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Jours tranquilles à Paris
31 mai 2020

Le Louvre désert - le musée est toujours fermé - photos prises le 30 mai avec mon Nikon Key Mission 170

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31 mai 2020

Shooting NORMAL Magazine - Noémie Mazella

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31 mai 2020

Nude Yoga Girl

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31 mai 2020

Kate Moss

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31 mai 2020

Espace - Elon Musk et SpaceX ouvrent une nouvelle ère du voyage spatial

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

SpaceX, la société aérospatiale du milliardaire Elon Musk, est entrée samedi dans l’histoire de l’exploration spatiale, en devenant la première compagnie privée à envoyer des astronautes dans l’espace.

La Nasa en rêvait, Elon Musk l’a fait. Avec SpaceX, les États-Unis disposent à nouveau de fusées américaines pour envoyer, à prix modique, leurs astronautes dans l’espace.

Depuis 2011 et la mise à la retraite des navettes spatiales, les Américains devaient compter sur les Russes pour transporter leurs astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS). SpaceX va désormais pouvoir prendre le relais, forte du succès du vol de samedi.

A 15h22 locales, Bob Behnken et Doug Hurley ont décollé du Centre spatial Kennedy (Floride), sous les yeux de dizaines de milliers de curieux rassemblés sur les plages, et de Donald Trump, qui avait fait le déplacement.

Histoire de donner au lancement un caractère encore plus solennel, SpaceX avait choisi la rampe de lancement qui servit à envoyer dans l’espace les missions Apollo d’exploration de la lune, dans les années 60 et 70. 

“C’était incroyable”, a déclaré Doug Hurley au centre de contrôle, peu après le décollage, rapporte Space.com. “J’ai conscience de l’énorme travail que vous avez fourni. Merci pour ce formidable voyage dans l’espace”, a-t-il ajouté.

Avec sa mission, SpaceX a terrassé le géant Boeing, également choisi par la Nasa pour transporter ses astronautes, mais dont le programme spatial a pris du retard.

Le contrat qui lie SpaceX et la Nasa prévoit six allers-retours vers l’ISS. Mais Elon Musk ne va pas s’arrêter là : il prévoit aussi de faire voyager en orbite – voire dans l’ISS – des passagers privés, peut-être dès l’an prochain.

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31 mai 2020

Vu sur Internet

jaime16

jaime99

31 mai 2020

Fanny Müller

fanny51

fanny56

31 mai 2020

En Autriche...

autriche

31 mai 2020

Twitter entreprend de modérer Donald Trump

trump et twitter

Par Corine Lesnes, San Francisco, correspondante Le Monde

Pour la première fois, le réseau social a réduit la visibilité d’un tweet présidentiel. Le locataire de la Maison Blanche menace de s’en prendre à l’impunité des plates-formes.

« When the looting starts, the shooting starts » (« Si les pillages commencent, les tirs commencent »). Employée par Donald Trump vendredi 29 mai à 1 h 53 du matin, alors que Minneapolis, dans le Minnesota, avait connu une troisième nuit de violences, la formule restera dans l’histoire des réseaux sociaux comme le premier tweet du président américain à avoir été réduit en visibilité par Twitter. Pour la première fois, Donald Trump a été soumis à une forme de modération.

Sans retirer le message, la plate-forme l’a placé derrière un avis expliquant qu’il avait enfreint son code de conduite relatif à la « glorification de la violence ». Venu d’un particulier, le tweet aurait été supprimé. Emanant du président des Etats-Unis, Twitter y a laissé accès, conformément à sa politique de prendre en compte la dimension « d’intérêt public » que présentent les messages des chefs d’Etat ou de gouvernement. Pour le consulter, il fallait cliquer de nouveau, et il était impossible de le retweeter ou d’y répondre.

Un affront pour le président candidat

Un peu plus tard, M. Trump a fait reposter le même message, cette fois sur le compte officiel de la Maison Blanche. Sans émouvoir Twitter, qui l’a également masqué. Un affront caractérisé pour le président-candidat, qui se sert du réseau social pour communiquer directement avec ses 80,6 millions d’abonnés en court-circuitant les médias, le Congrès et sa propre administration.

La formule employée par M. Trump n’était pas plus outrancière que certaines de celles qui depuis trois ans lui ont valu des accusations de racisme ou de proximité avec l’extrême droite suprémaciste ou conspirationniste. Le président faisait référence aux violentes manifestations qui agitent Minneapolis – et maintenant d’autres villes du pays – depuis la mort de George Floyd, un vigile noir au chômage, pressé de longues minutes face contre terre, suffoquant sous le genou d’un policier blanc. « Ces VOYOUS déshonorent la mémoire de George Floyd, accuse le tweet. Je viens de parler au gouverneur Tim Walz et je lui ai dit que l’armée est entièrement avec lui. A la moindre difficulté, nous prendrons le contrôle mais, si les pillages commencent, les tirs commencent ». « Thank you », conclut-il sans préciser qui exactement il remercie.

La formule qui fait rimer « lootings » (pillages) et « shootings » (tirs) est très connotée. Selon les archives du New York Times, elle avait été employée par le chef de la police de Miami Walter Headley en 1967 pour menacer les « voyous » qui manifestaient pour les droits civiques. L’officier ne cachait pas qu’il lui était « égal » de voir ses agents « être accusés de brutalité policière ». Dans le contexte de Minneapolis, elle a été vue comme une invitation à la répression.

Référence historique

Ce n’est pas la première fois que Trump soulève l’indignation par ses tweets incendiaires. Jusque-là, Twitter n’avait pas sévi. Cette fois, l’émotion suscitée par les images d’une scène qui a duré neuf minutes a été telle que la plate-forme a jugé bon de réagir. M. Trump s’est-il lui-même aperçu qu’il avait manqué de retenue ? Quatorze heures plus tard, il a tweeté que son message de la nuit était « dit comme un fait pas comme une déclaration », une logique que le New York Times a jugée « déroutante ». La Maison Blanche a fait savoir que le président n’était pas conscient de la référence historique.

Donald Trump a vu dans l’attitude de Twitter une justification supplémentaire à sévir contre les réseaux sociaux, une menace qu’il agite depuis plus d’un an. D’autant que, deux jours plus tôt, la plate-forme de Jack Dorsey s’était permis de relativiser deux autres de ses messages en les faisant suivre d’une petite ligne de couleur bleue : « Consultez les faits ». Cette fois, le chef de l’exécutif s’attaquait − une nouvelle fois − à la Californie, et à son gouverneur, Gavin Newsom, pour sa décision de généraliser l’accès au vote par correspondance, à moins de six mois d’une élection qui se tiendra, sauf miracle, en temps de pandémie. M. Trump ayant répercuté des accusations de fraude infondées, Twitter avait ajouté des éléments de fact-checking (vérification) dans le cadre de ses « efforts pour renforcer l’intégrité civique » dans les débats.

Furieux, M. Trump a sorti le 28 mai un décret des cartons où ses services le conservaient depuis un an, selon le site spécialisé Protocol. L’executive order sur la « prévention de la censure en ligne » s’en prend particulièrement à la section 230c de la loi de 1996 sur la décence dans les communications, le fondement du modus operandi des réseaux sociaux. Cet article exonère les plates-formes de quasiment toute responsabilité sur le contenu publié. Il leur permet d’autre part de retirer des contenus sans crainte d’être poursuivies pour autant que leur « bonne foi » soit établie. C’est cette idée de bonne foi que M. Trump demande à la FCC, le régulateur des télécommunications, de revisiter pour remédier à ce qu’il voit comme un parti pris anti-républicain.

Un tournant majeur dans le débat

L’intervention de Twitter pour modérer le président américain a été vue comme un tournant majeur dans le débat sur la réticence des réseaux sociaux à modérer les contenus postés. « Ce lien en bleu qui aura changé la direction de l’Internet », a commenté le jeune patron de la Silicon Valley Aaron Levie, en référence à la correction ajoutée au tweet présidentiel. Quelques-uns ont regretté que le geste de Twitter arrive bien tard alors que M. Trump use et abuse de contre-vérités sur son compte. Les plus radicaux ont interpellé Jack Dorsey : « Virez-le ! »

Suspendre le compte @RealDonaldTrump est un rêve caressé depuis longtemps par les progressistes. La sénatrice Kamala Harris, alors en campagne, l’avait réclamé en octobre, estimant qu’il « met la démocratie en danger ». M. Trump avait alors laissé entendre que son impeachment déclencherait une « guerre civile ». A l’extrême, rien n’interdirait à Twitter de supprimer le compte. Comme toutes les compagnies privées, elle n’est pas tenue au respect du 1er amendement sur la liberté d’expression.

Le sort de la section 230 a peu de chances d’être réglé avant l’élection du 3 novembre. A signaler que cette provision est remise en cause aussi à gauche. Le 16 décembre, dans une interview au New York Times, Joe Biden avait attaqué avec virulence cette provision qui avait permis, selon lui, que soient publiées impunément des publicités mensongères l’accusant de pressions sur l’Ukraine pour protéger son fils. L’ancien vice-président aussi voulait lui aussi « révoquer » la section 230. Dans son cas, l’ennemi n’était pas Twitter mais Facebook...

30 mai 2020

"EPONGE"

eponge

"EPONGE » est un projet très particulier de 3 images, réalisées en confinement via FaceTime en collaboration avec @metauxlourds. En live j'ai photographié Marine à travers mon iPad, celui-ci entouré d'objets. Comme des symboles, ces objets évoquent certaines injonctions faites aux femmes grosses, sur leur représentation et leur alimentation.

Eponges à émotions, éponges à injonctions, les femmes grosses sont hors des standards et sujettes aux moqueries et à l'oppression. Comme une éponge, elles absorbent ce que la société leur transmet :  « tu es laide, tu es faible, tu n'es pas comme tu devrais, la pire des choses serait de te ressembler,... ». Et comme une éponge, elles grossissent. Car émotions, blessures, traumatismes et troubles du comportement alimentaire sont liés. On ne naît pas grosse, on le devient. Et bien souvent, l'obésité naît de ces injonctions permanentes, de ces émotions négatives, de ce corps qui ne sera jamais parfait, jamais norme.

Alors, un nouveau standard de beauté se créée au sein même des femmes grosses : celui de « la grosse acceptable ». Celle qui aurait les bonnes courbes aux bons endroits. Le gras bien réparti. Un gros fessier, des hanches larges, mais une taille fine. Un rapport tailles-hanches ancré inconsciemment dans la définition de « ce que devrait être un corps féminin ». Cette morphologie en sablier, parce que plus acceptée, devient alors un privilège. Ici, un corps privilégié aussi car blanc et jeune. Pourtant, loin des standards, les femmes grosses peuvent s'aimer, se montrer, avoir droit au respect et être représentées."

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