Collection Pinault - 21 ARTISTES EXPOSÉS À RENNES
RENNES - Jusqu'au 9 septembre, Rennes accueille « Debout ! » une exposition de la Collection Pinault. 21 artistes et 45 œuvres d’art contemporain sont à voir au Couvent des Jacobins et au Musée des Beaux-Arts.
21 ARTISTES EXPOSÉS À RENNES
BIOGRAPHIES DE CERTAINS ARTISTES EXPOSÉS À RENNES
ADEL ABDESSEMED
Né en 1971 à Constantine, en Algérie, Adel Abdessemed vit et travaille actuellement à Paris. Un grand nombre de ses œuvres, évocations immédiates de la terreur et de la guerre, constituent une anthologie d’images de violence et font souvent polémique, essuyant parfois la censure. Fils barbelés, dynamite et résine de cannabis y côtoient le marbre, le bronze et le fusain pour dénoncer la cruauté du monde. Le MAC’s du Grand-Hornu en Belgique et le MAC de Lyon lui consacrent des expositions personnelles en 2018, comme ont pu le faire le musée des Beaux-Arts de Montréal en 2017, l’Arab Museum of Modern Art de Doha (Qatar) en 2013 ou le Centre Pompidou à Paris en 2012. Ses œuvres ont aussi été présentées à la Punta della Dogana à l’occasion des expositions « Prima Materia » (2013-2015), « Éloge du doute » (2011-2013) et « Mapping the Studio » (2009-2011), ainsi qu’au Palazzo Grassi lors de « Paroles des images » (2012-2013).
LUCAS ARRUDA
Lucas Arruda est né en 1983 à São Paulo, au Brésil, où il vit et travaille toujours. Réalisés de mémoire, ses brumeux paysages ont la touche nerveuse et rêche et pourtant ils irradient de sérénité. La lumière les inspire, et elle en éclot, dessinant sur l’horizon bas une promesse de nouveau. Ses petits tableaux, ravivant la classique quête du sublime en peinture, ont été exposés en Amérique latine, aux États-Unis et en Europe tout au long des dix dernières années, comme par exemple lors de la Biennale de Coimbra au Portugal en 2017, ou de celle d’Asunción au Paraguay en 2015, ainsi que dans les galeries Mendes Wood DM à São Paulo et David Zwirner à Londres et à New York. Ils figurent aussi dans les collections du J. Paul Getty Museum de Los Angeles, de la Pinacothèque de São Paulo et de la Rubell Family à Miami. De septembre 2017 à juin 2018, l’artiste est accueilli dans la résidence de la collection Pinault à Lens.
BERLINDE DE BRUYCKERE
Née en 1964 à Gand, en Belgique, où elle vit et travaille toujours, Berlinde De Bruyckere s’attache à représenter la souffrance. Ses dessins mais surtout ses sculptures sont en cela saisissants. Cuir et crin de cheval, cire, laine, bois, résine et métal composent des corps, bien souvent sans tête, noueux et tortueux, des fagots de membres évoquant des arbres desséchés, une peau translucide, béante, ouvrant sur une chair meurtrie. Ces vanités ont été récemment présentées à la Kunsthal d’Aarhus en 2017, à la National Gallery of Iceland à Reykjavik, ainsi qu’au Leopold Museum à Vienne en 2016, au musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, au Kunsthaus de Bregenz et au Gemeentemuseum à La Haye en 2015 et au S.M.A.K. à Gand en 2014. En 2013, l’artiste occupait le pavillon belge de la 55e Biennale de Venise.
MAURIZIO CATTELAN
Né en 1960 à Padoue, en Italie, Maurizio Cattelan vit et travaille à New York. Il aime provoquer son public : ses œuvres oscillent constamment entre réalité et fiction, paradoxe et transgression, humour et macabre pour mieux interroger normes et hiérarchies. Parmi ses expositions personnelles majeures peuvent être citées celle à la Monnaie de Paris en 2016-2017, à la Fondation Beyeler à Bâle en 2013, au Guggenheim Museum à New York en 2011, à la Tate Modern à Londres en 2007 et au musée du Louvre et musée d’Art moderne de la ville de Paris en 2004. Son travail a aussi été présenté à la Punta della Dogana et au Palazzo Grassi à l’occasion des expositions « Dancing with myself » (2018), « Éloge du doute » (2011-2013), « Le Monde vous appartient » (2011-2012), « Mapping the Studio » (2009-2011), « Italics » (2008-2009), « Une sélection post-pop » (2006-2007) et « Where Are We Going ? » (2006).
JAKE ET DINOS CHAPMAN
Jake et Dinos Chapman, respectivement nés en 1966 et 1962 à Cheltenham au Royaume-Uni, vivent et travaillent à Londres. Horreur, monstruosité et provocation se mêlent dans les peintures, sculptures ou gravures qui peuplent leurs installations monumentales et autres vitrines muséales. Ils n’ont peur de rien, pas même d’intervenir dans les œuvres des autres, ajoutant des détails clownesques à une série d’eaux-fortes de Goya ou décorant d’arcs-en-ciel des aquarelles peintes par Hitler. Le grand public les a découverts en 1994 à la Biennale de Venise dans l’exposition dédiée aux « Young British Artists » et, depuis, ces trublions ont été exposés dans les plus grandes institutions, dont le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en 2012, la Serpentine Gallery à Londres en 2013, la Tate Britain à Londres en 2003, 2007, 2010 et 2013, au musée du Louvre-Lens en 2014, au Magasin III à Stockholm en 2016 et à Arter à Istanbul en 2017. Ils ont fait partie des nommés pour le Turner Prize en 2003.
FRANÇOIS CURLET
François Curlet, né en 1967 à Paris, vit et œuvre entre Paris et Bruxelles depuis bientôt trente ans, et désormais aussi à Piacé. Définissant sa pratique comme étant à l’art conceptuel ce que le western spaghetti est au western traditionnel, ce féru de culture populaire (bande dessinée, publicité…) s’amuse du design, de la surconsommation et des ruses du marketing dans des objets à l’ironie affichée. En 2018, le MAC’s du Grand-Hornu lui consacre une exposition personnelle d’envergure, comme ont pu le faire auparavant le Palais de Tokyo à Paris en 2013 ou Le Plateau – Frac Île-de-France à Paris et l’IAC à Villeurbane en 2007. Ses pièces ont aussi été incluses dans de nombreuses expositions collectives comme au Whitney Museum à New York et à BOZAR à Bruxelles, en 2016. En 2014, il présentait deux projets dans le cadre de Play Time – Les Ateliers de Rennes, au musée des Beaux-Arts de Rennes et à la halle de la Courrouze.
MARLENE DUMAS
Née en 1953 au Cap, en Afrique du Sud, Marlene Dumas vit et travaille à Amsterdam. La mort, les questions de genre, les thématiques raciales, la culpabilité, la violence et la tendresse sont les thèmes qu’exploite dans ses toiles celle qui est considérée comme l’une des peintres contemporaines les plus importantes, alliant la sphère intime aux sujets sociopolitiques comme à ceux issus de l’histoire de l’art. Sa plus récente rétrospective « Marlene Dumas – The Image as Burden » a été accueillie par le Stedelijk Museum à Amsterdam en 2014, puis à la Fondation Beyeler à Bâle et à la Tate Modern à Londres en 2015. Ses œuvres, présentes dans les collections des plus grands musées, ont également été présentées à la Punta della Dogana lors des expositions « Prima Materia » (2013-2015) et « Mapping the Studio » (2009-2011), et au Palazzo Grassi pour « Le Monde vous appartient » (2011-2012) et « Sequence 1 » (2007).
VINCENT GICQUEL
Né en 1974 en Normandie, Vincent Gicquel vit et travaille à Bordeaux, après avoir passé un certain nombre d’années entre Dinan et Saint-Malo. Dans ses tableaux, l’on rencontre des humanoïdes semblant surpris de leur condition. Nous regardant comme pour partager avec nous un étonnement semblable à celui d’Ève prenant conscience de sa nudité, ces êtres sexués et pour autant pas franchement sexuels, plutôt perdus, nous offrent le constat de leur désarroi. Leurs actes saisis dans des saynètes absurdes ne semblent voués qu’à exister, sans rien vers quoi tendre, en une inexorable répétition sisyphéenne. Les toiles qui les dépeignent sont régulièrement présentées depuis 2009 par la galerie parisienne Cortex Athletico ; la galerie berlinoise carlier | gebauer en a inclus certaines dans l’exposition « One Long Changing Body » au printemps 2018.
DUANE HANSO
Né en 1925 à Alexandria (Minnesota) et mort en 1996 à Boca Raton (Floride), Duane Hanson est considéré comme le chef de file de l’hyperréalisme. Prenant la classe moyenne américaine pour modèle, il moule directement ses sujets pour en produire d’impressionnants « duplicata », ainsi un enfant assoupi en poussette, un artiste méditant sur son sort, une retraitée avachie sur son stand
Le sculpteur Henry Moore s'expose à Landerneau
Depuis le 10 juin, le Fonds Hélène et Edouard Leclerc de Landerneau accueille une exposition consacrée à Henry Moore. Le sculpteur anglais incarne le modernisme de l'après-guerre. Les collections présentées proviennent de la Fondation Henry Moore de Perry Greene.
100 sculptures et 80 dessins d'Henry Moore voilà ce que les visiteurs peuvent contempler au Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture à Landerneau. L'exposition a lieu jusqu'au 4 novembre 2018. L'artiste britannique incarne le modernisme d'après-guerre. La figure humaine se trouve au centre de son travail, depuis le début de sa carrière. Très connu à l'international, il l'est assez peu en France qui ne lui a consacré que deux hommages, à Paris.
La figure humaine est à la fois le sujet le plus exigeant que l’on puisse s’imposer, et celui que l’on connaît le mieux (Henry Moore en 1961)
Henry Moore a axé son oeuvre sur trois thèmes majeurs : la figure couchée, la mère et l’enfant, et les rapports de formes intérieure- extérieure. Ses sculptures peuvent être en bronze, plâtre, pierre.
L’exposition permise grâce au travail des trois commissaires Christian Alandete, Sebastiano Barassi et Jean-Louis Prat suit le développement de ces thèmesn à travers une scénographie d'Eric Morin.
EXPOSITION DE LA COLLECTION PINAULT - RENNES (vu hier)
UNE EXPOSITION EXCEPTIONNELLE
Visitez l'Exposition de la Collection Pinault "Debout !" jusqu'au dimanche 9 septembre 2018, un événement incontournable à vivre en exclusivité cet été à Rennes ! Une exposition exceptionnelle au Couvent des Jacobins et au Musée des Beaux-Arts, avec une soixantaine d'oeuvres issues de l'une des plus importantes collection d'art contemporain au monde, dont une grande partie n'avait jamais été exposée au public. Une vingtaine d'artistes à la renommée internationale tels que Maurizio Cattelan, Marlene Dumas, Bertrand Lavier ou Thomas Schütte sont exposés.
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Couvent des Jacobins et au Musée des Beaux-Arts
Une soixantaine d’œuvres d’art de la collection du businessman breton François Pinault sont à découvrir jusqu’au 9 septembre, essentiellement au couvent des Jacobins. « Beaucoup d’entre elles ont été créées à la suite d’un événement qui a changé le cours d’une vie, celle de l’artiste, ou celle d’un tiers, mais aussi, parfois, celui de l’humanité tout entière », explique la commissaire de l’exposition Caroline Bourgeois. Les œuvres choisies renvoient le visiteur à sa capacité à se tenir « Debout » dans l’épreuve. Le parcours s’ouvre par des thèmes d’actualité tels que l’immigration, les conditions de travail ou encore la colonisation. Un ensemble de sculptures traverse, ensuite, l’histoire du XXe siècle et ses guerres, en particulier. Maurizio Cattelan fera partie des artistes à la réputation internationale représentés au couvent : on se souvient de son œuvre « Nona Ora » où Jean-Paul II était frappé par une météorite.
Autre pointure, Marlene Dumas, artiste originaire d’Afrique du Sud, dont les dessins et toiles explorent des thèmes comme la sexualité ou le racisme. Le Français Bertrand Lavier détourne les objets du quotidien dans ses ready-made. Le sculpteur allemand Thomas Schütte s’est fait connaître pour ses « têtes d’expressions » monumentales. On peut aussi découvrir de jeunes artistes qui montent comme le Brésilien Lucas Arruda.
Deux créations sont réalisées spécialement pour l’exposition : les nouveaux tableaux de Vincent Gicquel, peintre breton dont les tons pastels accentuent la mélancolie et l’installation spécifique de la dessinatrice Tatiana sur les « Dessouvenus », ces personnes qui ont perdu la mémoire, au musée des Beaux-Arts de Rennes.
Exposition Robert Doisneau à la Villa des Roches Brunes à Dinard - vu hier
Reportage photographique : J. Snap
L’exposition présente plus de 100 photographies de Robert Doisneau, les plus iconiques, celles que tous aiment voir ou revoir mais aussi une sélection plus originale de tirages argentiques.
Un parcours innovant présente les photographies des banlieues d’hier et d’aujourd’hui, de Gentilly, sa ville natale, à Saint-Denis, celles de ses amis, peintres, sculpteurs, artistes, Braque, Giacometti, Fernand Léger, Picasso et tant d’autres, bien sûr Jacques Prévert, l’ami de toujours et Maurice Baquet, le violoncelliste.
Le visiteur retrouve Robert Doisneau, le reporter de la « Vie ouvrière » mais aussi de « Vogue », ses mannequins et ses mondanités. Il découvre dans les regards du photographe le monde de l’enfance, de la désobéissance et de l’insolence, celui des vacances et des loisirs. Il peut admirer celui-ci exercer son art et en parler grâce à des vidéos et des documents d’archives.
La Ville de Dinard souhaite donner à voir aux visiteurs les témoignages d’un homme de son temps et l’œuvre d’un grand artiste, d’un humaniste jamais méchant, parfois ironique et humoristique.
Étel. L’association Art Étel fête ses 20 ans
Ce regroupement de peintres offre, toute l’année, des ateliers pour libérer la créativité et échanger entre amateurs. L’exposition de leurs travaux est accessible depuis ce mardi.
Fondée par une équipe de peintres amateurs, l’association Art Étel s’épanouit depuis 20 ans.Les premières années, elle organisait une exposition annuelle. Puis Denis Vairé, son président, peintre aguerri, a proposé la mise en place d’ateliers, toute l’année.
Quarante ans d’expérience
Peintre depuis 40 ans, Denis Vairé est un autodidacte qui évite les schémas prédictés et prône la liberté.« Rien n’est interdit, on peut tout oser. Nous travaillons souvent en extérieur, pour ne pas reproduire que des modèles, mais varier les sujets et trouver son propre style », explique-t-il.
Lors de l’exposition annuelle d’Art Étel, 17 artistes ont décidé de participer. Parmi lesquels Jean-Luc Decaux, Yves Rochereau, Claude Le Guennec et le même Denis Vairé.
Des démonstrations de peinture auront lieu durant l’exposition. De plus, une vente de tickets pour un tirage au sort permettra à un des visiteurs de repartir avec sa toile préférée.
Du 14 au 24 août, de 10 h à 12 h 30 et 15 h à 19 h 30, à la salle des fêtes. Entrée libre.
Persécutés / persécuteurs, des hommes du XXe siècle
AUGUST SANDER - Du 8 mars au 15 novembre 2018 -
Mémorial de la Shoah
« À travers l’expression d’un visage, nous lisons s’il éprouve du chagrin ou de la joie, car la vie y laisse immanquablement ses traces ». August Sander avait déjà su voir le potentiel artistique et émotionnel fort du portrait. Considéré comme l’un des pères fondateurs du style documentaire, Sander a traversé une époque dans laquelle l’actualité politique était tristement omniprésente. Bien intitulée, l’exposition Persécutés/ persécuteurs s’attache, comme le travail de Sander, à dépeindre le plus authentiquement des personnalités appartenant aux « 2 côtés » : nazis de l’un, juifs et autres minorités opprimées de l’autre. Comme pour essayer de percevoir les personnalités propres à chacun, dissimulées sous les étiquettes. Ces photos peuvent être considérées comme des reliques de guerre, Sander n’étant absolument pas dans le cœur du IIIe Reich, son studio avait été délibérément incendié par l’Etat, mais les négatifs, eux, étaient précieusement dissimulés dans sa maison de campagne. Ce progressiste des premières heures offre un legs incommensurable aux rescapés et descendants de ces persécutés, et ainsi à l’Humanité tout entière.
MÉMORIAL DE LA SHOAH
Du 8 mars au 15 novembre 2018
17, rue Geoffroy-l’Asnier, 75004 Paris
HORAIRES
Ouvert
Du dimanche au vendredi de 10:00 à 18:00
Nocturne
Le jeudi de 18:00 à 22:00
Fermé
Le samedi de 9:00 à 18:00
TARIFS
Billets expositions temporaires
Gratuit : Entrée libre