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Jours tranquilles à Paris
19 mai 2015

Le choeur de l'Opéra de Bordeaux à l'occasion de l'opération Portes Ouvertes (le 10 mai 2015)

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19 mai 2015

Château de Versailles

19 mai 2015

Au nord de Royan, sur la côte... Pêche au carrelet

19 mai 2015

Déclaration de revenus.... c'est le dernier jour aujourd’hui !

19 mai 2015

Superbe !

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18 mai 2015

Toulouse - la Place du Capitole

18 mai 2015

Le Martinez à Cannes

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18 mai 2015

Les Baux de Provence

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18 mai 2015

À chaque région son couteau de poche

Eh non, il n’y a pas que le laguiole de l’Aveyron ou l’Opinel de Savoie ! Presque tous les coins de France ont leurs modèles. Ils s’exposent, ce week-end, au Salon international Coutellia de Thiers (Puy-de-Dôme).

L’alpin, le montpellier, l’aurillac, le châtellerault, l’agenais, le vendetta corse… les couteaux régionaux se comptent par dizaines. L’Ouest n’est pas en reste, avec le london et le pradel (Bretagne), le fénerol (Pays de la Loire) et le rouennais (Normandie). À chacun sa lame, son manche et ses accessoires : poinçon, tire-bouchon, scie, serpette… La plupart sont nés à Thiers en Auvergne, il y a 100 à 200 ans, explique Dominique Chambriard, coutelier à Thiers, comme son père et son grand père.« Grâce aux colporteurs qui faisaient les foires et traversaient la France. Ils relayaient les attentes des clients en fonction des métiers, des coutumes locales… Les couteliers répondaient à la demande. »

« Comme les fromages ! »

D’autres pays fabriquent des couteaux pliants, certes.« Mais une telle diversité de modèles régionaux, c’est très français : un peu comme pour les fromages ! » , sourit Antoine Pascal, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet (1) . Et tous ont leur histoire. Prenez le london, « le » couteau de marin.« Quand les matelots montaient à bord, les capitaines cassaient la pointe des lames : trop dangereux quand le bateau bouge » , poursuit Dominique Chambriard. Autant créer un couteau adapté.« C’est ce qui a donné cette lame tronquée. » Maraîchers, bergers ou vignerons ont façonné l’histoire du couteau de poche. La variété des types de manche fait qu’il« n’y en a pas deux pareils » : corne de vache, buis, ébène, pierre de lave, cuir de poisson, fibre de carbone… Aux quatre coins de la France, on crée constamment de nouveaux modèles, vendus généralement entre 50 € et 150 € : le cancalais, le Corentin de Quimper, le camembert ou le kenavo n’existaient pas il y a encore vingt ans.« Rien n’est figé, insiste Dominique Chambriard.Même lorsqu’ils reprennent des classiques, les couteliers les interprètent à leur manière. » Certains modèles, comme le laguiole, restent incontournables.« Mais nous avons aussi beaucoup de clients qui cherchent le couteau de leur grand-père. Et ça aussi, on sait faire » , assure le coutelier. Article de Guillaume BOUNIOL.

(1) Couteaux de nos régions, 140 pages, 12,50 € et 1 001 Couteaux, 192 pages, 26,90 €, d’Antoine Pascal, éditions Ouest France .Les plus beaux couteaux régionaux. 

17 mai 2015

Étonnant non ?

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