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Jours tranquilles à Paris
11 mars 2020

Festival de Cannes

festival cannes

On croise les doigts pour les organisateurs du festival de Cannes, qui doit se tenir du 12 au 23 mai, puisque selon Variety, ils n'ont pas souscrit d'assurance annulation en cas d'épidémie ou de pandémie, ce qui leur a été proposé il y a une dizaine de jours. En d'autres termes, si le gouvernement décidait par décret d'interdire les événements de l'ampleur du festival de Cannes, ses 20 millions d'euros de budget seraient pour la pomme des organisateurs.

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12 novembre 2019

Récit - La première édition du Festival de Cannes voit enfin le jour, à Orléans, 80 ans après son annulation

Par Jacques Mandelbaum

Le festival de cinéma aurait dû débuter en 1939 et non en 1946, à l’initiative de Jean Zay. La guerre en a décidé autrement, et Jean Zay a été assassiné. L’événement Cannes 39, du 12 au 17 novembre à Orléans, le réhabilite.

Le Festival de Cannes n’est pas sorti tout armé de l’année 1946. Sa genèse, au risque d’écorner l’histoire heureuse de son avènement, date moins de l’après que de l’avant-guerre. A cet égard, deux récits rivalisent, sans nécessairement se contredire. Le premier, lapidaire et hégélien, va dans le sens de l’histoire. Philippe Erlanger, directeur de l’Association française d’action artistique à partir de 1938, puis premier délégué général du Festival de Cannes de 1946 à 1951, en est le talentueux mémorialiste.

Présent en 1938 au jury de la Mostra de Venise, alors discréditée par ses obédiences totalitaires, il revient de la lagune porteur de l’idée cannoise, destinée à allumer le contre-feu des puissances démocratiques. Prévue du 1er au 20 septembre 1939, la première édition du Festival de Cannes est annulée en raison de la guerre. On retrouve Erlanger à la manœuvre et aux manettes pour l’ouverture officielle en 1946 du festival, dont l’histoire commence dès lors de s’écrire.

L’autre approche est plus complexe, plus accidentée, plus douloureuse, moins tendue vers la légende dorée inscrite en 1946 au fronton de l’institution. Cette histoire, qui émerge du travail lent des historiens, un événement la raconte aujourd’hui, Cannes 39. Sous la houlette de l’historien Antoine de Baecque, la manifestation, organisée à Orléans, du 12 au 17 novembre, permet à la première édition du festival, piétinée voici quatre-vingts ans par Adolf Hitler, de voir enfin le jour. Thierry Frémaux, actuel délégué général du Festival de Cannes, déplore la tenue paradoxale de Cannes 39 dans la préfecture du Loiret : « C’est une formidable initiative, nous aurions été heureux de l’accueillir à Cannes, mais nous n’avons pas été sollicités. »

Les trente films sélectionnés en 1939 projetés

Présentés au public et à un jury dirigé par le réalisateur israélien Amos Gitaï, les trente films que comptait cette compétition mort-née y seront projetés, parmi lesquels ceux de la délégation américaine surpassent la concurrence. Avec entre autres, et pour mémoire : Seuls les anges ont des ailes, de Howard Hawks, Mr. Smith au Sénat, de Frank Capra, Le Magicien d’Oz, de Victor Fleming, ou Elle et lui, de Leo McCarey. Alfred Hitchcock y emmène quant à lui son dernier film sous pavillon britannique avant son installation aux Etats-Unis, La Taverne de la Jamaïque.

Côté russe, on note une comédie musicale kolkhozienne, Les Tractoristes, d’Ivan Pyriev, remplaçant à la dernière minute, sur ordre de Staline et de manière pas nécessairement avantageuse, Alexandre Nevski, de Sergueï Eisenstein. Un film tchécoslovaque, La Grande solution, de Hugo Haas, y représente un pays qui n’existe plus depuis mars 1939. Quant aux films français – ici représentés par des œuvres mineures telles que La Charrette fantôme, de Julien Duvivier, ou L’Homme du Niger, de Jacques de Baroncelli – les meilleurs d’entre eux (La Bête humaine, de Jean Renoir, La Fin du jour, de Julien Duvivier, Le Jour se lève, de Marcel Carné) ont rejoint la Mostra, par une prudence corporative et un aveuglement moral qui annoncent la politique nationale à venir.

Si l’événement est organisé à Orléans, c’est en hommage à l’un des principaux architectes du festival dont ce fut, à tous les sens du terme, la ville d’élection, Jean Zay. Il permet ainsi de rétablir la place éminente, mais longtemps occultée, qu’occupe cet homme, ministre de l’éducation nationale et de la culture du Front populaire, entré en 2015 au Panthéon, dans la création de la manifestation. Ainsi que le souligne Antoine de Baecque : « Alors qu’on retrouve mis à l’honneur, en 1946, les principaux collaborateurs de Zay, Philippe Erlanger et Georges Huisman, accompagnés d’Auguste Lumière qui devient la figure tutélaire du festival, Zay lui-même, du moins son rôle et sa mémoire, sont comme effacés de cette première édition, et le seront durablement par la suite ».

Justice rendue à Jean Zay

Version de l’histoire que, fermes sur leurs appuis, contestent de concert Gilles Jacob, l’ancien délégué général de la manifestation, et Thierry Frémaux, qui ne manquent pas de rappeler l’hommage rendu à Jean Zay en 2000, ainsi que la tenue en 2002 d’une mini-rétrospective de l’édition fantôme de 1939.

DÉGUISÉS EN RÉSISTANTS, CES HOMMES MITRAILLENT ZAY, LE DÉNUDENT, ET L’ENTERRENT DANS UN RAVIN QU’ILS FONT SAUTER À L’EXPLOSIF.

Toujours est-il que l’absence de Jean Zay lors de la renaissance du festival en 1946 résulte en premier lieu de son assassinat. Radical de gauche, d’origine juive et protestante, libre penseur et, au-delà, antifasciste et anti-munichois de la première heure, rare politique à refuser l’armistice proposé par le maréchal Pétain, il devient l’une des cibles favorites de l’extrême droite durant les années 1930 et l’une des premières victimes expiatoires du régime de Vichy. Accusé de « désertion » par des juges aux ordres, condamné à être déporté sur l’île du diable, en Guyane, à l’instar d’Alfred Dreyfus, finalement incarcéré dans la maison d’arrêt de Riom, il en sera tiré le 20 juin 1944 pour être assassiné, sur ordre du secrétaire d’Etat à l’intérieur Joseph Darnand, par un commando de miliciens. Déguisés en résistants, ces hommes mitraillent Zay, le dénudent, et l’enterrent dans un ravin qu’ils font sauter à l’explosif.

Arrêté en 1948 alors qu’il s’apprête à fuir en Amérique du Sud depuis l’Italie où il s’était réfugié, l’un des membres de ce commando, Charles Develle, permet enfin d’identifier le corps. Condamné en 1953 aux travaux forcés à perpétuité, l’homme sortira de prison au bout de deux ans. A l’heure où s’ouvre le Festival de Cannes en 1946, personne ne sait au juste ce que Jean Zay est devenu. Le silence se referme donc d’emblée sur lui, et ce n’est pas la révélation, deux ans plus tard, de l’assassinat commandité par l’Etat français acquis au nazisme, qui incitera à combler ce trou de mémoire.

Cependant, comme le rappelle l’historien Olivier Loubes, auteur de Jean Zay, l’inconnu de la République (Armand Colin, 2012) et de Cannes 1939, le festival qui n’a pas eu lieu (Armand Colin, 2016) : « Sans doute Philippe Erlanger signe-t-il de son nom l’acte de naissance du Festival de Cannes. Sans doute aussi, la création du festival ressemble-t-elle à un film choral de Robert Altman. Il n’en reste pas moins que l’homme majeur de cette histoire, pour moi, est Jean Zay. Il s’est battu pour l’imposer contre les Munichois du gouvernement, le ministre des affaires étrangères Georges Bonnet en tête. Et lorsque le président du Conseil Edouard Daladier, très tardivement, donne son accord au printemps 1939, Zay mettra tout en œuvre pour le réaliser en temps et en heure. »

Cannes 39. Orléans. Du 12 au 17 novembre. festivalcannes1939.com

31 mai 2019

Anja Rubik au Festival de Cannes

anja

26 mai 2019

Festival de Cannes 2019 : que change vraiment une Palme d’or pour un film ?

Au-delà du prestige pour le réalisateur qui la reçoit, la plus célèbre récompense du cinéma d’auteur a des conséquences très nettes sur la carrière du film primé.

Il y a vingt-cinq ans, en mai 1994, le réalisateur Quentin Tarantino faisait irruption au Festival de Cannes avec un film au rythme grisant : Pulp Fiction. Auréolé de la Palme d’or, le film est alors, de l’aveu de l’un de ses acteurs-phares, John Travolta, « propulsé à un tout autre niveau ». Il devient une œuvre culte des années 1990.

Mais au-delà de la notoriété qu’apporte le Festival de Cannes, quels sont plus précisément les effets de la Palme d’or pour un film ? Quelles conséquences sur sa valeur, mais aussi sur ses conditions de sortie en salle, et enfin, sur le nombre de spectateurs qui iront le voir ? Obtenir une Palme d’or est-il réellement une garantie de succès ? Nous avons rencontré des professionnels du cinéma pour mieux comprendre les enjeux économiques de la plus prestigieuse récompense du cinéma d’auteur.

Marc Bettinelli

26 mai 2019

Quentin Tarantino avec Brad Pitt et Leonardo di Caprio - Festival de Cannes

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26 mai 2019

Antonio Banderas

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Festival de Cannes on Instagram: “Antonio Banderas, lauréat du Prix d'interprétation masculine dans DOLOR Y GLORIA (DOULEUR ET GLOIRE) de Pedro Almodóvar.

26 mai 2019

Cannes 2019 : “Parasite”, c'est vraiment la Palme d'or idéale

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Festival de Cannes on Instagram: “Bong Joon-Ho, lauréat de la Palme d'or pour GISAENGCHUNG (PARASITE). — Bong Joon-Ho, winner of the Palme d'or for GISAENGCHUNG (PARASITE).…”

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La compétition 2019 restera comme l’un des très grands crus du Festival de Cannes, et il faut saluer le choix du jury d’Alejandro Gonzalez Iñarritu qui a décidé de récompenser un film aussi audacieux que (potentiellement) populaire.

La rédaction de Télérama avait pronostiqué la victoire de Douleur et gloire, mais espérait celle de Parasite. Saluons donc le choix du jury présidé par Alejandro Gonzalez Iñarritu qui a décidé, à l’unanimité, d’attribuer la Palme d’or du 72e festival de Cannes au génial thriller social de Bong Joon-ho plutôt qu’à la déclaration d’amour au 7e art de Pedro Almodovar.

Parasite, qui sort en salles dès le 5 juin prochain, coche en effet toutes les cases de la Palme d’or idéale. C’est un grand film d’auteur audacieux, au propos politique virulent sur la lutte des classes en Corée du Sud et à la mise en scène virtuose, tant dans l’utilisation symbolique des décors que dans la direction d’acteurs. C’est aussi un grand film (potentiellement) populaire, qui fait passer le spectateur par toutes les émotions du cinéma, du rire aux larmes en passant par la peur. Comme les plus belles réussites de Henri-Georges Clouzot d’ailleurs, auquel Bong Joon-ho a rendu hommage (en même temps qu’à Claude Chabrol, dont il partage le regard acéré sur la bourgeoisie) en recevant sa Palme.

Pour Pedro Almodovar, en revanche, la malédiction cannoise continue. Le cinéaste espagnol magnifie tellement ses comédiens que ce sont eux qui décrochent les récompenses à sa place. Les actrices de Volver avaient eu cet honneur en 2006, ce fut, ce samedi 25 mai, le tour d’Antonio Banderas. Qui a eu l’élégance et la justesse de dédier à son « mentor » son prix d’interprétation totalement mérité pour son incarnation d’un réalisateur... qui ressemble beaucoup à Almodovar lui-même. Un prix d’autant plus important que la concurrence était rude cette année face à, entre autres, Roschdy Zem en commissaire compassionnel dans Roubaix, une lumière, d’Arnaud Desplechin ou Pierfrancisco Favino en mafieux repenti dans Le Traitre, de Marco Bellocchio.

La  prime à la jeunesse

Pour la plupart des autres prix, Iñarritu et ses jurés ont manifestement voulu donner une prime à la jeunesse. La Franco-Sénégalaise Mati Diop obtient le prestigieux Grand prix pour son premier film de fiction, l’ambitieux (mais inégal) Atlantique, tourné dans les rues de Dakar. Et Ladj Ly, le « microbe » de Montfermeil, décroche le Prix du jury pour son évocation à la fois réaliste et spectaculaire d’une bavure policière dans Les Misérables. Le réalisateur autodidacte a rappelé dans un discours vibrant que si son film parle des rapports parfois violents entres les différentes communautés, « le seul ennemi commun entre les habitants et les policiers est la misère ». Avant de dédier son prix « à tous les misérables de France et d’ailleurs »… Ladj Ly partage sa récompense avec un autre film très politique, l’audacieux Bacurau, de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles. Les réalisateurs de cet étonnant western contemporain ont évoqué, à mots à peine couverts, l’offensive du président d’extrême-droite Jair Bolsonaro contre la culture au Brésil avant d’adresser un message d’alerte au public du Festival : « nous avons besoin de votre soutien ».

Hommage à la jeunesse toujours avec le prix attribué, de manière surprenante, à l’actrice anglaise Emily Beecham pour son interprétation un peu monocorde d’une généticienne créatrice de fleurs dans le sophistiqué (mais trop glacé) Little Joe, de Jessica Haussner. Et, surtout, avec le prix du scénario décerné à Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu. Le récit et les dialogues de cette bouleversante histoire d’amour entre deux femmes au XVIIIe siècle sont, de fait, un modèle d’écriture. Mais le plus beau des cinq films français en compétition avait les qualités pour figurer plus haut au palmarès.

Un très grand cru

On peut aussi s’étonner du prix de la mise en scène décroché par Luc et Jean-Pierre Dardenne. Les « frères » complètent ainsi leur collection de breloques cannoises – il ne leur manque plus que le Prix du jury ! La réalisation du Jeune Ahmed est, comme pour tous les films des cinéastes belges, d’une rigueur implacable. Mais faisait pâle figure à côté des audaces stylistiques (une idée géniale par plan) du Chinois Diao Yinan dans son époustouflant polar Le lac aux oies sauvages, l’un des grands oubliés du palmarès.

A la décharge du jury, il faut préciser que la compétition 2019 fut un très grand cru – le meilleur depuis dix ans, quand Le Ruban Blanc de Michael Haneke avait triomphé au détriment de chefs d’œuvre tels que Bright Star de Jane Campion et Vincere de Marco Bellocchio. La difficulté à départager autant de grands films peut expliquer la création cette année d’un huitième prix, une « Mention spéciale » décernée à Elia Suleiman pour It Must Be Heaven, projeté le dernier jour du festival. On est ravi pour le cinéaste palestinien, absent des écrans depuis dix ans, mais là encore, cette magnifique comédie de l’exil méritait mieux. Télérama.

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Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s'intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit a? se faire recommander pour donner des cours particuliers d'anglais chez les Park. C'est le début d'un engrenage incontrôlable...
Date de sortie : 5 juin 2019 (France)
Réalisateur : Bong Joon-ho

26 mai 2019

La "Semaine du Film du Festival de Cannes" arrive à Hong Kong au K11 MUSEA en novembre prochain !

k11 hong kong festival cannes

Semaine du Festival de Cannes à Hong Kong - K11 MUSEA, Victoria Dockside du 12 au 17 Novembre 2019 © DR

Pierre Lescure, Président du Festival de Cannes, et Thierry Frémaux, Délégué général, se joignent à Adrian Cheng, fondateur du groupe K11 et vice-président de New World Development, pour apporter l'esprit du premier Festival au monde à Hong Kong à travers la "Festival de Cannes Film Week".

La Festival de Cannes Film Week se pose à Hong Kong et fait ses débuts en Asie dans ce lieu pionnier qu’est le K11 MUSEA, Victoria Dockside du 12 au 17 novembre 2019. Moment inédit et intime, la Festival de Cannes Film Week proposera six films de la Sélection officielle du Festival de Cannes 2019, présentés par de nombreux cinéastes et talents invités à partager leur expérience et leur travail lors de rencontres, Q&A, et masterclass. La Festival de Cannes Film Week contribue ainsi à la créativité, à la culture, au cinéma et devient une semaine de films exceptionnelle pour la ville.

"L’histoire de la Festival de Cannes Films Week a commencé à Buenos Aires, il y a bientôt dix ans, avec l’idée de faire voyager l’esprit du Festival dans le monde, répondant ainsi au monde entier qui nous rend visite en mai à Cannes et créant un moment de cinéma très différent dans son format. Avec le Festival de Cannes, chaque année au mois de mai, nous proposons au monde entier de venir à Cannes pour célébrer l’art cinématographique, découvrir les dernières œuvres des grands réalisateurs contemporains, et prendre le pouls du cinéma en train de se faire. Avec notre Festival de Cannes Film Week, nous souhaitons initier un mouvement inverse, prendre la route et partager l’esprit du Festival et le travail des artistes dans d’autres endroits du globe. Et, pour étendre cette expérience, quel meilleur endroit que Hong Kong qui a donné naissance à tant de grands réalisateurs venus montrer leurs films à Cannes !", ont indiqué les organisateurs du Festival.

Adrian Cheng, qui croit au potentiel apporté par la créativité, la culture et l’innovation dans la vie quotidienne du commerce et des communautés locales a commenté : « Je suis très honoré d’accueillir cette Festival de Cannes Film Week en Asie à Hong-Kong. Depuis des décennies, le Festival de Cannes est synonyme de culture et de créativité et à travers cela il est devenu le Festival phare rassemblant le meilleur de l’industrie cinématographique. C’est notre volonté commune d’apporter du contenu mondialement reconnu à un public international permet l’organisation de la Festival de Cannes Film Week au K11 MUSEA. C’est une étape importante pour K11 MUSEA car nous avons l’intention de développer un programme d’évènements culturels novateurs pour notre public international. »

Le Festival de Cannes Film Week débutera le 12 novembre avec la soirée d’ouverture et proposera six longs métrages de la Sélection officielle qui plongeront ainsi chaque jour Hong Kong dans l’esprit du Festival.

26 mai 2019

Catherine Deneuve

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25 mai 2019

Découvrez le palmarès complet du 71e Festival de Cannes

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Palme d'or : Parasite de Bong Joon-ho

Palme d'or du court-métrage : La distance entre le ciel et nous de Vasilis Kekatos

Grand Prix : Atlantique, de Mati Diop

Mention spéciale du jury : It Must Be Heaven d'Elia Suleiman

Prix d'interprétation masculine :  Antonio Banderas dans Douleur et Gloire de Pedro Almodóvar

Prix d'interprétation féminine : Emily Beecham pour Little Joe de Jessica Hausner

Prix de la Mise en Scène : Le Jeune Ahmed, des frères Dardennne

Caméra d'or : Nuestras Madres de César Díaz

Prix du Jury : Les Misérables (Ladj Ly) et Bacurau (Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles)

Prix du Scénario : Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu

Queer Palm : Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu

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