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Jours tranquilles à Paris
18 novembre 2018

Caz - Photographe - Exposition à la Concorde Art Gallery

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Né au début des années 1970, Caz se passionne tôt pour l'infographie qu'il expérimente avec les ordinateurs de l'époque. Après des études en arts appliqués et en technique informatique, il fera de l'infographie son métier avant de s'éloigner de la création. Il s'initie en parallèle à la photo de modèles en argentique, mais c'est l'arrivée de la photo numérique qui lui permettra de renouer avec la création visuelle et de développer sa propre expression.

Aujourd'hui, son travail utilise la photographie pour créer des images comme rapportées de mondes parallèles. C'est un travail de manipulation numérique qui n'utilise que des éléments toujours photographiés par ses soins et recomposés, sans image de synthèse ni peinture numérique. L'inspiration est large, les compositions et l'univers visuel empruntent à la culture populaire comme à l'imagerie mythologique et les thèmes puisent dans la psychologie ou la recherche scientifique. En fil s'Ariane, la notion de création est omniprésente.

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17 novembre 2018

Gainsbourg photographié par Pierre Terrasson -

Gainsbourg Du 9 novembre au 1er décembre La Galerie de la Clé 23, rue Michel-le-Compte – 3e La Galerie de la Clé exposera les moments de création et d'intimité du génie Gainsbarre, capturés par le photographe Pierre Terrasson. L'occasion de rencontrer l'artiste et de se faire dédicasser son nouvel ouvrage, Gainsbourg Gainsbarre, qui réunit l'ensemble de ses incroyables clichés.

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17 novembre 2018

Ellen von Unwerth

LA HUNE - L'exposition de réouverture, consacrée au travail de la photographe de mode allemande Ellen Von Unwerth - célèbre pour ses clichés artistiques de charme - , présente vingt-quatre photographies en couleurs et en noir et blanc de l'artiste. Intitulé «Guilty pleasures» («plaisirs coupables»), l'accrochage se veut «une une ode à la synesthésie, une invitation à la légèreté, empreinte d'une réelle maîtrise d'artiste», précise le communiqué. Tout un programme !

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Ellen von Unwerth from Jacques Snap on Vimeo.

14 novembre 2018

L’usine JR à la MEP

L’artiste expose ses travaux à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. Un catalogue qui met en avant le gigantisme de ses oeuvres.

D’emblée nous sommes conviés à un spectacle qu’on pourra trouver ludique ou bien navrant : la maquette d’un porte-conteneurs qui témoigne de l’oeuvre intitulée Women are Heroes où JR avait placé la photographie des yeux d’une femme kenyane sur les flancs des conteneurs d’un navire parti du Havre. Cette maquette n’est pas la seule. À l’étage, cette fois, ce sont des petits trains mécaniques qui montrent à leur tour les collages que JR avait réalisés sur des trains en Inde. On peut être fasciné par ces actions spectaculaires, mais ici, dans l’enceinte d’un musée, il y a comme une contradiction: nous sommes voués à les voir reproduites en miniature et il est difficile de ressentir le caractère grandiose de l’oeuvre.

Idem pour sa série Giants. Même si une installation tente de dire la monumentalité de ces photographies placées sur des échafaudages, elle ne donne qu’un vague aperçu de ce qu’elles devaient être effectivement au Brésil sur un immense immeuble de Rio de Janeiro. Condamné à ne voir qu’une photographie d’une photographie, le visiteur pourra être vite lassé et frustré.

Dialogue secret

D’autant que l’exposition promet de voir les dessous des choses, mais elle n’y parvient qu’à moitié et nous laisse dans un certain désarroi. En effet, elle prétend révéler les coulisses de ces installations grandioses. Mais elle ne donne aucun chiffre. Combien de personnes travaillent sur ces échafaudages gigantesques pour installer l’oeuvre? « Entre 40 et 60 personnes, je ne sais pas très bien » nous répond l’artiste alors que pour le vernissage presse de l’exposition il a choisi de ne pas se montrer et préfère dialoguer à travers un tuyau installé dans une petite salle conçue pour faire passer des trains miniatures. « Il préfère garder ce mystère, ne pas être confronté directement à quarante journalistes, mais plutôt à avoir un dialogue secret avec chacun » explique une attachée presse. Résultat : nous n’aurons qu’un bref entretien, certes amusant, mais aussi contraignant et vague. Nous ne saurons pas non plus combien coûtent ces installations tandis que des papiers administratifs témoignent de l’ampleur de l’entreprise et qu’ils sont, heureusement, mis à disposition des visiteurs.

JR partout

Globalement la scénographie déçoit et manque d’informations. La Maison Européenne de la Photographie va même jusqu’à renvoyer au film Visages Villages de JR et Agnès Varda au lieu d’expliquer une photographie. « Vous n’avez qu’à le regarder » dit implicitement la légende. Plus loin, c’est une installation montrée pour la première fois en Europe et pour la faire fonctionner il faut télécharger une application sur son téléphone portable. Certains diront qu’il s’agit d’une oeuvre du futur. D’autres y verront peut-être une façon supplémentaire de s’immiscer dans la vie des gens comme le font finalement ces installations gigantesques, en ce moment exposées aussi dans le métro parisien à l’occasion de cette exposition. JR partout. JR nulle part ? Car, à force de produire des installations semblables et qui jouent sur la même corde sensible des bons sentiments, l’artiste donne parfois l’impression de tourner en rond. Dommage, d’autant que l’exposition présente ses premiers clichés lorsqu’il suivait un groupe de graffeurs à Paris au début des années 2000 et cette série est très belle, elle laissait espérer un grand photographe en devenir. Où donc est passée cette verve, cette expression poignante ?

Jean-Baptiste Gauvin

JR – « Momentum, la mécanique de l’épreuve »

7 novembre 2018 – 10 fevrier 2019

La Maison Européenne de la Photographie

5/7 Rue de Fourcy – 75004 Paris

www.mep-fr.org

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14 novembre 2018

Ellen von Unwerth – Guilty Pleasures

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Il y a un an, La Hune , la librairie mythique de Saint Germain à Paris, brulait . Elle réouvre aujourd’hui avec une exposition d’Ellen von Unwerth. En voici quelques images.

Depuis plus de trente ans, Ellen von Unwerth livre une vision des femmes sensuelles, et libres. En filigrane, se dégage sur chacune de ses photographies une authentique distance aux codes, une joie non dissimulée de s’affranchir du carcan classique de la nudité, guidés par une énergie hors pair, un grain et des cadrages identifiables.

Cette exposition de 25 photographies est une ode à la synesthésie, une invitation à la légèreté, empreinte d’une réelle maîtrise d’artiste.

Après presque un an de travaux pour reconstruire cette adresse historique, suite à un incendie en novembre, La Hune est toujours forte de la même ambition : défendre sa mission unique dans la photographie.

A travers des espaces dédiés à l’édition d’art, la photographie et aux rencontres entre le public et les artistes, La Hune proposera une nouvelle programmation toujours plus riche et dynamique, participant ainsi à faire de Paris la capitale mondiale de la photographie.

La Hune se veut un révélateur d’émotions, préservant ainsi l’héritage de deux traditions dont elle est issue : la symbiose des livres et des tirages, et l’engouement pour la photographie.

Ellen von Unwerth – Guilty Pleasures

La Hune

Place Saint Germain-des-Prés

16, rue de l’abbaye

75006 Paris

www.la-hune.com

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13 novembre 2018

Exposition Gainsbourg

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12 novembre 2018

JR est-il à sa place à la MEP ?

Texte de Lorraine Rossignol  

Il est des consécrations qui vous plombent. En présentant son œuvre faite pour le grand air et les sites emblématiques de la brutalité du monde, dans le confinement des salles d’expositions de la MEP, à Paris, le street artiste se brûle un peu les ailes...

« Je possède la plus grande galerie d’art au monde : les murs du monde entier », a toujours dit JR, dès ses débuts dans la photographie, il y a maintenant quinze ans de cela. Alors, pourquoi aller s’enfermer dans un musée ? Disposée d’étage en étage, dans le cadre étriqué du joli hôtel particulier XVIIIe qui abrite la Maison de la photographie (MEP), dans le quartier du Marais à Paris, son œuvre ressemble, sous le joli nom de « Momentum, la mécanique de l’épreuve », à un oiseau qui se blesserait les ailes à force de vouloir s’échapper d’un piège où il se serait fourvoyé.

Zorro de l’art contemporain

Cette œuvre monumentale — portraits d’anonymes, portraits de groupes, toujours sous forme de photomontages, toujours en noir et blanc — n’acquiert a priori sa force que par son déploiement dans l’espace, son inscription dans un lieu emblématique sur lequel se cristallisent souvent les pires tensions. Ainsi les murs, historiques, de Berlin, de Jérusalem ou de la frontière américano-mexicaine, mais aussi ceux, quelconques et pas moins douloureux, des favelas de Rio ou des quartiers de Clichy-Montfermeil, dans le 93, d’où partirent les émeutes de  2005… Entre ceux, clos, d’une salle d’exposition, son travail paraît tout rabougri, comme réduit à quelques mots-clés faciles, bien trouvés...

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Un autoportrait de JR.

“Tout le monde sait que JR porte un chapeau et des lunettes noires, mais, pour le reste, son œuvre est finalement très mal connue”

Les séries défilent : « Chroniques de Clichy-Montfermeil», « Géants », « 28 millimètres », et même « Expo 2 Rue », qui, pour la première fois, révèle au public les tout premiers tirages réalisés par le devenu célèbre « french artivist » (comme il aime à se définir) de 35 ans : à l’adolescence, il avait commencé à photographier ses amis graffeurs, sur le vif, depuis les toits ou les souterrains du métro de Paris. Et l’on se le demande alors : pourquoi aujourd’hui ce genre de consécration ? A qui peut bien s’adresser un tel projet ? Au gratin parisien, venu en nombre à la MEP en ce jour de vernissage, plus décalé que jamais ? Sans aucun doute. Mais non à « ceux qui ne fréquentent pas les musées habituellement » et à la rencontre desquels JR a toujours eu, justement, l’ambition d’aller, en installant ses œuvres partout où bon lui semblait, du moment que ce n’étaient pas des cimaises : jusque sur les wagons d’un train de marchandises traversant le Kenya ou sur les conteneurs empilés d’un cargo du Havre en route pour la Malaisie (série « Women are Heroes », l’une de ses œuvres les plus puissamment poétiques)...

« Tout le monde sait que JR porte un chapeau et des lunettes noires, mais, pour le reste, son œuvre est finalement très mal connue ici, répond la galeriste et éditrice Clémentine de la Féronnière, qui publie le catalogue de l’exposition. Le travail de JR est en tout cas beaucoup plus réputé aux Etats-Unis » — où l’artiste a son studio à New York et s’est vu décerner, en 2011, le fameux TED Prize, qui, chaque année, récompense une démarche ou un projet créatif innovant.

D’accord, la France ne reconnaît que mal, comme s’il n’était pas assez bien pour elle, ce « jeune photographe d’origine populaire », mais cette définition n’est peut-être pas la bonne, n’en déplaise à la MEP et à son choix de présenter désormais, sous vitrine — telle une sainte relique — le vieux Samsung qu’il trouva dans le RER, alors qu’il était encore lycéen, et avec lequel tout a commencé. A bien y regarder, JR n’est pas vraiment photographe. Plutôt un street artiste utilisant la photo comme médium. Une sorte de Robin-des-marges ou de Zorro de l’art contemporain, n’avançant masqué que pour mieux défendre de nobles causes, et dénoncer l’infinité des violences, préjugés et inégalités qui sévissent partout dans le monde. L’exposition de la MEP, avec ses lambris et moquettes de velours gris souris, a toute la pompe d’une reconnaissance tardive et officielle. Un enterrement de première classe ? JR, bien malin, n’était pas au vernissage, refusant d’emblée toute interview. Comme s’il craignait, lui, l’oiseau rare, de se prendre à son propre piège.

« Momentum ». Jusqu’au 10 février 2019, à la Maison de la photographie, www.mep-fr.org

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JR également dans le métro parisien

Tous les jours, jusqu'au 10 févr. 2019

Description :Partenaire de la MEP, la RATP accompagne l’exposition JR en présentant un projet inédit dans 11 stations et gares de son réseau. Conçu pour être évolutif, ce parcours est présenté jusqu’au 10 février 2019.

Le dispositif monumental de 26 « regards » d’anonymes, exposés dès le 6 novembre, est visible dans les stations Bir-Hakeim, Châtelet, Gare de Lyon, Hôtel de Ville, La Chapelle, Luxembourg, Madeleine, Nanterre-Université, Pyramides, Saint-Denis Porte de Paris et Saint-Michel.

En choisissant d’installer ses « regards » imposants dans un lieu de passage comme les transports en commun, JR souhaite interpeller les voyageurs sur l’identité de ceux qui les observent et l’interaction qu’ils peuvent avoir avec eux. Intitulée « Voyager avec d’autres », l’œuvre se comprend comme une invitation à réfléchir et repenser la nature des rencontres que nous faisons quotidiennement avec l’Autre, dans le métro ou le RER, chargés de nos rêves, de nos attentes, mais aussi parfois des craintes que nous portons en nous.

Pour prolonger cette rencontre, l’artiste a prévu de faire évoluer plusieurs fois son œuvre au fil des semaines : JR redescendra alors dans les espaces de la RATP pour capter les réactions et mettre en abîme l’histoire qui se jouera entre les voyageurs et ceux qui les regardent. Comme un jeu de miroir, ces premiers deviendront à leur tour les modèles à observer.

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TROIS QUESTIONS À JR

En quoi est-ce particulier pour vous d’exposer votre œuvre dans un espace comme le métro ?

C’est un retour aux sources. J’ai commencé à prendre des photos avec un appareil photo trouvé dans le métro, puis j’ai suivi des artistes qui travaillaient dans ce monde souterrain. Revenir dans le métro, exposer sur les quais, c’est l’occasion de présenter mon travail à des gens qui n’ont rien demandé, qui ne se sont pas déplacés dans une galerie ou un musée, mais qui se rendent simplement au travail ou vont voir des amis. C’est conforme à ma vision de l’art qui doit aller à la rencontre des gens.

Avez-vous pensé différemment cette œuvre destinée au métro ?

J’essaye de penser différemment toutes les œuvres en fonction du contexte et du lieu. Le métro est un des rares espaces de brassage où toutes les catégories sociales se retrouvent, où les enfants et les personnes âgées se côtoient, où les banlieusards et les Parisiens se croisent. J’ai voulu interpeller les voyageurs avec un regard, et en même temps les rendre acteurs de mon projet en les représentant dans mes images.

Que représente pour vous, qui avez vécu en banlieue parisienne, cette collaboration avec la RATP ?

Quand on a vécu en banlieue, le train et le métro sont les seuls moyens de transports. Il y a des stations qui évoquent des souvenirs, des trajets que vous avez effectués des centaines de fois, et qui vous font penser que vous êtes ici un peu chez vous. Je ne travaille pas avec les entreprises privées ou les marques. Mais je suis heureux de collaborer avec des entreprises qui ont pour mission de servir le public, et davantage encore quand il s’agit de mon public.

SERVICE DE PRESSE GROUPE RATP

+33 (0)1 58 78 37 37 / servicedepresse@ratp.fr

 

12 novembre 2018

Fait et Cause

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12 novembre 2018

Aleksey D'havlcyon

Bonjour,

En ce mois de la Photographie, j'ai la chance d'être publiée dans le magasine OpenEye.

Il s'agit de ma dernière série, intitulée "Food for soul" . Elle se compose d'autoportraits, inspirés par les femmes mythologiques, bibliques, et historiques.

L'important de cette série étant de re-situer la femme dans l'Histoire et de montrer son "évolution", ses prises de pouvoir dans et face au patriarcat.

De la coupable et détestée Eve, à la première divinité de l'humanité, la "Déesse Mère",  j'effectue un retour à "L'Origine"  où je tiens, à incarner quoiqu'il en soit, la Femme Puissante.

Ici le magasine que vous pouvez consulter - Pour les plus préssé.es, l'article me concernant est à partir de la page 135

https://fr.calameo.com/read/005143405d91465dd25ef

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11 novembre 2018

"Martine Franck"

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Et si on faisait un tour du monde dans les pas de Martine Franck ? Du Japon à l'Inde en passant par le Népal et l'Afghanistan, pré-mouvement hippie, la photographea ramené dans ses bagages des paysages abstraits, portraits sur le vif et autres documents aussi politiques que poétiques. Une recherche de l'imprévu, comme elle aimait le dire, célébrée aujourd'hui au sein de la nouvelle Fondation Cartier-Bresson (qu'elle épousa en 1970), qui prend racine rue des Archives dans le IIIème arrondissement de Paris.

Martine Franck, Une rétrospective, jusqu'au 10 février 2019, Fondation Cartier-Bresson, 79 rue des Archives 75003 Paris

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