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Jours tranquilles à Paris
1 avril 2020

Paris : Christo va emballer l’Arc de Triomphe en 2020

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Pour l’Arc de Triomphe, 25 000 m2 de tissu recyclable et 7 000 m de corde vont être nécessaires à l’artiste. Il avait déjà emballé le Pont-Neuf en 1985.

35 ans après le Pont-Neuf, Christo va empaqueter l'Arc de Triomphe à Paris. L'artiste plasticien va l'emballer en 2020, ont annoncé mercredi le Centre des Monuments nationaux et le Centre Pompidou.

Cet emballage nécessitera 25 000 m2 de tissu recyclable de couleur argent bleuté et 7 000 mètres de corde rouge, sera visible pendant 14 jours, du 6 au 19 avril 2020 (en fait à l'automne à cause du coronavirus)

Parallèlement, le Centre Pompidou proposera du 18 mars au 15 juin 2020 une exposition retraçant la période parisienne du duo formé par Christo et Jeanne-Claude (décédée en 2009) et l'histoire du projet « Le Pont-Neuf empaqueté ».

« L'Arc de Triomphe empaqueté sera autofinancé par Christo grâce à la vente de ses études préparatoires, dessins, collages du projet ainsi que des maquettes, œuvres des années cinquante-soixante et des lithographies originales dédiées à d'autres sujets », indique le Centre des Monuments nationaux qui précise que l'œuvre éphémère ne bénéficiera d'aucun financement public.

Dès 1962, Christo et Jeanne-Claude avaient signé un photomontage avec l'Arc de Triomphe empaqueté, vu depuis l'avenue Foch. « Près de 60 ans plus tard, ce projet sera concrétisé. Durant toute la période où l'œuvre sera visible, comme pendant la durée des travaux d'installation, l'espace sous l'Arc de Triomphe qui surplombe la dalle sacrée où brûle en permanence depuis 1923 la Flamme de la Nation devant la tombe du Soldat Inconnu sera entièrement préservé », souligne le Centre des Monuments nationaux.

« Associations, bénévoles et volontaires attachés aux valeurs de la République continueront à s'y relayer pour assurer la continuité du souvenir et de la mémoire et assurer les cérémonies quotidiennes du ravivage de la flamme et les hommages au Soldat inconnu dans la solennité requise », ajoute le CNM.

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1 avril 2020

Musée de l'Orangerie

« Giorgio De Chirico. La peinture métaphysique »

Giorgio De Chirico (1888-1978) ayant été défendu à Paris par le galeriste Paul Guillaume (1891-1934), dont l’Orangerie conserve une partie de la collection, la présence du peintre en ce lieu est naturelle. Il ne s’agit pas d’une rétrospective, mais d’une exposition qui court de la formation de l’artiste à Munich à partir de 1908 jusqu’à la période dite « métaphysique » – la plus célèbre – et le séjour à Ferrare de 1915 à 1918. Il s’échappe alors de ses références symbolistes et antiques et fait apparaître des paysages et des arrangements d’objets à l’interprétation incertaine – et d’autant plus captivante. Ce sera l’occasion de revenir en détail sur les lectures philosophiques de l’artiste, inséparables de son œuvre visuelle. Guillaume Apollinaire fut le premier à percevoir qu’il avait une conception mentale de la peinture profondément singulière. Ph. D.

Musée de l’Orangerie, Jardin des Tuileries, place de la Concorde, Paris 1er. Du 1er avril au 13 juillet. Du mercredi au lundi de 9 heures à 18 heures.

28 mars 2020

BROGNON ROLLIN — MAC VAL, VITRY

Par Guillaume Benoit

Première grande exposition monographique pour le duo Brognon Rollin, L’Avant-dernière version de la réalité au MAC VAL ouvrait ses portes début mars. Si les visites sont pour l’heure suspendues, nous vous proposons une plongée au cœur de ce parcours qui, des marges, nous ramène à notre condition.

Riche d’une scénographie immersive, l’exposition de David Brognon et Stéphanie Rollin nous enveloppe dans une obscurité enveloppante où le sentiment d’enfermement, la prolifération de lignes et barrières témoignent d’un monde où la contrainte devient prétexte à l’expérimentation, où la limite du mouvement devient principe de déplacement à inventer.

Leur œuvre multiple, se présentant sous des formes et des esthétiques polymorphes réussit ici l’épreuve de la monographie avec un parcours qui présente autant d’îlots, autant de tentatives partageant la même obsession d’inventer une manière de rendre le réel. Derrière donc un fonds largement conceptuel pétri de références à l’histoire de l’art, Brognon et Rollin réussissent le pari d’investir la réalité et d’en offrir une lecture pleine d’une foule de sentiments mêlés.

Partout alors ici il est question de lignes, physiques, temporelles, auxquelles le visiteur est à son tour confronté, qu’il nous appartient de suivre ou de détourner, qui nous décrivent, qui nous écrivent aussi, tout comme elles nous indiquent les échappatoires possibles de formes de domination qui nous définissent.

Du grand enfermement, de la grande mélancolie à l’œuvre dans ce parcours plus lyrique qu’il n’y paraît émerge une soif de liberté et d’invention qui, à l’image de la démarche même de ce duo d’artistes, ne peut se résoudre que dans une confrontation directe aux limites de toutes les réalités.

Visite en images :

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28 mars 2020

Des voyageurs qui disparaissent, sculptures surréalistes de Bruno Catalano

Impossible de rester de marbre face aux voyageurs incomplets de Bruno Catalano qui semblent disparaître sous nos yeux et dont seuls des lambeaux demeurent.  Et si cela nous touche autant, c’est parce que leur histoire est profondément humaine, intrinsèquement liée à la vie de l’artiste lui-même.

Né au Maroc en 1960, sa famille et lui son contraint à l’exil en 1975 et trouvent refuge à Marseille. Bruno Catalano y deviendra marin, avant de se reconvertir à la trentaine en « artisan sculpteur » comme il se définit lui-même.

On pourrait croire que ses œuvres visent à exprimer la douleur du déracinement qui ne l’a jamais quitté – et sans doute est-ce un peu le cas – mais ce serait limiter sa production à une souffrance quand il s’agit de bien plus que cela.

Le voyageur est dans l’entre-deux, il est celui qui est parti mais n’est pas encore arrivé. Celui qui laisse une partie de lui-même pour trouver autre chose, dont il ignore encore la nature. Incomplet, il laisse derrière ce qu’il ne peut emporter, pour marcher vers l’espoir d’un meilleur avenir.

Les sculptures monumentales en bronze de Bruno Catalano sont installées dans les rues, symboles de nostalgie heureuse et de la douceur de l’espérance tranquille, en attente. Un état d’esprit qui résonne d’autant plus aujourd’hui à mesure que les rues se désemplissent, pour mieux renaître à l’avenir. C’est un voyage nouveau qui s’annonce.

https://brunocatalano.com/

25 mars 2020

Au Louvre Lens

« Soleils noirs »

Le noir est une couleur ? De Ribera à Manet, nombre de peintres se sont employés à le démontrer. Mais pas une couleur comme les autres, décidément. En écho à la terre de corons qui l’accueille, le Louvre-Lens met les pleins feux sur ce « soleil noir de la mélancolie » qu’a célébré le poète Nerval. Ce printemps, il réunit près de 180 œuvres qui, chacune à sa manière, cherchent dans la nuit un éblouissement, de l’Antiquité à nos jours. Maîtres de la matière noire bien avant Soulages, Delacroix, Courbet, Kandinsky ou Malevitch dialoguent ici avec d’autres créateurs issus des arts décoratifs ou de la mode, comme Jeanne Lanvin et Yohji Yamamoto, dans une exposition qui se promet immersive. Parmi les contemporains, Anish Kapoor, dans sa quête d’un noir absolu, viendra mettre en scène ses abysses. Mélancolique, industriel, sacré, métaphysique, le noir vaut ici arc-en-ciel. Emmanuelle Lequeux

Louvre-Lens, 99, rue Paul-Bert, Lens. Du 25 mars au 13 juillet. Tous les jours, sauf le mardi, de 10 heures à 18 heures.

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25 mars 2020

Pompéi 25/03 - 08/06 - Grand Palais, Paris

Evénement ! Alliance de la technologie et de l'archéologie, cette exposition immersive au Grand Palais vous plonge au cœur de Pompéi, détruite par une éruption du Vésuve en l'an 79. Depuis le XVIIIe siècle, cette cité antique fascine par son histoire, ses vestiges exceptionnels et ses trésors conservés à travers les siècles.

Cité d'origine osque, Pompéi est aujourd'hui l'un des sites archéologiques les plus célèbres du monde. Cet important marché méditerranéen est d'abord partiellement détruit lors d'un tremblement de terre en 62 ap. J.-C.. Alors que des travaux de reconstruction sont en cours, le Vésuve, volcan situé à quelques kilomètres de là, entre en éruption à l'automne 79 ap. J.-C.. Pompéi est instantanément ensevelie, figeant toute forme de vie sous les cendres volcaniques. Tombée ensuite dans l'oubli, la ville n'est véritablement redécouverte qu'au XVIIe siècle dans un état de conservation remarquable.

Les fouilles entreprises à partir du XVIIIe siècle révèlent un modèle exceptionnel d'urbanisme et de civilisation de l'empire romain. Les villas, les objets et les corps sont retrouvés presque intacts sous plusieurs mètres de sédiments volcaniques et permettent de reconstituer les derniers moments de la population pompéienne. Plusieurs édifices publics comme les théâtres ou les thermes sont également bien conservés, ainsi que les fresques qui ornent l'intérieur des bâtiments et témoignent de l'intérêt des Romains pour l'art et la vie mondaine.

Le Grand Palais propose aux visiteurs une promenade numérique et immersive au cœur de Pompéi en activité puis pendant sa destruction. Au moyen de projections 360° en très haute définition, de créations sonores et de reconstitutions en 3D, l'exposition dévoile les fascinants trésors archéologiques découverts lors des fouilles réalisées au fil des années jusqu'à aujourd'hui.

Visite libre du 25 mars au 8 juin 2020

Lundi, jeudi, dimanche de 10h à 20h.

Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h.

Fermé le mardi

24 mars 2020

Musée d'Orsay

« James Tissot, l’ambigu moderne »

Jacques Joseph Tissot (1836-1902) se faisait appeler James. La raison ? La guerre de 1870 et la Commune qui précipitent à Londres celui qui, jusqu’alors, faisait apprécier à Paris sa peinture de la vie contemporaine, modernisée sous l’influence de Manet et de Degas et rehaussée de japonisme. En Grande-Bretagne, il se spécialise dans les scènes de la high life et les portraits de ses belles dames et dandys. Après la mort de sa compagne Kathleen Kelly, en 1882, il revient à Paris. Frappé par une révélation religieuse en 1888, il se consacre dès lors à des scènes de la vie du Christ et de l’Ancien Testament, pour lesquelles il se documente d’abord en Palestine. On n’a plus vu à Paris depuis 1985 cet artiste à l’itinéraire étrange – ce qui suffirait à justifier une rétrospective. Ph. D.

Musée d’Orsay, 1, rue de la Légion-d’Honneur, Paris 7e. Du 24 mars au 19 juillet. Du mardi au dimanche de 9 h 30 à 18 heures, 21 h 45 le jeudi.

24 mars 2020

Rétrospective Cindy Sherman à la Fondation Louis Vuitton

La Fondation Louis Vuitton va présenter 170 œuvres de Cindy Sherman de 1975 à 2020. Plus de 300 images articulées par séries embrassant toute la carrière de la photographe américaine qui aime se mettre en scène et se travestir pour incarner différents personnages. Une façon pour elle de critiquer les modèles sociaux et sexuels. La sélection mettra l'accent sur des travaux réalisés depuis le début des années 2010, notamment des œuvres très récentes et inédites. Du 1er avril au 31 août 2020.

 

22 mars 2020

Pompei reconstitué au Grand Palais grâce à des objets et la 3D

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L'éruption du Vésuve, en l'an 79, a figé Pompei : la ville nous livre ainsi un témoignage unique sur la civilisation romaine. Depuis 2010 des fouilles ont permis de mettre au jour de nouvelles fresques, objets d'art, mosaïques. Une exposition immersive au Grand Palais va montrer la ville antique grâce à des projections en 3D qui révèleront la vie de la rue, une reconstitution de l'éruption, les plus belles peintures murales. Des objets et œuvres d'art provenant des dernières fouilles et des découvertes plus anciennes seront également exposés. Du 25 mars au 8 juin 2020.

20 mars 2020

Christian Louboutin

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