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Jours tranquilles à Paris
14 juin 2018

"L'alchimie secrète d'une collection", la prochaine expo sur Azzedine Alaïa à voir à Paris - du 2 juillet 2018 au 6 janvier 2019

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CULTURE  À VOIR "L'alchimie secrète d'une collection", la prochaine expo sur Azzedine Alaïa à voir à Paris

C'est la collection qui a révélé le talent du couturier franco-tunisien, disparu le 18 novembre dernier. En 1992, Azzedine Alaïa présente sa ligne printemps-été inspirée des fastes de Versailles et de la Marquise de Pompadour. Une démonstration de technicité, d'audace et de sensualité qui reste encore dans les mémoires et inspire aujourd'hui une exposition, à l'été prochain, donnée au sein de la galerie Azzedine Alaïa, au mythique numéro 18 de la rue de la Verrerie, là même où le créateur imaginait ses 115 silhouettes inoubliables.

Actuellement à l'honneur d'une exposition à Londres au sein du Design Museum, la mode d'Azzedine Alaïa sera cet été plus que jamais mise présentée sous toutes ses coutures le temps d'une exposition donnée dans la galerie Azzedine Alaïa, située au 18 rue de Verrerie dans le IVème arrondissement de Paris. Avec son élégance et ses coupes précises sublimant les courbes de la femme, le style Alaïa, à la fois sensuel et précis, marque à jamais l'histoire de la mode. Et c'est ce style signature que la prochaine exposition de la galerie, baptisée L'alchimie secrète d'une collection, mettra en lumière. Scénographiée par Olivier Saillard, ancien directeur du Palais Galliera, l'exposition déshabille la collection printemps-été 1992 du couturier, la première qu'il imagine au sein du 18 rue de la Verrerie. Inspirée de Versailles et notamment de la Marquise de Pompadour, qui avait appris les arts d'agréments dans cet ancien hôtel des évêques de Beauvais, la collection est monumentale, dans par le nombre (elle comprend 115 silhouettes) que par la technicité. Les broderies anglaises épousent les ourlets et les balconnets pigeonnants. La coupe est rigoureuse, le cuir est perforé, dentelé, corset, les robes en maille jouent les trompe-l'oeil audacieux. Cette collection reste l'une des plus emblématiques d'Azzedine Alaïa.

L'alchimie secrète d'une collection, du 2 juillet 2018 au 6 janvier 2019, galerie Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie 75004 Paris

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13 juin 2018

Le Champ-de-Mars accueillera le Grand Palais éphémère de 2021 à 2024

On attendait avec impatience la confirmation et la nouvelle est enfin tombée : c’est bien au Champ-de-Mars que s’installera la structure éphémère destinée à abriter les grands événements du Grand Palais pendant ses travaux du début 2021 au printemps 2023.

13 juin 2018

John DeAndrea - Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois - 36 rue de Seine - Paris (vu ce soir)

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Si vous avez l’occasion de “rencontrer” une œuvre de DeAndrea, vous ne pourrez jamais l’oublier !

Né en 1941 à Denver dans le Colorado, John DeAndrea est un artiste dont la réputation internationale n’a d’égale que la rareté. Alors qu’il est actuellement exposé au MET Breuer à New York et à la Kunsthal de Rotterdam, la galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois est ère de présenter sa première exposition personnelle à Paris depuis près de trente ans.

(…) Avant d’exposer à New York, DeAndrea est bien solitaire. Durant ses études – à l’université de Boulder (Colorado) puis d’Albuquerque (Nouveau-Mexique) –, on lui a expliqué que la figuration était morte. « Je me sentais très seul, isolé au Colorado. Je me sentais comme un aventurier un peu cinglé. Je n’avais ni soutien, ni rien », dit-il à Duncan Pollock. Il connaissait certes le travail de George Segal, qui usait des mêmes méthodes de surmoulage avec un résultat très différent, mais pas encore celui de Duane Hanson : « Quand j’ai vu les trucs de Hanson, je me suis dit “mon Dieu, il y a quelqu’un qui pense comme moi !” (…) La première fois que je l’ai rencontré, c’est comme si je rencontrais quelqu’un de très proche (…) Duane Hanson fait ce qu’il appelle “du sang et des tripes”, tandis que mon travail est plus classique. » (…) Les modèles de DeAndrea au contraire sont plutôt jeunes, beaux et musclés. Pleins de vie, et c’est bien de cela dont il s’agit (…) « Jusqu’où voulez-vous pousser la « vérité » de vos sculptures ? », « Je veux qu’elles respirent. »*

Considéré comme l’un des membres les plus importants du mouvement Hyperréaliste américain qui se développe au début des années 70 à l’instar de Duane Hanson, Chuck Close ou encore Richard Estes, DeAndrea trouve sa singularité de par son regard sur l’Histoire de l’Art et sa position de peintre tout autant que de sculpteur. En effet, si chaque œuvre demande environ un millier d’heures de réalisation, c’est parce qu’au premier travail de moulage et de sculpture s’ajoute un travail d’enlumineur minutieux à la peinture à l’huile, superposant des centaines de couches jusqu’à créer l’illusion de la vie et de la chair, sans aucune possibilité de «camouflage», les figures étant nues dans la majorité des cas.

Et pour accentuer ce paradigme, DeAndrea s’attache à reproduire les poses et les thèmes les plus classiques de l’Histoire de l’Art, multipliant les références à l’Antiquité (du Galate mourant à Pygmalion en passant par la sculpture grecque du Vème siècle), à la Renaissance (les Vénus du Titien ou de Vélasquez) et jusqu’à la peinture française du XIXème (de Manet à Courbet et jusqu’à Cabanel !)

Mais il est aussi résolument contemporain, n’hésitant point à puiser son iconographie dans l’actualité, comme pour son œuvre American Icon, ou à montrer avec crudité mais sans jamais être vulgaire certaines parties d’anatomie habituellement savamment dissimulées ou escamotées.

Pour des raisons physiques et techniques, la production de John DeAndrea est, on l’a dit, très faible. On estime l’ensemble de son oeuvre à environ 350 sculptures dont la plupart sont d’ores et déjà dans des musées et collections privées. Mais à l’occasion de cette nouvelle exposition, l’artiste a décidé de montrer, outre une dizaine de sculptures, une facette totalement ignorée de son travail et pourtant présente depuis le tout début : il s’agit des moulages des têtes et bustes qu’il conserve depuis toujours dans son atelier, trace de la mémoire du travail, brut et captivant, visages impassibles aux yeux creux mais à l’intensité rare : The Faces of Fifty Years.

extraits du texte d’Harry Bellet « The Aphrodite Child » publié dans le catalogue de l’exposition.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/John_de_Andrea

John De Andrea est né à Denver , Colorado le 24 novembre 1941 et est un sculpteur américain , connu pour ses sculptures réalistes de personnages humains, habillés et nus dans des postures réalistes. Il est associé aux écoles d'art photoréaliste , Hyperréalisme , Veriste et superréaliste. De Andrea est connu pour les moulages en polyvinyle ou en bronze polychrome extrêmement réalistes de la figure humaine.

De Andrea a reçu son baccalauréat en beaux-arts de l' Université du Colorado à Boulder et a étudié à l' Université du Nouveau-Mexique à Albuquerque sur une bourse d'art, 1966-8. Il habite à Denver. [1]

Il est un représentant artistique de Hyperréalisme et de l' école d'art Hyperréalisme , et se spécialise dans les nus, souvent amants, qu'il fabrique en plastique, polyester, fibre de verre avec des cheveux naturels et peints après des moulages en plâtre naturaliste. Les sujets étaient des gens de son environnement proche, en règle générale, des amis et des modèles de studio. En jetant leurs corps et en moulant le moule dans différents matériaux, en montrant toutes les formes et les surfaces les plus précises, l'artiste a poursuivi l'intention d'enregistrer l'authenticité et l'unicité des individus.

Le travail de John De Andrea est souvent vu en relation avec le travail de Duane Hanson (1925-1996) et George Segal (1924-2000). Dans la documenta 5 de Kassel en 1972, son travail était représenté par des dessins au crayon grandeur nature d'un jeune homme nu et d'une jeune femme nue, ainsi qu'une sculpture en résine de polyester, fabriquée avec des moulages corporels, qui représentaient un couple en amour -fabrication. Des exemples de son travail se trouvent au Musée Ludwig d' Aix -la- Chapelle et à Cologne , en Allemagne.

http://www.galerie-vallois.com/

 

11 juin 2018

Concorde Art Gallery

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Exposition "Délires et Fantasmes" jusqu’au 23/06/2018

Du lundi au samedi de 11h à 20h

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Reportage photographique : J. Snap

Délires et Fantasmes

Jusqu'au 23 juin 2018

Concorde Art Gallery

179 Bd Lefebvre - 75015 Paris

10 juin 2018

Johnny Hallyday - Exposition - save the date

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9 juin 2018

Galerie Templon - Folklore Sexuel Belge (2017-2018) Mer du Nord Sexuelle Belge (2018) - JAN FABRE

Jan Fabre est né en 1958 à Anvers en Belgique où il vit et travaille. Homme de théâtre et chorégraphe internationalement reconnu, Jan Fabre développe depuis vingt ans une œuvre plastique autour de matériaux divers : sang, encre bic, élytres de scarabées, os, animaux empaillés, marbre. Grand dessinateur, Jan Fabre réalise des sculptures et des installations qui explorent la question de la métamorphose, le dialogue entre art et sciences, le rapport de l’homme à la nature ou encore la question de l’artiste comme guerrier de la beauté.

JAN FABRE    

Folklore Sexuel Belge (2017-2018) Mer du Nord Sexuelle Belge (2018)

17 MAI – 21 JUILLET 2018   

PARIS – GRENIER SAINT LAZARE  

Pour l’ouverture de son nouvel espace parisien, la Galerie Templon donne carte blanche à Jan Fabre. Fidèle à son engagement auprès des artistes, la galerie inaugure un chapitre de son histoire en invitant le grand créateur pluridisciplinaire à investir ses nouveaux lieux en toute liberté. L’artiste belge a conçu spécialement pour les 250 m2 d’exposition la rue du Grenier-Saint Lazare un ensemble inédit d’œuvres de différents media – dessins, sculptures – dressant un portrait complexe, espiègle et subversif de sa Belgique natale. Depuis 30 ans, Jan Fabre s’est imposé internationalement en tant qu’artiste visuel, homme de théâtre et auteur parmi les plus innovants de sa génération. La Galerie Templon, qui le représente depuis 2000 et a contribué à la reconnaissance de sa pratique plastique, est heureuse de confier ses clés à cet artiste complet qui a su repousser les limites des champs de la connaissance et de la création, un « guerrier de la beauté et chevalier du désespoir ». Folklore Sexuel Belge et Mer du Nord Sexuelle Belge sont les deux volets de la grande exposition conçue par Jan Fabre comme une déclaration d’amour critique à son pays. L’artiste entraîne le spectateur dans un voyage délirant à travers l’histoire et l’héritage culturel belge, explorant les liens complexes entre rituels, paysages, religion et sexualité. Près d’une cinquantaine de dessins dialoguent avec des sculptures – dont certaines monumentales – réalisées à partir d’objets de culte de l’Église catholique trouvés dans des brocantes, et des installations carnavalesques. Du plus austère au plus criard, du plus subtil au plus excentrique, les œuvres explorent toute la palette du symbolisme et des couleurs de l’art sacré jusqu’aux arts du spectacle dont Jan Fabre est l’un des fers de lance de l’avant-garde contemporaine. Sa dernière création théâtrale, Belgian Rules/Belgium Rules (2017), dissèque d’ailleurs l’identité belge pour examiner comment elle peut « se connecter plutôt que diviser », loin de toute tentation de fierté et de nationalisme. Artiste plasticien, homme de théâtre et auteur internationalement reconnu, Jan Fabre (né en 1958 à Anvers où il vit et travaille) développe depuis plus de trente ans une œuvre plastique autour de matériaux divers : sang, élytres de scarabées, os, animaux empaillés, marbre, Bic bleu. Grand dessinateur, il crée des sculptures et des installations qui explorent ses thèmes de prédilection : la métamorphose, le dialogue entre art et sciences, le rapport de l’homme à la nature, l’artiste comme guerrier de la beauté. Parmi ses expositions personnelles les plus marquantes des dernières années on peut citer sa rétrospective au Musée du Louvre (L’ange de la métamorphose), le Kunsthistorisches Museum de Vienne et le Musée d’art moderne de Saint-Etienne (Les années de l’heure bleue, 1986 – 1991, 2011) et l’Ermitage à St Petersbourg (Knight of Despair, Warrior of Beauty, 2016). Il présente aux musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles la série My Queens du 20 avril au 19 juillet 2018. La Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence lui consacrera une grande exposition à partir du 30 juin 2018 : Ma nation : l’imagination.

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Exposition vue hier soir - Reportage photographique : Jacques Snap

 

9 juin 2018

Exposition "Allô?!": l'artiste Andy Picci qui a transformé Nabilla en Joconde dévoile ses autres tableaux

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Reportage photographique : Jacques Snap - Exposition vue hier

Il en est convaincu, sa muse "est une icône pop."

EXPOSITION - Coupe banane, chemise bouffante entre-ouverte, grosses bagues aux doigts et lunettes aux verres fumés et montures dorées à la Elvis: on ne peut pas rater Andy Picci. Alors que ce jeudi 7 juin, son exposition "Allô?!, consacrée à Nabilla Benattia, a été lancée, il s'est confié au HuffPost sur son projet et sur sa "muse".

Dans la galerie parisienne Joseph Saint-Martin, l'artiste suisse basé en France a présenté 17 toiles emblématiques qu'il a numérisées, avant de les détourner en y apposant le visage de son égérie. Si "la Joconde" ou- "Mona Billa" pour les initiés- constitue la pièce maîtresse de la collection, la starlette a été déclinée sous tous les angles.

De la "Dame à l'hermine" de Léonard De Vinci à l'"Autoportrait au chapeau de paille" d'Elisabeth Vigée Le Brun, en passant par le portrait de "Madame Rimsky Korsakov", Andy Picci fait voyager Nabilla à travers les âges et les styles. Ce dernier tableau est d'ailleurs "son préféré", confie l'artiste au HuffPost.

Témoignage de son "coup de foudre artistique", le projet d'Andy Picci est aussi un fou mélange des genres qu'il assume pleinement, ne serait-ce que dans le procédé en lui-même. Andy Picci numérise des peintures de maître, les retravaille sur Photoshop avant de les imprimer sur toile, puis de les vernir à la main.

Un procédé très digital, informatique, que d'aucuns pourraient décrier et considérer comme déshumanisé. Mais l'artiste est soucieux de préserver une harmonie dans ses oeuvres en recherchant une certaine authenticité, un aspect "artisanal".

"J'ai choisi des tableaux intéressants, qui parlent et j'ai cherché ensuite la photo en ligne qui correspond le plus à l'esprit de l'oeuvre originale. Il faut trouver la bonne lumière, les bonnes teintes, la bonne expression du visage, le regard... ce n'est pas qu'une juxtaposition du visage de Nabilla", détaille l'artiste au HuffPost.

Le support traditionnel- le canva, la toile- est aussi préservé ainsi que la texture, le grain obtenu grâce au verni le tout permettant de glorifier ce qui pourrait sinon être considéré comme un simple "photomontage."

L'anachronisme transpire des toiles d'Andy Picci. Nabilla, sa muse moderne et pleinement contemporaine rompt brutalement avec la dimension historique et passée des scènes qu'elle "envahit." Mais pourquoi vouloir figer ainsi Nabilla dans le temps? "C'est quelque-chose que j'ai toujours beaucoup aimé faire, on est la première génération à être tout aussi nostalgique que futuriste, on oscille entre les deux", explique Andy Picci.

Mais, toutes proportions gardées, lorsque Rodin taillait son "Penseur" ou que Michel-Ange esquissait "La Création d'Adam" sur la voûte de la chapelle Sixtine, les artistes devaient avoir conscience que leur oeuvre perdurerait et traverserait les âges. Nabilla, star de l'immédiat issue du monde très éphémère de la téléréalité a-t-elle vraiment vocation à s'inscrire durablement dans la culture contemporaine?

Pour Andy Picci, la question ne se pose pas. "Seul le temps nous le dira", botte-t-il en touche. "Mais une chose est sûre, Nabilla est une icône pop. Elle est sortie de l'anonymat avec un seul mot, "Allô?!", martèle l'artiste.

Si sa longévité ne peut pour l'instant être garantie ni réfutée avec certitude, l'aura Nabilla a bien imprégné le jeune artiste qui souhaite lui faire prendre racine dans l'imaginaire collectif. Outre les dix-sept toiles exposées, Andy Picci a également consacré ses talents à la réalisation de trois reliques. Une bouteille de shampoing, un smartphone et un couteau tous peints en or 24 carats. Le triptyque de talismans fait référence à trois événements qui ont fait du "phénomène" Nabilla ce qu'il est.

"Faire le buzz c'est facile, mais en bâtir une carrière pendant près de sept ans, c'est qu'il y a forcément du talent derrière", poursuit Andy Picci avant d'oser:

"Nabilla est la Marilyn Monroe de son temps."

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Nabilla "très flattée" de l’exposition qui lui est consacrée et la transforme en Joconde

"Nabilla aime à se dire qu’elle est à Andy Picci ce que Amanda Lear était à Dali."

Par Antoine Engels

INSOLITE - "Mona Billa", le curieux mélange de l'artiste suisse Andy Picci qui a fait de Nabilla Benattia sa "donna Lisa" en transposant les traits de la star de télé-réalité à la célébrissime toile de Léonard De Vinci, "La Joconde." Contactée par Le HuffPost, Nabilla s'est dite "très flattée de cette exposition et d'avoir inspiré l'artiste Andy Picci."

Andy Picci réalise des tableaux numériques tirés de peintures emblématiques, retravaillées sur Photoshop et imprimées sur toile avant d'être vernies à la main. Si Nabilla a affirmé "soutenir ce projet artistique", son emploi du temps ne lui permettra pas d'assister au vernissage de l'exposition, qu'elle "suivra de près" cependant, a fait savoir son agent.

Allô?! exposition @nabillanew

8-10 Juin | 11h-20h | 236 rue Saint-Martin, 75003 Paris

https://www.instagram.com/andypicci/

8 juin 2018

Exposition "Miss Van" à la Galerie Openspace - actuellement

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7 juin 2018

Stephan Lupino

Son nom : Stephan Lupino. Je n’avais plus entendu parler  de lui depuis près de 30 ans. Et l’annonce de son exposition est arrivée. Sculptures et photographies dans un des lieux les plus prestigieux de Slovénie. Stephan a été l’un des personnages les plus flamboyants  de la scène photographique new yorkaise des années 80.

Le “down town Helmut Newton” était-il appelé à l’époque. Un de ses studios se trouvait dans les toilettes des femmes de l’Area, le club mythique qui avait succédé au Studio 54.

Les toilettes/studio étaient devenus le plus invraisemblable rendez vous mondain où tous les excès étaient les bienvenus. Là officiait Stephan, un croate d’origine, arrivé à New York comme champion de karaté qui devint garde du corps, puis mannequin. Lors d’un de ses premiers rendez-vous, il rencontre Deborah Turbeville, ils deviennent amants, elle lui donne la passion de la photographie. En 10 ans, il sera l’incontournable photographe des nuits de NY. À la fin de 1991, la guerre éclate entre la Croatie et la Serbie. Stephan rentre se battre pour son pays. La paix revenue, il revient à la Photographie qu’il délaisse peu à peu pour la sculpture. Érotique, bien sûr. C’est sa passion !

Galerija Fotografija

Levstikov trg 7

Ljubljana

www.galerijafotografija.si

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7 juin 2018

Chronique : « Le public qui va voir Klimt numérisé a-t-il envie de pousser la porte du musée ? »

Par Michel Guerrin, rédacteur en chef - Le Monde

Entre les musées, gardiens de l’original, et les expositions immersives, comme « Gustav Klimt » à l’Atelier des lumières, des passerelles sont-elles possibles ?, se demande Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », dans sa chronique.

C’est l’exposition, à Paris, qui fait jaser, tant elle révolutionne les codes de l’art. Elle totalise 210 000 entrées en un mois et demi, et comme elle dure jusqu’en novembre, le triomphe va durer. Elle a lieu dans une ancienne fonderie du 11e arrondissement, autant dire très loin des musées qui font la gloire de la ville. Si le peintre est culte, aucun tableau n’est à voir. 140 vidéoprojecteurs laser font exploser sur les murs et au sol 3 000 images et autant de couleurs sur fond de musique de Wagner ou de Beethoven. Des images mouvantes, flottantes, dansantes, fondues, zoomées. Un vidéoclip géant, une aventure sensorielle forte. Vous n’êtes pas face aux œuvres mais dans des images. On appelle cela une exposition immersive.

Le peintre pixélisé est l’Autrichien Gustav Klimt, avec en prime un peu de Schiele et de Hundertwasser. Le lieu, qui a pour nom Atelier des lumières, est tout nouveau, ce qui ajoute à l’émoi. En plus, il est privé, piloté par Culturespaces, filiale d’Engie. Beaucoup a été écrit, notamment dans ces colonnes, sur un événement qui divise – c’est un euphémisme. En gros, plus vous êtes accro au musée, plus vous trouvez ce Klimt nul, mais beaucoup de visiteurs chavirent et qualifient les grincheux d’élitistes blasés.

Autant partir des usages

Voyons plutôt ce que révèle cette exposition. D’abord que le numérique et la dématérialisation de l’œuvre ne cessent de gagner du terrain dans le monde de l’art. Et pour comprendre ce qui se joue avec Klimt, il faut faire le tri dans ce grand bazar du virtuel. Autant partir des usages.

Mettons de côté les milliers d’artistes qui jouent du pixel pour créer, comme d’autres manient le pinceau. Par exemple la Grande Halle de La Villette fait un triomphe en ce moment avec le collectif d’artistes japonais TeamLab, dont les créations sont autant féeriques qu’inoffensives ; signe du succès, ces derniers ouvrent le 21 juin à Tokyo leur propre musée numérique avec le soutien d’une ribambelle d’entreprises, qui y voient leur intérêt.

Mettons de côté, aussi, le numérique comme outil d’accès aux œuvres. Il y a Google et sa plate-forme Arts & Culture, qui permet à l’internaute d’explorer le moindre détail de millions de tableaux ou sculptures. Ou la start-up Iconem, qui a reconstitué sur écran le site de Palmyre, en Syrie, détruit par Daech. Ou encore les Micros-Folies, des musées légers et virtuels installés dans des villes populaires, qui permettent aux jeunes de découvrir des tableaux du Louvre ou de Versailles avec des médiateurs pour les guider.

Les musées, gardiens de l’original

L’événement Klimt, c’est autre chose. Le numérique n’est plus un outil, il est le produit fini. La copie se substitue à l’original. Culturespaces a conçu ce modèle dès 2012 aux Carrières de Lumières, un site à ciel ouvert sur la commune des Baux-de-Provence, dans les Alpilles, qui a accueilli des expositions immersives de Klimt déjà, de Jérôme Bosch ou de Bruegel. Le lieu a attiré près de 600 000 visiteurs en 2017, soit plus que le Louvre à Lens ou le Centre Pompidou à Metz.

Surfant sur le succès, Culturespaces va ouvrir d’autres sites en France et à l’étranger. Des institutions suivent, comme La Villette, qui a accueilli l’an dernier une exposition immersive sur Van Gogh. Citons encore le Musée du vin, à Bordeaux, qui a construit sa réussite à partir d’installations multimédias.

LES DEUX FORMATS S’OPPOSENT. D’UN CÔTÉ LA SENSATION FORTE ET RAPIDE, DE L’AUTRE L’ÉMOTION DIFFUSE ET LENTE

Pour l’instant, les musées d’art restent imperméables au phénomène. Ils sont les gardiens de l’original. Cela se comprend, c’est leur raison d’être. Ce qui ne veut pas dire qu’ils se replient sur des reliques. Beaucoup ont investi massivement dans le numérique, certains associent dans des expositions le réel et le virtuel. Mais ils savent que demain, quand ils seront toujours plus isolés dans un monde d’images répliquées comme l’est la grotte de Lascaux, l’original conservera son aura.

Reste à savoir si les passerelles sont possibles entre les deux modèles. Le public qui va voir Klimt numérisé a-t-il envie de pousser la porte du musée ? C’est une ambition de Culturespaces. Ambition louable, possible aussi, puisque l’Atelier des lumières attire un public nouveau, plus familial, plus jeune. Plus populaire aussi. Moins intimidé que par le musée. Pourtant, le lieu n’est pas moins cher. Le tarif plein est de 14,50 euros et de 9,50 euros pour les 5-25 ans, alors que la gratuité est de mise au Louvre pour les résidents en Europe de moins de 25 ans. De quoi faire réfléchir ceux qui pensent que le prix est un frein à l’élargissement des publics.

Pas de texte, pas de voix off

Mais que voit le public de ce Klimt ? Une installation bien plus ludique qu’un tableau inerte. Plus proche d’un film que d’une exposition. Le spectateur est plongé dans le noir, immergé dans un spectacle visuel et sonore de 40 minutes, et il applaudit souvent à la fin. Beaucoup font des photos et vidéos, provoquant un phénomène de double écran devant l’œuvre introuvable.

Du reste, des multiples tableaux projetés, le public ne sait rien. Pas de texte, pas de voix off, pas de médiateur. Il voit des formes, des couleurs, des détails, mais ne peut jauger le tableau dans sa singularité. Il ne voit pas non plus les couches de peinture, la profondeur. L’œil glisse sur des surfaces aussi décoratives que le papier peint. Dans cette peinture douce et globale, décontextualisée aussi, les nus singuliers et agressifs d’Egon Schiele n’ont pas leur place – ils ont été écartés. Manque aussi la confrontation physique du spectateur avec le tableau, qui fait travailler l’imaginaire, le heurte comme l’enchante.

Tout cela ne veut pas dire que le Klimt virtuel n’a pas d’atouts. Il n’a juste rien à voir avec le vrai. Les deux formats s’opposent. D’un côté la sensation forte et rapide, de l’autre l’émotion diffuse et lente. Au point de nous demander si un peintre virtuel n’éloigne pas plus le spectateur du musée qu’il ne le rapproche.

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