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Jours tranquilles à Paris
9 février 2017

To use or not to use ?

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9 février 2017

Street Art

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Sylvio Testa

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9 février 2017

La Panthéon.... de nuit - à réserver

9 février 2017

Fleur du mal - lingerie

9 février 2017

Pour répondre à Trump, le MoMA expose des œuvres d’artistes musulmans

Par Stéphane Lauer, New York

En réaction au décret anti-immigration, l’institution a mis en place un accrochage spécial d’œuvres d’artistes iraniens, irakiens ou soudanais.

Les messages politiques sont souvent portés par les artistes, plus rarement par les institutions culturelles. L’une des plus célèbres d’entre elles, le Musée d’art moderne de New York (MoMA), vient pourtant de prendre une initiative spectaculaire visant à faire entendre son opposition au décret anti-immigration signé le 27 janvier par Donald Trump.

Depuis le 2 février, le MoMA a en effet décidé d’exposer pendant plusieurs mois des œuvres d’artistes iraniens, irakiens ou soudanais. L’idée est d’envoyer un signe de solidarité avec les ressortissants de ces pays, ainsi que ceux de Somalie, du Yémen ou de Libye, que le nouveau président a tenté d’interdire de territoire américain, avant que cette décision ne soit elle-même bloquée par une décision de justice, le 3 février.

Au cinquième étage du musée, une immense photographie de l’Iranienne Shirana Shahbazi,représentant une composition abstraite de trois boules de billard, a ainsi fait son apparition dans la salle consacrée à Marcel Duchamp et Man Ray.

Elle fait partie des sept œuvres qui, en raison de l’actualité, ont soudainement pris la place d’œuvres majeures de Matisse, Picasso, Burri ou Picabia. Sur le côté, un écriteau discret explique la démarche : « Cette œuvre est signée d’une artiste originaire d’une nation dont les citoyens sont interdits d’entrée aux Etats-Unis, suivant un décret présidentiel signé le 27 janvier 2017. D’autres œuvres similaires sont installées dans les galeries du cinquième étage afin d’affirmer les idéaux d’accueil et de liberté qui sont essentiels pour ce musée et pour les Etats-Unis. »

« C’est courageux pour un musée »

La Danse, de Matisse, côtoie ainsi désormais Mon Père et moi, une réalisation au feutre et à l’encre de couleur du pionnier de l’art moderne iranien, Charles Hossein Zenderoudi.

Un peu plus loin, Moi et le village, de Marc Chagall, fait face à une vidéo de l’Iranienne Tala Madani. Réalisé à partir de deux cents images peintes qui s’animent, le film vise à dénoncer la faiblesse et le vice des hommes, nourris par l’arrogance et l’ignorance.

Enfin, les formes géométriques et sombres de l’Irakienne Zaha Hadid créent un curieux contraste avec La Bohémienne endormie, d’Henri Rousseau.

« C’est très courageux pour un musée de prendre ainsi une telle position politique, estime Jessica Balnaves, une New-Yorkaise, qui est en train d’admirer une œuvre sans titre de Marcos Grigorian, un Russe d’origine iranienne. Je n’avais aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler l’art iranien ou soudanais. Cette initiative permet à la fois de mesurer les différences culturelles et de prendre conscience de la richesse qu’apporte la diversité. »

L’idée d’exposer des artistes originaires de pays visés par le décret de Donald Trump s’est imposée juste après sa signature, au cours du week-end des 28 et 29 janvier, durant lequel des protestations ont immédiatement éclaté à travers le pays. « C’était en quelque sorte un geste d’intégration que nous voulions adresser à notre public et à notre personnel », résume Jodi Hauptman, conservatrice au MoMA.

9 février 2017

Un café et ça démarre....

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8 février 2017

Gigi Hadid

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