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Jours tranquilles à Paris
2 juin 2012

DERNIER JOUR aujourd'hui : Patrick Chauvel au Musée du Montparnasse

CP_Chauvel_web_page3_image1Cette première exposition des photographies de guerre de Patrick Chauvel est présentée àl’occasion de la parution de son livre : « Les pompes de Ricardo Jesus » aux éditions Kero. « Peur sur la ville » en 2010, qui connut un grand succès à la Monnaie de Paris, présentait desphotomontages : des scènes de combat devant les monuments parisiens. Son but était desensibiliser le public au fait que la paix est un miracle : elle est fragile et nullement un acquis.   Le Musée du Montparnasse ouvrera ses portes sur des images de conflits réels, pris ces trentedernières années tout autour du monde : Afghanistan, Tchétchénie, Haïti, Liban, Vietnam… partoutoù s’est rendu Patrick Chauvel, « témoin parmi les hommes », pour récolter des témoignages,parus dans Paris-Match, Times Magazine, Life, Newsweek… D’après cet homme d’action, ceprofessionnel du témoignage, qui mène une vie nomade et dangereuse, « le photojournalisme atoujours été pour moi une façon de vivre, de satisfaire le démon du journalisme qui continue,encore aujourd’hui, de me prendre aux tripes ». Il ajoute : « Je ne sais pas si mes photos servent àquelque chose, mais ne pas en faire ne sert à rien. »

La série présentée, fruit d’une sélection exceptionnelle, propose différents regards sur les guerres : elle raconte les histoires de l’Histoire, la vie des anonymes au milieu des combats. Ce sont la plupart du temps des « morceaux d’humanité qui échappent aux historiens », des « instincts de survie » ou des moments quotidiens. Des visages souriants, apeurés ou haineux.

Sa mission de photo-reporteur : aller au plus près, « raconter ce qui se passe à l’état brut », se faire le porte-parole des populations, ramener la guerre en images et en mots pour informer. « Regarder, c’est être responsable », dit-il, de même qu’« on est aussi responsable de ce qu’on ne montre pas ». Son travail : montrer la guerre pour mieux la combattre. Lutter contre l’indifférence. Transmettre la responsabilité aux lecteurs. Et ne plus jamais entendre : « On ne savait pas. »

L’EXPOSITION

Patrick Chauvel explique sa manière de photographier : « trouver la distance juste est difficile, photographier en restant juste. Une trop belle photo peut brouiller les pistes. Décadrer quand la photo risque d’être belle ». Il en reste aux faits, rien qu’aux faits. « Je fais des photos en état de guerre et la photo arrête le temps. » Au-delà des horreurs de la guerre, chaque combat est différent et chaque photo raconte une histoire. Tranche de vie, de souffrance ou de mort.

Thèmes Les photos montrent différents aspects de la guerre : - Fracas des batailles (scène de tirs)

- Au ras du sol (regard décalé sur la guerre)

- Brèves de guerre (moments d’attente)

- Champs de ruines (conséquences matérielles)

- À fleur de guerre (civils confrontés au danger)

- Portraits d’humanité (combattants anonymes)

- Sans témoin, pas de crimes (victimes sur le terrain)

Pays : Vietnam 1969, Irlande 1972, Cambodge 1974, Érythrée 1975, Liban 1975, 1978 & 1984, Iran 1979, San Salvador 1980, Afghanistan 1980 & 2010, Suriname 1987, Panama 1989, Haïti 1991, Somalie 1993, Yougoslavie 1991, Tchétchénie 1994, Palestine, 2002, Thaïlande 2010, Libye 2011.

- Les vitrines présenteront des documents ou objets appartenant à Patrick Chauvel ; mais aussi des magazines ou journaux évoquant les guerres représentées. - Sur écran ou tablettes : des images inédites de Libye (2011) pour le projet Condition One. Une manière de filmer autrement la guerre, à 180

- Un documentaire, Rapporteurs de guerre (2005), de Patrick Chauvel & Antoine Novat, est présenté dans l’auditorium.

DEDICACE

Patrick Chauvel dédie cette exposition à son oncle, Pierre Schoendoerffer, récemment disparu, qui lui « donna le feu sacré », par son exemple et son œuvre. En 1967, il sera parmi les premiers, avec Jean-François Chauvel, son père, et Gilles Caron, à l’encourager à partir. À s’engager sur les « chemins de l’aventure ». Un homme qui lui a transmis le désir de raconter des histoires, une manière de montrer la guerre à « hauteur humaine », de chercher la réalité de l’homme dans le soldat. Comme lui, Patrick Chauvel témoigne pour tous ceux qu’il a rencontrés et ont perdu la vie. 

LE LIVRE

« Les Pompes de Ricardo Jesus » Editions Kero. Parution le 21 mai 2012.

Dans ce nouveau récit de ses souvenirs, P. Chauvel nous emmène en Amérique du Sud, alors que se lève le vent de la révolution.  Après la Jamaïque et Bob Marley, ce sera Cuba et les émeutes de Miami, le Salvador et l’assassinat de l’archevêque Romero, le Suriname que se disputent les mercenaires occidentaux… 

contact : Béatrice Calderon - beatrice.calderon@editionskero.com Editions Kero, 14bis rue des Minimes 75003 Paris Tél. 01 53 01 21 64 / www.editionskero.com 

Voir mes précédents billets des 22 janvier 2011 et 25 mai 2012

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