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Jours tranquilles à Paris
13 mars 2019

Christophe - Succès fou feat. Nusky & Vaati (Clip Officiel)

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13 mars 2019

Mc Queen

mc queenAvec "McQueen", Ian Bonhôte et Peter Ettedgui signent un vibrant hommage à Alexander McQueen, génial créateur à l'âme tourmentée qui a fait de la mode un spectacle sans limite. Pour ne surtout pas rater ce documentaire événement en salles dès maintenant, Vogue Lovers vous offre vos places de cinéma.

Présenté en avant-première au festival du film de Tribeca en avril 2018, le documentaire tant attendu McQueen réalisé par Ian Bonhôte et Peter Ettedgui réussit le pari de saisir au vol cet électron libre autodidacte qu'était Alexander McQueen. Agrémenté d'images d'archives et de témoignages poignants de son entourage, McQueen ne laisse personne indemne en peignant le portrait de son incroyable ascension noircie par ses démons, venus de l'enfance. Une révélation choc encore jamais révélée qui dessine les contours de cette âme torturée qui a révolutionné la mode. 

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12 mars 2019

Viktoria Modesta, amputée et star du Crazy Horse

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Avec sa prothèse et son style futuriste, Viktoria Modesta, chanteuse et performeuse britannique, sera bientôt la vedette du cabaret parisien.

Cape en plastique sur les épaules, chevelure noire sculpturale et magnifique prothèse en plastique translucide mise en avant, Viktoria Modesta prend la pose dans le petit salon rouge du Crazy Horse. Presque irréelle et si charnelle, la chanteuse, compositrice et modèle de 30 ans s’excuse de son retard. Arrivée la veille de Los Angeles, elle accuse le décalage horaire.

« Il faut convaincre mon corps qu’il n’est pas cinq heures du matin », lâche-t-elle d’un sourire mutin. Son corps, pourtant, a l’habitude de lui obéir, elle qui l’a refaçonné pour « l’harmoniser avec [son] identité ». Il y a dix ans, la Britannique a décidé de subir une amputation volontaire de la jambe gauche, remplaçant ce membre déficient de naissance par une prothèse. Il s’agissait d’améliorer sa mobilité et l’image qu’elle avait d’elle-même.

Elle défend l’idée de « beauté altérée »

Depuis, elle s’est construit un personnage à l’univers propre. Dans le style gothico-futuriste, la voici « show girl bionique » avec cette prothèse dont elle décline formes et matière, un coup lumineuse, un coup en cristal Swarowski ou en métal poli… Très attentive à son image, elle défend depuis une dizaine d’années l’idée de « beauté altérée ».

Après Dita Von Teese, Clotilde Courau, Arielle Dombasle ou Pamela Anderson, c’est cette beauté, intrigante et fascinante que convie en invitée spéciale le Crazy Horse en juin prochain. Pas pour sa jambe en moins, mais bien parce « qu’elle a un truc en plus », insiste Andrée Deissenberg, directrice de la création du cabaret. « C’est la femme, son esthétique et la puissance de sa réflexion sur l’identité qu’on invite. Avec elle, c’est un regard vers le futur que l’on porte. »

Née en Lettonie, Viktoria passe en grande partie son enfance à l’hôpital, subissant des opérations à répétition. Sans succès. L’innocence de l’enfance la protège. « Les gamins n’ont pas nécessairement conscience d’être différents, j’ai grandi en ayant confiance en moi. Je n’allais pas à l’école, mais faisais d’autres choses… Pour moi tout était possible. » Elle chante, l’art l’attire.

À 12 ans, sa famille émigre à Londres. Nouvelle ville, nouvelle vie. La mode, la vie nocturne et surtout « ces gens libres d’être qui ils voulaient », elle s’y libère, côtoie l’underground, découvre l’artiste expérimental Matthew Barney et le couturier Alexander McQueen qui travaillent avec Aimée Mullins, actrice, mannequin et athlète amputée des deux jambes. Germe en elle l’idée que son corps ne correspond pas forcément à son identité.

« Il y a des gens nés pour être différents »

« Ce corps brisé m’entravait, j’ai décidé de me faire amputer de cette jambe trop courte. » Elle a 15 ans. Il en faut du courage. De la persévérance aussi. Cinq ans durant, les médecins refusent. Elle insiste. « C’était une question de vie ou de mort, le seul moyen de vivre libre plutôt que de subir », souffle-t-elle.

Un médecin accepte. Elle a 20 ans. Délestée, elle prend son envol, multiplie les projets, production musicale, photo, chanson, site Internet… « Je vivais enfin ma réalité. Les autres ne savent pas toujours ce qui est le mieux pour vous. » Sexy, elle joue le côté glamour futuriste. Son leitmotiv : « Être fun, montrer qu’on doit avoir confiance en son imagination, en soi, qu’il faut s’aimer. »

Reine des Neiges bionique de la parade des jeux paralympiques de 2012 à Londres, elle tourne en 2014 pour Channel 4 « Prototype », clip puissant dans lequel elle danse suspendue à des filins avec une pointe effilée au bout de la jambe - une séquence qu’elle pourrait reproduire sur la scène du Crazy. Sorte de rebelle, on la voit effrayer l’ordre établi avec sa prothèse assumée. « Il y a des gens nés pour être différents, pour prendre des risques », lit-on à la fin.

Consciente que « le business et le monde de la pop culture n’ont pas d’intérêt à changer les mentalités », elle s’oriente alors vers le milieu de l’art et de la performance. Tout en cultivant une image glamour sur papier glacé et Instagram, elle côtoie au sein du MIT Media Lab - laboratoire pluridisciplinaire et non conventionnel - artistes et scientifiques, esprits libres cherchant à inventer un meilleur futur…

Le coup de fil du cabaret parisien l’a surprise, mais elle a dit oui, aussitôt, avec l’idée de « conserver l’essence du Crazy Horse tout en portant la féminité dans le futur ». Trois tableaux seront spécialement créés, le spectacle sera adapté et l’esprit rétro-futuriste pourrait envahir la salle…

Est-elle une super héroïne ? « Je ne crois pas… Les superhéros viennent de notre imaginaire, je me suis échappée de mon imagination, je me suis pensée, c’est vrai. C’est au public de décider… Le job des superhéros est de vous faire sentir mieux, si je peux avoir cet effet sur quiconque, ce serait génial ».

« Bionic Show Girl », du 3 au 16 juin, au Crazy Horse (Paris 8e).

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http://www.viktoriamodesta.com/

12 mars 2019

Critique - Une farce funèbre dans les coulisses du cinéma

Par Jacques Mandelbaum

« Convoi exceptionnel », le dix-neuvième long-métrage de Bertrand Blier suit la déambulation de deux oisifs dont les péripéties s’enchaînent au fil d’un scénario écrit au jour le jour.

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

« Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. J’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! » On a cherché, mais on n’a rien trouvé de mieux que cette réplique allurée de Bernard Blier (Les Tontons flingueurs, Georges Lautner, 1963) pour convoquer un peu de l’esprit et de la manière du film, qui nous a laissés dans une agréable incertitude. Mettez en effet Bertrand à la place de Bernard, Convoi exceptionnel à la place de Raoul, et vous obtenez la méthode que le premier semble avoir employée pour tourner son dix-neuvième long-métrage, ou peut-être pour en finir avec lui.

Neuf ans après Le bruit des glaçons, qui faisait déjà tinter la coupe amère du cancer à nos oreilles, le tout frais octogénaire revient pour s’occuper expressément du convoi funéraire. Problème : il a oublié le chemin du cimetière, égaré la liste du cortège, perdu jusqu’au macchabée en route, de sorte que le tableau tourne sinon à l’exceptionnel, du moins au cadavre exquis. Qu’on en juge. Propos liminaire : les deux héros – le déclassé Taupin (Gérard Depardieu) qui pousse un chariot de supermarché et le bourgeois Foster (Christian Clavier) en manteau poil de chameau – s’aboient dessus on ne sait trop pourquoi, au milieu d’une chaussée encombrée par un embouteillage, manifestation motorisée de l’absurdité de la condition humaine. De fil en aiguille, la conversation prend un tour plus paisible, mais pas moins bizarre. « J’ai beaucoup merdé », confesse Taupin/Depardieu, à quoi Foster/Clavier répond, consultant une brochure qu’il sort de sa poche, que ce n’est pas le tout, mais qu’ils ont rendez-vous à la séquence dix-sept avec un type qui s’appelle Jérôme Leréveillé et qu’ils doivent l’assassiner.

Taupin, qui n’a, quant à lui, pas de scénario (une habitude de Gérard Depardieu), dit qu’il ne comprend rien à l’histoire et renâcle (une autre habitude de Depardieu). C’est pourtant lui qui, le moment venu, tordra le cou audit Leréveillé, lequel, curieusement, n’entend pas se laisser occire sans rien faire et leur brandit un flingue sous le nez.

Mise en abyme

Après, les événements s’enchaînent sans qu’on sache au juste le pourquoi du comment, au rythme de la livraison des pages d’un scénario que de jeunes gens apportent à tout bout de champ, et plus ou moins obligeamment, en petite voiture électrique de marque française. Dans un bureau avoisinant, en effet, une armée de graphomanes stipendiés pond au jour le jour les péripéties du film qu’on est train de voir, sous la férule d’une donzelle qui a tout de la maîtresse SM (Audrey Dana, rouge sang aux lèvres, talons aiguilles aux pieds). Mise en abyme du film en train de se faire, inspiration glissante et enchaînements à la six-quatre-deux, fragmentation narrative, tout ce tintouin heurte objectivement le récit. Lequel n’en coule pas moins avec une certaine fluidité, sur les ailes de l’imagination, de l’émotion, du saugrenu.

A la croisée des deux oisifs affairés passeront une boulangère impavide, une femme en vison mais en mal d’histoire à vivre, un type en Jaguar qui devrait être son mari mais fait long feu, une chanson de femme fatale belle à pleurer, un commissaire qui ne sert à rien, une autre femme qui, lui disant qu’elle ne l’a jamais aimé, finit froidement Foster par le verbe, bien qu’il soit déjà mort. Tout cela est filmé, selon toute vraisemblance, dans une ville belge désertée qui fait décor, scène de l’épure de la lutte de l’acteur avec les mots. Une ultime bifurcation narrative, en épingle à cheveux, relancera les dés, allant jusqu’à intervertir les rôles par facétie philosophique. Pourquoi pas. Taupin, devenu richissime, ramasse sur le pavé Foster, clodo divaguant sur le bitume des histoires de femmes démoniaques, de soutien-gorge affriolant et de captation de biens.

Il le ramène en sa demeure, où il attend tranquille que la vieille qu’il a épousée à dessein de s’en défaire – et qui le « colle comme un poulpe » – finisse par lâcher la rampe. On tente de suivre en se disant que l’aléa a du moins le mérite d’introduire à une de ces scènes impromptues et gracieuses dont Gérard Depardieu a le secret. Soit une scène de cuisine dans laquelle il se lance à l’intention de son hôte ébaubi dans une description fleurie d’une recette de poulet des Landes à la cocotte. Irrésistible. En attendant, Blier aura fait passer le miroir de son film sur une histoire du cinéma qui lui tient à cœur. Le Corniaud (Gérard Oury, 1965) dans la scène inaugurale d’engueulade. Quai des Orfèvres (Henri-Georges Clouzot, 1947) à travers la chanson qu’interprète magnifiquement Farida Rahouadj à la suite de Suzy Delair (Danse avec moi). Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974) avec le fameux chariot de supermarché que continue de pousser Depardieu. Amarcord (Federico Fellini, 1973), quand se penche une matrone superlative à sa fenêtre.

Un miroir aux alouettes

Mais ce miroir est naturellement un miroir aux alouettes où Blier fait briller ses souvenirs, et les nôtres, au tourniquet du temps qui passe et de la fin présumée de toutes choses en ce bas monde. On se résume. Convoi exceptionnel est une balade plus ou moins gravement malade qui commence comme du Gérard Oury, se poursuit comme du Samuel Beckett, se termine comme du John Cassavetes. On ne saurait dire, tout à fait franchement, si elle est réussie ou ratée, et, à la limite, un tel jugement est hors de propos. L’important est qu’elle nous emporte dans cet étrange mouvement désœuvré, nous touche comme par inadvertance.

On dira sans doute que l’allure générale est connue et reconnue. La provoc saignante, l’errance récréative, la bifurcation absurde, la farce ténébreuse, sont familières de l’auteur des Valseuses (1974), de Buffet froid (1979) ou de Tenue de soirée (1986). Il s’ajoute toutefois, dans Convoi exceptionnel, une forme de déconvenue, un tâtonnement plus ou moins assumé, un laisser-aller au petit bonheur qui ne sont pas ordinaires à cet auteur adepte, sous ses dehors corsaires, du strict contrôle des péripéties et d’une propension à la surécriture. L’attrait de ce film consiste en ce qu’enfin cette balade ne mène nulle part.

Film français de Bertrand Blier. Avec Gérard Depardieu, Christian Clavier, Farida Rahouadj, Audrey Dana, Alex Lutz (1 h 22).

12 mars 2019

Crazy Horse de Paris

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11 mars 2019

Crazy Horse de Paris

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Crazy Horse Paris and its guest stars: a wonderful story of daring and creativity

Ever since the first memorable performance by the divine Dita Von Teese in 2006, the cabaret’s first guest star, Crazy Horse Paris has enjoyed artistic partnerships as glamorous as they are cutting edge. Arielle DombasleClotilde CourauNoémie Lenoir have all made an unforgettable impression on the venue’s legendary stage, a fantastic setting for their femininity. As for Philippe DecoufléChristian Louboutin and Chantal Thomass, they were able to give their creativity free rein, devising unique worlds that have impacted the mythology of Crazy Horse Paris for ever. And let’s not forget Conchita Wurst, who expressed a new femininity, defying the old conventions, unsettling and contemporary.

This creative encounters have resulted in many fabulous shows, hugely popular with its French and international audiences.

Continuing the theme of these exciting projects, Crazy Horse Paris will shortly be announcing a new artistic adventure for 2019, with 29 performances that will take your breath away. Don’t miss this exclusive event featuring an icon of glamour with a truly futuristic character!

11 mars 2019

CINEMA : « Le Mystère Henri Pick » : jeu de piste littéraire entre la capitale et le Finistère

Par Jacques Mandelbaum

Rémi Bezançon signe une chronique sur le monde de l’édition, entre polar et comédie sentimentale.

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

Après Doubles vies, d’Olivier Assayas, c’est au tour de Rémi Bezançon de s’essayer, avec Le Mystère Henri Pick, à une chronique douce-amère autour du monde de l’édition française, ou, pour être plus précis, parisienne.

On connaît l’auteur de Ma vie en l’air (2005) et du Premier Jour du reste de ta vie (2008) pour son sens de la fantaisie et de la légèreté appliqué à des post-adolescents tardifs. Après un essai plus laborieux dans le genre (Nos futurs, 2015), il semble vouloir rompre les amarres et nous présente son premier film de la maturité.

ADAPTANT UN ROMAN DE DAVID FOENKINOS, RÉMI BEZANÇON S’AMUSE À ENTREMÊLER TROIS REGISTRES : LA CHRONIQUE SOCIOLOGIQUE, LA COMÉDIE SENTIMENTALE, LE POLAR

Adaptant pour ce faire un roman de David Foenkinos, il s’y amuse à entremêler trois registres : la chronique sociologique, la comédie sentimentale, le polar.

L’histoire est la suivante. Une jeune éditrice aux dents longues (Alice Isaaz), à la recherche d’un coup juteux, découvre en Bretagne une bibliothèque consacrée aux manuscrits refusés par les éditeurs. Elle y trouve une pépite, Les Dernières Heures d’une histoire d’amour, écrite dans le plus grand secret par un pizzaiolo local, Henri Pick, mort et enterré depuis. Elle décide de l’éditer, soutenant l’opération par un plan marketing (le prolo provincial donnant une leçon de génie littéraire aux auteurs patentés) qui marche au-delà de ses espérances. L’ouvrage est un succès populaire.

Là-contre, un grain de sable pénètre dans la machine. Il a pour nom Jean-Michel Rouche (Fabrice Luchini) et exerce à la télévision la fonction enviable de critique littéraire et d’animateur à succès. Tandis qu’il reçoit la veuve de l’écrivain sur son plateau, femme modeste abasourdie par le succès du livre, ne voilà-t-il pas qu’il lance tout à trac un pavé dans la mare, épouvantant au passage la veuve : et si ce roman d’Henri Pick était un faux ? Ainsi le sent-il, et l’exprime-t-il de toutes les fibres de son être critique, au risque d’écorner le beau storytelling populaire.

Enquête extravagante

Mal lui en prend. L’empêcheur de tourner en rond, nonobstant sa petite gloire médiatique, se retrouve du jour au lendemain privé de sa femme et de son travail. Accablé, Rouche se lance, seul, dans une enquête extravagante, destinée à prouver la supercherie pressentie.

Entre la capitale et le Finistère, elle le mène de fausses pistes en vraies découvertes, au croisement de personnages aussi divers que Joséphine (Camille Cottin), la fille récemment divorcée et droite dans ses bottes d’Henri Pick, ou Frédéric (Bastien Bouillon), jeune écrivain cauteleux, auteur du bide La Baignoire, et qui est en train de se séparer de l’heureuse éditrice de ce coup littéraire.

Tout cela se voit et s’éprouve sans déplaisir, sur les ailes d’une machinerie vaporeuse telle que les chérit Rémi Bezançon, au gré d’une intrigue qui, à mesure qu’elle s’envase, se met à gentiment ronronner. On s’en tirera avec rien de plus que quelques égratignures, content du spectacle mais conscient qu’il n’y a pas ici de quoi fouetter un chat.

« Le Mystère Henri Pick », film français de Rémi Bezançon. Avec Fabrice Luchini, Camille Cottin, Alice Isaaz (1 h 40).

11 mars 2019

BTS shooting erotic dance with Jylia Reutova ADULTE

10 mars 2019

Milo Moiré photographiée par Peter Palm

9 mars 2019

Backstage with Tony Kelly directing for GQ.

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