Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
16 mai 2018

Lars von Trier

 

#quoteoftheday : sacré Lars 💥😂 I have never killed anybody but if i did it would be a journalist ⚡️ #salegosse #larsvontrier #takeyourprozac - trés chaos @sngier_soahc



38 Likes, 6 Comments - @delfival on Instagram: "#quoteoftheday : sacré Lars 💥😂 I have never killed anybody but if i did it would be a journalist ⚡️..."

 

Publicité
16 mai 2018

Cannes 2018 - “The House that Jack Built”, un Lars von Trier aussi provoc' qu'idiot

Pour son retour à Cannes, lui qui avait été déclaré “persona non grata”, Lars von Trier met en scène un tueur en série qui considère le meurtre comme un art à part entière. Parsemé de scènes ultraviolentes et pseudo-ironiques, le film ne dépasse pas le stade de la provocation bas de plafond.

Un serial killer (Matt Dillon) tue essentiellement des femmes, parce qu’elles sont têtes à claques (Uma Thurman) ou bêtes à manger du foin (Riley Keough) : tel est, grossièrement résumé, le sujet du nouveau film de Lars von Trier. Le type s’attaque, aussi, aux enfants de certaines mères qu’il a séduites : ainsi « taxidermise »-t-il un petit garçon qu’il transforme en une sorte de «  mini-homme qui rit » à la Victor Hugo – ou en petit clown inquiétant à la Stephen King, si vous préférez… Il menace aussi de tuer avec une seule balle quelques hommes, alignés dans sa chambre froide…

Comme dans Nymphomaniac (2015) où Charlotte Gainsbourg se confessait à un confident, le tueur s’adresse à un personnage du nom de Verge, invisible très longtemps, qu’on découvrira, à la fin, sous les traits de Bruno Ganz, à la fois Virgile et Hermès guidant le héros dans les enfers…

Comme toujours, le propos de Lars von Trier – très sot, en définitive – est encombré de réflexions philosophiques plus ou moins oiseuses sur l’architecture, la peinture, la beauté des «  stukas » (les fameux bombardiers allemands pendant la Seconde Guerre mondiale) et, surtout, le meurtre considéré comme un Art à part entière. Le tout évidemment pétri d’ironie. Sauf que l’on sent le cinéaste tout fier et tout faraud de jouer, une fois de plus, les provocateurs (fatigués). Et d’affirmer, par la bouche de son serial killer, en cette année post-Weinstein, que ce sont les hommes actuels qui sont les victimes, les méprisés, les rejetés de la société…

Le plus réussi, en définitive, est un épilogue de vingt minutes, où Lars von Trier rend hommage, en s’inspirant de Solaris et de Stalker, à l’un de ses maîtres cinématographiques : Andreï Tarkovski. Dommage seulement qu’il lui emprunte un peu de sa forme, mais pas son esprit.

on n’aime pas du tout The House that Jack built, de Lars von Trier (Danemark-France, 2h 35). Scénario : L. Von Trier sur une idée de Jenle Hallund. Avec Matt Dillon, Uma Thurman, Bioéthanol Fallon Hogan, Riley Rough, Bruno Ganz.​​​​​​

lars1

lars2

lars3

 

16 mai 2018

FESTIVAL DE CANNES, LE THÉÂTRE DES PETITES HUMILIATIONS

A Cannes, si l’on est star, on trouve toujours plus star que soi. D’où de petits désagréments qui peuvent faire d’une prestigieuse montée des marches un calamiteux chemin de croix.

Le trait était outré mais il n’avait pas tort. Lors de la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes 2018, le 9 mai dernier, Edouard Baer se moquait du public endimanché qu’il avait devant lui : "Qu’est-ce qui s’est passé ? A quel moment ça a merdé dans votre carrière ? Vous êtes là au festival de Cannes, mais clairement vous n’êtes pas du bon côté."  Celui des membres du jury, confortablement installés sous la lumière des projecteurs, voulait-il dire. Eh oui, à Cannes, même si l’on croit être dans "The place to be", on finit toujours par réaliser qu’il y a une situation plus enviable que la sienne. Cela vaut pour les journalistes qui n’ont pas décroché le bon badge (le bleu et pas le rose) pour voir les films en sélection officielle ou la bonne invitation pour la bonne soirée ("Et merde, Kristen Stewart est à la plage Magnum, et pas chez Albane. T’as pas une place ?"). Cela vaut aussi pour les présentateurs valets de Canal Plus (Didier Allouch and co) qui tentent désespérément d’harponner les stars à leur sortie de limo et n’ont parfois même pas droit à un regard. Mais cela vaut surtout pour les actrices qui voient des mannequins (Chantel Jeffries, Kendall Jenner…) leur voler la vedette lors de l’exercice dit de la "toupie", qui consiste à tourner sur soi-même en robe de bal devant les photographes, juste avant la montée des marches. Tournicoti, tournicoton ! A ce moment précis, tous les autres invités doivent s’arrêter pour laisser les derviches tourneuses s’exprimer, et parmi ces invités, d’autres actrices moins connues qui n’ont pas le droit de tournicoter seule sur le red carpet et qui rongent leur frein en souriant.

Pourtant elles devraient se réjouir d’échapper à cette épreuve qui n’est pas sans danger. Lors de la montée des marches précédant la projection du film d’Asghar Farhadi, Julianne Moore et Isabelle Adjani ont bien failli se rentrer dedans tant elles tournicotaient, chacune se demandant si les applaudissements étaient pour l’une ou pour l’autre. A un moment, Isabelle a fait à Julianne la grâce de l’attendre pour une pose en duo (est-ce que Julianne savait qui était Isabelle ? Pas sûr…). Et puis en haut des marches, patatras ! Le maître d’hôtel Thierry Frémaux s’est attardé davantage avec Julianne qu’avec Isabelle qui, après une bise furtive à Pierre Lescure, avait l’air de se demander à quel saint se vouer et par quelle porte entrer. Bien sûr tous ces petits moments de solitude captés ça et là par la caméra n’échappent pas aux mauvais esprits qui voient surtout, au-delà de ce défilé de célébrités plus ou moins bien habillées, une écœurante foire aux vanités. Car nous savons très bien, au fond, que le seul endroit enviable à Cannes, c’est la salle de cinéma, quand les lumières s’éteignent et que retentissent les premières notes du Carnaval des animaux de Saint-Saëns.

Erick Grisel

15 mai 2018

Festival de Cannes

festiv

13 mai 2018

Festival de Cannes

 

Cannes. La suite..#vincentcassel #riva #journaldufestival @canalplus



641 Likes, 5 Comments - Michel Denisot (@mdenisot) on Instagram: "Cannes. La suite..#vincentcassel #riva #journaldufestival @canalplus"

 

cannes #journal du festival #vincentcassel 20h30. En clair



1,543 Likes, 13 Comments - Michel Denisot (@mdenisot) on Instagram: "cannes #journal du festival #vincentcassel 20h30. En clair"



Publicité
13 mai 2018

Cinéma : 82 femmes appellent à la parité et à l’égalité salariale sur les marches du Festival de Cannes

82 femmes

De nombreuses stars et femmes du 7e art, dont la présidente du jury Cate Blanchett, ont pris part samedi à une montée des marches 100 % féminine en faveur de l’égalité.

Quatre-vingt-deux femmes ont lancé, samedi 12 mai, un appel à « l’égalité salariale » dans le cinéma, lors d’une montée des marches inédite et 100 % féminine au Festival de Cannes. Parmi elles, les membres féminins du jury, dont sa présidente Cate Blanchett, des réalisatrices, des actrices, mais aussi des monteuses, des productrices et des décoratrices, toutes femmes du 7e art.

Cette première dans l’histoire du Festival vient marquer cette 71e édition, la première depuis l’éclatement du scandale Weinstein. Le producteur hollywoodien a été accusé ces derniers mois de harcèlement sexuel et de viols par plus d’une centaine de femmes à travers le monde, stars comme actrices débutantes.

« Nous demandons l’équité et la réelle diversité »

« Nous mettons au défi nos gouvernements et nos pouvoirs publics pour appliquer les lois sur l’égalité salariale », a déclaré la réalisatrice française Agnès Varda, qui a pris la parole aux côtés de la star australienne Cate Blanchett, toute de noire vêtue.

« Nous mettons au défi nos institutions pour organiser activement la parité et la transparence dans les instances de décision. (…) Nous demandons l’équité et la réelle diversité dans nos environnements professionnels », ont-elles lu sur le tapis rouge, l’une en anglais, l’autre en français.

Elles ont toutes les deux rappelé que 82 est le nombre de femmes retenues en compétition pour la Palme d’or par le Festival depuis sa première édition en 1946, contre 1 688 hommes.

Elles ont également souligné que depuis sa création, 71 réalisateurs avaient reçu une Palme d’or, contre seulement deux femmes : Jane Campion, en 1993, pour La leçon de piano, ex aequo avec le Chinois Chen Kaige, et Agnès Varda elle-même, pour une Palme d’honneur en 2015.

Trois femmes en lice pour la Palme d’or

« Les femmes ne sont pas minoritaires dans le monde et pourtant notre industrie dit le contraire », ont encore souligné Cate Blanchett et Agnès Varda. Autour d’elles sur le tapis rouge, figuraient Salma Hayek, Marion Cotillard, Jane Fonda, Claudia Cardinale, Julie Gayet et les membres féminins du jury.

Le Festival avait envoyé un premier signal fort en direction des femmes, en choisissant un jury majoritairement féminin.

Cette marche symbolique a été organisée avant la projection des Filles du soleil, le film de la première des trois femmes en lice cette année pour la Palme d’or, la Française Eva Husson. Son film suit un bataillon de combattantes kurdes commandé par la sergente Bahar, jouée par l’Iranienne Golshifteh Farahani.

9 mai 2018

Festival de Cannes - le jury

cannes jury

8 mai 2018

Festival de Cannes

cannes-2018-festival-de-cannes

En 2018, pour sa 71e édition, le Festival de Cannes aura lieu du mardi 8 au samedi 19 mai. Il commencera un jour plus tôt mais aura une durée identique aux années précédentes. L’ouverture aura donc lieu le mardi 8 mai en soirée et la remise des prix le samedi 19 mai. « Après l’édition-anniversaire de 2018, le Festival ouvre une nouvelle période de son histoire, déclare Pierre Lescure, son Président. Nous entendons renouveler le plus possible nos principes d’organisation, tout en continuant à interroger le cinéma de notre époque et à accompagner ses bouleversements. »

3 mai 2018

Quelques photos souvenirs de Cannes...

1955 vadim bardot

1974 cannes

2006 bell

2017 attal

16 avril 2018

Affiche du Festival de Cannes 2018

cannes321

… c’est une femme et un homme qui s’embrassent.

Georges Pierre (1927-2003) est l'auteur du visuel de l'affiche du 71e Festival de Cannes, extrait de Pierrot le fou de Jean-Luc Godard (1965). Cet immense photographe de plateau immortalise les tournages de plus d’une centaine de films en 30 ans d'une carrière qui débute en 1960 avec Jacques Rivette, Alain Resnais et Louis Malle. Il engage ensuite des collaborations avec Robert Enrico, Yves Robert, Claude Sautet, Bertrand Tavernier, Andrzej Zulawski, Andrzej Wajda, et donc Jean-Luc Godard.

Engagé en faveur de la reconnaissance du statut d'auteur pour le photographe de plateau, Georges Pierre a fondé l'Association des Photographes de Films, chargée de la défense des intérêts matériels et moraux des photographes de cinéma.

La graphiste Flore Maquin signe la maquette de cette affiche. Inspirée par la pop culture, cette illustratrice de 27 ans réunit dans un univers vif et coloré le dessin, la peinture et le numérique. Passionnée de cinéma, elle collabore avec Universal Pictures, Paramount Channel, Europacorp, Wild Side, Arte autour d'affiches de films revisitées ou alternatives (www.flore-maquin.com).

À disposition des journalistes, l'affiche et les signatures de l'année créées par Philippe Savoir (Filifox) www.filifox.com sont disponibles dans la rubrique Presse / À télécharger du site officiel.

Avec Édouard Baer en maître de cérémonie et Cate Blanchett en Présidente du Jury, le Festival de Cannes commencera le mardi 8 mai prochain.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité