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Jours tranquilles à Paris
19 décembre 2017

La Belle Vie numérique ? Les bugs font leur expo.

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15 décembre 2017

Musée des Arts Décoratifs

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14 décembre 2017

Triomphe de César à Beaubourg

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Près de 1800 personnes se sont précipitées au Centre Pompidou pour découvrir une rétrospective attendue depuis des décennies. Seulement 150 convives, collectionneurs, historiens de l'art et proches ont dîné ensuite au cœur des collections.

Dès 19h, ce lundi 11 décembre à Beaubourg s'annonçait particulier, pour ne pas dire historique. Malgré la pluie froide d'hiver, une foule incroyable se pressait pour accéder à la Galerie 1 au niveau 6, soit tout en haut de l'escalator dessiné comme un trait rouge par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers, il y a 40 ans. Là, les attendait un grand homme de l'art qui était tout petit, un artiste expansif dans tout son décorum bohème, un personnage parisien qui incarnait Saint-Germain-des-Prés en ses heures glorieuses de l'après-guerre, un trublion né à Marseille monté à Paris avec son accent, son charme espiègle et ses expressions intraduisibles, un gai luron qui cachait son angoisse sourde dans une frénésie de travail. Bref, un mythe.

Paris avait donc enfin rendez-vous avec César, né César Baldaccini le 1er janvier 1921 à Marseille dans le quartier populaire de la Belle-de-Mai, «l'équivalent de Saint-Denis», dit-il dans un des nombreux films d'archives où il œuvre directement à l'usine de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis). La rétrospective marque presque les 20 ans de sa disparition, de terrible maladie, le 6 décembre 1998 chez lui à Paris.

Cet événement fut longtemps l'Arlésienne des expositions. Artiste populaire, fêté, reconnu dans la rue, présent un peu partout dans l'espace public, César n'avait pas eu les honneurs de Beaubourg.

La rétrospective spectaculaire que lui consacrent, jusqu'au 26 mars, le monument parisien et le directeur du Musée national d'art moderne (Mnam), Bernard Blistène, est une sorte de revanche posthume à la Monte Cristo.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé?

César avait pourtant eu le Pavillon français de la 46e Biennale de Venise en 1995, grâce à l'insistance de Catherine Millet, tête d'ArtPress et femme de conviction qui lutta pour l'imposer aux institutions françaises et internationales: elle était là, lundi soir, tout sourire, dans sa sage robe prune d'héroïne bunuélienne. César avait eu son exposition au Jeu de Paume en 1997 grâce à l'historien de l'art et grand critique, Daniel Abadie: il était là, rond et jovial, qui discutait avec le jeune galeriste des Nouveaux Réalistes, George-Philippe Vallois, et savourait la reconnaissance d'un artiste qu'il défend depuis toujours (l'exposition continua sur sa lancée jusqu'en 1999, alla à Malmö, Milan, Mexico, Sâo Paulo et Montevideo). César exposa pourtant sa Suite milanaise, quinze coques de voitures Fiat Marea peintes de couleur monochrome selon la gamme du constructeur, à la Fondazione Mudima de Milan, du 15 mai au 10 novembre 1998 (elle fut présentée l'année suivante à Nice, Dijon et Bâle): elle est là cette Suite milanaise qui clôt en beauté le parcours.

1800 bronzes en 25 ans

Le gros du public, et quel public, restait longtemps, tout étonné de redécouvrir un homme aussi public que César.

Quelque 1800 personnes se sont empressées de venir à ce vernissage bondé et murmurant. Il ressemble, par son affluence, à celui, légendaire et beaucoup plus chic, de la première exposition César à la galerie Claude Bernard en 1959: chic en marine et œil vert, Claude Bernard était là lui aussi, plutôt du côté des Fers soudés et des sculptures défiant la pesanteur de leurs ailes de métal que de celui des Compressions et des Expansions qu'il rejeta d'instinct, se fâchant alors violemment avec son cher artiste.

Bronzés comme des transfuges de Marrakech, les galeristes Pierre et Marianne Nahon qui lui succédèrent dans la carrière de César, se désolaient «qu'il n' y ait qu'un seul bronze dans cette rétrospective, , alors que César en créa une quarantaine en vingt-cinq ans, chacun tiré à douze exemplaires, soit près de 1800 pièces disséminées dans le monde de l'art».

Pierre Nahon vient d'ailleurs de publier César, l'âge de bronze qui dresse un portrait vif du disparu: «Une barbe poivre et sel, broussailleuse, presque aussi compacte que ses compressions de filasses; au-dessus, deux yeux gris, graves, interrogateurs; c'est César au milieu des années 70 revenu à Paris, avec ses sabots, sa chemise à fleurs, son gilet de paysan, un peu étranger encore à son atelier de Montparnasse» (Éditions Galilée).

Pareille affluence n'est pas coutumière dans une exposition du Centre Pompidou, classiquement découpée en une succession de plus ou moins petites salles. «La jauge était de 400 personnes maximum en même temps pour Paul Klee, L'ironie à l'œuvre, souligne sa commissaire, Angela Lampe.

La scénographie complètement ouverte de la rétrospective César - une idée de Bernard Blistène, atténuée par Stéphanie Busuttil, dernière compagne de l'artiste et présidente hyperactive de la Fondation César, mise en œuvre avec talent par Laurence Le Bris - ouvre grand le regard. Il peut ainsi s'offrir une vision panoramique de l'œuvre. Cet espace large permet au public de se promener comme il l'entend, aussi longtemps qu'il l'entend, des Empreintes aux Championnes, des Fers soudés, beautés archaïques, aux Enveloppages si pop que tout le monde découvre avec stupeur.

L'Esturgeon, spectaculaire fer forgé et soudé de 1954 ouvre la visite comme un panneau de signalisation sorti de la nuit des temps: acheté à l'artiste dès 1955, ce trésor du Centre Pompidou était une révélation pour beaucoup, même pour Georges-Philippe Vallois qui ne le connaissait «qu'en photo».

L'éditeur José Alvarez, créateur des Éditions du Regard, de retour de Washington où exposait Anselm Kiefer, et l'artiste Gérard Fromanger.

D'Amos Gitai à Yoyo Maeght

Beaucoup de curiosité et d'étonnement, donc, dans ce public qui brassait toutes les catégories d'amateurs.

De la styliste Chantal Thomas, frange toujours bien noire, au céramiste, ébéniste, architecte d'intérieur, décorateur et designer, Olivier Gagnère. Du cinéaste israélien Amos Gitai, solitaire et concentré en diable derrière son écharpe rouge et noire, à l'artiste Jacques Villeglé, pétillant et rieur, avec son foulard de gentilhomme.

De François de Ricqlès, président de Christie's, fuyant les questions sur le Salvator Mundi de Léonard de Vinci vendu au prix record de 450,3 millions de dollars, le 15 novembre 2017 chez Christie's à New York, à François Sarkozy, frère cadet de l'ex-président de la République, élégance impeccable et sombre des beaux quartiers.

D'Adrien Maeght, sourire fané et front plissé d'héritier, à Yoyo Maeght, sa fille cadette et son challenger. D'Emmanuel Clavé, tous cheveux dehors comme une rock star, petit-fils du peintre Antoni Clavé et conseiller en patrimoine artistique, aux artistes joyeux d'une France jadis contestataire, Jean-Pierre Raynaud et Gérard Fromanger.

De Diane à Bernar Venet qui racontaient leur dernière visite à César, comment ils l'avaient «fait rire en lui racontant les déboires d'Arman avec ses 9 maîtresses et son épouse». De Jean-Paul Claverie, éminence de la Fondation Vuitton, tout heureux du succès de son exposition Le MoMA à Paris, à Guillaume Durand, personnalité télévisuelle mais ce soir-là, surtout le fils de Lucien Durand, né le 14 juillet 1920, fondateur de la galerie Lucien Durand qui fut la première à montrer César (on l'avait annoncé, mais l'âge s'est imposé).

Crazy Horse au menu

De Daniela Luxembourg, visage «nude» qui défend l'œuvre de César sur le marché américain et dans les collections huppées de New York, à Alfred Pacquement, qui fut un directeur du Mnam de 2000 à 2013 tendance minimaliste, donc sans mettre César à son programme (fair-play, il admirait le résultat). D'Albert Elbaz, merveilleux couturier qui laissa l'image d'un rêve fluide et féminin à la maison Lanvin, à la star des pâtissiers, Pierre Hermé, jeune marié comblé, qui soupirait que Ladurée ait emporté les macarons à empreintes et le gâteau en forme de sein, marron glacé et fine couche d'or, qui sont de délicieux produits dérivés César. Heureux élu des affaires, Francis Holder (Ladurée, Paul, etc) marchait le front haut, comme un guerrier.

À 21 heures, 150 convives quittèrent la rétrospective César pour gagner les collections permanentes où 14 tables avaient été dressées au milieu des chefs d'oeuvre. Un privilège absolu, jusque-là réservé aux dîners de gala de la Société des amis du Musée national d'art moderne (son nouveau président depuis septembre, Léopold Meyer, était là).

Sur une proposition de Stéphanie Busuttil, fine silhouette de sirène en pantalon noir à nageoires et léger corsage d'organza vert cru, ce dîner César, financé par la fondation, avait mis le midi au cœur des tables blanches: frais mimosa, romarin et thym bien verts.

Chaque table avait un nom de série: Serge Lasvignes , président du Centre Pompidou, était comme il se doit à la table Centaure, avec l'épouse de l'"artiste, Rosine Baldaccini, longs cheveux blancs et beau regard caché sous les sourcils; Bernard Blistène, commissaire de la rétrospective, architecte de son beau catalogue à fenêtres et directeur du Mnam, à la table Championne (il fit, sans notes, un discours épatant, digne du Prix d'éloquence du barreau); la blondissime Stéphanie Busuttil, légataire de l'œuvre et femme de tête derrière son joli minois nacré, à la table Fanny-Fanny; son époux, le galeriste belge bien connu d'ArtBasel et de toutes les grandes foires contemporaines, Sébastien Janssen, haute stature et sourire d'enfant, à la table Expansion; Jean-Pierre Raynaud, haut comme une girafe, à la table Expansion.

Chacun mangea religieusement son dessert, petit sein en or dont le galbe fut moulé sur le sein d'une danseuse du Crazy Horse par César le manuel. L'art, c'est décidément tous publics.

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14 décembre 2017

Miss Tic - save the date

miss tic dedoicace

13 décembre 2017

Miss Tic - save the date

miss tic dedoicace

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13 décembre 2017

Sophie Calle : « Ma maison est bourrée d’animaux empaillés »

Entre un ours empaillé et un cabinet d'armes précieuses, Sophie Calle s'est glissée dans les espaces baroques du Musée de la chasse et de la nature, à Paris, où elle invite la sculptrice Serena Carone. Chasseuse dans l'âme, toujours à l'affût de nouveaux destins, la plasticienne s'y trouve comme chez elle. - Photo : Laura Stevens (@misslaurastevens) - Lire notre entretien : http://bit.ly/2C66GVu - #SophieCalle #Art #Culture @musee_chasse_nature



585 Likes, 12 Comments - Le Monde (@lemondefr) on Instagram: "Entre un ours empaillé et un cabinet d'armes précieuses, Sophie Calle s'est glissée dans les..."


Par Emmanuelle Lequeux - Le Monde

La plasticienne expose au Musée de la chasse et de la nature, où elle invite la sculptrice Serena Carone.

Entre un ours empaillé et un cabinet d’armes précieuses, Sophie Calle s’est glissée dans les espaces baroques du Musée de la chasse et de la nature, à Paris. Chasseuse dans l’âme, toujours à l’affût de nouveaux destins, la plasticienne s’y trouve comme chez elle.

Elle explique ses affinités avec la singulière institution du Marais, qui développe depuis des années un beau programme d’art contemporain, et son choix d’inviter son amie artiste Serena Carone pour l’accompagner dans l’aventure.

Après le sommet de la tour Eiffel, le cimetière de Brooklyn, le luxueux hôtel La Mirande d’Avignon, vous voilà au Musée de la chasse !

Je n’y suis pas dépaysée, car ma maison est bourrée d’animaux empaillés. Chaque personne de mon entourage a son équivalent animal chez moi. Ma mère, c’est une girafe, mon père, un tigre. Chaque fois que quelqu’un entre dans ma vie, je cherche son correspondant : un castor masqué, un bélier, des bébés huskies. J’ai un couple d’amis que je représente par deux flamants roses couverts de bijoux. Mon amie Florence Aubenas, ce sont tous les renards de la maison. Serena ? Un petit singe paresseux, dans son lit.

Tous ces animaux, ça fait peur aux gens, a priori, mais quand ils sont chez moi, ils trouvent ça très joyeux. C’est la même chose pour ce musée, qui n’a finalement rien de morbide. La seule note morbide, c’est moi qui l’apporte : j’ai pendu un chat à un fauteuil.

Rien de morbide, mais le deuil de votre chat Souris fait, lui aussi, l’objet d’une œuvre.

C’est vrai. D’ailleurs, grâce au récit que j’ai fait au Monde de la mort de Souris, j’ai été désignée comme la pire artiste depuis mille ans par Alain Soral sur son site Egalité et réconciliation. Ils ont même fait une parodie de moi, chevauchant mon chat. Un véri­table honneur ! Vous imaginez, mille ans !

Rien de morbide, mais le ­parcours s’ouvre sur le regard de Bob Calle, votre père, grand collectionneur d’art, disparu récemment. Exposer, est-ce une façon de faire son deuil ?

Quand le musée m’a invitée, c’était une période où je n’avais plus beaucoup d’idées, car mon père venait de mourir. L’espace, plutôt grand, me faisait aussi un peu peur. J’ai donc proposé à mon amie Serena Carone de m’accompagner dans l’exposition.

Son vocabulaire est très animalier, c’était une évidence, et on a croisé nos univers. En plus c’était très gai, ça m’a portée. Mais c’est effectivement ma première exposition depuis la mort de mon père. La dernière qu’il ait vue, c’est celle que j’ai faite au Bal, et il avait beaucoup aimé. A ma grande surprise.

Pourquoi surprise ?

Moi-même, je n’étais pas sûre de cette exposition. Je marchais sur des œufs, ce qui m’arrive rarement. Je trouvais que j’avais manqué de suite dans les idées. Je me suis installée une nuit dans une cabine du péage de Saint-Arnoult, en demandant aux gens qui passaient : « Où voulez-vous m’emmener ? »

J’avais prétendu aller là où les gens me diraient d’aller, mais je n’étais pas du tout partie de chez moi avec un ­pyjama et une brosse à dents. Plutôt comme quelqu’un qui sait qu’il rentrera chez lui le soir venu. J’avais la flemme. Pas envie de me retrouver au fin fond de je ne sais où. J’ai donc réalisé ce projet en ­sachant que je n’irai pas au bout du jeu. Je n’étais plus prête à l’aventure comme je l’étais à 20 ans. Et pourtant mon père a adoré !

Peut-être a-t-il senti qu’enfin vous preniez moins de risques, et qu’il pouvait partir tranquille ?

Je ne crois pas, il ne calculait pas comme ça. Il voulait que je prenne des risques, que ce soit radical. Dès que c’était trop joli, ou dans un cadre décoratif, ça l’énervait. Il disait : « Souviens-toi, Sophie, accroche avec des punaises ! »

Pour les cartels du Musée de la chasse, j’ai déniché dans une boutique d’Arles une série de cadres très moches, avec des petits chiens sculptés. Le directeur du musée, Claude d’Anthenaise, les adore. Mais je ne suis pas sûre que mon père aurait apprécié !

Quand il n’aimait pas l’une de vos œuvres, vous le disait-il franchement ?

Et même violemment ! D’ail­leurs il ne me disait jamais qu’il aimait. Il était très dur. Quand il avait tout aimé, il trouvait toujours un moyen de contourner, une poussière. Par exemple, il disait : « Je n’aime pas le cadre de la deuxième photo, là… » Et je lui répondais : « Oui, mais les 400 autres, qu’en penses-tu ? »

Serena Carone a notamment sculpté ici votre tombeau. Vous y apparaissez couverte de fleurs, en majesté. Quelle impression cela fait-il de se voir en figure mortuaire ?

Vous savez, je commence à m’acheter des trous un peu partout, au cas où. J’ai toujours voulu être enterrée au cimetière du Montparnasse, que je traversais tous les jours pour aller à l’école. Beaucoup de mes amis y sont, mon père, ma mère. Tous les ans, on allait boire du champagne avec mon père sur sa future tombe. Mais la loi a changé, et l’on ne peut plus investir à l’avance dans un tombeau.

Donc moi, je sens que n’aurai pas le droit d’être enterrée là. Alors je multiplie les tombeaux. Et sur mes stèles, j’écrirai peut-être : « Est-elle vraiment là ? » Je ne veux pas seulement un trou, je veux l’investir à l’avance. Ecrire une histoire, enquêter sur mes voisins… C’est comme ça que j’ai acheté un caveau au cimetière de Bolinas, en Californie, où j’ai fait mes pre­mières photos de tombe, où j’ai commencé ma carrière d’artiste. Quand j’ai demandé au directeur comment je serais rapatriée, il m’a répondu : « Si c’est des cendres, par Fedex. Si c’est le corps entier, par UPS. »

J’ai fait aussi un projet au cimetière de Brooklyn, où je propose aux gens de venir dé­poser des secrets, et ils m’ont donné la tombe ! En fait, je souffre du syndrome du FOMO (Fear of ­Missing out), cette crainte de rater quelque chose qui me pousse à sortir tout le temps, à tout voir. Même pour ma tombe, j’ai peur que ça soit mieux ailleurs !

« Beau doublé, Monsieur le marquis ! », de Sophie Calle et son invitée Serena Carone. Musée de la chasse et de la nature, 62, rue des Archives, Paris 3e. Tél. : 01-53-01-92-40. Du mardi au dimanche, de 11 heures à 18 heures, 21 h 30, les mercredis. De 6 € à 8 €. Jusqu’au 11 février. Chassenature.org

13 décembre 2017

"Super Putin"

super poutine

Moscou (Russie). 6 décembre. Exposition "SuperPutin" à l'Ultra Modern Art Museum (UMAM) de Moscou. Vladimir Poutine est candidat à sa propre succession. L'élection présidentielle aura lieu en mars 2018. #superputin #vladimirpoutine #poutine #unam #moscou #russie

13 décembre 2017

Galerie Sakura - L'art dans la peau

L'art dans la peau

Jusqu’au dimanche 28 janvier 2018

LIEU : Galerie Sakura (Paris 75004)

HORAIRE : De 12 à 20h

PRIX : GRATUIT

Tout comme l’art, le tatouage a maintenant ses propres courants, ses propres styles, de l’abstrait au portrait, du figuratif à l’hyperréalisme, en passant par le primitif et le moderne. Alors si vous rêvez d’un nouveau tatouage, venez trouver l’inspiration à la galerie Sakura !

 

Liste des artistes exposés :

Phil Barclay | Billy Butcher | Mason Denaro | Toby Dixon | Victo de Mello | Travis Durden | Andreou Errikos | Nicolas Guichard | Greg «Leon» Guillemin | Michael Hall | Alex Konahin | Kimbei Kusakabe | Julia Kuzmenko | Wayne Maguire | Ramon Maiden | Phillip Marsden | Jonathan May | Marc Ninghetto | Joana Pereira | David Prior | Raul Raichtaler | Nina Red | RedApe | Ng Rhonson | Jack Romo | Christian Saint | Amit Shimoni | Juliette Teal | Austin Tott | David Van Der Veen | Eduardo Vieira | Dito Von Tease

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12 décembre 2017

Exposition Rancinan cet été à La Baule

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GOPR0781Photos prises avec une Gopro - J. Snap

 

12 décembre 2017

Etienne Daho

Etienne Daho nous coince dans sa bulle à la Philharmonie où il déroule sa grande fresque pop made in France, subjective mais érudite. Idole transgénérationnelle, il est tout comme nous un grand fan de ses pairs. C'est d'ailleurs en organisant un concert des Stinky Toys dans sa ville rennaise qu'il a rencontré Elli et Jacno, lesquels l'encouragèrent à donner de la voix au début des années 1980. Il était donc le conteur idéal pour raconter la pop hexagonale sans avoir le complexe d'écarter de sa sélection la variété ou l'underground.

Exposer la musique est un casse-tête de scénographe qui ne donne pas toujours de belles réussites en galerie. Ici, plutôt que de mettre sous vitre les chaussettes sales de Christophe ou le fil dentaire de Camille, l'exposition ‘Daho l'aime pop’ prend le parti de tout miser sur la voix d'Etienne Daho ruisselant dans nos écoutilles. Ne prétextez donc pas vouloir préserver votre brushing, votre banane ou votre crête et cédez à l'appel de l'audioguide ! Le phrasé de Daho est gravé dans notre mémoire collective et son récit est particulièrement bien écrit. Il navigue savamment de la vague existentialiste à Michel Berger, du punk de La Souris Déglinguée aux Tokow Boys, en passant par Véronique Sanson, Boris Vian et Mirwais. La scène rennaise, qu'il connaît bien, a droit à un portait bien peigné.

 La scène nouvelle n'est pas en reste : Daho fond pour Jacques, L'Impératrice et Christophe Chassol, parmi plein d'autres. Le tracé chronologique de cette pop, mot pétaradant qui englobe tout ce qu'on veut bien lui offrir, s'affiche visuellement par un très simple système de photographies sur support cartonné. Feu-Johnny se retrouve sur un format identique au groupe Marie et les Garçons qui eut une existence éclair. Pour satisfaire les mirettes, rendez-vous dans l'espace Daho Lab où l’on découvre le travail en noir et blanc d'Etienne Daho photographe. Il fait défiler sous son objectif ses chouchous plus ou moins connus, de La Femme à Calypso Valois dont il est le parrain. Enfin, un espace jukebox invite à s'attarder pour écouter ces titres qui vous étaient encore inconnus, comme les punks de Lucrate Milk ou Dashiell Hedayat.

PAR CHARLINE LECARPENTIER

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