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Jours tranquilles à Paris
30 septembre 2019

Chez Dior, un défilé en forme de manifeste écologique

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À l’Hippodrome de Longchamp, la directrice artistique Maria Grazia Chiuri puise dans la généalogie Dior pour un show en écho aux préoccupations environnementales de l’époque.

Tandis qu’au siège des Nations unies, à New York, les grands de ce monde prêtent l’oreille à Greta Thurnberg et s’efforcent de faire baisser la température, une autre foule traverse un Bois de Boulogne détrempé par la pluie. Sa destination ?  L’Hippodrome de Longchamp, où, sous une immense boîte de bois brut, se croisent Bianca Jagger et Karlie Kloss, Natalia Vodianova et Monica Bellucci. Plus la cohorte habituelle d’influenceuses, célébrités, clientes et journalistes, bref, la grande caravane de la mode venue assister, en ce premier vrai jour d’automne, au défilé Dior printemps-été 2020.

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Le décor, immédiatement, donne le ton. Chataîgners, oliviers, sapins, chênes et bouleaux ont poussé dans une forêt de Brocéliande magique, mais placée sous le signe de la durabilité.  À chaque arbre est attachée une étiquette tatouée du hashtag #PlantingForTheFuture. Dior a pris les devants : les arbres ne sont pas plantés dans le sol, mais posés sur ce dernier, prêts à repartir l’événement terminé. On apprendra par la suite qu’il s’agit d’une collaboration avec le collectif Coloco, spécialisé dans les paysages et les jardins contemporains. La nature : c’est le grand thème de ce show réunissant plusieurs centaines d’invités autour de la figure de Catherine Dior (1917-2008), sœur de Christian Dior, horticultrice de talent qui inspira le parfum Miss Dior – et dont on sait moins qu’elle fut aussi résistante et déportée.

C’est, comme chaque saison, le mannequin britannique Ruth Bell qui ouvre le défilé. La nature et la naturalité, voilà les maîtres-mots de cette collection où chacune des 90 silhouettes est comme une invitation à sauter par la fenêtre pour quitter la ville et retrouver le gazon, les parterres feuillus ou tapissés d’aiguilles de pins. Les passages romantiques se teintent d’accents scientifiques, voire encyclopédiques, à l’image de ces grandes robes fluides ou brodées évoquant autant une nature morte qu’un herbier. Monte Verità, communauté utopique (et végétalienne) fondée en Suisse au début du XXe siècle, inspire une série de silhouettes aux dégradés de couleurs subtils, tandis que les robes courtes évoquent les tenues de jardiniers. Le travail de crochet, en overall ou sur une brassière entre-aperçue, les ceintures de corde, une stupéfiante robe de paille blonde, l’espadrille hybridée avec la tong évoquent les heure chaudes de l’été, un quinze août parmi les champs de blés. Ici et là, les tye & dye ajoutent une note tropicale, tandis que les inspirations camouflage font écho aux bottes d’exploratrices ou de cheffes scout, sanglées au mollet mais délicatement ajourées, dans une palette de kakis et de noirs aussi militaires qu’outdoor.

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L’accessoire, ou plutôt les accessoires, sont particulièrement soignés, qu’il s’agisse des sacs, cabas, des bijoux en métal ou perles de pierres de couleurs, des chapeaux tressés imaginés par le chapelier Stephen Jones. Toile de Jouy, pied-de-poule, ligne tailleur Bar, motif Dior Oblique viennent ancrer ce défilé « expérientiel »  dans la grammaire de la maison, à laquelle appartiennent également les longues robes de dentelles, vestes à franges, casquettes de marins à la main verte… Et ces résilles légères comme des toiles d’araignées sur lesquelles fleurissent pavots et dahlias, au son de Rufus Wainwright chantant « nothing’s gonna change my world ». Ce qui, bien loin de New York, ne manquait pas d’un certain charme militant. Paraît-il même que les planches de la grande boîte, une fois démontées, seront offertes à des étudiants d’écoles d’art. On vous disait : durabilité…

Fashion Week de Paris 2019 : Chez Dior, un défilé en forme de manifeste écologique

Adrien Dirand

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29 septembre 2019

ETAM Live Show 2019

Chaque année, inspiré du fameux défilé Victoria’s Secret, le Live Show d’Etam fait toujours sensation. La 12ème édition n’a pas failli à sa réputation : le défilé qui s’est déroulé à Paris mardi dernier, dans l’enceinte Roland-Garros, était à la hauteur de toutes les attentes. Déco géniale, ambiance musicale endiablée orchestrée par la très populaire Aya Nakamura, accompagnée des chanteuses Angèle et Ava Max,  parterre de stars et influenceuses, collection chic et sensuelle…tous les ingrédients croustillants étaient au rendez-vous pour rendre cette soirée magique. Avec sa collection « Feel Free », Etam a annoncé la couleur en glissant le message aux femmes « d’oser être soi ». Body positive oblige, la griffe a misé sur des modèles hétéroclites pour satisfaire tout le monde. Des silhouettes, minces et plus voluptueuses, aux looks variés, ont foulé le catwalk. Côté lingerie, il y en avait pour tous les goûts, du simple deux-pièces aux ensembles plus extravagants, en passant par des pièces sulfureuses aux nuisettes façon tutu. Les mannequins vedettes, à l’instar de Constance Jablonski, Cindy Bruna, Laetitia Casta ou encore Lena Simonne, ont bien-sûr mis le feu sur le podium.  Enfin, dans le public, était de la partie un palmarès de personnalités publiques comme le top Tina Kunakey, la blogueuse Caroline Receveur, le comédien Laurent Lafitte, la très enceinte Nabilla Benattia, l’animatrice Karine Ferry ou encore les Miss France Iris Mittenaere et Flora Coquerel. Surprise : via de nombreux clichés sur Instagram, on a également constaté la présence de nos compatriotes marocaines, notamment l’influenceuse Yasmina Olfi, notre styliste nationale Leila Hadioui ou encore Laila Aziz, épouse du célèbre producteur RedOne, qui cartonne à  Los Angeles avec sa marque de fringues « Kayat Design ».

29 septembre 2019

Défilé Balmain - Fashion Week - Olivier Rousteing

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26 septembre 2019

Laetitia Casata au défilé ETAM (comme invitée)

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Ce mardi 24 septembre avait lieu le défilé Etam à l’occasion de la Fashion week parisienne. Parmi les personnalités qui y ont assisté figurait Laetitia Casta. Cette dernière a opté pour un look sexy, avec body apparent.

Laetitia Casta a choisi de faire honneur à Etam. Ce mardi 24 septembre, l’actrice et mannequin s’est rendue à l’Etam Live Show qui se déroulait à Roland Garros. À cette occasion, l’épouse de Louis Garrel a comme d’habitude opté pour un look à la fois chic et sexy. Elle portait un ensemble de costume bleu lavande - sans doute signé Etam même si on ne peut pas l'affirmer.

En dessous de son ensemble composé d'un pantalon taille haute et d'une chemise boutonnée, l'égérie d'Etam portait un body en dentelle noir qui mettait en valeur sa poitrine et sa taille fine. Pour compléter son look, la mère de Sahteene arborait à ses pieds une paire d'escarpins, qui permettait d'allonger encore un peu plus sa silhouette.

Une fois de plus, l'actrice de 41 ans était sublime et a prouvé qu'elle n'avait rien perdu de sa superbe. Lors de cette soirée organisée dans le cadre de la Fashion week parisienne, Laetitia Casta, souriante et détendue, a joué le jeu face aux photographes présents pour l'occasion. Un look réussi, une fois de plus, pour celle qui partage la vie de Louis Garrel !

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25 septembre 2019

Etam Live Show 2019 - c'était hier soir...

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24 septembre 2019

Amnesty International désarme la fashion week avec DDB

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La France, via son gouvernement, prône régulièrement le “Made in France” pour exporter son savoir-faire à travers le monde. En matière d’exportation de produits français sur les marchés mondiaux, c’est l’industrie du luxe qui vient immédiatement à l’esprit : le luxe français exporte en effet plus de 80% de ses produits, ce qui représente près d’un tiers de la production mondiale du secteur, faisant de la France, son leader incontesté. Cependant, la mode n’est pas le seul fleuron du rayonnement français. “Il y a les armes aussi, qui sont vendues dans un cadre réglementé, mais peu respecté”, rappelle Amnesty International.

En effet, troisième exportateur d’armes au monde, la France doit respecter le TCA (Traité international sur le Commerce des Armes), signé et ratifié en juin 2014, qui interdit les transferts de matériel militaire quand il existe un risque de violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’Homme. Or, la France continue de vendre ses armes dans ces pays. (Arabie saoudite et les Émirats arabes unis)

“Afin de rappeler au gouvernement ses responsabilités et obligations et sensibiliser le grand public”, l’association Amnesty International France, en partenariat avec l’agence DDB Paris, lance une campagne de communication qui dénonce les agissements des dirigeants français en faisant le parallèle entre l’industrie de la mode et le commerce des armes.

La campagne fait suite à la pétition d’Amnesty International France (s’appuyant sur une enquête du média Disclose) qui réclame au gouvernement plus de transparence et des actions pour mieux contrôler ses exportations d’armes. Pour toucher le plus grand monde, la campagne est lancée à l’occasion de la Fashion Week de Paris et en tant que campagne d’affichage, et sera exposée au côté des visuels des grandes marques de mode françaises

24 septembre 2019

Etam Live Show 2019 24 septembre 21h30

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24 septembre 2019

La jupe-culotte sans faux pli

Par Laetitia Leporcq, Stylisme, Serge Carreira

Toutes les tendances ont une histoire. Serge Carreira, enseignant à Sciences Po et spécialiste de la mode, en remonte le fil. Cette semaine, la jupe-culotte.

Voici encore un vêtement qui a permis aux femmes de s’affranchir des conventions. Née au début du XXe siècle, la jupe-culotte, fusion de la jupe et de la culotte – ce caleçon long porté par les hommes sous leurs vêtements –, permet aux femmes de contourner l’interdiction du port du pantalon, toujours en vigueur à l’époque sauf « permis de travestissement » délivré par la préfecture. Sous l’influence des Ballets Russes et de l’Orient, c’est le couturier Paul Poiret qui lance, dans les années 1910, ces amples et fluides pantalons bouffants qu’il appelle « jupes harem ».

Contraintes par le premier conflit mondial à contribuer à l’effort de guerre, les femmes de toutes les conditions adoptent ce modèle hybride, mi-jupe mi-pantalon, pour pouvoir se déplacer à vélo et travailler dans les usines. Mais, dès l’après-guerre, il se fait plus rare, la garçonne privilégiant alors les robes droites.

Il faudra attendre la fin des années 1960 pour que le pantalon s’impose dans le vestiaire féminin. Et la jupe-culotte en est l’une des premières formes, grâce notamment à Saint Laurent Rive gauche, qui la présente en tailleur avec des vestes en laine masculines ou des manteaux en mouton retourné.

Les autres maisons lui emboîtent le pas et elle devient une pièce indispensable des silhouettes BCBG. Les années 1980 mettent, pourtant sans ménagement ce vêtement au placard : trop bourgeois pour les uns, pas suffisamment glamour pour les autres. Symbole d’émancipation, il devient celui de la ringardise.

Remise au goût du jour

Les créateurs Rei Kawakubo pour Comme des garçons, et Yohji Yamamoto vont le réhabiliter dans les années 1990 en détournant les pantalons traditionnels des pêcheurs japonais pour l’intégrer dans leur univers conceptuel et déconstruit. Vanessa Seward remet au goût du jour le vestiaire rétro de la bourgeoise, et donc la jupe-culotte, dès ses débuts, en 2015.

Cet hiver, elle semble bel et bien partie à la conquête des femmes. Hedi Slimane, pour Celine, la consacre avec ses silhouettes revisitant l’allure raffinée des années 1970. En lainage, en cuir ou en denim, ses modèles sont portés avec des blouses légères à lavallière et des blazers étroits. Dans un autre registre, Simon Porte Jacquemus lui donne des airs pimpants en cuir vert sapin. Longtemps négligée, voire moquée, la jupe-culotte a su dépasser les clichés. Elle conserve même quelque chose de mutin qui sied parfaitement à ces temps d’affirmation et d’engagement.

23 septembre 2019

Fashion Week - Olivier Rousteing

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23 septembre 2019

ETAM LIVE SHOW demain 24 septembre

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