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Jours tranquilles à Paris
28 mai 2018

"Une image pour la Fraternité"

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27 mai 2018

Exposition Pierre DUQUOC au MACPARIS Printemps

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Les « Minipéripéties » se veulent comme des instantanés à l’humour absurde, reflétant souvent en filigrane des situations vécues.

A l’origine, une soirée désœuvrée d’un père récemment divorcé, anéanti par la pile de vaisselle qui s’amoncelle dans l’évier. L’appareil photo n’est pas loin, et la tentation de délaisser la tâche ménagère pour le boitier numérique est finalement la plus forte.

La scène est déjà posée, l’évier ne demande plus qu’un éclairage supplémentaire. Le thème s’impose de lui-même, la soudaine ampleur des tâches quotidiennes constituera le scénario principal. Le sujet, quant à lui, pose problème. Il est bien là, mais derrière l’objectif, et malgré sa taille, son échelle semble peu adaptée à la scène et à sa nouvelle situation d’unique adulte du foyer.

Jouer avec les pixels se révèle alors être le seul moyen de concilier ces différences d’échelles, d’autoriser la mutation du personnage en lilliputien, et de me permettre une narration hésitant entre un monde onirique, démesuré, parfois inquiétant, et un monde réel, aux contraintes amplifiées.

Ainsi, je réalisais la première photo (« Hard work »), et je déroulais inconsciemment le fil de celles qui allaient suivre. Je découvrais en effet dans ma nouvelle situation, un paradoxe amusant entre un monde autour de moi qui se rétrécissait (le cercle d’amis, les finances, le logement, les sorties, voire même l’esprit blessé qui se replie sur lui-même), et cet autre monde où l’ampleur des corvées dilatait ce « petit » appartement lorsqu’il fallait s’occuper seul des repas, de la vaisselle, du linge, du ménage, du bricolage… Le rapport des tailles changeait.

L’histoire ne se limite donc plus à la scène principale de « Hard work », à cet « évier-carrière », et les mises en scène vont alors pouvoir se déplacer dans ce nouvel appartement immense, y compris pour les moments de détente, car en réduisant l’acteur, le théâtre s’est agrandi.

L’ironie constitue le second ressort de la série. Mettre en scène, avec quelques transformations visuelles, la situation originale n’invitait pas implicitement à sourire, aussi il fallait faire en sorte de relativiser ce capharnaüm en utilisant une écriture photographique humoristique jouant sur l’absurde.

Enfin, le traitement graphique appliqué aux images, s’il reste discret, dénature les couleurs réelles. Il est souhaité, notamment pour renforcer le caractère onirique déjà induit par les distorsions d’échelle entre le personnage et son décor.Il l’est aussi pour rappeler que le propos est bien narratif, qu’ici, tout est calculé, mis en scène, imaginé, à la croisée des chemins entre rêve, cauchemar, réalité, photomontage et bande dessinée.

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27 mai 2018

Studio Willy Rizzo

Le Studio Willy Rizzo, à Paris, expose 50 photographies originales en noir et blanc ou couleurs du photographe de mode franco-italien.

Tout photographe « de mode » est le grand témoin de celle-ci et d’une époque. Vision double : celle du créateur de mode et celle du photographe. Originalité, rigueur, mise en valeur des créations, le photographe de mode se met alors au service du vêtement et de son créateur. Willy Rizzo était un maître caméléon de cet art difficile de montrer, respecter et garder son style. « J’étais amoureux de mon travail et un photographe a besoin d’expérimenter différentes techniques », disait-il. « Pour moi, la mode, est la discipline la plus difficile. Elle exige un champ de recherche et d’invention inépuisable. Avec pour seul décor un fond blanc ou gris, avec un Nikon ou un Hasselblad, à la lumière du jour ou à l’éclair des électroniques… Prendre une photo sur le vif est une chose, mais la photo de mode, c’est une page blanche. Il faut de la magie pour transformer un mannequin élégant, mais matériel, en créature de rêve. Il y a plusieurs façons de photographier la mode. Avec rien, il faut faire quelque chose d’important, il faut créer une histoire, une dynamique, un regard. C’est un tout autre métier. »

En capturant ces instants de mode, le photographe a su fixer les évolutions stylistiques à travers le temps et à faire rêver, rire, partager, témoigner… C’est bien cela qui est illustré par une photographie de mode : un créateur d’image qui dialogue avec un créateur de matière. Tout cela pour livrer un objet unique qui reflète la symbolique des époques et des tendances. Willy Rizzo savait capturer un détail, un regard, une couleur… C’est ce qu’on découvre dans une cinquantaine de tirages argentiques couleur et noir et blanc présentés dans son Studio, rue de Verneuil, à Paris, les uns mythiques les autres méconnus. Ses collaborations avec les plus grands magazines de mode sont mises en lumière à cette occasion. « Willy Rizzo avait un style complètement à lui. Il possédait une manière chaude, un peu explosive de photographier », explique Edmonde Charles Roux de l’Académie Goncourt, ancienne rédactrice en chef de Vogue Paris de 1954 à 1966. « Je le mets au niveau d’Avedon et d’Irving Penn. (…)En ce qui concerne ses photos de mode, j’admire ses éclairages, le cadrage, mais aussi le mécanisme de préparation au niveau du développement. Tout ce talent si particulier qui fait que ses photos sont inimitables et possèdent un charme, une douceur uniques. Un style indéfinissable qui a toujours su se renouveler. »

Willy Rizzo, la mode pure

Jusqu'au 28 juillet 2018

Studio Willy Rizzo

12 rue de Verneuil

75007 Paris

France

www.willyrizzo.com

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26 mai 2018

C'est aujourd'hui...

 

Catalogue de vente PIN-UP - Maison Cornette de Saint Cyr. 🔥N°441. Pierre SAGE - Hors d'Oeuvre (*) Un semaine d'exposition avec en point d'orgue la vente aux enchères du samedi 26 mai. J'y serais. Je compte sur vous. Rien ne va plus : ) 6 Avenue Hoche 75008 Paris #photooftheday #picoftheday #follow #followme #nofilter #workout #love #artexhibition #exposition #exhibition #art #gallery #photo #photos #pinup #glamour #venteauxencheres #frenchartist #photography #photographer #photographie #instagood #instapic #pierre_sage_photographer #pierresage #photographer



28 Likes, 3 Comments - 📍Pierre SAGE📍 (@pierre_sage_photographer) on Instagram: "Catalogue de vente PIN-UP - Maison Cornette de Saint Cyr. 🔥N°441. Pierre SAGE - Hors d'Oeuvre (*)..."

 

24 mai 2018

JEAN-FRANÇOIS BAURET

ll aura fallu deux ans de travail pour réaliser un livre qui retrace pour la première fois l’ensemble du parcours de ce grand photographe, disparu en 2014, et considéré comme l’un des plus audacieux de son époque.

Cette monographie reproduisant ses meilleures photographies replace la vie et l’œuvre de Jean-François Bauret dans le contexte de la création photographique française de ces quarante dernières années.

Dans le bouillonnement de la fin des années soixante, il fit scandale bien malgré lui et contribua à changer les mentalités dans une société alors sclérosée. Il apporta un vent de liberté dans la publicité en faisant poser des hommes nus, des femmes enceintes, aussi bien que des gens ordinaires. Il fit le portrait de nombreuses figures de l’art, du spectacle et de la littérature comme Klaus Kinski, Dominique Sanda, Nathalie Baye, Michel Tournier ou Laurent Terzieff, auxquels il demandait de « lâcher prise ».

Dans son studio de la rue des Batignolles à Paris, il poursuivit toute sa vie une œuvre profonde et solitaire et il n’a cessé, en marge de ses commandes, de réaliser des portraits, d’entreprendre des recherches de plus en plus personnelles sur le corps et la nudité qui tendaient chez lui à se confondre, comme en témoignera le livre Portraits nus publié chez Contrejour en 1984. Celles-ci l’amèneront entre autres à développer plusieurs séries de prises de vue dans lesquelles il invitait ses sujets à se mettre en mouvement et à dessiner une forme de chorégraphie devant l’appareil, au lieu de poser de façon statique.

« Je préfère travailler en studio, car la relation à l’autre est beaucoup plus intime. La personne ne peut plus se rattacher à un décor. Elle est obligée de se livrer à l’objectif qui lui fait face, sans possibilité de fuite. Je préfère alors le regard dans l’appareil qui accentue la présence et la communication ».

Jean-François Bauret est né en 1932 à Paris

1955. Durant son service militaire à Chambéry, il rencontre l’artiste peintre Claude Allard, qu’il épousera l’année suivante. Elle deviendra sa muse et son assistante.

1957. S’installe avec sa famille à Fontenay Mauvoisin dans le même village que son père Jean Bauret, là il pratique brièvement la photographie sociale des villageois: mariages, communions, paysages environnants.

1960. Photos de mode pour le magazine Elle.

1962. Devant l’afflux de commandes, le couple décide d’aller vivre à Paris. Installation rue des Batignolles dans le 17ème arrondissement, et ouverture du studio photo dans la même rue.

1967. La photographie ventant les sous- vêtements masculins Sélimaille, met en scène un homme nu de profil sur un fond gris neutre. Cette photo bouleverse le monde de la publicité, c’est la première image publicitaire représentant un homme nu.

Plusieurs publications dans le magazine Zoom

1975. Parution aux éditions Balland du livre Portraits d’hommes nus et inconnus

1981. Premiers stages dans le cadre des Rencontres d’Arles suivis de nombreux autres qui eurent un énorme succès.

1984. Il publie Portraits Nus aux éditions Contrejour accompagné d’un texte de Gabriel Bauret suivit de Portraits d’habitants de la ville de Muret et Jumeaux & Jumelles en 2000.

2004. Exposition commanditée par la MEP et Françoise de Panafieu, pour le mois de la photo, Gens d’Ici, à la mairie du XVII à quelques pas de son studio, une série de portraits en couleurs sur les habitants de son quartier.

2014. Il décède le 2 janvier à Paris.

LA PRESSE

Portfolio J-F Bauret_Réponses Photo mai 2018

Textes de Gabriel Bauret, préface de Claude Nori

Avant-propos d’Anne de Stäel

Publication : avril 2018

Format : 24,5 x 31 cm

192 pages, reliée

ISBN: 979-10-90294-3-25

Prix : 45 euros

ACTUALITÉS

Exposition à la galerie Sit Down – PARIS

du 24 mai au 23 juin 2018

www.sitdown.fr

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22 mai 2018

Actuellement au CENT QUATRE...

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21 mai 2018

Bientôt à la Fondation Helmut Newton - BERLIN - save the date

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20 mai 2018

Concorde Art Gallery

David Dahan - Photographe

Avocat de formation et photographe depuis 2014, j’ai étudié l’Histoire de l’Art à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, et la photographie au Centre Jean Verdier à Paris.

A travers l'utilisation de différents médiums photographiques (Numérique, Moyen format argentique, Polaroid) je manie la couleur - ou son absence-  à la recherche de réponses à mes questionnements et obsessions, dans une quête décalée et esthétique.

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20 mai 2018

Subodh Gupta « Adda » / Rendez-vous - Musée de la Monnaie Conti - vu dans le cadre de la Nuit des Musées (hier soir)

Subodh Gupta « Adda » / Rendez-vous

Première rétrospective en France de l'artiste indien Subodh Gupta, figure emblématique de l'art contemporain indien.

Subodh Gupta (né en 1964 et vivant à New Delhi) est un artiste contemporain de renommée internationale. Peintre de formation, Gupta, qui réside et travaille à New Delhi, s’est aussi intéressé à d’autres formes artistiques telles que la performance, la vidéo, la photographie, la sculpture, ou les installations. Subodh Gupta conçoit l’exposition comme un lieu propice à la rencontre, un rendez-vous que l’on se donnerait, entrainant discussions, échanges et débats, à l’image du mot et concept hindi « Adda ».

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Cette exposition, qui met en valeur la diversité du travail de Subodh Gupta, présente des sculptures emblématiques composées d’ustensiles de cuisine en inox comme Very Hungry God (2006), son oeuvre la plus connue, ou d’objets moulés en métal, comme Two Cows (2003), ainsi que de nouvelles productions telles que Unknown Treasure (2017) ou la vidéo Seven Billion Light Years (2016). Outre la diversité des matériaux employés, l’oeuvre de l’artiste se caractérise par une  constante exploration de la présence des rituels et de la spiritualité au sein de notre quotidien.

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De la même manière que la cuisine est au centre de tous les foyers indiens, ce sont les éléments qui s’y trouvent qui sont au coeur du travail de Gupta. C’est à partir de ce quotidien là qu’il mène une réflexion, non seulement sur des pratiques personnelles et communautaires, mais aussi sur la façon dont, souvent, certains objets et expériences intimes, apparemment insignifiants, amènent vers une autre dimension, celle du cosmos.

L’exposition, qui occupe l’escalier d’honneur et les salons historiques du 11 Conti, le long des rives de la Seine, se poursuit dans les cours intérieures de la Monnaie de Paris avec des sculptures monumentales spécialement conçues à cette occasion. La diversité des oeuvres exposées montre l’utilisation que fait l’artiste des différentes échelles et matériaux, mais aussi sa pratique du « readymade ». Certaines oeuvres exposées permettent de susciter une réflexion sur les usages du métal, à la fois du point de vue de sa valeur symbolique, que du point de vue des techniques et des savoir-faire nécessaires pour le mettre en oeuvre et lui donner sens.

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« Adda / Rendez-vous » amène au dialogue entre deux univers : les oeuvres métalliques monumentales de Subodh Gupta et à l’ADN de la Monnaie de Paris, qui depuis 1150 ans travaille le métal précieux. Il s’agit d’une véritable rencontre entre l’artiste et les savoir-faire de la Monnaie de Paris.

There is Always Cinema (I), 2008, Courtesy the artist and GALLERIA CONTINUA © Ela Bialkowska

Le parcours de l'exposition est organisé en 6 parties :

Le langage du commun

Dieu insatiable

There is always cinema

Les dieux sont dans la cuisine

Voyage et exil

Corps célestes

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19 mai 2018

Alain Tarlet Gauteur - Photographe - Actuellement à la Concorde Art Gallery

Alain Tarlet-Gauteur est né à Paris en 1944. A partir de l’année 2001, il est à la retraite. Son besoin de création artistique, trop longtemps contenu, devient irrépressible. La peinture, la sculpture, l’écriture, la photo, la musique… Tout y passe. En 2013, Il ouvre un centre culturel à Mandres les Roses. La même année, il publie "Les fèves de Calabar", son premier roman. En 2014, il produit "Le cinéma, la mort, la folie et quelques verres de sangria" une pièce surprenante qu’il a écrite en hommage à Pier Paolo Pasolini. La Rue, Centre culturel, Café-théâtre, Galerie, expose en permanence ses toiles et ses sculptures. En 2018, il termine un ouvrage de photos, "Le Barton Studio" (à paraître en décembre), et il se décide, enfin, à exposer quelques photos à la Concorde Art Gallery de Paris. Un test artistique avec un public d’amateurs avertis et une confrontation avec les critiques qui sont les apparatchiks des marchands d’Art. Un affrontement dérisoire mais nécessaire à l’écriture, en cours, de son second roman "Déconfiture pour un cochon".

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