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Jours tranquilles à Paris
10 novembre 2018

"Lin Zhipeng/N°223"

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© Lin Zhipeng

Rendez-vous à l'hôtel Grand Amour où est exposée une série de photographies de Lin Zhipeng/N°223, héritier de Ren Hang. Des nus entrelacés, le propos mélancolique et un peu de provocation composent l'oeuvre de cet artiste émergent de la scène chinoise. Une première exposition française curatée par Anna Mistral qui donne à voir 30 clichés d'une rare sensibilité, à l'érotisme assumé.

Lin Zhipeng/N°223, jusqu'au 22 novembre 2018, Hôtel Grand Amour, 18 rue de la Fidélité 75010 Paris

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10 novembre 2018

A Galerie

10 novembre 2018

Galerie Templon - rue Beaubourg

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Atul Dodiya est né en 1959 à Bombay en Inde, où il vit et travaille. Il est l’un des pionniers de l’art contemporain indien, jetant des ponts entre histoire de l’art indien et occidental. Ses références à la culture populaire, au cinéma et à la littérature, témoignent d’une réflexion politique sur les aspirations de la classe moyenne indienne et de l’impact de la globalisation sur ses traditions. Atul Dodiya utilise divers médiums, depuis la peinture photo-réaliste jusqu’aux stores métalliques lui valant un succès international.

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Reportage photographique : J. Snap

9 novembre 2018

Gainsbourg

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Du 9 novembre au 1er décembre

La Galerie de la Clé

23, rue Michel-le-Compte – 3e

La Galerie de la Clé exposera les moments de création et d'intimité du génie Gainsbarre, capturés par le photographe Pierre Terrasson. L'occasion de rencontrer l'artiste et de se faire dédicasser son nouvel ouvrage, Gainsbourg Gainsbarre, qui réunit l'ensemble de ses incroyables clichés.

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9 novembre 2018

JR et la RATP

Partenaire de la MEP, la RATP accompagne l’exposition JR en présentant un projet inédit dans 11 stations et gares de son réseau. Conçu pour être évolutif, ce parcours est présenté jusqu’au 10 février 2019.

Le dispositif monumental de 26 « regards » d’anonymes, exposés dès le 6 novembre, est visible dans les stations Bir-Hakeim, Châtelet, Gare de Lyon, Hôtel de Ville, La Chapelle, Luxembourg, Madeleine, Nanterre-Université, Pyramides, Saint-Denis Porte de Paris et Saint-Michel.

En choisissant d’installer ses « regards » imposants dans un lieu de passage comme les transports en commun, JR souhaite interpeller les voyageurs sur l’identité de ceux qui les observent et l’interaction qu’ils peuvent avoir avec eux. Intitulée « Voyager avec d’autres », l’œuvre se comprend comme une invitation à réfléchir et repenser la nature des rencontres que nous faisons quotidiennement avec l’Autre, dans le métro ou le RER, chargés de nos rêves, de nos attentes, mais aussi parfois des craintes que nous portons en nous.

Pour prolonger cette rencontre, l’artiste a prévu de faire évoluer plusieurs fois son œuvre au fil des semaines : JR redescendra alors dans les espaces de la RATP pour capter les réactions et mettre en abîme l’histoire qui se jouera entre les voyageurs et ceux qui les regardent. Comme un jeu de miroir, ces premiers deviendront à leur tour les modèles à observer.

TROIS QUESTIONS À JR

En quoi est-ce particulier pour vous d’exposer votre œuvre dans un espace comme le métro ?

C’est un retour aux sources. J’ai commencé à prendre des photos avec un appareil photo trouvé dans le métro, puis j’ai suivi des artistes qui travaillaient dans ce monde souterrain. Revenir dans le métro, exposer sur les quais, c’est l’occasion de présenter mon travail à des gens qui n’ont rien demandé, qui ne se sont pas déplacés dans une galerie ou un musée, mais qui se rendent simplement au travail ou vont voir des amis. C’est conforme à ma vision de l’art qui doit aller à la rencontre des gens.

Avez-vous pensé différemment cette œuvre destinée au métro ?

J’essaye de penser différemment toutes les œuvres en fonction du contexte et du lieu. Le métro est un des rares espaces de brassage où toutes les catégories sociales se retrouvent, où les enfants et les personnes âgées se côtoient, où les banlieusards et les Parisiens se croisent. J’ai voulu interpeller les voyageurs avec un regard, et en même temps les rendre acteurs de mon projet en les représentant dans mes images.

Que représente pour vous, qui avez vécu en banlieue parisienne, cette collaboration avec la RATP ?

Quand on a vécu en banlieue, le train et le métro sont les seuls moyens de transports. Il y a des stations qui évoquent des souvenirs, des trajets que vous avez effectués des centaines de fois, et qui vous font penser que vous êtes ici un peu chez vous. Je ne travaille pas avec les entreprises privées ou les marques. Mais je suis heureux de collaborer avec des entreprises qui ont pour mission de servir le public, et davantage encore quand il s’agit de mon public.

SERVICE DE PRESSE GROUPE RATP

+33 (0)1 58 78 37 37 / servicedepresse@ratp.fr

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8 novembre 2018

Vernissage ce soir : "Les Iconiques de Kate Barry"· Organisé par Artcube, 9 place Furstemberg, 75006 Paris

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C’était au début des années 90, Kate venait de réaliser ses premières collections de mode. Tout naturellement Jane pose avec ses créations pour une séance photo. Robe Sculptural, Jane sublimée. Très peu de temps après Kate vient me voir avec sa première séance photo. Des portraits de son amie France Gall après la mort de Michel Berger. Des photos simples, fortes, « senties » par une femme qui avait compris la douleur.


La photographe était née. Naturellement, nous organisons ensemble des projets. D’abord ses muses, Jane, l’aimante et ses sœurs chéries, Charlotte et plus tard Lou. En fait Kate ouvre la voie à la photo réaliste. La photo qui ne triche pas.  Fini avec Kate, les visages surexposés, les faux semblants, mais au contraire des moments de « vérité ». Des photos qui lui ressemblent. On pouvait lire en-elle en voyant ses images. Regardez les yeux des actrices quand elles regardent Kate. Elles sont elles, avec bienveillance et générosité. Une liberté totale en face de son objectif. Comme si l’appareil photo n’était plus un filtre avec la réalité.


Très vite et bien, Kate trouve sa lumière, impose sa technique, ses cadrages. Son style est nouveau, reconnaissable au premier regard. Si Kate vient de la mode, la mode pourtant n’est pas « son sujet ». Kate s’en sert pour servir l’imaginaire de ses prises de vues, « faire des tableaux ». Kate reniflait une atmosphère qui collait à sa sensibilité. Mariage parfait entre le lieu, la lumière, le maquillage qui ne se voit pas… et souvent du silence, l’enveloppant, collée à son modèle.


Kate vit sa nostalgie, pudique, il est impossible de parler d’elle au passé. On peut dire d’elle qu’elle était altruiste, gentille, se préoccupant de l’autre, demandant toujours « ça va toi ? ». Mais Kate c’était aussi, l’humour, des rires. Et beaucoup d’enthousiasme. On faisait trainer les moments de travail pour échanger sur la vie, les passions, la photographie, la famille, les copains, les hauts, les bas, le naturel de la vie qui se déroule.


Qui pouvait lui dire non, une fois en face d’elle. Ni Vanessa, ni Catherine Deneuve ni toutes ces stars qui la rencontrent et quelle photographie et qui lui donne leurs émotions.  Ces muses qu’elle aime et retrouve régulièrement, respectueuses d’elle, de son travail. Elles aiment autant ses photos que sa présence. Kate te rencontrer c’était t’aimer pour longtemps. Carla Bruni enregistre son premier album. Naturellement, instinctivement tu es celle qui avec sensibilité fera l’image symbolique de Carla chanteuse, loin des paillettes et du paraitre. Photos poétiques, mises en scène, moments volés, moments arrêtés, moments gravés, tu aimes la photo. Ta famille, tes amours, tes amis, fiers de l’être. Tu es une artiste.

8 novembre 2018

Galerie Templon - DAVID LACHAPELLE - Letter to the World

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Galerie Templon

DAVID LACHAPELLE     

Letter to the World   

3 NOVEMBRE - 29 DÉCEMBRE 2018    

PARIS – GRENIER SAINT LAZARE

David LaChapelle revient à Paris avec une exposition conçue spécialement pour l’espace du 28 rue du Grenier Saint-Lazare. Scénographiée comme un parcours à travers l’imagination de l’artiste, Letter to the World réunit œuvres anciennes, devenues iconiques, et nouvelle production inédite.

Les deux étages de la galerie s’organisent comme un dialogue entre deux mondes : de la destruction à l’utopie, des excès à la rédemption.

Au sous-sol, David LaChapelle met en scène une civilisation au bord de l’effondrement, traversée par les excès de la société de consommation, le culte de la célébrité, et les dangers environnementaux. Seismic Shift, Death by Hamburger et Addicted to Diamonds cotoient les portraits d’Andy Warhol, David Bowie ou Michael Jackson. Des natures mortes déjantées répondent aux paysages industriels. Au-delà des interrogations politiques que cet ensemble soulève, se dessine en creux une réflexion sur le rôle de l’artiste et du spectateur : notre aspiration à la beauté et la jeunesse éternelle, le désir complice d’un bien être matérialiste toujours insatisfait.

Au rez-de-chaussée, David LaChapelle répond à ce monde apocalyptique par un « New World » fantastique. Guidé par son admiration pour les grands maîtres de l’histoire de l’art, il développe une vision onirique d’un paradis sauvage. Cela fait 10 ans que David LaChapelle s’est installé dans la jungle de Hawaï. En quête de spiritualité et d’une vie plus saine, il

révèle avec ses nouvelles photographies un aspect inattendu de ses recherches. Ses images sont baignées de couleurs électriques, composées comme des collages. Elles convoquent à la fois les débuts de la photographie, William Blake, Léonard de Vinci ou l’iconographie religieuse.

Pour la première fois, David LaChapelle expose également quelques-unes de ses toutes premières photographies, datées de 1983 à 1989. Réalisées en processus analogique avec peinture sur négatif, elles manifestent déjà la sensibilité de l’artiste et l’appel de la nature.

David LaChapelle entremêle avec virtuosité histoire de l’art et références populaires, street culture et questionnements métaphysiques, pour dresser une allégorie saisissante de la culture du XXIème siècle. L’un des photographes les plus publiés ces vingt dernières années, il se concentre depuis 2006 sur l’aspect artistique de sa pratique.

Ces dernières années, il a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles et rétrospectives à l’international y compris au Groninger Museum aux Pays-Bas (2018), à la Casa dei Tre Oci à Venise, au BAM à Mons et au ARA Modern Art Museum de Seoul (2017), à la Edward Hopper House, New York, au MOCA Bangkok et une rétrospective multi-site à Montevideo en Uruguay (2016), au Palazzo delle Esposizioni à Rome (2015), au Hangaram Art Museum en Corée (2012), à la Galerie Rudolfinum à Prague (2011/2012) et au Fotografiska Museet de Stockholm (2012), au Tel Aviv Museum of Art et au Museum of Contemporary Art de Taipei (2010), à La Monnaie de Paris (2009), au Palazzo Reale à Milan (2007) et au Barbican Centre de Londres (2002). Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections internationales dont celles du Los Angeles County Museum of Art, de la National Portrait Gallery à Londres et de la National Portrait Gallery à Washington, D.C.

En 2017, LaChapelle a publié le projet le plus extensif de sa carrière : Lost & Found et Good News sont les deux derniers volumes d’une anthologie qui en compte cinq, LaChapelle Land (1996), Hotel LaChapelle (1999) et Heaven to Hell (2006).

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IMG_1951Reportage photographique : J. Snap

 

7 novembre 2018

David Lachapelle à la Galerie Templon

7 novembre 2018

Les Nadar, une légende de la photographie, à la BNF

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Les Nadar, pionniers de la photographie à partir de 1850, étaient trois : Félix Nadar, son demi-frère Adrien Tournachon et son fils Paul Nadar. Ils étaient aussi peintres, dessinateurs et inventeurs. La Bibliothèque nationale de France présente 300 œuvres qui témoignent des spécificités de chacun, de leur collaboration et de leurs rivalités : des portraits et autoportraits des trois et de leurs proches, des portraits de personnalités et d'artistes de leur temps, des photos de reportage… Du 16 octobre 2018 au 3 février 2019. Ici, Félix Nadar, "Sarah Bernhardt drapée en noir", 1864, BnF, département des Estampes et de la photographie.

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7 novembre 2018

JR a carte blanche à la MEP

La Maison Européenne de la Photographie révèle la partie immergée du travail de JR. Depuis le début des années 2000, l'artiste transforme des photographies en collages monumentaux dans les villes du monde entier, rassemblant des portraits dans de grandes fresques et faisant participer ses sujets. On découvrira dans l'exposition des images inédites, les changements d'échelle qui s'opèrent, les transformations de l'image et sa vision personnelle. Du 7 novembre 2018 au 10 février 2019.

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