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Jours tranquilles à Paris
12 juin 2020

Musique - Le premier album du dalaï-lama bientôt dans les bacs

dalaï lama

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

La haute autorité spirituelle tibétaine a dévoilé, le lundi 8 juin, le premier extrait de son album, composé de onze morceaux mêlant chants et mantras pour réinterpréter les prières bouddhistes. Un premier opus qui sera en vente le 6 juillet, jour du 85e anniversaire du dalaï-lama.

Compassion : c’est le titre choisi par le dalaï-lama pour son morceau dévoilé le lundi 8 juin, en référence au bouddha dont le leader spirituel tibétain est supposé être la réincarnation sur Terre. Tenzin Gyatso, aujourd’hui âgé de 84 ans, est en effet considéré depuis le 17 novembre 1950 comme le chef spirituel du Tibet, mais aussi comme une émanation terrestre du bouddha de la compassion (bodhisattva Avalokiteshvara), l’une des divinités les plus vénérées du bouddhisme tibétain. Publié lundi sur la chaîne YouTube officielle du dalaï-lama, le morceau est le premier extrait de son album Inner World (“Monde intérieur”) composé de onze titres “mêlant chants et mantras” sur une musique composée pour l’occasion, rapporte le magazine américain Rolling Stone, non sans une pointe d’amusement.

La sortie de cet opus qui réinterprète les prières bouddhistes “est prévue pour le 6 juillet, afin de coïncider avec le 85e anniversaire du leader spirituel tibétain”. Rolling Stone explique ainsi la genèse du projet :

Le dalaï-lama a réalisé ‘Inner World’ avec l’aide de Junelle et Abraham Kunin, un couple de musiciens originaires de Nouvelle-Zélande.”

Un dalaï-lama “exalté” par les vertus de la musique

Junelle Kunin aurait eu cette idée “après une simple recherche sur Internet, alors qu’elle tentait de trouver du contenu qui mêlerait les enseignements [du dalaï-lama] à de la musique, pour soulager le stress au travail”. La musicienne a proposé l’idée, qui a été rejetée une première fois, avant qu’elle ne la soumette de nouveau sous la forme d’une lettre remise aux assistants du dalaï-lama, lors d’un voyage en Inde en 2015. “Et cette fois, sa Sainteté a accepté.”

La musicienne a par la suite enregistré le dalaï-lama alors qu’il récitait les mantras de sept bouddhas, intégrant également dans l’album des extraits de discussions “sur des sujets comme la sagesse, le courage, la guérison et les enfants”. Junelle et Abraham ont alors composé la musique qui accompagne désormais les paroles du chef spirituel. Citée par le magazine américain, Junelle Kunin a déclaré à propos du dalaï-lama :

Il était si exalté ! Il a même commencé à m’expliquer à quel point la musique est importante. Il s’est penché en avant, les yeux pétillants, en frottant ses doigts les uns contre les autres, et il a raconté comment la musique pouvait aider les gens d’une manière qui leur était inaccessible, comment elle pouvait transcender les différences et nous ramener à notre vraie nature et à notre bonté de cœur.”

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12 juin 2020

Un été au Havre

havre

12 juin 2020

Laetitia Casta

casta bardot

12 juin 2020

Ailona Hulahoop

ailuna20

12 juin 2020

Bataclan : l’œuvre de Banksy retrouvée en Italie

banksy bataclan

L’œuvre, peinte sur une porte du Bataclan, avant qu’elle ne soit dérobée. Photo AFP

Une peinture en hommage aux victimes de l’attentat du Bataclan, attribuée au mystérieux artiste Banksy, a été retrouvée en Italie. Réalisée sur une porte de la salle de concert, elle avait été volée en 2019.

« Nous avons récupéré la porte volée au Bataclan avec une œuvre de Banksy représentant la jeune fille triste », a indiqué, mercredi, un officier supérieur des carabiniers à Teramo, en Italie. L’opération a été initiée à la demande de la police française et menée en présence de policiers français, a précisé ce responsable.

« Je ne peux rien vous dire d’autre, une conférence de presse du procureur de l’Aquila », chef-lieu de la région des Abruzzes où l’œuvre a été retrouvée, « aura lieu demain matin (ce jeudi) », a-t-il juste ajouté.

Porte découpée à la meuleuse

Cette œuvre, attribuée au célèbre artiste britannique anonyme Banksy, avait été peinte sur une porte arrière de la salle de spectacle parisienne du Bataclan, en forme d’hommage sur le lieu même où 90 personnes ont été tuées, le 13 novembre 2015, lors des attaques terroristes qui ont frappé Paris.

Réalisée au pochoir et à la peinture blanche, l’œuvre attribuée à Banksy représente un personnage féminin à l’air triste sur l’une des sorties de secours, située derrière le Bataclan, dans le passage par lequel de nombreux spectateurs du concert des Eagles of Death Metal s’étaient échappés pendant l’attentat.

Elle avait été volée en janvier 2019, avec la porte sur laquelle elle était peinte, découpée à la meuleuse.

Selon le quotidien La Repubblica, citant le procureur de l’Aquila, la porte a été retrouvée dans une ferme de la campagne des Abbruzes. L’opération a eu lieu sur une perquisition ordonnée par le parquet et cette découverte « a été rendue possible grâce aux enquêtes menées par le bureau du procureur en collaboration avec la police et la justice françaises », a précisé le journal.

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12 juin 2020

Entretien - Peter Piot : « Il faut impliquer les personnes touchées dans la réponse à cette maladie »

Par Paul Benkimoun

Directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, le médecin et microbiologiste belge a été récemment nommé conseiller de la présidente de la commission européenne pour la recherche sur le Covid-19.

Directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, le médecin et microbiologiste belge Peter Piot fut l’un des codécouvreurs du virus Ebola avant d’être à la tête de l’Onusida (Programme commun des Nations unies sur le VIH-sida) de 1995 à 2008. Récemment nommé conseiller de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour la recherche sur le Covid-19, il a été lui-même sévèrement touché par le SARS-CoV-2.

Quel regard portez-vous sur la manière dont le monde a réagi face au Covid-19 ?

Ce que le Covid-19 nous a montré, c’est l’importance d’un leadership et d’avoir un bon système de santé publique préexistant.

A part Singapour, Taiwan et Hongkong, tout le monde a sous-estimé l’ampleur et la vitesse avec lesquelles le virus pouvait se répandre. Les nations asiatiques avaient conservé le mauvais souvenir de l’épidémie de SRAS [syndrome respiratoire aigu sévère] en 2003 et étaient plus sensibilisées. Ils ont réagi en conséquence. Les pays qui ont immédiatement mis en place des dispositifs de dépistage ont eu le moins de décès.

L’Allemagne a montré le chemin. Dès la fin janvier, elle disposait d’un test diagnostique et n’a pas attendu d’avoir beaucoup de cas pour l’utiliser à grande échelle.

A l’autre extrême, le Royaume-Uni a réagi tardivement et a commencé à parler de mise en quarantaine pour les voyageurs quand le nombre de cas était en diminution. C’était trop et trop tard. En France comme de l’autre côté de la Manche, les stocks de masques constitués après la pandémie grippale de 2009-2010 ont disparu des budgets. Et il y a eu un sous-investissement dans la santé publique.

Vous évoquiez le reflux de la pandémie. Pourrions-nous en être bientôt débarrassés ?

Nous n’en sommes qu’au début de l’épidémie. Il n’y a aucune raison qu’après avoir atteint cette ampleur, elle disparaisse spontanément.

Nous n’avons pas encore une immunité de groupe, même en Suède qui avait une stratégie misant là-dessus mais qui a échoué. Ce n’est que dans un an ou deux ans que nous pourrons faire le bilan de la riposte qui aura été la plus efficace.

La situation dans le monde mais aussi à l’intérieur des frontières nationales est hétérogène…

Cette pandémie est un ensemble de nombreuses épidémies locales. Toutes les régions d’un pays ne sont pas touchées uniformément. L’action doit donc être locale ou régionale.

La majorité des pays relâchent les mesures de distanciation physique. Des flambées épidémiques sont probables mais pas de grande ampleur dans l’immédiat. Nous ne devons pas adopter une approche « bulldozer » et fermer tous les pays, mais cela suppose un niveau d’information en temps réel, très précis et très local, sur l’épidémie afin de la maîtriser.

Donc, cela signifie vivre avec le Covid-19…

Oui, nous devons vivre avec le Covid-19 comme nous vivons avec le VIH. Nous devons admettre que l’éradication de ce virus n’est pas réalisable actuellement.

La seule maladie infectieuse qui ait été éradiquée est la variole et nous n’en sommes pas très loin avec la polio. Mais, c’est tout. Si nous ne contrôlons pas le Covid-19, le système de santé ne peut fonctionner normalement. Il nous faut donc une approche de réduction des risques en minimisant l’impact du Covid-19 et en réfléchissant à ce que nos sociétés sont prêtes à accepter pour cela.

Il n’est pas possible de revenir au même confinement, pas tous les deux mois… Il a des effets secondaires énormes et des répercussions sur les autres pathologies : une surmortalité par infarctus du myocarde, AVC, cancers, faute d’accès aux soins essentiels ; il y a un fort retentissement sur la santé mentale. Sans parler des problèmes économiques.

Vivre avec le Covid-19, cela signifie trouver des compromis entre la protection de la population et ne pas aggraver les problèmes. Il est nécessaire de modifier les comportements à grande échelle sur le port du masque, le lavage des mains et la distanciation physique. Dans beaucoup de pays, l’épidémie a surtout touché les maisons de retraite, les hôpitaux, le foyer des travailleurs du secteur de la santé, et les prisons. Nous devons concentrer nos efforts sur ces lieux.

Comment le continent africain va-t-il faire face à la pandémie ?

Les épidémies voyagent. Il n’y a pas de raison que celle-ci évite l’Afrique. Le Covid-19 s’est pas mal implanté, notamment en Afrique du Sud dans la région du Cap, mais ce n’est pas aussi spectaculaire qu’en Europe ou dans les Amériques.

Est-ce une simple question de temps ? Le fait d’avoir une population plus jeune en moyenne que le Vieux Continent pourrait jouer. Des facteurs climatiques pourraient-ils atténuer le risque ? Nous l’ignorons. Reste que les mesures de distanciation physique ne sont pas applicables dans les grandes townships comme Khayelitsha, en Afrique du Sud, Kibera, au Kenya, ou les grandes villes africaines surpeuplées.

C’est le même problème en Inde. A Bombay, les cas explosent, certains hôpitaux placent deux malades par lit… Hongkong a une densité de population très élevée, mais ses habitants vont plus loin que les recommandations des autorités.

Que vous inspire la mobilisation internationale pour mettre au point un vaccin contre le Covid-19 ?

Ce qui a déjà été accompli en cinq mois est impressionnant. Des laboratoires universitaires ou commerciaux et non des moindres ont commencé à travailler dès janvier. Lors du Forum de Davos [21-24 janvier], la Coalition sur les innovations pour la préparation aux épidémies (CEPI) a accordé des financements à quatre projets de recherche sur les vaccins. Il existe plus d’une centaine d’initatives. Une dizaine d’entre elles peut-être aboutiront.

Qu’attend-on d’un vaccin contre le Covid-19 ?

Son cahier des charges comprend quatre conditions. Le vaccin doit démontrer qu’il protège contre l’infection, ou au moins atténue les effets de la maladie et réduise le nombre des décès. Cela implique des essais cliniques dans une population où l’incidence du Covid-19 soit suffisante. Elle diminue en Europe. Peut-être au Brésil… D’une manière générale, peu de vaccins sont efficaces sur les maladies respiratoires en dehors de celui contre le pneumocoque.

Le vaccin doit aussi ne pas avoir d’effets secondaires. Avec une administration à très grande échelle, des effets indésirables rares toucheraient un nombre important de personnes. Une fois ces deux premières conditions remplies, il ne faut pas espérer une autorisation de mise sur le marché avant 2021.

Troisième condition, des milliards de doses d’un vaccin contre le Covid-19 devront être produites. Une capacité de production qui n’existe pas à l’heure actuelle. Il faut investir pour acquérir et construire des unités de production répondant aux normes d’hygiène et de sécurité avant de savoir si le candidat vaccin va marcher.

Enfin, il faut tout faire pour que tous ceux qui ont besoin du vaccin y aient accès. L’initiative ACT, impulsée notamment par l’Union européenne, souligne la nécessité d’un accès équitable. C’est très important au moment où l’on voit un nationalisme vaccinal.

Donald Trump affirme que les vaccins produits aux Etats-Unis seront réservés aux Etats-Unis. Il faut à tout prix éviter cela. Néanmoins, il faudra faire des choix sur les priorités pour la vaccination. Cela donnera lieu à des débats très durs tant qu’il y aura une pénurie de vaccins.

Vous-mêmes avez été infecté par le SARS-CoV-2. Comment avez-vous vécu votre maladie ?

C’est une sale maladie avec des aspects chroniques chez beaucoup de ceux qui l’ont eue. Ironiquement, j’ai passé la plus grande partie de ma vie d’adulte à combattre les virus, à leur mener la vie dure. Là, un virus a pris sa revanche sur moi ! C’est quand même différent quand on en fait l’expérience personnelle : je deviens − pour reprendre une expression néerlandaise − un « expert d’expérience ». Comme cela est devenu habituel dans la lutte contre le sida, il faut impliquer les personnes touchées dans la réponse à cette maladie.

11 juin 2020

Yume Magazine

yume magazine

yumemag

11 juin 2020

Le Mur de la Paix, oeuvre installée depuis vingt ans au Champ de Mars à Paris, va être déplacé

Le monument de Clara Halter sur lequel est inscrit le mot paix en 49 langues sur de grands panneaux de verre, va quitter le Champ de Mars où il avait été inauguré par Jacques Chirac en l'an 2000.

mur de mpais

Le Mur de la Paix de Clara Halter, réalisé par l\'architecte Jean-Michel Wilmotte, est situé sur le Champ de Mars à Paris, face à la Tour Eiffel. Photo prise en mars 2000.Le Mur de la Paix de Clara Halter, réalisé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, est situé sur le Champ de Mars à Paris, face à la Tour Eiffel. Photo prise en mars 2000. (OLIVIER BOITET / MAXPPP

Le Mur de la Paix, création de l'artiste Clara Halter installée depuis 20 ans sur le Champ de mars à Paris, va être déplacé, après des années de polémiques et de vandalisme autour de cette oeuvre, a annoncé mardi 9 juin l'écrivain Marek Halter, veuf de l'artiste.

Le déménagement devrait être terminé en octobre

"En lien avec le Ministère de la Culture, la déconstruction du mur de la Paix a effectivement démarré le 25 mai pour une durée d'environ un mois", a confirmé la Ville de Paris. L'oeuvre "sera reconstruite dans les prochains mois à proximité du site actuel. Plusieurs lieux sont actuellement à l'étude", a-t-elle précisé.

Marek Halter indique de son côté dans un communiqué avoir "récemment accepté un compromis proposé par l'État et la Ville de Paris : déplacer le Mur pour la Paix, sous une forme nouvelle, avenue de Breteuil, face à l'église des Invalides".

L'écrivain "espère" qu'Emmanuel Macron inaugurera le nouveau Mur en "octobre", écrit-il, soulignant que l'oeuvre du Champ de mars, "taguée d'appels racistes et antisémites, vandalisée, décriée par certains", était "défendue par la Maire de Paris et un grand nombre d'éminents intellectuels".

Inauguré en 2000, le monument a créé la controverse

Constitué d'une charpente métallique habillée de bois, avec des façades de verre, le monument réalisé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte avait été inauguré en mars 2000 par Jacques Chirac, dans le cadre des célébrations de l'an 2000. Il avait été installé "place Joffre dans le VIIe arrondissement afin d'incarner la paix dans le monde. Le mot paix y est inscrit dans 49 langues sur ses grands panneaux de verre", rappelle la Ville. Installé à l'origine pour quatre mois, il était finalement resté.

Des associations de défense du patrimoine avaient fait de son retrait leur cheval de bataille. L'oeuvre a été au centre d'une bataille judiciaire avec la maire du VIIe arrondissement, Rachida Dati, qui avait déclaré l'installation illégale et dénonçait l'obstruction de "la perspective classée de l'Ecole militaire à la Tour Eiffel, en violation de la loi".

Les époux Halter avaient attaqué Rachida Dati pour diffamation. Condamnée en première instance en 2011 puis en appel l'année suivante, Rachida Dati avait vu sa condamnation annulée en 2014 par la Cour de Cassation.

11 juin 2020

Sylvia Gobbel (ex-modèle de Helmut Newton)

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11 juin 2020

L'artiste JR rend hommage à Adama Traoré et George Floyd avec un collage géant à Paris

JR fresque geante

JR a réalisé cette fresque en noir et blanc dans une rue du 10e arrondissement de Paris, en compagnie des élèves de l'école de cinéma du réalisateur Ladj Ly.

Le collage géant en noir et blanc de JR et des élèves de l\'école de cinéma Kourtrajmé de Ladj Ly, en hommage à Adama Traoré et à George Floyd, dévoilé mardi 9 juin 2020 dans une rue de Paris 10e.Le collage géant en noir et blanc de JR et des élèves de l'école de cinéma Kourtrajmé de Ladj Ly, en hommage à Adama Traoré et à George Floyd, dévoilé mardi 9 juin 2020 dans une rue de Paris 10e. (SEBASTIEN MUYLAERT / MAXPPP)

L'artiste et street artiste français JR a réalisé un collage géant de plusieurs mètres de haut à Paris en hommage à Adama Traoré, décédé en juillet 2016 à l'âge de 24 ans dans des circonstances troubles à la gendarmerie de Persan (Val-d'Oise), après son interpellation musclée par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise.

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Ce collage a été réalisé dans la nuit de lundi à mardi 9 juin dans une rue du 10e arrondissement près de la place Karski, en compagnie des élèves de l'école de cinéma Kourtrajmé créée par le réalisateur Ladj Ly. Cet immense collage en noir et blanc représente deux yeux séparés d'une fissure.

La fresque de JR et des élèves de l\'école de cinéma Kourtrajmé en hommage à Adama Traoré et George Floyd, deux symboles des violences policières, dévoilée le mardi 9 juin 2020 à Paris 10e.La fresque de JR et des élèves de l'école de cinéma Kourtrajmé en hommage à Adama Traoré et George Floyd, deux symboles des violences policières, dévoilée le mardi 9 juin 2020 à Paris 10e. (LP/OLIVIER LEJEUNE / MAXPPP)

Un double hommage

Lors de son inauguration mardi à la mi-journée en présence du comité de soutien d'Adama Traoré, le réalisateur du film Les Misérables, couronné de quatre César en 2019 et Prix du Jury à Cannes la même année, a indiqué que cette "fresque est là pour rendre hommage à Adama Traoré et à George Floyd".

La mort de George Floyd, Afro-Américain de 46 ans, asphyxié le 25 mai à Minneapolis sous le genou d'un policier blanc, a soulevé une indignation mondiale. Tout comme Adama Traoré en France,Il est devenu le symbole des violences policières, et des street artistes du monde entier lui ont déjà rendu hommage depuis quinze jours.

JR22

JT hommage

Une fresque "en écho à la marche du 2 juin"

"Cette fresque fait écho à la marche du 2 juin, le visage de George Floyd, le visage d'Adama Traoré", a dit Assa Traoré, la soeur d'Adama, lors d'un point presse pour réclamer "la convocation devant la justice des gendarmes" qui ont procédé à l'interpellation de son petit frère.

Le 2 juin, à l'appel de la famille du jeune homme, plus de 20.000 personnes avaient manifesté devant le tribunal de grande instance de Paris. Samedi, ce sont plus de 23.000 personnes qui ont défilé à travers la France pour dénoncer les violences policières et réclamer "justice pour tous".

De nouveaux rassemblements et hommages sont prévus mardi dans le pays pour saluer la mémoire de George Floyd, au moment où auront lieu ses obsèques à Houston (Texas). La famille d'Adama Traoré appelle à une nouvelle manifestation nationale contre les violences policières samedi 13 juin.

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