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Jours tranquilles à Paris
1 mai 2020

Pérou

Au Pérou, Keiko Fujimori obtient sa libération sous caution. La justice péruvienne a accordé jeudi une mesure de liberté sous caution à la cheffe de l’opposition Keiko Fujimori, en détention préventive depuis trois mois dans le cadre d’un scandale de corruption. “Le pouvoir judiciaire a révoqué la détention préventive de 15 mois contre (…) Keiko Fujimori, qui fait l’objet d’une enquête pour blanchiment d’argent présumé dans le cadre de l’affaire Odebrecht”, raconte Gestion. Cette libération sous caution est assortie “restrictions”, explique le journal, “comme celle de ne pas quitter la ville de son domicile ou d’en changer sans autorisation écrite préalable”. De même, “elle devra se rendre tous les 30 jours au Bureau d’enregistrement et de contrôle biométrique pour enregistrer son empreinte digitale.”

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1 mai 2020

Hi ! Hi ! Hi !

douche

1 mai 2020

Super ! 2CV

2cv

1 mai 2020

Robert Mapplethorpe et Patti Smith en 1969

smith et mapple 1969

sùith mapple 1969 bis

1 mai 2020

Un plan gouvernemental de 20 millions d’euros pour encourager la pratique du vélo au déconfinement

vélo

Le plan comprend un forfait de 50 euros pour la remise en état d’un vélo au sein d’un réseau référencé de réparateurs et la création de places de stationnement temporaire.

Afin d’éviter que le déconfinement soit synonyme d’une hausse massive de la pollution de l’air, le vélo est promu. Le ministère de la transition écologique et solidaire a notamment annoncé, mercredi 29 avril, un plan doté de 20 millions d’euros pour faciliter la pratique de la bicyclette et éviter que les Français privilégient trop leur voiture lorsqu’ils seront autorisés à se déplacer à nouveau, notamment pour se rendre au travail.

« Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo, et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte », a ainsi assuré Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien.

La pratique du vélo pour se déplacer au quotidien est en retard en France par rapport avec d’autres pays, quand 60 % des « trajets effectués dans l’Hexagone en temps normal font moins de cinq kilomètres », observe le ministère.

Le fond de 20 millions d’euros permettra de prendre « en charge des réparations, l’installation de places de stationnement ou encore des formations », précise Elisabeth Borne.

Le plan, mis en place en partenariat avec la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), comprend un forfait de 50 euros pour la remise en état d’un vélo (changement de chaîne, frein, pneu, dérailleur…) au sein d’un réseau référencé de réparateurs, qui seront répertoriés sur le site Internet de la FUB et sur une plateforme dédiée. Il y aurait 30 millions de vélos d’occasion en France.

Dispense d’autorisations préalables pour les pistes cyclables

La création de places de stationnement temporaire pour les bicyclettes sera également financée, ainsi que des « formations à la reprise d’un vélo en confiance, assurées gratuitement ».

Le décret d’application dans le secteur privé pour la mise en place du forfait mobilités durables, qui peut monter à 400 euros, sera pris « le plus rapidement possible ».

Des villes et des départements prévoient aussi de mettre en place des pistes cyclables et des aménagements piétons temporaires. Pour encourager les collectivités dans cette démarche, le ministère leur propose un soutien technique et la dispense d’autorisations préalables, « notamment des Architectes des bâtiments de France ». « Le fonds de dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) est mobilisé par les préfets pour cofinancer des pistes cyclables temporaires au cas par cas avec les collectivités territoriales qui ne disposeraient pas de ressources suffisantes », précise le ministère.

Le gouvernement invite aussi à maintenir « les voies vertes accessibles lorsque les conditions d’ouverture pour les cyclistes y sont remplies ». Et il rappelle que la vente et la réparation de vélos sont autorisées pendant le confinement.

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1 mai 2020

Dans le métro

metro66

1 mai 2020

Vu sur internet

jaime34

1 mai 2020

Où se procurer un masque « grand public » ? Combien de temps le porter ?… Nos réponses à vos questions

protections

Par Laura Motet

Le déconfinement progressif prévu à partir du 11 mai s’accompagnera d’une obligation de porter un masque dans les transports en commun ou dans certains établissements scolaires.

C’est désormais officiel. Le port du masque sera obligatoire pour tous les passagers dans les transports publics, pendant les trois semaines suivant la fin annoncée du confinement, le 11 mai, ainsi que pour les professionnels de la petite enfance et les élèves à partir du collège, a annoncé le premier ministre Edouard Philippe, mardi 28 avril, en dévoilant devant les députés les modalités de sortie du confinement.

Les masques « alternatifs » servent-ils à quelque chose ? Où se les procurer avant le 11 mai ? Comment les laver ? Tour d’horizon des principales interrogations posées par le port du masque en tissu.

A quoi sert le port du masque en tissu ?

Les masques en tissu servent principalement à éviter que le porteur n’infecte son entourage. Lorsqu’ils suivent les règles édictées par l’Association française de normalisation (Afnor), ces masques sont en mesure d’arrêter entre 70 % et 90 % des particules de 3 microns (3 millièmes de millimètre) ou plus – ce qui comprend les grosses gouttelettes expulsées par un porteur de masque malade, gouttelettes dont le diamètre est de l’ordre de 5 microns.

Le masque en tissu homologué peut apporter également « une certaine protection », « limitée », à une personne saine qui le porterait face à une personne contaminée, note l’Afnor. A ce jour, la valeur précise de ce niveau de protection reste toutefois inconnue. Le masque en tissu protège en revanche bien moins que le FFP2, réservé aux personnels soignants, qui arrête 94 % des particules dont le diamètre est inférieur à 0,6 micron (voir notre infographie sur les niveaux de protection en fin d’article).

Où se procurer des masques en tissu ?

Depuis lundi 27 avril, les pharmacies ont le droit de vendre des masques en tissu. « Progressivement, nous parviendrons à une situation classique, où les Français pourront sans risque de pénurie se procurer des masques “grand public” dans tous les commerces », a déclaré le premier ministre devant les députés. Certaines collectivités locales ont par ailleurs décidé d’en distribuer à leurs habitants.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) fait savoir, dans un avis, que deux types de masques en tissu sont disponibles, selon les publics : les masques de « catégorie 1 », à destination des « professionnels en contact avec le public », comme les « hôtesses de caisse et les forces de l’ordre ». Ceux-là sont capables de filtrer 90 % à 95 % des particules émises par le porteur.

Les masques de « catégorie 2 », dits « de protection à visée collective », seront, eux, en vente libre à destination du reste de population. Ils filtrent, pour leur part, 70 % à 80 % des particules émises par le porteur. Leur prix n’est, à ce stade, pas encadré, mais leur prix unitaire constaté oscille entre 2 et 6 euros, selon le modèle.

Les masques FFP2 et chirurgicaux restent, eux, réservés aux personnels de santé.

Y a-t-il des designs plus efficaces que d’autres ?

Tout à fait. Deux designs de masques en tissu offrent la protection mentionnée plus haut – quelle que soit la catégorie du masque : la forme « bec de canard » et la forme « trois plis », dont les patrons ont été publiés sur le site de l’Afnor, qui a pour mission d’élaborer et de transcrire des normes en France.

La confection ou l’achat d’un masque en tissu à couture sagittale (couture verticale au niveau du nez et de la bouche) est en revanche proscrit, du fait d’un « risque de fuite [de gouttelettes de virus] par la couture », alerte l’association. Les masques avec des agrafes sont également déconseillés, celles-ci pouvant constituer « un danger ou une nuisance pour l’utilisateur », poursuit-elle. Idem pour les masques faits d’une seule épaisseur d’étoffe, quelle qu’elle soit.

Quelles matières privilégier ?

Le masque doit être fait dans un tissu souple, afin qu’il suive bien les angles du visage et garantisse ainsi une bonne étanchéité. Son efficacité (en termes de respirabilité et de filtrage) varie par ailleurs fortement selon le type de matière qui le constitue.

Dans le cas où vous souhaiteriez confectionner le vôtre, nous vous invitons à consulter la liste des combinaisons d’étoffes testées par l’Institut français du textile et de l’habillement. Pour des masques de catégorie 2, il est ainsi possible d’utiliser une combinaison de trois couches, alternant un coton de 150 g/m², une viscose non tissée de 130 g/m² et un coton de 150 g/m².

Pour des masques de catégorie 1, qui demandent une meilleure filtration, il est aussi possible d’utiliser une combinaison de trois couches, avec un coton de 80 g/m², une maille polaire de 115 g/m² et un tissage de soie de 80 g/m². A l’inverse, certaines combinaisons d’étoffes ne passent pas les tests, comme un masque fait avec deux couches de jersey de coton 280 g/m².

Dans le cas où vous achèteriez votre masque dans le commerce, celui-ci a en principe été confectionné en respectant les consignes de l’Afnor. Les masques agréés doivent indiquer sur l’emballage le nom du fournisseur, le numéro de la règle en vigueur pour les masques en tissu (Afnor SPEC S76-001), la durée d’utilisation et les instructions d’entretien. En l’absence de ces mentions, rien ne garantit la qualité des masques vendus.

Comment le mettre ? Comment le retirer ?

Avant de mettre en place le masque – ou de le retirer –, il faut se laver les mains au moins vingt secondes. Le masque se manipule uniquement par les élastiques, jamais par le milieu.

Il doit par ailleurs couvrir la zone partant de la bosse du nez jusqu’au-dessous du menton, sans bailler sur les côtés. Un masque porté uniquement au niveau de la bouche perd largement de son efficacité.

En l’absence de masque en tissu, puis-je utiliser des filtres à café ou un sac d’aspirateur ?

Surtout pas. Si ces matières ont une excellente capacité filtrante, ils ne sont pas faits pour respirer dedans et sont donc « susceptibles de libérer dans l’air inhalé des substances irritantes pouvant causer un risque d’allergie (en particulier de crises d’asthme grave) et/ou de toxicité », alerte l’Afnor.

Combien de temps puis-je le porter ?

Les masques en tissu doivent être changés au minimum toutes les quatre heures, explique l’Afnor dans son guide à destination des fabricants.

Il faut donc compter deux à trois masques en tissu par personne et par jour, dans le cas d’une personne travaillant hors de chez elle.

Comment le nettoyer ? Combien de lavages supporte-t-il ?

Les masques en tissu sont conçus pour être réutilisables après un nettoyage complet.

Ils doivent être mis en machine à 60 °C pendant trente minutes au minimum avec votre lessive habituelle. L’Afnor déconseille en revanche l’ajout d’un adoucissant ou d’un produit nettoyant différent de votre lessive : les résidus que vous pourriez inhaler en portant le masque après lavage pourraient en effet être toxiques. Il est possible d’y adjoindre des draps ou des serviettes en coton, qui supportent également ces températures.

L’association de normalisation déconseille le seul séchage à l’air libre du masque. Elle invite les porteurs à repasser en plus le masque à la vapeur, « à une température n’abîmant pas le tissu ». Autre option : utiliser un sèche-linge dans les deux heures qui suivent le lavage du masque.

L’Afnor demande aux fabricants de préciser sur l’emballage le nombre de cycles de lavage que peut supporter le masque sans voir son pouvoir de filtration détérioré. Au minimum, ils doivent tenir au moins cinq cycles.

Je n’ai pas de machine à laver, puis-je utiliser un sèche-cheveux ? Ou un fer à repasser très chaud ? Ou verser le contenu de ma bouilloire dessus ?

« Un sèche-cheveux n’est pas adapté pour procéder à un nettoyage, avertit l’Association de normalisation. Il peut néanmoins être utile pour finaliser le séchage d’un masque barrière. Mais prenez garde : la mauvaise maîtrise du niveau de température peut dégrader la matière filtrante, surtout si celle-ci est thermosensible. » Idem pour le fer à repasser : utile pour « sursécher » son masque, inutile, voire dangereux, pour le nettoyer.

Quant à l’eau bouillante, elle est également proscrite par l’Afnor, car une température avoisinant 100 °C peut endommager le tissu.

1 mai 2020

Le silence de l'océan provoqué par le confinement est une aubaine pour les baleines

baleine

THE GUARDIAN (LONDRES)

Avec la crise sanitaire et le confinement, le trafic maritime a diminué et rendu l’océan plus calme. Une bonne nouvelle pour les baleines, qui ont l’occasion d’être plus loquaces.

La cessation des activités humaines provoquée par le coronavirus offre un répit à la faune. La preuve avec ces animaux observés dans les villes désertées durant le confinement.

La crise sanitaire pourrait également s’avérer être une “bonne nouvelle pour les baleines et les autres mammifères marins”, raconte The Guardian, du fait de la baisse de la pollution sonore sous-marine.

Les enregistrements des sons sous-marins effectués par les capteurs d’Ocean Networks Canada, de Vancouver, concluent à une baisse significative des sons, basse fréquence, émis par les navires.

Une chute de 4 à 5 décibels

David Barclay, professeur associé d’océanographie de l’université Dalhousie, au Canada, a écrit un article scientifique sur le phénomène. “Depuis le 1er janvier, nous avons constaté une baisse continue du bruit d’environ 4 à 5 décibels.” Un constat cohérent avec la chute de 20 % du trafic enregistré par le port de Vancouver.

Ce silence sous-marin inattendu offre une occasion unique aux chercheurs. Pour Michelle Fournet, acousticien marin de l’université Cornell, aux États-Unis, et spécialiste des baleines de l’Alaska :

Nous avons l’opportunité d’écouter. Une occasion qui ne se représentera plus. Nous avons une génération de baleines qui n’ont jamais vécu dans un océan silencieux.”

Des conversations plus complexes entre baleines

Son travail démontre que les baleines adaptent leurs chants en fonction du niveau sonore de l’océan. Elles appellent moins quand l’océan est bruyant, notamment à l’approche des bateaux, détaille le chercheur.

La saison des croisières, qui généralement commence fin avril, avec des navires quittant le port de Vancouver pour se diriger vers le nord, a été stoppée par la crise sanitaire.

Dans cette période de calme, les baleines pourront donc avoir “plus de conversations et des conversations plus complexes.”

1 mai 2020

Fanny Müller

fanny87

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