Mario Testino expose à la Galerie Yvon Lambert
SHOOTING FOR THE "ALTA MODA" EXHIBITION, SHOWING AT GALERIE YVON LAMBERT, PARIS, UNTIL JULY 24TH #AltaModa #TBT
SHOOTING FOR THE "ALTA MODA" EXHIBITION, SHOWING AT GALERIE YVON LAMBERT, PARIS, UNTIL JULY 24TH #AltaModa #TBT
Epigraphe :
«Je cherche la perfection dans la forme. Dans tes portraits. Avec les sexes. Avec fleurs. »
Robert Mapplethorpe, entretien avec Barbara McKenzie, 1985
Introduction :
Robert Mapplethorpe est un artiste obsédé par une quête esthétique de la perfection. Sculpteur dans l'âme et dans l'imagination, il veut « que les gens voient [ses] œuvres d'abord comme de l'art, ensuite comme de la photographie. » Sous le signe de Michel-Ange, Mapplethorpe se positionne en héraut d'un idéalisme classique revu et corrigé dans le New York libertaire des seventies. Explorant les techniques de tirage les plus raffinées, il enrichit sa création de pièces uniques, compositions mixtes, encadrements spéciaux... Comme dans le roman de Joris-Karl Huysmans, l'exposition est construite A rebours pour cet autre dandy de la fin d'un autre monde qu'est Robert Mapplethorpe. Partir de l'autoportrait à la tête de mort, c'est commencer par l'image d'un jeune homme déjà vieux, tragédie de la vie fauchée en plein élan par le sida. C'est aussi marquer la posture fantastique d'un maître du royaume des ombres (la photographie), Orphée qui semble, par-delà la mort, encore (un peu) vivant mais déjà dans la postérité de son œuvre, nous invitant de sa canne satanique à le suivre dans les enfers de son histoire, à la recherche de son désir. « La photographie et la sexualité sont comparables, explique Mapplethorpe. Elles sont toutes deux inconnues. Et c'est cela qui m'excite le plus. » II a exploré la photographie du corps jusqu'à la frontière de la pornographie, comme peut-être aucun artiste avant lui. Le désir qu'on lit dans ces images, c'est souvent celui du photographe, mais c'est aussi la vie d'un certain New York des années 1970-1980, en pleine libération sexuelle. « J'essaie d'enregistrer le moment dans lequel je vis, qui s'avère être à New York. J'essaie de capter cette folie et d/y mettre un peu d'ordre. »
Voir mes autres billets sur Robert Mapplethorpe : 13/06/2014, 10/06/2014, 31/05/2014, 30/05/2014, 26/05/2014, 19/05/2014, 22/04/2014, 28/03/2014, 27/03/2014, 26/03/2014, 25/03/2014 (2 billets), 18/03/2014, 18/01/2014, 26/11/2013, 21/05/2013, 28/02/2012, 21/08/2011.
Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html
Voir mes précédents billets sur Jeff Koons : 15/11/2013, 11/11/2013, 08/10/2013, 13/10/2010, 02/10/2010, 19/09/2010, 03/06/2010.
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À Plumelin, la maison-mère de la congrégation, retrace par une remarquable exposition, l’engagement méconnu des religieuses au service des victimes civiles et militaires de la Grande Guerre.
L’histoire
Le 1 août 1914, les rumeurs de guerre sont de plus en plus insistantes. Ce jour-là, à Kermaria, ce ne sont cependant ni la menace d’un conflit mondial, ni la crainte d’un monstrueux sacrifice humain qui suscitent des commentaires au sein de la communauté des Filles de Jésus. C’est juste l’espoir de voir un gouvernement honni, celui du radical socialiste René Viviani, président du Conseil, emporté par la tourmente politique du moment !« Il nous a causé plus que d’autres des soucis, espérons que le Bon Dieu en aura raison ! » lit-on sur le journal de la maison-mère des Filles de Jésus à cette date du 1er août. Peu charitable sous la plume de bonnes sœurs… Sauf qu’ici, les dirigeants français ne sont pas en odeur de sainteté. Leur politique anticléricale et les lois anti-congrégationnistes ont durement éprouvé les communautés religieuses. Dont celle des Filles de Jésus. Plusieurs de ses membres sont en exil. En Angleterre, en Belgique, jusqu’au Canada.
« Oublions-nous »
En 1913, rappelle sœur Emma L’Helgouarc’h, archiviste de Kermaria, les rancœurs et les souffrances sont très vives. Pourtant en quelques heures, dès le lendemain de la déclaration de guerre, un magnifique élan de patriotisme et de générosité efface tout ressentiment.« Il nous faut refouler, dans nos cœurs, nos légitimes inquiétudes, nos propres angoisses, pour ne nous occuper que des douleurs que nous devons soulager, écrit, dans une circulaire du 7 août adressée à ses Filles de Jésus, Marie de Sainte-Blandine, la mère supérieure.Notre tristesse ajouterait à l’affliction de ceux que nous voulons soulager. Écoutons les plaintes et oublions-nous. »
Sauver la moisson
Début août, alors que démarrent les moissons, les premiers trains de soldats mobilisés ont quitté Vannes. Les campagnes manquent de bras. Alors qu’elles rentrent des vêpres, un groupe de novices prête main-forte aux travaux des champs. Avec la bénédiction de leur hiérarchie. Avant même celui de Dieu,« le premier service est de sauver la moisson. » Ce premier geste envers les voisins de Kermaria sera suivi d’autres, comme l’accueil, durant les vacances scolaires de l’été 1914, d’enfants orphelins de mère et dont les pères ont été appelés au front. Sur le site de la maison-mère de Kermaria, un vaste bâtiment, presque neuf, abritait jusqu’en 1904, un vaste pensionnat.« Avec eau courante, chaude et froide, chose rare à l’époque », précise sœur Emma. L’interdiction d’enseigner faite aux congrégations l’avait vidé. Les Filles de Jésus, qui comptent de nombreuses infirmières, le proposent comme hôpital de l’arrière et offrent même d’y accueillir, à leurs frais,« vingt soldats blessés ou malades. »
La brouette qui l’a sauvé
Le 15 septembre 1914, les premiers blessés arrivent en gare de Locminé. L’ancien pensionnat, rebaptisé hôpital Saint-Joseph, est prêt. Les soldats dormiront dans de bons lits, ignorant que pour leur procurer ce « confort », des sœurs dorment sur des paillasses par terre. Durant trois ans, novices et professes de Kermaria, infirmières, cuisinières, lingères, se mobilisent pour soigner les corps et les âmes de plus de 1 300 Poilus. Après les hécatombes de 1916, l’État-major renonce à ses offensives inconsidérées. Le nombre de blessés chute sensiblement. Plusieurs formations sanitaires de l’arrière sont fermées, dont l’hôpital Saint-Joseph. Mais à Kermaria, les cœurs ne désarment pas. À partir de 1917, la maison offre un asile aux femmes et enfants fuyant les départements occupés. Il en arrive de Lille, Orchies, Cambrai. Une petite réfugiée d’Armentières, Germaine Millécamps, ne quittera plus la communauté. Elle deviendra Fille de Jésus. L’histoire se poursuit… un siècle plus tard. Grâce aux recherches d’Emma L’Helgouarc’h, des descendants de la famille Hoquet-Focquet, originaire du Nord, ont renoué des liens avec Kermaria où leurs aïeux trouvèrent asile. Article de Jean-Laurent BRAS.
Manifestation Culturelle
Exposition "Les Filles de Jésus dans la guerre 18-18" à Plumelin
Kermaria
56500 PLUMELIN
Tél. : 02 97 61 04 87
Pour la sixième édition de Monumenta, Ilya et Emilia Kabakov, artistes d’origine russe, proposent au public de se perdre dans le dédale d’une ville utopique, L'Etrange Cité.
Cette manifestation est organisée par la Rmn-GP avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (Direction générale de la création artistique) en association avec le Multimedia Art Museum de Moscou.
Monumenta 2014 bénéficie du soutien de Novatek, la Fondation d’entreprise Total, JCDecaux, Bug Juice, Banque Neuflize OBC, Boston Consulting Group, LVMH / Moët Hennessy . Louis Vuitton, Warner Music Group, la Blavatnik Family Foundation et de Vranken-Pommery Monopole.
Avec le concours de la Galerie Thaddaeus Ropac (Paris-Salzbourg) et de la Galerie Lia Rumma (Milan-Naples).
Le phénomène Wallpeople débarque à Paris ! Depuis le 7 juin prochain, un mur de la capitale est devenu une galerie d’art éphémère où artistes amateurs et professionnels peuvent déployer leurs talents. Un moment culturel qui se déroule en simultané dans plus de 45 pays du monde.
Yoshifumi Nagashi
Hobo Komiyama
Keizo Miyanishi
Fukuyama Fukio
Kasama Shiro
Shojioki
Mori Kaoru
Japan Erotica
La nouvelle generation VOL.2 (2014)
32 artistes exceptionnels, rarement exposés en dehors du Japon, pour la deuxième fois au Musée de l'Erotisme: KEIRYU ASAKURA - ARAI RYO - INAGAKI SEIJI - OKI SHOJI - KASAMA SHIRO - KANEOYA SACHIKO - KYODO MIYABI - KURODA MISATO - KOMIYAMA HOUBOU - KOYAMA TETSUO - SAMURA HIROAKI - YAMASHITA SHOHEI - SHINJYUKO - SUGAWA MAKIKO - SORAYAMA HAJIME - TAGA SHIN - saeborg - TAGAME GENGOROU - TAMA - TOKORO SHINICHI - NAKATA MASASHI - NOGUCHI YURIKO - HAYASHI YOSHIFUMI - HARUKAWA NAMIO - PINKARA TAISO - HIZIKATA HARUNA - MORI KAORU - FUKUYAMA FUKIO - MAEDA JYUAN - MIZUMOTO MASAYA - MIYANISHI KEIZO - MUROI ASAJI
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L'entrée de la galerie (photo cidessus)