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Jours tranquilles à Paris
10 juin 2012

Exposition : Béatrice Morabito au Musée de l'Erotisme

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Je choisis (et spécialement je modifie en suite) d’utiliser des poupées qui peuvent être érotiques : elles doivent être femmes mûres, volitives et qui me permettent ce jeu de projection de mes désirs en elles.

Le sexe et l’érotisme sont les composants essentiels des désirs des personnes, et étant donné que les images de mes poupées les représentent, souvent dans mes travaux la composante érotique prévaut sur les autres. Même si on diffuse actuellement des poupées érotiques «réelles» de taille humaine ( comme les real dolls japonaises dont on peut choisir l’aspect : phénomène à la limite entre le fétichisme et le désir de soigner la solitude et la sensation de vide), le premier schéma que je voudrais casser grâce à mon travail est le concept « Femme Poupée / Objet ». Les magazines glamour, la télévision etc nous ramènent continuellement au concept que si une femme est belle et si elle aime sa beauté, elle pourra seulement être utilisée comme un objet et comme une poupée. Je voudrais revenir en arrière, quand les poupées « archétype et prototype » de la beauté étaient gardées avec soin, aimées et considérées comme de grande valeur. Posséder une poupée, dans un monde pas qui n’était pas voué au consumérisme et à l’appropriation facile des objets, était une richesse exactement comme être beau.

De formation psychanalytique, j’ai toujours cherché à représenter sur mes photos plus que des situations, des émotions, des désirs et des sentiments.

Je considère mon travail comme une sorte de « journal intime » où au lieu de simplement écrire mes sentiments, mes rêves, ma vie réelle ou imaginaire, je les cristallise dans une image, qui au lieu de les cacher, les montre. Un peu comme faisaient Sylvia Plath et Anne Sexton avec leur poésies définies comme «Confessionnelles », je considère mon travail comme faisant parti de la même mouvance mais utilisant une expression différente.

Le site de Béatrice Morabito en cliquant ICI

Béatrice Morabito sur twitter

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10 juin 2012

Exposition : et toujours Helmut Newton au Grand Palais

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Il a beau avoir travaillé de nombreuses années à Paris, notamment pour l’édition française de Vogue, depuis sa mort accidentelle, en 2004, Helmut Newton n’avait pas encore eu droit à une rétrospective en France. C’est chose faite depuis le 24 mars au Grand Palais, à Paris, qui, devant le succès de l’exposition, prolonge le plaisir jusqu’au 30 juillet ! Sulfureux, parfois choquant, Newton porte un regard particulier sur le monde qui l’entoure – les femmes, le luxe, la mode : ses clichés de femmes nues, en talons tout comme ses mises en scène improbables autour de piscines ou de chambres à coucher ont pour but, selon ses mots, de « choquer les lectrices bourgeoises ».

L’exposition qui lui rend hommage au Grand Palais réunit plus de deux cent images ainsi qu’un documentaire réalisé par sa femme, June Newton, elle-même photographe : Helmut by June. Le parcours, à la fois rétrospectif et thématique, se propose de célébrer le nu féminin, mais aussi les portraits – y figurent, entre autres, le créateur Karl Lagerfeld, l’actrice Catherine Deneuve ou l’homme politique Jean-Marie Le Pen –, l’humour, le soleil assourdissant de midi en Italie ou à Monaco, la mode. Au-delà de cette exposition temporaire, si vous êtes un admirateur inconditionnel d’Helmut Newton, faites également un tour au musée de la photographie de Berlin pour l’exposition permanente « Helmut Newton’s Private Property » qui présente, jusqu’au 18 novembre, une exposition intitulée : « White Women / Sleepless Nights / Big Nudes » du nom de trois ouvrages du photographe.

Deux lieux pour un Helmut Newton entre Berlin et Paris, à la fois à Berlin et à Paris, à l’image de ce grand voyageur qui a touché à plusieurs grandes éditions de Vogue dans le monde entier sans jamais figer la photographie : « une bonne photographie de mode doit ressembler à tout sauf à une photographie de mode. A un portrait, à une photo souvenir, à un cliché de paparazzi »…

10 juin 2012

Exposition : Sylvia Galmot

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10 juin 2012

Exposition : Claude Gassian

Depuis quarante ans, Claude Gassian place les plus grands de la scène pop, rock et jazz devant son objectif. A force de suivre les Stones dans leurs moindres déplacements, il a fini par attirer l'attention de Keith Richards, jusqu'à devenir le photographe attitré du groupe… “Séquences” raconte ces années de travail et de complicité, de la scène aux backstages, des suites d'hôtels chics aux lieux les plus improbables. On aime particulièrement ce portrait en noir et blanc du grand Keith, assis derrière une vitre, regard perdu, abandonné ; les suites d'acrobaties sur cordes de Mick Jagger ; les costumes parfaits de Charlie Watts. A voir donc pour les clichés les plus fameux, comme pour les inédits.

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Les Stones roulent pour Claude Gassian

Le site de Claude Gassian

« Séquences » à la A. galerie, 12, rue Léonce-Raynaud, Paris XVIe. Jusqu’au 30 juin.

10 juin 2012

Daniel Buren - Monumenta 2012 au Grand Palais

Voir mon billet du 18 mai 2012

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9 juin 2012

Exposition : Musée de l'Erotisme

En avant première dès ce week end ! Nos nouvelles expositions temporaires !

Présent, l'artiste peintre italien Saturno Butto avec son exposition impressionnante "fin du monde".

A voir également Jean-Pierre Maury "une foune, un phallus" ou l'irrévérence des bonnes règles de la société à travers de nombreuses allégories cocasses !

Retrouvé aussi une exposition riche, celle de Pavel Hlavaty et ses invités. Un collectif d'illustrations graphiques d'artistes du monde entier !

A voir ! Au Musée de l'érotisme, 72 bd de Clichy, 75018 Paris, métro : Blanche ou Pigalle ouvert tout les jours de 10H à minuit

7 juin 2012

Gerhard Richter au Centre Pompidou - jusqu'au 26 septembre 2012 - Vernissage hier soir

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Photos prises par Noémie au cours du vernissage (6 juin 2012)

Par Camille Morineau, conservateur au Musée National d'Art Moderne, commissaire de l'exposition

Cette rétrospective célèbre le 80e anniversaire de Gerhard Richter, aujourd'hui reconnu comme l'une des figures majeures de la peinture contemporaine. Un peintre classique dans sa pratique du métier et sa vision de la peinture, et qui ne la défend jamais mieux que dans ses oeuvres, ainsi que dans ses écrits et les rares interviews qu'il accepte de donner. « Je n'ai rien à dire et je le dis » est une phrase de John Cage que Richter a faite sienne.

S'il défend la peinture envers et contre tout – en particulier au-delà de l'image photographique – il le fait avec des médiums plus hétérogènes qu'il n'y paraît. Après les « photos-peintures », réalisées d'après des photographies au début des années 1960, Richter met en place un type d'abstraction à partir du début des années 1970 où coexistent des grilles colorées, une abstraction gestuelle, des monochromes. Dans les années 1980 il réinterprète de manière à la fois érudite et inédite les genres de l'histoire de l'art : portrait, peinture d'histoire, paysage ; tout en explorant un nouveau type de tableaux abstraits aux couleurs acides, où les formes gestuelles et géométriques s'entremêlent. Quelques grandes commandes publiques offrent également à l'artiste d'aborder le format monumental, voire architectural ; enfin depuis les années 2000, il réalise de grandes sculptures en verre qui sont des réponses au Grand Verre de Duchamp. Depuis 50 ans, Richter étonne non seulement par sa faculté à se réinventer, mais encore par sa capacité à transformer, à chacun des tournants de son travail, l'histoire de la peinture.

« Panorama », sa rétrospective au Centre Pompidou, est le titre de la troisième et dernière étape d'un projet itinérant qui a commencé à la Tate Modern de Londres et s'est poursuivi à la Neue National Galerie de Berlin. C'est aussi le titre du catalogue dont la construction, comme celle de l'exposition, résulte d'un travail collectif : les trois commissaires de Londres, Berlin, Paris, ont élaboré une liste d'oeuvres communes, puis chacun a défini en complicité avec l'artiste une adaptation spécifique, à la lumière des lieux et des publics. Des oeuvres ont été supprimées et ajoutées dans une scénographie et un accrochage différents à chacune des étapes. Chaque « Panorama » est unique.

Le Centre Pompidou présente un accrochage thématique autour d'une salle centrale évoquant la forme du panorama. Inventé à la fin du 18e siècle, le panorama devient une attraction populaire au 19e. Dans une vaste pièce plongée dans la pénombre est installée une peinture courbe : les visiteurs y accèdent par une plateforme d'où ils se sentent environnés par l'image - le plus souvent un paysage urbain ou une scène de bataille. Les extrémités hautes et basses de la peinture et les sources lumineuses occultées nourrissent l'illusion que ce paysage est vraiment « là ». Cette structure courbe, organisée autour d'un promontoire central, inspire le parti pris architectural de l'exposition du Centre Pompidou : une salle triangulaire s'ouvre sur neuf salles et autant de thèmes présentés par ordre chronologique. Géographique, ce « promontoire » est aussi historique : la présence dans la salle centrale de monochromes gris et de panneaux de verre rappelle la première exposition de Richter au Centre Pompidou, l'année de son inauguration en 1977.

Enfin, cette salle, métaphorique du « Panorama » parisien, évoque la représentation schématique de l'angle de vision de l'oeil. Les oeuvres rassemblées interrogent en effet toutes radicalement, avec constance et acuité depuis les années 1960, le processus de la vision. Le panorama apparaît aussi comme l'ancêtre du cinéma qui le détrôna au début du 20e siècle. Avant que les images ne puissent défiler sur l'écran, le regard des visiteurs file sur le tableau panoramique déployé. Avec l'évolution des appareils au 20e siècle, les photographies se mettent au format du tableau, avec des prises de vues effectuées à l'aide d'objectifs grandangulaire. L'apparition, puis la généralisation de la pellicule couleur font de la photographie et du cinéma deux médiums majeurs de la culture visuelle. La peinture ne peut les ignorer ; elle est contrainte de s'y mesurer.

Richter est l'un des artistes qui a traité avec le plus de pertinence et d'acharnement cette question posée à la peinture par la multiplication de l'image, qu'elle soit arrêtée (la photographie) ou en mouvement (le cinéma). L'artiste est d'abord fasciné par la capacité photographique de reproduire les oeuvres des maîtres anciens. Étudiant en Allemagne de l'Est, c'est ainsi qu'il les découvre, en petit format noir et blanc. Une fois « passé à l'Ouest », tandis qu'il décide de reproduire des photos en peinture, au début des années 1960, Richter ne fait qu'inverser ce processus de reproduction d'oeuvres. Il s'agit alors de photographies de magazines, de journaux, d'albums de famille, puis prises par lui. Les sujets sont pop (objets usuels, familiers) ou sociologiques (ses proches, des sites touristiques, des publicités). Au début des années 1970, Richter franchit une étape en peignant des photographies de détails de sa propre palette, puis de ses tableaux abstraits préalablement photographiés. À la fin des années 1980, il peint directement sur ses photographies : c'est la série des Photographies Repeintes. Un peu plus tard, il n'hésite pas à photographier ses oeuvres les plus emblématiques, à faire de ces reproductions des éditions. En 2002, Richter fait une oeuvre d'une photo trouvée, simplement agrandie : celle d'une ville bombardée (Bridge 14 FEB 45).

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3 juin 2012

Grand Palais : L'exposition Helmut Newton prolongée jusqu'au 30 juillet 2012

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2 juin 2012

Exposition photographique : "World Press Photo 2012" à la Galerie Azzedine Alaïa - vu aujourd'hui

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Commentaire ci-dessous

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Le mouvement FEMEN

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Une mariée accrochée dans le vide...

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Kadhafi

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Galerie Azzedine Alaïa

Du 1er au 21 juin 2012, la galerie Azzedine Alaïa présente des clichés primées lors de la dernière édition du concours « World Press Photo ».

Le concours World Press Photo, aujourd’hui dans sa 55ème année, est universellement reconnu comme le plus prestigieux concours  international ouvert aux journalistes, établissant ainsi les standards de la profession. Le choix de la meilleure photo a lieu au siège du World Press Photo où toutes les photos sont présentées de façon anonyme  au jury, qui discute et débat de leurs mérites pendant deux semaines.

Le jury est indépendant et un secrétaire, sans droit de vote, garantit une procédure équitable. Le jury a attribué des prix dans neuf catégories thématiques à 57 photographes de 25 pays : Afghanistan, Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Australie, Bosnie-Herzégovine, Canada, Chine, Danemark, Égypte, Espagne, États-Unis, France, Inde, Iran, Irlande, Italie, Japon, Mexique, Pays Bas, Norvège, Pologne, Royaume-Uni, Russie et Suède.

Le concours reçoit des photos soumises par des reportersphotographes professionnels, des photojournalistes et des  photographes documentaires du monde entier. Cette année, à la clôture d’envoi des participations de la mi-janvier, 5'247 photographes de 124 pays avaient soumis 101'254 photographies.

World Press Photo de l’année 2011

Le jury international du 55ème concours annuel World Press Photo a sélectionné une photo de l’Espagnol Samuel Aranda comme World Press Photo de l’année 2011. La photo montre une femme tenant dans ses bras son fils blessé, à l’intérieur d’une mosquée utilisée comme hôpital de campagne par des manifestants contre le régime du président Ali Abdallah Saleh, au cours d’affrontements à Sanaa, au Yémen, le 15 octobre 2011.

Le jury a également décidé d’attribuer une mention spéciale à une image montrant Mouammar Kadhafi en train d’être hissé sur un véhicule militaire par un combattant du Conseil national de transition libyen. L’image est une capture d’une vidéo réalisée à Syrte, en Libye, le 20 octobre 2011. Le président du jury, Aidan Sullivan, a expliqué : « La photo montre un moment historique, l’image d’un dictateur et de sa fin, que nous n’aurions pas vu s’il n’avait pas été capturé par un membre du public. » Selon le membre du jury, Renata Ferri : « C’est un document important pour la postérité, pour sa transparence et pour comprendre les dynamiques qui ont mené Kadhafi à sa fin. »

Le nombre record de 105 sites dans 45 pays établi l’an dernier pour l’exposition World Press Photo 2011 fait du programme d’exposition l’événement photographique itinérant le plus populaire et le plus largement vu au monde. Grâce à la distribution internationale dans sept langues différentes de l’album, les images primées toucheront des millions de personnes au cours de l’année.

Exposition World Press Photo 2012

Du 1er au 21 juin 2012

Tous les jours de 11h à 19h

Entrée libre

Galerie Azzedine Alaïa

18, rue de la Verrerie

75004 Paris

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2 juin 2012

dernier jour : exposition à l'Hôtel de Ville de Paris - Le paludisme

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