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Jours tranquilles à Paris
5 mai 2017

Election Présidentielle

L'édito de Par Charles de Saint Sauveur

Décidément, la campagne de Marine Le Pen aura duré - au moins - trois jours de trop. Après une prestation ratée lors du débat face à Emmanuel Macron, mercredi soir, et une petite pluie d’oeufs jeudi en Bretagne, sa visite surprise à Reims, ce vendredi, a tourné court. Flanquée du souverainiste rallié Nicolas Dupont-Aignan, elle est sortie de la cathédrale par une porte dérobée sous les huées et les «Marine, rends l’argent». Loin du caractère solennel qu’elle voulait prêter à sa toute dernière sortie. Le lieu était pourtant symboliquement bien choisi : une basilique où tous les rois de France - à de très rares exceptions près - se sont fait sacrer. En lieu et place de l’onction divine, elle a eu droit à des projectiles. Si certains trouveront qu’elle récolte les fruits de la discorde qu’elle et son parti ont l’habitude de semer, on peut aussi s’inquiéter : ces images viennent clôturer une longue et chaotique séquence présidentielle tout laisse penser qu’elle n’augure rien de bon pour la suite. «Triste spectacle. Reims ne mérite pas ça», a tweeté le député-maire LR de Reims, Arnaud Robinet. Le pays non plus.

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5 mai 2017

Sur la tour Eiffel, Greenpeace s'engage contre le FN

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5 mai 2017

Dangereuse confiance

Décidément, elle n’est pas à la hauteur… Le soulagement règne chez les anti-Le Pen après la calamiteuse prestation de la cheffe du FN. Le Figaro parle d’un «naufrage», les proches de la candidate exhalent leur déception, les analystes sont unanimes à l’avoir trouvée exécrable, les sondages qui paraissent la ramènent tous au-dessous de 40%. Elle a perdu trois points dans un sondage Elabe pour l’Express et le «rolling» de Paris Match de jeudi soir lui inflige un point de moins en un jour, ce qui est beaucoup dans cet indicateur qui évolue en général par demi-points.

Dans son discours, c’est moins la violence qui a frappé que l’ignorance. Embrouillée dans les affaires monétaires, à côté de la plaque dans les attaques contre le Macron ministre (elle lui a reproché d’avoir vendu à l’étranger des chantiers navals qui appartenaient… à la Corée du Sud), désinvolte sur la retraite à 60 ans, muette sur le financement des mesures sociales, elle a tiré un feu d’artifice de boulettes, de mensonges et d’accusations gratuites.

Voilà un angle d’attaque qui réunit tout le monde : comme le suggère son père, elle n’est pas dangereuse, elle est nulle. Ce n’est pas une fasciste, c’est une flûtiste. Ce n’est pas la candidate au bras tendu, c’est un bras cassé. Ce n’est pas un casque à pointe qui trône sur son crâne mais un bonnet d’âne. Marine Le Pen se défend en disant qu’elle exprime la colère du peuple. Pauvre peuple, dont la porte-parole supposée ne connaît pas ses dossiers après un an de campagne et vingt ans de vie politique.

Alors c’est plié ? Tout le monde le pense : funeste certitude. Trump avait perdu dans les grandes largeurs ses débats contre Clinton. Il avait gagné le vote, même si les deux systèmes électoraux n’ont pas grand-chose à voir. Et en cas de victoire de Macron, tout change selon le score de la perdante : à 35% c’est un échec, à 45%, une demi-victoire. Le FN est toujours un gros ours, dont la peau n’est pas encore à vendre.

Et aussi

• La rumeur sur un compte bancaire macronien dans un paradis fiscal a interrogé les rédactions. Enquête faite, on s’accorde pour diagnostiquer une manip de basse officine. Le Front suggère et insinue à qui mieux mieux. Mais quand on interroge ses responsables, ils reconnaissent n’avoir aucune preuve de rien.

• L’Eglise catholique «laisse chacun à son discernement». Fort heureusement, le discernement des fidèles est souvent supérieur à celui des évêques. Bizarre, pour des responsables chrétiens, cette idée de jouer les Ponce Pilate.

• Emmanuel Macron a prévu de fêter sa victoire – si victoire il y a – sur l’esplanade du Louvre. Il parlera à deux pas de la pyramide de Pei. Tout un symbole : elle est en verre. Ce sera une belle victoire, mais fragile…

LAURENT JOFFRIN

5 mai 2017

Libération

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4 mai 2017

Caricatures après débat....

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29 avril 2017

Charlie Hebdo - Election Présidentielle

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29 avril 2017

Nicolas Dupont-Aignan a passé « un accord de gouvernement » avec Marine Le Pen

Le président de Debout la France, arrivé sixième avec 4,7 % des voix au premier tour de la présidentielle, a apporté son soutien à la candidate du Front national.

Nicolas Dupont-Aignan soutient Marine Le Pen. A neuf jours du second tour de la présidentielle, le président de Debout la France a annoncé, vendredi 28 avril, sur France 2, qu’il avait passé avec la candidate du Front national (FN) un « accord de gouvernement ».

« Nous avons beaucoup discuté cette semaine, j’ai pris mon temps, a dit M. Dupont-Aignan, arrivé sixième avec 4,7 % des voix au premier tour de la présidentielle. Nous avons signé un accord de gouvernement avec une évolution de son programme, avec des éclaircissements et des ajouts de mon programme. »

« A la croisée des chemins »

Le maire de Yerres et député de l’Essonne, qui rejetait jusque-là une alliance à cause de « l’extrémisme » qu’il prêtait au FN, a dit que Mme Le Pen n’était « pas d’extrême droite », avant de s’en prendre à l’autre finaliste de la présidentielle, Emmanuel Macron :

« Je pense que la France est à la croisée des chemins, je pense que notre pays est très mal parti, a vécu cinq ans terribles avec Hollande. Je pense que Macron est un Hollande puissance dix et que tout est fait pour l’imposer à la tête de notre pays. Tous ceux qui ont échoué en France depuis trente ans sont avec Emmanuel Macron. »

Résultat, plusieurs membres de Debout la France ont annoncé dans la soirée leur démission. Moins d’une heure après cette annonce, le vice-président du mouvement, Dominique Jamet, a annoncé sur Twitter qu’il quittait le parti.

Puis, ce fut au tour d’Eric Anceau, responsable du projet. « Je renonce ce jour à toutes mes fonctions », a-t-il tweeté.

Le secrétaire général adjoint de Debout la France, Laurent Jacobelli, a lui, en revanche, approuvé le « courage » du député de l’Essonne, « qui prend ses responsabilités ». « Nicolas Dupont-Aignan est un homme honnête et droit. J’ai confiance en lui et je continue bien évidemment à le soutenir », a assuré pour sa part Nicolas Calbrix, délégué national du parti.

C’est « un choix très courageux, mais pas un chèque en blanc. Un choix contre des garanties programmatiques solides qu’il détaillera sûrement dès demain. Notamment sur le volet humaniste de notre projet présidentiel », a nuancé Damien Lempereur, délégué national de Debout la France.

François Bayrou, président du Mouvement démocrate et soutien de M. Macron, a réagi à l’annonce de M. Dupont-Aignan en la qualifiant d’« immense honte ».

29 avril 2017

La une de Libération de ce matin

28 avril 2017

Aujourd'hui Emmanuel Macron était à Oradour sur Glane

Ici à Oradour-sur-Glane, nos différences comme nos désaccords sont abolis.

Une publication partagée par Emmanuel Macron (@emmanuelmacron) le 28 Avril 2017 à 11h17 PDT

Voir mes précédents billets sur Oradour sur Glane

28 avril 2017

Le Parisien

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