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Jours tranquilles à Paris
10 août 2018

Le Pigalle trans de Jane Evelyn Atwood

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La journaliste Helène Azera, qui fit partie de ce monde, commente les images de la photographe américaine prises à la fin des années 1970, aujourd’hui réunies dans un livre et exposées à Arles.

En 1978, la photographe Jane Evelyn Atwood, jeune Américaine fascinée par le monde de la nuit parisien, s’intéresse aux transgenres du quartier de Pigalle, qui se prostituent pour vivre, et les photographie pendant plus d’un an. Ses images sont actuellement exposées aux Rencontres d’Arles et publiées dans un livre. Parmi ces femmes se trouvait Hélène Hazera qui, après avoir fait sa transition en 1974, est devenue journaliste et actrice. Collaboratrice de Libération pendant trente ans, spécialisée dans la chanson francophone, elle a produit l’émission « Chanson boum ! » sur France Culture. Séropositive depuis 1998, Hélène Hazera a rejoint Act Up Paris en 2000 où elle a créé une commission trans. Quarante ans plus tard, elle pose son regard sur le monde disparu dont Jane Evelyn Atwood s’est faite le témoin.

Je me souviens de ma première discussion avec Jane Atwood à Pigalle en 1976. J’avais une vingtaine d’années, et comme beaucoup de ma génération, après ma transition, je vivais le passage imposé dans la prostitution : à cette époque, la société n’offrait aucun accueil pour les jeunes trans en rupture de famille. Jane était une photographe américaine jeune et déterminée, intrépide. Elle voulait faire coûte que coûte un reportage sur les trans de Pigalle, après s’être fait remarquer avec un premier travail sur les prostituées-dominatrices de la rue des Lombards [Rue des Lombards, éd. Xavier Barral, 2011]. Et la voilà propulsée dans cette population d’une cinquantaine de personnes réparties dans les hôtels entre Pigalle et Anvers. Elle y est restée un an.

Ce monde n’était pas facile d’accès. En quelques semaines, Jane s’est fait des amies, ignorant les subdivisions « Françaises/Sud-Américaines/Maghrébines ». Dans son livre, elle ne met pas d’étiquette sur ses modèles. A vous de deviner d’où viennent Miranda, Michèle, Ingrid, etc. Il n’y a pas de légende sous les personnes photographiées. Mais je reconnais Valérie en maillot de bain devant le métro Pigalle, cette belle du sud de la France que la drogue avait décrépite. Je reconnais Suzy, qui devint cuisinière. Je reconnais Câline, vedette du cabaret Le Carrousel, je reconnais Michelle, l’ex-footballeuse…

Je reconnais Janoue, que Jane appelle de son verlan « Nouja ». Une des plus photographiées du livre. Elle était née dans une famille de marchands de piété de Lourdes. Lorsqu’elle eut 11 ans, effrayés par ses manières, ses parents l’emmenèrent dans une clinique où on lui fit des électrochocs. A 20 ans, elle était montée à Paris pour rejoindre la cohorte des trans du bois de Boulogne. Si beaucoup cédaient au conformisme, talons hauts et minijupe, cheveux blonds crêpés, Janoue était une sorte de beatnikesse. En mai 1968, elle s’était fait arrêter sur les barricades par des policiers enchantés de livrer à la presse cette marginale (qui jouera les indicatrices à l’occasion). Elle était allée plusieurs fois en prison, notamment à cause de son flirt poussé avec l’héroïne.

Une ribambelle de belles et de moins belles

Sur deux photos, Jane montre Janoue en train de se shooter, dans le haut du bras car ses veines du coude étaient obstruées. Ce n’est pas une photo volée, même si Jane raconte que Janoue l’accusa de lui avoir fait rater son shoot. Je ne vais pas faire à Jane le procès d’avoir trahi la communauté trans qui veut projeter au public « la bonne image » et pas les ratés, ni lui reprocher d’avoir photographié ce qu’elle a vu : la toxicomanie était, et reste, un fléau chez les trans. Il n’y a que deux photos sur ce thème. Reste que la tonalité du livre est sombre.

C’est un monde proche de l’atmosphère du livre de Hubert Selby Jr., Last Exit to Brooklyn, où les portes de sortie sont rares. Si l’on compare avec les photos faites à Pigalle vingt ans avant par Christer Strömholm et publiées dans son livre Les Amies de place Blanche en 1983, on trouvera que le photographe suédois est un grand optimiste. Et si on veut suivre les stéréotypes, on dira qu’il est beaucoup plus doux dans son regard, plus féminin, et Jane plus virile.

 

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A la fin des années 1970, des travestis se prostituaient dans les rues autour de la place Pigalle à Paris. | JANE EVELYN ATWOOD 1978-1979

Quand Jane est arrivée à Pigalle, s’y jouaient les prémices d’une révolution dans le monde trans. Telle, après avoir financé sa transition au Bois, était devenue infirmière dans un hôpital de province, telle poursuivait des études littéraires à la Sorbonne. Florence – Jane l’a photographiée, mais n’a pas publié la photo – était devenue une décoratrice célèbre à Paris, et a ensuite fait une carrière de peintre aux Etats-Unis. Telle Antillaise travaillait aux PTT. Bambi, le modèle, avait avandonné Le Carrousel pour être prof en banlieue. Mais peut-être que la photo d’une trans derrière un bureau ou un guichet intéresse moins que les rituels chatoyants de la prostitution… Alors, il faut se laisser emporter dans ce torrent de marginalité, dans un monde à l’esthétique proche de celle des films noirs. Quelques photos frisent le glamour vénéneux, chair pâle absorbée par le noir.

Sur deux vignettes aimables, deux jolies Algériennes, doucement complices, mêlent leurs bras. Vingt ans plus tard, fuyant la guerre civile algérienne, une centaine de trans traverseront la Méditerranée pour s’abattre sur le boulevard Ney, devenu « piste d’atterrissage ». L’artiste Kader Attia les photographiera en couleur à la fin des années 1990, mettant le côté social en avant, quand Jane s’en tient au noir et blanc et à l’intime. A Pigalle, la présence des Sud-Américaines témoignait de la série de coups d’Etat frappant leurs pays. Les dictatures n’aiment pas les trans.

Message d’espoir

Jane photographie une ribambelle de belles et de moins belles, des brunes capiteuses en fausse fourrure, des clochardes du métro, des putes qui racolent. Elle livre aussi leur entourage, clients, pochards, tenanciers d’estaminets… Il ne manque que les policiers : quand les flics vous embarquaient, ils vous gardaient dix heures au poste.

Mon regard sur ces photos n’est pas celui qu’on porte sur le « bon vieux temps », même si elles font remonter ma nostalgie des amies disparues. Jane a fait comme Baudelaire avec Paris dans Les Fleurs du Mal : « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. » Les textes de son son livre sont parfois maladroits quand ils emploient des termes obsolètes chez nous : on ne parle plus de « transsexuels » mais de « transgenres », on évite les clichés sur les « hommes dans un corps de femme ».

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Photo extraite de « Pigalle People. 1978-1979 », photographies et textes de Jane Evelyn Atwood, éditions Le Bec en l’air, 2018. | JANE EVELYN ATWOOD 1978-1979

En quarante ans, beaucoup de choses se sont passées. La pénalisation des clients a aggravé la précarité des prostituées. Le sida a fait ses ravages, c’est devenu une lutte supplémentaire. Chaque année, en octobre, la marche de l’Existrans nous réunit. Aujourd’hui, en France, la majorité des personnes trans ne se prostituent pas, mais exercent des métiers généralement au bas de l’échelle. Une trentaine d’associations les défendent. Les enfants trans ne sont plus exclus des écoles. Il y a une poignée de trans universitaires.

A la fin du mandat de François Hollande, le gouvernement a fait voter une loi sur l’identité de genre, qui n’est pas parfaite mais permet de changer de sexe sans être obligé de suivre une opération stérilisante. La beauté sombre des photos de Jane Evelyn Atwood lance un message d’espoir : quarante ans après, tant a changé.

Hélène Hazera

Exposition Jane Evelyn Atwood et Joan Colom, Croisière, 65, boulevard Émile-Combes, Arles (Bouches-du-Rhône). De 10 heures à 19 h 30, jusqu’au 23 septembre.

Pigalle People. 1978 – 1979, de Jane Evelyn Atwood, éd. Le Bec en l’air, 144 p., 36 euros.

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5 août 2018

Miss Tic rejetée à Deauville, accueillie à Trouville !

miss25

30 juillet 2018

La MEP est en travaux mais bientôt exposition JR - save the date...

mep avec jr

29 juillet 2018

Au Cent Quatre - dernier jour

FRAGMENTS URBAINS

Première exposition monographique

DERNIER JOUR

jusqu'au 29.07.2018

avec la Galerie Danysz

À la fois discrètes et frappantes, souvent gigantesques, les œuvres de Vhils représentent des visages anonymes, creusés dans différents matériaux ou à même les murs. Désormais connu et exposé à travers le monde, l'artiste portugais fait escale au CENTQUATRE. L'occasion pour cet explorateur urbain de présenter au public parisien une vue d'ensemble de son travail, mais aussi d'aller une nouvelle fois à la rencontre d'une ville et de ses habitants.

29 juillet 2018

SCÈNES DE MODE - dernier jour aujourd'hui à la Cité de la Mode et du Design

SCÈNES DE MODE : Du Jeudi 21 juin au Dimanche 29 juillet 2018. Studio et Galerie d'Actualité - Cité de la Mode et du Design 34 quai d'Austerlitz 75013 Paris. Ouvert tous les jours de 12h à 18h, sauf les mardis et jours fériés. Entrée libre et gratuite.

Correspondances visuelles entre couturiers, de 1890 à aujourd'hui

L’enjeu d’une exposition de mode aujourd’hui est d’arriver à faire ressentir au public que, contrairement à certaines idées reçues, elle n’est pas condamnée à se répéter et que montrer son passé sert aussi à distinguer et apprécier ce qu’il y a de nouveau dans son présent. L’exposition SCÈNES DE MODE propose de révéler de manière ludique comment des vêtements et objets d’époques différentes se font écho à travers une forme ou un détail commun, et de créer des correspondances visuelles dans un parcours ponctué de duos et trios. Ainsi, une cinquantaine de pièces réunissant couturiers du patrimoine, couturiers contemporains et objets éclectiques permettent de voir une coupe de vêtement spécifique resurgir plus au moins secrètement au l du temps, de ressentir une émotion née de la résonance entre vêtement et objet, voire de leur confrontation.

Dans ce jeu de comparaisons poétiques ou drôles, se découvrent des pièces exceptionnelles signées Cristobal Balenciaga, Jeanne Lanvin, Azzedine Alaïa, Raf Simons et bien d’autres. Cette première exposition est pour Quentin Blaise-Nicolas le point de départ d’une démarche globale visant à proposer de nouvelles façons de montrer, d’expliquer et de commenter la mode par le biais de textes ou d’expositions aux formes plurielles.

Du Jeudi 21 juin au Dimanche 29 juillet 2018. Studio et Galerie d'Actualité - Cité de la Mode et du Design 34 quai d'Austerlitz 75013 Paris. Ouvert tous les jours de 12h à 18h, sauf les mardis et jours fériés. Entrée libre et gratuite.

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Reportage photographique : J. Snap

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29 juillet 2018

JOHNNY, L'EXPO QUI RALLUME LE FEU

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Par Emmanuèle Peyret – Libération

Une exposition de plus de 180 photos de l'idole des jeunes et d'objets lui ayant appartenu s'est ouverte dans le Marais à Paris. On s'y précipite.

Mais c’est le paradis, cette galerie Joseph so arty, dans la rue de Turenne: il est partout, sur deux étages, avec son regard laser qui te suit comme s’il était vraiment là. Il, c’est évidemment feu Johnny, disparu trop tôt le 6 décembre (il aurait eu 75 ans le 15 juin) et à qui deux proches ont décidé de rendre ce bel hommage. Ghislaine Rayer – son ancienne assureure, qui l’a sauvé de pas mal d’emmerdes après 1989 quand Nathalie Baye l’a quitté – et Patrice Gaulupeau – son cameraman pendant quinze ans et ami de trente ans, qui a sorti en 2017 le magnifique opus biographique le Regard des autres (1) – ont collecté pendant près d’un an 180 photos des plus grands noms (Raymond Depardon, Patrick Demarchelier, Bettina Rheims, André Rau, Sylvie Lancrenon, Alberto Korda, Claude Gassian, Renaud Corlouër, le Studio Harcourt, et bien sûr celles des deux photographes historiques de l’idole, Jean-Marie Périer et Tony Frank). Dont une bonne trentaine d’inédits, «comme celle que vous avez là sur le chevalet, son premier 45 tour primé, allez vite voir» sourit le commissaire Gaulupeau.

Des origines à 2007

«Cette photo-là n’a jamais été vue non plus» : Johnny est debout, jeune et splendide devant l’Arc de triomphe, nippé comme Bébel dans Pierrot le fou. «Avec des contacts depuis trente ans au cœur de son staff, explique Gaulupeau, c’est plus simple de rassembler du matériel, et d’avoir l’accord des photographes.» Du coup, c’est un festival, de 1925 avec une magnifique photo de Léon, son père qui ne l’a jamais été, avec la grand-mère Marie, les cousines, jusqu’en 2007. Après, rideau. Ghislaine Rayer, co-commissaire : «On ne voulait pas le montrer affaibli et vieillissant, ou malade. Il était félin, solaire, intense, d’un magnétisme fou, d’un charisme éblouissant, que les photos ne rendent pas tellement, même quand elles sont sublimes.» On parle la même langue tout à fait objective sur la personne, c’est parfait. «On a voulu montrer tout ce que cette icône avait fait d’extraordinaire, et beaucoup de gens découvrent des choses qu’ils ne connaissaient pas sur lui, comme des jeunes qui ne l’ont vu que vieux et ne savent pas comme il était flamboyant, d’une personnalité intense.» On ronronne d’aise. Et on refait un tour pour revoir ce photomaton superbe de 1949, ce cliché en 1959 où il est accoudé, déjà bouleversant de tristesse, sur un des murets (un cœur est gravé dessus) de l’église de la Trinité, son quartier de jeunesse, les copains en 1956 en Allemagne, ou encore avec son chien Doudou (oui, bon, il aurait pu trouver mieux). En 1943 dans les bras de sa mère. Les clichés de 1957 où on sent venir les figures de style (je me roule par terre, je tiens ma guitare comme ça, etc.), qui vont devenir mythiques. Avec Eddy, resplendissants de jeunesse. Avec Marlene Dietrich, Dalí, Yves Saint Laurent, ou encore au service militaire, qui nous vaudra l’exquise «Je suis un soldaaaaaaaaaaaaat, comme d’autres là-baaaaaaaas».

Frère de cœur et dames émues

Un clone de Johnny erre dans l’expo, l’air désespéré au point qu’on n’ose pas l’aborder, mêmes tatouages et coiffure que son frère de cœur, photographiant tout systématiquement. Déchirant. Au fond sur les murs, Johnny qui clope (deux dames : «ah la la le pauvre, il fumait beaucoup, ça l’a tué, hein»), un extrait d’article où il déclare «Je suis un personnage tragique», en 1985, époque Tennessee où il est à l’apothéose de sa sublimitude. Et Johnny à la plage, dans sa Cadillac (chanson culte) en 2012, l’air désespérément triste à New York devant un café. Etc., etc. Il y en a 180, on te dit, mais on ne t’a pas tout dit.

Dans la vitrine, d’improbables tenues à fleurs nous regardent, qui rappellent vaguement celles d’Elvis. Bingo : créés à l’origine pour le King par le designer Nudie Cohn, ces trois costumes ne seront jamais portés par Elvis, mort d’une crise cardiaque en août 1977. Johnny les a achetés chez Nudie à Los Angeles. Retouchés à ses mensurations, il les portera pour un show télé au Japon puis pour une émission de Maritie et Gilbert Carpentier. On a aussi le costume de l’entrée en scène du Parc des Princes 2003, créé par Jean-Paul Gaultier (on y était, c’était ses 60 ans), le smoking blanc à notes de musique brodées de Christian Dior (1976), des tenues de scène de l’Olympia 1964, de Bercy 1987, du concert de Vegas en 1996 et le blouson qu’il porte sur la photo du double album de 2003, A la vie, à la mort, noir avec des petites bandes blanches. Le tout appartenant à un collectionneur privé.

Harley, Triumph, guitares

Et cette moto d’un bleu laser si particulier? C’est la Laura Eyes, «fabriquée spécialement à partir de la couleur des yeux de Johnny et de sa fille», souligne Patrice Gaulupeau. Une Harley Davidson qui servit de monture à Johnny pour une des entrées en scène des concerts du Stade de France en 1998 (oui, on y était). Des voitures aussi, il en était fou, une belle petite Triumph dont on caresse (en douce) le volant, mais c’est moins émouvant que ce petit mot écrit à la main où il demande à «Sacha» d’aller lui acheter le Journal du dimanche ou Télé 7 jours, signé «Johnny». Des blousons aussi, sa voix évidemment puisque des postes de télévision retransmettent (pas assez fort) des concerts, et voilà qu’on se met à chanter tout haut devant les cinq guitares rassemblées ici et là par Patrice Gaulupeau, et entre autres chez son ancien secrétaire, Sacha Rhoul (le voilà, le Sacha du petit mot) : la mythique guitare créée par le célèbre luthier Jacobacci pour les concerts de «L’ange aux yeux de laser» du Pavillon de Paris en 1979. Autre guitare fameuse, la «100%», créée pour fêter le succès de l’album Sang pour Sang avec David, une toute rouge dont l’idole n’a pas joué souvent.

On voit aussi des affiches de cinéma qui rappellent sa carrière d’acteur, dont le formidable l’Homme du train avec Jean Rochefort, Jean-Philippe avec Fabrice Luchini, le très regrettable Terminus où il roule avec les cheveux teints en quasi blanc dans un très très gros camion, etc. Pas de mention du navet psyché les Poneyttes où il lui manque une dent, c’est dommage.

Deux étages comme ça. A la fin, on est un peu sonnée. Et oui, Patrice Gaulupeau, on va aller vérifier sur les murets de la Trinité si le petit cœur entre ses mains est toujours gravé dans la pierre. Comme lui dans nos cœurs ? Non, je vais pas le dire.

(1) Editions Michel Lafon, 2017

Galerie Joseph

116, rue de Turenne – 3e

Du 11 juillet au 23 septembre 2018 puis du 9 octobre au 13 janvier 2019

Ouvert tous les jours de 10h à 20h 

Nocturne jusqu’à 22h les jeudis, vendredis et samedis

Entrée sur réservation : 12€

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27 juillet 2018

Sabine Weiss au Centre Pompidou

Les villes, la rue, l'autre

Pour une plongée dans la France des années 50, foncez dans cette exposition gratuite proposée par le Centre Pompidou. Gamins en culotte courte et chaussettes longues, ensemble de tailleurs cintrés, Renault 4 L à tous les coins de rue : tout y est. De la grande photographie humaniste, voilà ce que nous offre Sabine Weiss. À l’instar des Robert Doisneau, Willy Ronis ou encore Édouard Boubat, Sabine Weiss a photographié la rue. Ses photos immortalisent des scènes de vie quotidienne montrant des hommes et femmes de tout milieu social au lendemain de l’affreuse Seconde Guerre Mondiale. La vie de tous les jours, la vie la vraie c’est ça qui inspire Weiss. Et cela à travers le monde car c’est en réalité les rues de Paris, mais aussi de New-York, de Madrid, de Moscou ou encore de petites bourgades provinciales comme celle de Dun-sur-Auron qu’elle capture. Elle partait en vadrouille en quête d’histoires authentiques et simples à raconter à travers son objectif. Ces clichés en noir et blanc laisseront, qu’on ait vécu cette époque ou non, un doux sentiment de nostalgie.

Sabine Weiss is one of the rare woman photographer to capture the daily life of citizens after the Second World War.

CENTRE POMPIDOU

Jusqu'au 15 octobre 2018

Place Georges-Pompidou, 75004 Paris

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27 juillet 2018

Miss Tic rejetée à Deauville, accueillie à Trouville !

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24 juillet 2018

Le Voyage à Nantes

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23 juillet 2018

Au Cent Quatre

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