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Jours tranquilles à Paris
5 juin 2014

Palais de Tokyo ( vernissage)

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5 juin 2014

Save the date : Tintin comme vous ne l’avez jamais vu !

Un reporter au musée

La Médiathèque Jacques Baumel à Rueil-Malmaison vous révèle la face cachée de Tintin avec l’exposition

« Tint’inconnu en parodies » du samedi 14 au lundi 30 juin.

Du pastiche gentillet à la parodie gay trash, le héros accompagné de son fidèle clébard qui a bercé votre enfance a suscité les réactions de nombre d’admirateurs comme de détracteurs, sa houppette et sa relation avec Milou se transformant en questions existentielles. C’est donc un Tintin décalé et fantasmé que la Médiathèque vous propose de découvrir à travers une série d’ouvrages et d’objets insolites gravitant autour du fameux reporter belge et de ses fidèles compagnons. L’exposition retrace aussi les différentes sources d’inspiration, souvent méconnues, d’Hergé, ses relations avec la Suisse et notamment avec l’un des plus célèbres continuateurs de Tintin, le dessinateur franco-genevois Exem et les aventures de son « Zinzin ». Une journée spéciale est prévue le samedi 14 juin, jour du vernissage. Au programme : une visite guidée (sur réservation) faite par le commissaire de l’exposition, une table ronde autour de la question « A qui appartient Tintin ? » à Paris, puis l’inauguration officielle à 18h en présence de plein de beau monde.

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Exposition « Tint’inconnu en parodies »

Médiathèque Jacques Baumel

15-21 boulevard Foch – Rueil-Malmaison

Entrée libre

Du lundi au samedi de 10h à 18h

Nocturne en juin, le jeudi de 10h à 20h

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4 juin 2014

Save the date : demain, vernissage au Palais de Tokyo...

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3 juin 2014

The Parisianer - Exposition au 29 rue de Rivoli

3 juin 2014

Vu à Artcurial

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2 juin 2014

L’ACTUALITÉ DE LA MEP

A partir de mercredi 4 Juin, la Maison Européenne de la Photographie vous fera découvrir son nouveau cycle d’expositions où les femmes seront à l’honneur : Marie-Paule Nègre « Mine de rien… », Françoise Huguier « Pince-moi, je rêve » et Katia Maciel « Répétition(s) ». Et, le sujet se prêtant bien à la saison des beaux-jours, la MEP présentera également le travail d’un tout jeune photographe, Adrien Lévy-Cariès « Pourquoi partir ? » sur le thème de Paris Plages.

Ne manquez pas non plus les événements de juin à la MEP : une visite-atelier pour les 6-11 ans dans l’exposition Françoise Huguier, un stage-atelier pour les 12-15 ans sur « Haïku ou l’apport du texte », des visites guidées, des conférences, et tous les week-ends, des projections de vidéos d'artistes et de films en lien avec les expositions...

Vous avez été nombreux à venir découvrir les expositions de Martin Parr, Jean-Michel Fauquet, Barbara Luisi, Bruno Mouron et Pascal Rostain, Luciano Castelli et Fouad Elkoury. Avec près de 43 000 visiteurs, toute l'équipe de la MEP vous remercie de ce beau succès !

Jean-Luc Monterosso,

Directeur de la Maison Européenne de la Photographie

31 mai 2014

Robert Mapplethorpe (photographe) - Exposition au Grand Palais jusqu'au 13 juillet - vu hier

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Photos prises avec ma GOPRO

Voir mon précédent billet

31 mai 2014

Musée Soulages...

31 mai 2014

Exposition : actuellement à l'IMA

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30 mai 2014

Robert Mapplethorpe (photographe) - Exposition au Grand Palais jusqu'au 13 juillet - vu aujourd'hui

Epigraphe :

«Je cherche la perfection dans la forme. Dans tes portraits. Avec les sexes. Avec fleurs. »

Robert Mapplethorpe, entretien avec Barbara McKenzie, 1985

Introduction :

Robert Mapplethorpe est un artiste obsédé par une quête esthétique de la perfection. Sculpteur dans l'âme et dans l'imagination, il veut « que les gens voient [ses] œuvres d'abord comme de l'art, ensuite comme de la photographie. » Sous le signe de Michel-Ange, Mapplethorpe se positionne en héraut d'un idéalisme classique revu et corrigé dans le New York libertaire des seventies. Explorant les techniques de tirage les plus raffinées, il enrichit sa création de pièces uniques, compositions mixtes, encadrements spéciaux... Comme dans le roman de Joris-Karl Huysmans, l'exposition est construite A rebours pour cet autre dandy de la fin d'un autre monde qu'est Robert Mapplethorpe. Partir de l'autoportrait à la tête de mort, c'est commencer par l'image d'un jeune homme déjà vieux, tragédie de la vie fauchée en plein élan par le sida. C'est aussi marquer la posture fantastique d'un maître du royaume des ombres (la photographie), Orphée qui semble, par-delà la mort, encore (un peu) vivant mais déjà dans la postérité de son œuvre, nous invitant de sa canne satanique à le suivre dans les enfers de son histoire, à la recherche de son désir. « La photographie et la sexualité sont comparables, explique Mapplethorpe. Elles sont toutes deux inconnues. Et c'est cela qui m'excite le plus. » II a exploré la photographie du corps jusqu'à la frontière de la pornographie, comme peut-être aucun artiste avant lui. Le désir qu'on lit dans ces images, c'est souvent celui du photographe, mais c'est aussi la vie d'un certain New York des années 1970-1980, en pleine libération sexuelle. « J'essaie d'enregistrer le moment dans lequel je vis, qui s'avère être à New York. J'essaie de capter cette folie et d/y mettre un peu d'ordre. » Cette première rétrospective en France de Robert Mapplethorpe, depuis sa mort, présente quelque deux cent cinquante images, pour rendre compte des différents thèmes de son œuvre. Corps de bronze et sculptures de chair, géométries et chorégraphies, natures mortes et détails anatomiques, fleurs végétales et corporelles, portraits de cours et clichés de nuit, érotisme soft et hard, tout l'art de Mapplethorpe est déroulé, scandé par ses autoportraits sous tous les avatars. Un art dont on peut voir, en refermant l'exposition par le début de la carrière du photographe, que le programme était déjà clairement annoncé dans les polaroïds de sa jeunesse. Le signe des grands artistes.

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Robert Mapplethorpe

1946 : Naissance dans le Queens (New York), dans une famille catholique pratiquante qui comptera six enfants.

1963 : Études de design publicitaire au Pratt Institute à Brooklyn avant de se consacrer aux arts visuels.

1967 : Rencontre amoureuse avec Patti Smith.

1968 : Crée des installations inspirées de Josep Cornell.

1969 : Emménage avec Patti Smith au Chelsea Hotel à Manhattan, havre d'artistes émergents. Collages avec des images découpées dans des magazines gays. Création de colliers-talismans.

1971 : Rencontre John McKendry, conservateur au Metropolitan Museum, qui l'initie à l'histoire de la photographie et lui offre un nouveau Polaroïd.

1972 : Rencontre amoureuse avec Sam Wagstaff, riche collectionneur de 25 ans son ainé et ancien conservateur, avec qui Robert constitue une collection de photographies. Wagstaff achète à Robert un loft au 24 Bond Street.

1973 : Première exposition de polaroïds à la Light Gallery de New York.

1975 : Fait la photo de couverture du disque de Patti Smith, « Horses ». Waastaff lui offre un appareil photo Hasselblad.

1977 : À New York, la galerie Holly Solomon organise une exposition de ses photographies. Parallèlement, la galerie The Kitchen présente ses photographies sado-masochîstes. Participe à la Documenta 6 de Cassel.

1978 : Le musée Chrysler de Norfolk publie le premier catalogue consacré à Mapplethorpe. Expose en compagnie de Patti Smith à la Robert Miller Gallery, qui devient son marchand exclusif. Première exposition à Paris à la galerie La Remise du parc de Samia Saouma et William Burke.

1979 : Commence à travailler avec Torn Baril qui développera ses photos jusqu'à sa mort. Expose en compagnie de la photographe Lynn Davis à l'International Center of Photography de New York.

1980 : Rencontre Lisa Lyon, première championne du monde de bodybuilding, qui devient une de ses muses.

1981 : Conserve son atelier sur Bond Street mais déménage au 77 Bleecker street en compagnie de Milton Moore, modèle du Man in Polyester Suit. Voyage à Paris à l'occasion de son exposition à la galerie Texbraun.

1982 : Son frère, Edward, devient son assistant. Jack Walls, ancien marin, emménage dans l'appartement de Bteecker street.

1983 : Mapplethorpe et Warhol prennent chacun le portrait de l'autre. Publication du livre Lady Lisa Lyon. Une sélection des images est montrée par la galerie Leo Castelli. À Venise l'exposition qui est consacrée à son œuvre au Palazzo Fortuny est interdite aux mineurs. Exposition au Salon Photo au Centre Pompidou.

1984 : Le Morgans Hotel de New York, décoré par Andrée Putman, lui commande un ensemble de photolithographies pour orner les chambres.

1985 : Commence à produire des tirages platines. Exposition à la galerie Daniel Templon à Paris.

1986 : Publication du Black Book comprenant 99 photographies avec pour modèles des hommes noirs. En septembre, est diagnostiqué malade du Sida.

1987 : Sam Wagstaff meurt du Sida. Hérite de l'essentiel de son patrimoine.

1988 : Crée la Robert Mapplethorpe Foundation, une organisation caritative destinée à financer la recherche contre le Sida ainsi que des projets artistiques. En juillet, première rétrospective muséale consacrée à Robert Mapplethorpe au Whitney Muséum de New York. Se rend au vernissage en fauteuil roulant. L'exposition rétrospective «The Perfect Moment», qui voyagera à travers les États-Unis, est organisée par I'lnstitute of Contemporary Art de Philadelphie. Elle est inaugurée en décembre, sans l'artiste, trop faible pour y assister.

1989:« The Perfect Moment » ouvre en février au musée d'Art contemporain de Chicago. Meurt le 9 mars à 6 h du matin à Boston. Est enterré au cimetière St John dans le Queens. Le 18 mai une cérémonie d'hommage est organisée au Whitney Museum.

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