la séparation de cet iceberg de Larsen C fragilise le reste qui est derrière. Cette plateforme empêche l'arrivée des glaces du continent qui coulent et contribuent, elles, à la hausse du niveau de la mer. C'est un risque car le flux s'accélère.

14 juillet 2017

Étonnant ?

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14 juillet 2017

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13 juillet 2017

Trump à la Tour Eiffel...

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