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Jours tranquilles à Paris
21 février 2017

Fillon si, Fillon no par Laurent Joffrin

François Fillon se macronise… Après avoir écrit dans son premier projet qu’il fallait renforcer la place des assurances privées dans le financement du système de santé, voilà qu’il donne à son discours sur le sujet un tour furieusement social et solidaire. Au moins un changement radical de forme, sinon de contenu. Rappelons ce qui était écrit dans le texte initial : «Focaliser l’assurance publique universelle sur les affections graves et de longue durée et l’assurance privée sur le reste.» La formulation avait été changée en catastrophe à la suite de la polémique qu’avait provoquée cette proposition. Retour à un discours très socialement correct, avec suppression du «reste à charge» pour les patients en cinq ans, notamment sur l’optique et les prothèses dentaires. Le but est louable et il y a à coup sûr dans le nouveau plan Fillon des mesures tout à fait pertinentes. Mais comme les objectifs de r éduction du déficit restent les mêmes, on peut s’interroger sur le bouclage financier du projet. Erreur en deçà du «Penelopegate», vérité au-delà…

Comme nous l’indiquions déjà hier, cette légitime discussion sur les propositions du candidat Fillon pose un léger problème civique : faut-il revenir tout à trac à la normalité et traiter du candidat Fillon sans faire référence à ses ennuis judiciaires ? C’est évidemment le pari de la droite et des journaux qui la soutiennent avec une grande constance militante. Et comme les autres médias ne peuvent pas répéter éternellement les informations qu’ils ont déjà diffusées sur ce sujet, l’évitement des affaires par usure risque de s’imposer pour ainsi dire naturellement. Le cynisme paie. C’est aussi le résultat logique du travail de délégitimation de la justice et de la presse activement mené par le parti LR (il n’est pas le seul à pratiquer ce sport). La trumpisation est en marche…

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21 février 2017

Elections Présidentielles

Un débat télévisé diffusé sur TF1 et LCI le 20 mars opposera les cinq principaux candidats à l’élection présidentielle.

Un débat opposera François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon le 20 mars en direct à 21 h sur TF1, a indiqué la chaîne mardi dans un communiqué.

Diffusé à 35 jours du premier tour de l’élection présidentielle, ce débat sera animé par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau et diffusé en simultané sur LCI, a précisé TF1.

Après le succès des débats organisés dans le cadre des primaires de la droite et de la gauche, la directrice de l’information de TF1, Catherine Nayl, avait déjà dit réfléchir à une émission qui opposerait cinq présidentiables.

C’est la première fois qu’un tel débat oppose les candidats à l’élection présidentielle avant le premier tour.

France 2 avait proposé à TF1 de coorganiser le débat mais la Une a refusé, a regretté une porte-parole de France Télévisions, confirmant des informations de presse. « L’élaboration d’un deuxième débat organisé par France Télévisions est toujours à l’étude », a indiqué cette porte-parole.

21 février 2017

François Bayrou

18 février 2017

François Fillon se maintiendra coûte que coûte même en cas de mise en examen

Par Matthieu Goar

En l’espace de trois semaines, le candidat Les Républicains à la présidentielle a changé de position, considérant que le parquet national financier n’est pas « de bonne foi ».

Certains de ses amis ont beau s’inquiéter et la justice continuer à enquêter, François Fillon maintiendra coûte que coûte sa candidature à la présidence de la République. Jeudi 16 février, le vainqueur de la primaire a annoncé à deux reprises qu’il ne se sentait plus lié par une quelconque décision judiciaire.

« J’entends plus que jamais porter le projet de redressement et de modernisation de la France, conformément au mandat qui m’a été donné par 4,4 millions de nos concitoyens. Je m’en remets donc désormais au seul jugement du suffrage universel », a-t-il déclaré devant les journalistes du Figaro à qui il donnait une interview. Cette phrase a été reprise sur son compte Twitter. Plus tard, lors d’un déjeuner avec des journalistes, il a été plus explicite. « Même si je suis mis en examen, rien ne m’arrêtera », a-t-il dit, selon RTL.

François Fillon a donc changé de position. Il y a trois semaines, sur le plateau de TF1, il avait lié son éventuel retrait à une mise en examen. « Une seule chose m’empêcherait d’être candidat : si mon honneur était atteint ou si j’étais mis en examen », avait-il affirmé, jeudi 26 janvier, deux jours après le premier article du Canard enchaînésur l’emploi d’assistante parlementaire de son épouse.

Une « certaine naïveté »

Ce revirement est intervenu alors que le parquet national financier (PNF) venait d’annoncer dans un communiqué, jeudi matin, qu’il n’envisageait pas « en l’état, un classement sans suite de la procédure ». L’enquête se poursuit donc et le PNF peut encore renvoyer le candidat devant un tribunal correctionnel, ouvrir une information judiciaire ou classer sans suite.

Sauf que la donne politique a changé. Aujourd’hui, aucun de ces scénarios ne poussera François Fillon à retirer sa candidature. Ses déclarations de jeudi sont l’aboutissement d’un changement de stratégie. Dans les jours qui ont suivi l’ouverture de l’enquête préliminaire, mercredi 25 janvier, François Fillon a d’abord pensé que le PNF donnerait rapidement sa décision et qu’il serait blanchi assez vite.

Lundi à la Réunion, il a expliqué lors d’une conversation off avec les journalistes avoir réagi avec une « certaine naïveté ». Sa sortie sur son retrait en cas de mise en examen était par contre largement improvisée puisqu’il n’en avait pas parlé à sa garde rapprochée lors d’une réunion qui s’est tenue quelques heures plus tôt. Dans les premiers jours, François Fillon a en fait été conforté dans cette opinion par son avocat Antonin Lévy. « Lévy a été beaucoup trop optimiste à ce moment-là », lâche un conseiller politique de M. Fillon.

François Fillon a ensuite compris que l’enquête durerait plus longtemps. Selon les fillonistes, ce serait les fuites dans la presse de certaines auditions, notamment dans Le Monde le jour de sa conférence de presse, lundi 6 février, qui l’auraient persuadé que le PNF cherchait à lui nuire et jouait un rôle politique.

« L’action du PNF est politique »

D’où la conférence de presse de ses avocats, vendredi 9 février. Ce jour-là, Antonin Lévy et Pierre Cornut-Gentille ont critiqué l’action du PNF en le disant illégitime à enquêter, notamment au nom de la séparation des pouvoirs. « A ce moment-là, on s’est dit que le jeu était asymétrique. L’action du PNF est politique. Jeudi, il nous fait un communiqué juste pour dire qu’il continue à travailler, c’est juste de l’affichage pour nous nuire. Nous n’avions pas l’habitude de ce genre de bataille », estime un proche de François Fillon.

Jeudi midi, lors de son déjeuner avec des éditorialistes, le candidat a poursuivi son œuvre de délégitimation du travail de la justice : « La position que j’avais prise, c’était à condition d’avoir face à moi des gens de bonne foi. » Lors de leur rencontre, mercredi midi, François Fillon et Nicolas Sarkozy ont évoqué le sujet de la justice. L’ancien président de la République est un habitué des attaques sur la soi-disant partialité des juges à son encontre.

Le candidat de la droite tire un double avantage de cette dénonciation systématique du PNF : elle lui permet de justifier son revirement par rapport à l’engagement pris il y a à peine trois semaines mais aussi de se poser en victime du système judiciaire, un moyen de cimenter sa base électorale autour de lui. Pour François Fillon, cette semaine est celle du passage en force.

Mardi, il a écarté une fronde d’une vingtaine d’élus en affirmant son autorité lors de la réunion des députés du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée. Devant les parlementaires inquiets par la tournure de la campagne, il a pointé l’absence de solutions alternatives tout en ayant déjà une expression lourde de sous-entendus : « Cette décision [de son maintien], je l’ai prise, je ne reviendrai pas dessus. »

Certains députés avaient parfaitement compris alors qu’il ne se mettrait pas en retrait, même en cas de mise en examen. Les déclarations de jeudi n’ont fait que confirmer cette impression. La droite sait maintenant qu’elle va devoir faire avec ce candidat jusqu’au bout d’une campagne où la justice aura un rôle de premier plan.

17 février 2017

Emmanuel Macron

• Emmanuel Macron qualifie la colonisation de «crime contre l’humanité». Aussitôt, la droite et le FN lui tombent dessus à bras raccourcis pour dénoncer «cette détestation de notre histoire», «cette repentance permanente». En fait, Macron ajoute dans le même entretien en Algérie : «Mais en même temps, je ne veux pas qu’on tombe, tout en reconnaissant ce crime, dans la culture de la culpabilisation sur laquelle on ne construit rien.» De l’art difficile de la synthèse… Pour qui considère d’un œil froid l’histoire algérienne, difficile de ne pas qualifier de «crime contre l’humanité» les «enfumades» commandées par le général Cavaignac ou le général Bugeaud lors de la conquête, et qui consistaient à asphyxier avec de grands feux de bois des centaines – voire des milliers –d’autochtones, hommes femmes et enfants, réfugiés dans des grottes. De même, la féroce répression qui a suivi les émeutes de Sétif en 1945, totalement disproportionnée, avait pour objet de répandre une terreur punitive et dissuasive sur la population civile algérienne, qu’elle ait ou non participé aux troubles du 8 mai. Longtemps occultées, les horreurs de la «pacification» coloniale glacent rétrospectivement le sang. Ce qui n’implique pas qu’on absolve les méthodes cruelles employées par le FLN contre les civils français, contre les harkis, ou contre les sympathisants du MNA, l’autre branche du nationalisme algérien.

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16 février 2017

"Don Sarkozy", le parrain de la droite

Par Françoise Fressoz

La visite de François Fillon à l’ancien président, mercredi, est un signe de la place centrale que Sarkozy conserve au sein de son camp, malgré sa défaite à la primaire.

On comprend mieux, après coup, pourquoi Nicolas Sarkozy soigne autant ses sorties de scène : même vaincu, il est indestructible. Par deux fois, l’ancien président de la République a tiré sa révérence devant les Français pour aussitôt renaître de ses cendres. Non comme le phénix, mais comme le parrain. Le parrain de la droite.

A 62 ans, l’ancien trublion de son camp, qui aimait tant prendre la lumière, est devenu « Don Sarkozy », le chef du clan, l’homme de l’ombre qui fait régner l’ordre, celui qui assure l’unité de la famille, celui à qui l’on vient baiser la babouche derrière le lourd portail rouge de la rue de Miromesnil (Paris 8e) où il a installé ses bureaux, à quelques encablures de l’Elysée.

Dans ce nouveau rôle, nul besoin de photos ni de storytelling pour entretenir la légende. Tout est dans le subliminal. Et le subliminal était à son zénith, mercredi 15 février, lorsque, peu avant 13 heures, la voiture noire de François Fillon a franchi le portail rouge menant aux bureaux de Nicolas Sarkozy.

Peu importe ce qui s’est réellement joué derrière les lourds battants entre le candidat perclus et le retraité heureux qui rentrait tout juste d’un séjour familial aux Maldives. Il suffisait de savoir que l’ancien « collaborateur » avait sollicité le déjeuner pour comprendre qu’au plus mal dans la campagne, le candidat de la droite et du centre à la présidentielle était venu se mettre sous la protection du « parrain » qu’il croyait pourtant avoir éliminé trois mois plus tôt.

Fillon, un exécutant

Tout le drame de François Fillon est là : en ratant son émancipation – qu’il avait voulu conduire comme une opération « mains propres », avec allusion explicite aux affaires qui collent au basque de Nicolas Sarkozy –, l’ancien premier ministre s’est remis, et avec lui toute la droite, sous la coupe de son ancien mentor, qui ne l’a jamais pris pour autre chose qu’un exécutant.

Quelques heures après le déjeuner, François Fillon, en déplacement à Compiègne, annonçait, en pleine crise des banlieues, qu’il entendait abaisser la majorité pénale à 16 ans s’il était élu président de la République. La proposition figurait dans le projet de Nicolas Sarkozy, pas dans le sien.

Mais comme l’a justement fait remarquer Jean-Pierre Raffarin sur BFM-TV, il s’était rendu rue de Miromesnil pour « demander l’union », et il fallait bien que le dû soit payé. Gageons que ce ne sera pas le seul.

Les Français ne l’aiment plus, la droite le craint

Ce n’est pas la première fois que Nicolas Sarkozy, officiellement vaincu, impose ainsi sa force. En 2012, déjà, juste après sa défaite à la présidentielle, il avait suivi de près l’affrontement entre François Fillon et Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP, attisant autant qu’il pouvait la braise dans l’espoir de rester l’homme incontournable de la droite.

Deux ans plus tard, il redevenait patron de l’UMP avant de se faire éliminer de la campagne présidentielle, à la faveur d’une primaire dont il ne voulait pas. Les Français ne l’aiment plus, c’est un fait, mais la droite continue de le craindre ou de l’admirer – c’est selon –, en raison de son charisme, de ses réseaux, de ses fidèles, mais aussi de sa niaque, qui semble inépuisable. Si bien que lorsque la survie de la famille est en jeu, c’est vers lui qu’on se tourne. Aux risques et périls du demandeur.

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C’était hier

• Vito Sarkoleone a donc adoubé Michael Fillon au cours d’un déjeuner avec armes au vestiaire. Le parrain retiré de la droite française joue l’intérêt de la famille contre les rancœurs personnelles. Fillon ravale sa fierté pour sauver l’unité du clan. Contre Solozzo-Le Pen et Barzini-Macron, il faut serrer les rangs avant d’aller «to the mattresses» (à la guerre, dans le jargon). Comme le dit une autre réplique culte du film de Coppola : «It’s not personal. Strictly business.»

16 février 2017

Une couronne d'épines pour Fillon

Le parquet financier est-il adepte du supplice chinois ? Le quart de décision qu’il vient de prendre en déclarant qu’il ne pouvait pas classer sans suite le dossier Fillon – ce dont on se doutait – prolonge d’autant le chemin de croix du candidat LR. Le non-classement ne signifie nullement que Fillon soit coupable. Mais que des charges consistantes (ou des doutes sérieux) pèsent sur son affaire d’emplois supposés fictifs.

Ce nouveau délai, s’il se prolongeait, pose deux problèmes contradictoires. Si les juges financiers décident de renvoyer directement Fillon devant le tribunal correctionnel, avec procès à la clé, cet événement surviendra au plus fort de la campagne. Le candidat ne manquera pas de hurler à l’ingérence judiciaire dans le processus démocratique, même si la procédure est strictement légale. S’il s’agit d’une information judiciaire, l’enquête recommencera, avec un risque de mise en examen, et donc d’interruption brutale de la candidature Fillon.

Mais si les choses restent indéfiniment en suspens, et que Fillon est élu, la conclusion judiciaire de l’affaire sera repoussée de cinq ans. Une partie de l’opinion aura, à juste titre, le sentiment qu’un responsable politique, une nouvelle fois, passe au travers des procédures, à la différence de tant de citoyens lambda. François Fillon avait demandé une décision judiciaire rapide. Il en est réduit à tabler sur la lenteur. Malsain à tous égards.

15 février 2017

François Fillon / Nicolas Sarkozy : un déjeuner en tête à tête

canard

canard à manger

14 février 2017

L’antisèche de… Eliane Houlette, l’incorruptible procureure qui tient le destin de Fillon entre ses mains

houlette

La chef du parquet national financier (PNF) déterminera si oui ou non les résultats de l’enquête menée sur le candidat républicain doivent donner lieu à des poursuites judiciaires.

∗ Eliane Houlette, 64 ans, est mariée à Pierre Mucchielli, avocat général auprès de la Cour de cassation.

∗ La magistrate a commencé sa carrière comme juge des enfants à Blois (Loir-et-Cher) dans les années 80. Jusqu’à sa nomination au PNF, elle est avocate générale auprès de la cour d'appel de Paris et commissaire du gouvernement auprès du Conseil des ventes volontaires, qui régule les ventes aux enchères.

∗ Elle a été distinguée le 14 mai 2010 en qualité de chevalier de l'ordre national du Mérite.

∗ Réservée, tenace et calme, réputée pour ses compétences, Eliane Houlette est nommée en janvier 2014 par la garde des Sceaux Christiane Taubira à la tête du parquet national financier, organe de lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière créé après l’affaire Cahuzac. Quinze magistrats spécialisés travaillent sous ses ordres. Trois cent soixante affaires sont en cours de traitement.

∗ « Elle est très très professionnelle. Pointilleuse même. Quand elle pose une question, c’est tellement précis qu’il est difficile de répondre à côté », détaille Dominique Ribeyre, commissaire-priseur. Au 5 rue des Italiens à Paris, où le PNF occupe les anciens locaux du Monde, la procureure bosseuse et lucide est réputée ne pas changer d’avis quand elle s’est fait une opinion sur un dossier.

∗ Le 26 janvier 2017, au lendemain des révélations du Canard Enchaîné sur François Fillon et sa femme Penelope, la magistrate ouvre une enquête pour “abus de biens sociaux”, “détournements de fonds publics” et “recel de ces délits”.

∗ Son premier fait d’armes : avoir fait condamner en décembre 2016 Jérôme Cahuzac à trois ans de prison ferme et à cinq ans d’inéligibilité pour fraude fiscale et blanchiment, concernant ses comptes cachés à l’étranger. L’ancien ministre du budget a fait appel. Pendant le réquisitoire, Eliane Houlette déclare à l’intéressé “les yeux dans les yeux” : "vous avez sacrifié tous les principes par ambition personnelle".

∗ Pendant le procès de Cahuzac, la chef incorruptible du PNF regrette que la prison pour fraude fiscale soit rare, contrairement au vol ou au trafic de stupéfiants. Sa bête noire : la délinquance en col blanc qui “fait des victimes beaucoup plus nombreuses que n’importe quel crime…”.

∗ Autres personnalités dans le viseur du PNF, Claude Guéant, condamné le 23 janvier 2017 pour "complicité de détournement de fonds publics et recel" à deux ans de prison dont un an ferme et 75 000 euros d’amende en appel. L'ex-bras droit de Sarkozy se pourvoit en cassation. Serge Dassault,condamné le 2 février 2017 à cinq ans d'inéligibilité et à 2 millions d'euros d'amende pour «blanchiment de fraude fiscale». Le sénateur LR a fait appel. Autres affaires médiatiques : perquisition monstre chez Google France en mai 2016, investigations sur le patrimoine des époux Balkany, les “Panama Papers” et les “Football leaks”. Face à la tempête Fillon, Eliane Houlette se tient droite dans ses bottes.

14 février 2017

Fillon oppose une fin de non-recevoir aux parlementaires frondeurs

François Fillon pensait avoir fait taire les élus Les Républicains les plus vindicatifs avec sa conférence de presse, lundi 6 février. Il faut croire qu'il n'en est rien puisque 17 parlementaires, dont le député Georges Fenech, qui avait été le premier à réclamer le retrait du candidat, se sont réunis, hier soir, dans un restaurant parisien. "On demande à François Fillon de prendre ses responsabilités, confie l'un d'eux à franceinfo. Il n'y a pas d'embellie et sur le terrain, c'est terrible, les gens sont désabusés." Ce petit groupe de frondeurs a également demandé la convocation du bureau politique des Républicains. En réunion de groupe à l'Assemblée nationale ce matin, François Fillon leur a opposé une fin de non-recevoir. "Il n'y a pas de solution alternative (...). J'ai pris ma décision, je ne reviendrai pas dessus", a-t-il déclaré, selon les propos rapportés par des participants à franceinfo. Finalement, Georges Fenech a indiqué qu'il retirait sa demande de réunion du bureau politique.

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