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Jours tranquilles à Paris
6 novembre 2018

Galerie Templon

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6 novembre 2018

La fondation Cartier-Bresson ouvre ses nouveaux locaux avec une exposition Martine Franck

La Fondation Henri Cartier-Bresson, qui était depuis quinze ans près de Montparnasse ouvre ses nouveaux locaux, beaucoup plus spacieux, dans le Marais. Pour les inaugurer, elle propose une rétrospective de Martine Franck (1938-2012), photographe engagée, qui revendiquait l'empathie, une militante de nombreuses causes qu'elle a photographiées activement : les enfants, les femmes, la vieillesse… Du 6 novembre 2018 au 10 février 2019 Ici, "Plage, village de Puri, Inde", 1980

5 novembre 2018

Furoshiki

5 novembre 2018

NADAR

5 novembre 2018

L’art du Furoshiki investit Paris

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Peut être avez vous vu cet immense pavillon orné de blanc et de rouge s’installer sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. Du 1er au 06 novembre, l’espace accueille une monumentale installation mettant à l’honneur le Furoshiki japonais. Levez la tête : même les illustres statues du bâtiment se parent de tissus savamment pliés !

Le Furoshiki s’expose à L’Hôtel de Ville

Organisé dans le cadre de Japonismes 2018, les ateliers culturels Tandem Paris – Tokyo 2018 tendent à faire découvrir les cultures françaises et japonaises à travers une série d’ateliers et d’expositions. Pour l’occasion, l’atelier d’architecture Tsuyoshi Tane a imaginé une oeuvre XXL évoquant un gigantesque furoshiki.

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Utilisé dès le VIIème siècle pour transporter les vêtements lors des sorties aux bains, le furoshiki a rapidement su inspirer d’autres usages. Morceau de tissu décoré avec soin, il fait l’objet de multiples techniques de pliage ancestrales. L’une de ses utilisations les plus courantes est l’emballage d’objets et de cadeaux : symbole de raffinement par excellence, il traduit le sens de l’hospitalité et du respect cher à la société japonaise. A l’heure du recyclage et du développement du marché secondaire (ne manquez pas la sortie de notre prochain livre blanc dédié au sujet en vous inscrivant à notre newsletter ici ! ), il est intéressant de noter que le Furoshiki est considéré comme le tout premier ecobag au monde !

L’exposition Furoshiki Paris revient sur la naissance de cet art, ses spécificités et son rôle dans le patrimoine culturel japonais. L’approche historique est ainsi complétée par des projections et par la présentation de tissus revisités – sur la thématique de la nature – par plusieurs grands noms de la scène artistique tels que Jean-Paul Gaultier, Agnès B., Takeshi Kitano… Des ateliers pratiques autour de « 100 façons d’utiliser le furoshiki » sont également organisés en accès libre à l’intérieur du pavillon et sur réservation au sein de la Maison de la culture du Japon à Paris.

LVMH célèbre le Furoshiki

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Sponsor principal de l’événement, le groupe LVMH présence un furoshiki géant dans le Jardin d’Acclimatation, sur la pelouse faisant face à la Fondation Louis Vuitton. Le motif du tissu utilisé pour confectionner cette installation hors-normes a été conçu pour l’occasion par les designers de la maison Kenzo.

On notera également l’installation d’une colonne Morris parée de furoshiki imaginée par JCDecaux sur les Champs-Elysées ou encore l’exposition visible à la Maison de la culture du Japon à Paris mettant à l’honneur vingt pièces conçues par les équipes créatives de la marque de soins Shiseido.

Installation Furoshiki Paris – Entrée libre

Du 1er au 06 novembre 2018

Parvis de L’Hôtel de Ville, 75004 Paris

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5 novembre 2018

Galerie Templon DAVID LACHAPELLE Letter to the World 3 NOVEMBRE - 29 DÉCEMBRE 2018 PARIS – GRENIER SAINT LAZARE

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Galerie Templon

DAVID LACHAPELLE     

Letter to the World   

3 NOVEMBRE - 29 DÉCEMBRE 2018    

PARIS – GRENIER SAINT LAZARE      

David LaChapelle revient à Paris avec une exposition conçue spécialement pour l’espace du 28 rue du Grenier Saint-Lazare. Scénographiée comme un parcours à travers l’imagination de l’artiste, Letter to the World réunit œuvres anciennes, devenues iconiques, et nouvelle production inédite.

Les deux étages de la galerie s’organisent comme un dialogue entre deux mondes : de la destruction à l’utopie, des excès à la rédemption.

Au sous-sol, David LaChapelle met en scène une civilisation au bord de l’effondrement, traversée par les excès de la société de consommation, le culte de la célébrité, et les dangers environnementaux. Seismic Shift, Death by Hamburger et Addicted to Diamonds cotoient les portraits d’Andy Warhol, David Bowie ou Michael Jackson. Des natures mortes déjantées répondent aux paysages industriels. Au-delà des interrogations politiques que cet ensemble soulève, se dessine en creux une réflexion sur le rôle de l’artiste et du spectateur : notre aspiration à la beauté et la jeunesse éternelle, le désir complice d’un bien être matérialiste toujours insatisfait.

Au rez-de-chaussée, David LaChapelle répond à ce monde apocalyptique par un « New World » fantastique. Guidé par son admiration pour les grands maîtres de l’histoire de l’art, il développe une vision onirique d’un paradis sauvage. Cela fait 10 ans que David LaChapelle s’est installé dans la jungle de Hawaï. En quête de spiritualité et d’une vie plus saine, il révèle avec ses nouvelles photographies un aspect inattendu de ses recherches. Ses images sont baignées de couleurs électriques, composées comme des collages. Elles convoquent à la fois les débuts de la photographie, William Blake, Léonard de Vinci ou l’iconographie religieuse.

Pour la première fois, David LaChapelle expose également quelques-unes de ses toutes premières photographies, datées de 1983 à 1989. Réalisées en processus analogique avec peinture sur négatif, elles manifestent déjà la sensibilité de l’artiste et l’appel de la nature.

David LaChapelle entremêle avec virtuosité histoire de l’art et références populaires, street culture et questionnements métaphysiques, pour dresser une allégorie saisissante de la culture du XXIème siècle. L’un des photographes les plus publiés ces vingt dernières années, il se concentre depuis 2006 sur l’aspect artistique de sa pratique.

Ces dernières années, il a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles et rétrospectives à l’international y compris au Groninger Museum aux Pays-Bas (2018), à la Casa dei Tre Oci à Venise, au BAM à Mons et au ARA Modern Art Museum de Seoul (2017), à la Edward Hopper House, New York, au MOCA Bangkok et une rétrospective multi-site à Montevideo en Uruguay (2016), au Palazzo delle Esposizioni à Rome (2015), au Hangaram Art Museum en Corée (2012), à la Galerie Rudolfinum à Prague (2011/2012) et au Fotografiska Museet de Stockholm (2012), au Tel Aviv Museum of Art et au Museum of Contemporary Art de Taipei (2010), à La Monnaie de Paris (2009), au Palazzo Reale à Milan (2007) et au Barbican Centre de Londres (2002). Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections internationales dont celles du Los Angeles County Museum of Art, de la National Portrait Gallery à Londres et de la National Portrait Gallery à Washington, D.C.

En 2017, LaChapelle a publié le projet le plus extensif de sa carrière : Lost & Found et Good News sont les deux derniers volumes d’une anthologie qui en compte cinq, LaChapelle Land (1996), Hotel LaChapelle (1999) et Heaven to Hell (2006).

5 novembre 2018

Au Palais de Tokyo, l'artiste installe son travail spectaculaire et poétique tissé par des araignées

Palais de Tokyo from Jacques Snap on Vimeo.

Au générique, de drôles d'actrices : Holocnemus pluchei, Psechrus jaegeri, mais aussi Agelena labyrinthica, ou encore Tegenaria domestica. Des noms de scène qui apparaissent dès le début de l'exposition de Tomas Saraceno, au Palais de Tokyo, parmi tous les collaborateurs du projet : philosophes, cosmonautes ou biologistes. Qui se cache derrière ces pseudos d'impéra-trices romaines ? Des araignées, fidèles assistantes de l'artiste argentin. Depuis des années, dans son atelier berlinois, il les chouchoute, les marie, les observe, dans des conditions dignes d'un muséum d'histoire naturelle.

Résultat : il possède aujourd'hui la plus belle collection de toiles d'arachnides au monde. Locales ou exotiques, sociales ou solitaires, leurs architectures volatiles défilent sous la verrière du palais, complètement obscurcie pour l'occasion. Une plongée dans des infra-mondes, avec qui Saraceno propose de mettre le visiteur en symbiose, aiguisant son attention au vivant.

" Il s'agit d'écouter ce qu'ont à nous dire ces animaux préhistoriques, parmi les plus sensibles au monde, et d'apprendre à partager avec eux l'espace, voire d'entendre ce nouvel espéranto qu'ils pourraient nous apprendre ", résume l'artiste, investi depuis toujours dans l'écologie, tendance poétique (on s'étonnera donc du partenariat avec Rolls-Royce développé pour sa carte blanche parisienne par cet ardent combattant pour une planète à zéro carbone, mais c'est peut-être une autre histoire).

Brillant dans la pénombre, des dizaines de toiles révèlent leurs méandres. En coupole, en trampoline, en géométrie lâche ou tissés serré, les pièges de soie défient le regard et l'intelligence de l'homme. Solides quand on les pense fragilissimes, vibrant tel le tympan d'une oreille, ces Sagrada Familia de fibre protéinée invitent à se mettre au diapason d'un autre règne. D'autant plus que certaines d'entre elles ont été sonorisées par de subtils micros qui permettent d'entendre les ouvrières tricoter sans relâche. Si la foule le permet, peut alors s'instaurer un dialogue de soi à soie. Une conversation sur le fil qui -ravit petits et grands.

" Un état des lieux de l'air "

Cette balade dans la nuit des temps se prolonge avec une installation tout aussi stupéfiante, " Sounding the Air ". A priori, elle est d'une infinie simplicité : cinq longs fils de soie, tendus à l'horizontale. Mais, à bien y regarder, ils ondulent de façon très singulière. Comme une vague contrainte par le caprice des fonds marins, un -algorithme languissant. Il faut rester de longues minutes pour observer comment les mouvements de l'air, et des visiteurs, provoquent de telles contorsions. Quant à cette musique presque cosmique qui accentue l'impression de suspens ? Ce n'est rien d'autre que la traduction sonore, en direct, des courbes qui se dessinent. Une partition qui compose " un état des lieux de l'air ", comme le résume l'artiste.

A la toute fin du parcours, une salle baignée de lumière développe à grande échelle cette idée. Des fils noirs s'y entrelacent pour composer un réseau complexe, dans lequel chacun peut s'engager (attention, la jauge est limitée à dix personnes, il est conseillé d'aller s'inscrire sur la liste d'attente dès que l'on arrive au sous-sol du palais, afin d'éviter de faire trop longtemps la queue). A chaque corde correspond un son. A chacun de la caresser, de la faire vibrer, pour en jouer comme d'un instrument de musique. Et créer une chorégraphie un peu lunaire avec ses partenaires d'un instant.

De l'œil à l'oreille, de la stupéfaction à l'analyse, l'expérience sensible est poussée à son comble. Comme dans cette autre installation qui transforme en musique les millions de particules traversant constamment notre espace et auxquelles, pas plus qu'aux aranéides, nous ne prêtons attention. Un dialogue complexe entre une araignée de belle taille, un microphone dont les vibrations font pulser l'air et le micro-maelström d'acariens et de particules cosmiques qui le composent. Enregistrée en live, cette valse de poussières est traduite elle aussi en une insidieuse mélodie : ou comment rendre sensible cette connexion à l'environnement que les Allemands nomment du terme intraduisible d'Umwelt.

Dans cet espace auront lieu plusieurs temps d'expériences, destinés à étudier l'impact que peut avoir la musique sur la conception, par l'araignée, de sa toile. Sous le contrôle très sérieux d'experts en bioacoustique des invertébrés, sont donnés ici plusieurs concerts de pointures de la musique expérimentale, comme Eliane Radigue (le 14  décembre). " Cette exposition peut se visiter juste avec les oreilles, ou juste avec le toucher, car nous avons des multitudes en nous à réveiller ", promet l'artiste.

Une partie du parcours dévie, hélas, un peu de ce beau projet pour se faire plus didactique (des vitrines sur la façon dont les araignées sont considérées d'une civilisation à l'autre) ou scientifico-démonstratif. Ce qui n'est pas sans charme, néanmoins : on ne peut être qu'envoûté par cette vidéo tournée avec les experts du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui montre l'accumulation tourbillonnante de poussière autour de quelques noyaux durs, suscitée par de simples ondes sonores. Soit la reconstitution, miniature, du processus de création de l'univers. Un aquarium à big bang.

Emmanuelle Lequeux - Le Monde

3 novembre 2018

FUROSHIKI PARIS

Un furoshiki est un joli carré de tissu d’origine japonaise, utilisé depuis le VIIIe siècle pour emballer des objets afin de les transporter. Écologique, il est aujourd’hui considéré comme le premier « ecobag » du monde. Esthétique, il est désormais source d’inspiration pour les artistes contemporains. Car le furoshiki incarne des valeurs multiples : culture, tradition, savoir-vivre et hospitalité, mais aussi art et environnement. Du fait de ses nombreuses qualités, il est bon pour les Occidentaux, ou les Parisiens adeptes des carrés Hermès, de découvrir ce tissu au motif décoratif. Tel un cadeau emballé dans un furoshiki géant, le pavillon éphémère envoyé par Tokyo cet automne s’installe et se découvre sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. À l’intérieur de celui-ci, plusieurs tissus nippons sont exposés, aux côtés d’installations artistiques. Celles-ci, réalisées par des designers et des artistes français et japonais, sont signées Yayoi Kusama, Annette Messager, Kohei Nawa, Jean-Michel Othoniel ou encore Constance Guisset. Inscrit dans le cadre du tandem Paris-Tokyo de l’année 2018, ce cadeau de fin d’année reçu légèrement en avance est une jolie métaphore des échanges croissants entre ces deux pays. Un haïku pour traduire « plaisir d’offrir, joie de recevoir » ?

Furoshikis are beautiful pieces of cloth traditionally used as reusable bags. A giant Furoshiki will be erected at the Hotel de ville for this fun exhibit !

HÔTEL DE VILLE

Du 1er au 6 novembre 2018

Place de l'Hôtel de Ville, 75004 Paris

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27 octobre 2018

La Hune St Germain rouvre avec une exposition d'Ellen von Unwerth

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La célèbre librairie-galerie de la rue de l'Abbaye, à Saint-Germain-des-Prés, qui avait dû fermer suite à un violent incendie en novembre 2017, rouvrira le mercredi 14 novembre, avec une exposition de la photographe Ellen Von Unwerth.

Après presque un an de travaux de reconstruction, suite à l'incendie du 16 novembre 2017 qui avait ravagé ses locaux, la libraire-galerie La Hune, située en plein cœur historique et artistique de la rive gauche parisienne, s'apprête à rouvrir ses portes, ce mercredi 14 novembre.

Quatre nouveaux espaces d'exposition dédiés à l'édition d'art, la photographie et aux rencontres entre le public et les artistes font leur apparition. Et une invitée prestigieuse a été choisie pour la réouverture, la photographe allemande Ellen Von Unwerth.

«Une invitation à la légèreté»

Le sinistre, qui avait fait sept blessés légers, s'était déclaré le jeudi 16 novembre 2017 après-midi dans l'ancienne librairie du 16, rue de l'Abbaye (VIe), alors que l'équipe était en pleins préparatifs pour le vernissage de la première exposition dédiée à l'œuvre photographique de Matthieu Ricard. L'inauguration devait se tenir ce jour-là, au premier étage du bâtiment, dont l'accès était, heureusement, fermé au public, en raison de l'événement. Le feu avait touché les deux niveaux, obligeant une cinquantaine de pompiers et une dizaine d'engins à se déployer. Ravagé par l'incendie, l'établissement avait dû fermer ses portes.

L'exposition de réouverture, consacrée au travail de la photographe de mode allemande Ellen Von Unwerth - célèbre pour ses clichés artistiques de charme - , présente vingt-quatre photographies en couleurs et en noir et blanc de l'artiste. Intitulé «Guilty pleasures» («plaisirs coupables»), l'accrochage se veut «une une ode à la synesthésie, une invitation à la légèreté, empreinte d'une réelle maîtrise d'artiste», précise le communiqué. Tout un programme!

27 octobre 2018

FIAC hors les murs

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