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Jours tranquilles à Paris
6 juin 2018

Sainte Mère Eglise - 6 juin 1944 - in memorem

ste mere eglise

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5 juin 2018

Massacre de Tiananmen : un récit cauchemardesque tiré d’archive

tiananmen

Un télégramme de l’ambassadeur britannique de l’époque, désormais public, donne une estimation du nombre de morts dix fois plus élevée que celle retenue jusqu’ici.

Vingt-huit ans après la répression des manifestations de Tiananmen à Pékin, un document des archives nationales britanniques livre un récit cauchemardesque du massacre orchestré par l’armée chinoise entre le 15 avril et le 5 juin 1989.

Un télégramme secret adressé le 5 juin 1989 par Alan Donald, ambassadeur du Royaume-Uni dans la ville, à son gouvernement au lendemain de la répression sanglante de sept semaines de manifestations pour la démocratie en Chine, se conclut ainsi : « Estimation minimale des morts civils 10 000 ».

L’estimation est presque dix fois plus élevée que les évaluations admises communément à l’époque et qui faisaient généralement état de plusieurs centaines à plus d’un millier de morts. Le régime chinois, qui impose un tabou sur cette période, avait, de son côté, affirmé à la fin juin 1989 que la répression des « émeutes contre-révolutionnaires » avait fait 200 morts chez les civils et « plusieurs dizaines » du côté des forces de l’ordre.

Les manifestants « taillés en pièces »

Le rapport d’Alan Donald offre un témoignage terrifiant de la violence qui s’est déchaînée dans la nuit du 3 au 4 juin, lorsque l’armée a entamé son avancée en direction de la gigantesque place Tiananmen, cœur symbolique du pouvoir communiste occupée par les manifestants.

« Les blindés de transport de troupes de la 27e armée ont ouvert le feu sur la foule (…) avant de lui rouler dessus », écrit l’ambassadeur. Alan Donald cite pour source une personne dont le nom est caché mais qui a obtenu ses informations d’un « ami proche, actuellement membre du Conseil d’Etat », le gouvernement chinois.

Une fois les militaires arrivés place Tiananmen « les étudiants ont cru comprendre qu’ils avaient une heure pour évacuer, mais après seulement cinq minutes, les blindés ont attaqué », rapporte le diplomate. Les manifestants « ont été taillés en pièces ». Les blindés ont ensuite « roulé sur les corps à de nombreuses reprises, faisant comme une “pâte” avant que les restes soient ramassés au bulldozer. Restes incinérés et évacués au jet d’eau dans les égouts ». « Quatre étudiantes blessées qui imploraient d’être épargnées ont reçu des coups de baïonnette », ajoute l’ambassadeur, avant d’évoquer des ambulances militaires qui « ont essuyé des coups de feu alors qu’elles tentaient d’intervenir ».

Ces exactions sont imputées principalement à la 27e armée, composée de soldats originaires de la province du Shanxi (nord) « illettrés à 60 % et qualifiés de primitifs ». Elle est commandée par Yang Zhenhua, neveu de Yang Shangkun, alors président de la République populaire (un poste honorifique).

Selon le document, la répression a engendré des tensions au sein de l’armée, le commandant militaire de la région de Pékin refusant de fournir nourriture et casernes aux soldats venus des provinces pour ramener l’ordre. « Certains membres du gouvernement considèrent que la guerre civile est imminente », affirme l’ambassadeur.

4 juin 2018

Che Guevara

 

Ernesto " Che " Guevara, politicien argentin et ministre de l'industrie à Cuba (1961-1965), durant une interview exclusive dans son bureau de La Havane, à Cuba, en 1963. - Le printemps de Prague, le mouvement des droits civiques au Etats-Unis ou les événements de Mai à Paris : 1968 fut une année de grands changements à travers le monde. Les photographes de l'agence Magnum Photos ont choisi de célébrer le 50e anniversaire de cette année charnière en sélectionnant dans leurs archives des images qui, pour eux, symbolisent la liberté. L'agence propose une sélection de photographies classiques et contemporaines, mises en vente du 4 au 8 juin. Chacune est agrémentée, au dos, d'un texte de l'auteur. - Photo : René Burri @magnumphotos En savoir plus : https://bit.ly/2z4KJak - #Photojournalisme #Magnum #Art #Tirage #Magnumsquare #Freedom



1,321 Likes, 26 Comments - Le Monde (@lemondefr) on Instagram: "Ernesto " Che " Guevara, politicien argentin et ministre de l'industrie à Cuba (1961-1965), durant..."

 

4 juin 2018

CHINE : A Tiananmen, 10 000 morts en une nuit de cauchemar, selon des archives britanniques

Dix mille morts, des cadavres «en pâte» sous les blindés et des manifestants achevés à la baïonnette par l’armée chinoise. Vingt-huit ans après, une archive britannique livre un récit cauchemardesque de la répression de Tiananmen à Pékin en juin 1989.

 A Tiananmen, 10 000 morts en une nuit de cauchemar, selon des archives britanniques

«Estimation minimale des morts civils 10 000». Le 5 juin 1989, Alan Donald, ambassadeur de Grande-Bretagne à Pékin, conclut un télégramme secret adressé à son gouvernement au lendemain de la répression sanglante de sept semaines de manifestations pour la démocratie en Chine. Ce document des Archives nationales britanniques, rendu public plus de 28 ans après les faits, a pu être consulté par l’AFP.

L’estimation est presque dix fois plus élevée que les évaluations admises communément à l’époque et qui faisaient généralement état de plusieurs centaines à plus d’un millier de morts. Le régime chinois, qui impose un tabou sur cette période, avait de son côté affirmé fin juin 1989 que la répression des «émeutes contre-révolutionnaires» avait fait 200 morts chez les civils et «plusieurs dizaines» du côté des forces de l’ordre.

Le rapport d’Alan Donald livre un témoignage terrifiant de la violence qui s’est déchaînée dans la nuit du 3 au 4 juin, lorsque l’armée a entamé son avance en direction de la gigantesque place Tiananmen, cœur symbolique du pouvoir communiste occupée par les manifestants.

«Les blindés de transport de troupes de la 27e Armée ont ouvert le feu sur la foule […] avant de lui rouler dessus», écrit l’ambassadeur. Alan Donald cite pour source une personne dont le nom est caché mais qui a obtenu ses informations d’un «ami proche, actuellement membre du Conseil d’Etat», le gouvernement chinois.

Une fois les militaires arrivés place Tiananmen «les étudiants ont cru comprendre qu’ils avaient une heure pour évacuer, mais après seulement cinq minutes, les blindés ont attaqué», rapporte Alan Donald. Les manifestants «ont été taillés en pièces».

Les blindés ont ensuite «roulé sur les corps à de nombreuses reprises, faisant comme une "pâte" avant que les restes soient ramassés au bulldozer. Restes incinérés et évacués au jet d’eau dans les égouts», rapporte-t-il en style télégraphique.

«Qualifiés de primitifs»

«Quatre étudiantes blessées qui imploraient d’être épargnées ont reçu des coups de baïonnette», ajoute l’ambassadeur, avant d’évoquer des ambulances militaires qui «ont essuyé des coups de feu alors qu’elles tentaient d’intervenir».

Ces exactions sont imputées principalement à la 27e Armée, composée de soldats originaires de la province du Shanxi (nord) «illettrés à 60% et qualifiés de primitifs». Elle est commandée par Yang Zhenhua, neveu de Yang Shangkun, alors président de la République populaire (un poste honorifique).

Selon le document, la répression a engendré des tensions au sein de l’armée, le commandant militaire de la région de Pékin refusant de fournir nourriture et casernes aux soldats venus des provinces pour ramener l’ordre. «Certains membres du gouvernement considèrent que la guerre civile est imminente», affirme l’ambassadeur.

Quant à son évaluation du nombre de morts, «je pense que c’est fiable», déclare à l’AFP l’ancien leader étudiant Xiong Yan, désormais naturalisé américain.

Elle est également jugée crédible par le sinologue français Jean-Pierre Cabestan, qui rappelle que des documents déclassifiés ces dernières années aux Etats-Unis ont abouti au même ordre de grandeur. «Cela fait deux sources assez indépendantes qui disent la même chose».

Ce bilan «n’est pas tellement étonnant vu le monde qu’il y avait à Pékin, du nombre de gens mobilisés» contre le gouvernement chinois, souligne le sinologue de l’Université baptiste de Hong Kong, qui se trouvait dans la capitale chinoise dans les jours qui ont précédé la répression.

Le régime «avait perdu le contrôle de Pékin», rappelle-t-il, avec de nombreux check-points tenus par des contestataires dans toute la ville. «Les Pékinois se sont battus, il y a eu forcément beaucoup plus de batailles qu’on ne croit».

L’ancien leader étudiant Feng Congde, établi aux Etats-Unis, évoque toutefois un autre télégramme envoyé trois semaines plus tard par l’ambassadeur Donald ramenant alors le nombre de morts entre 2 700 et 3 400. Feng Congde juge cette estimation «assez fiable», relevant qu’elle recoupe celle faite à l’époque par la Croix-Rouge chinoise (2 700 morts) et par les comités étudiants eux-mêmes auprès des hôpitaux.

LIBERATION avec AFP

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Les manifestations de Tian'anmen se déroulèrent entre le 15 avril 1989 et le 5 juin 1989 sur la place Tian'anmen à Pékin, la capitale de la République populaire de Chine. Elles se sont conclues par une vague de répression, parfois englobée sous l'expression de massacre de la place Tian'anmen. Cet événement politique, le plus important de l'après-Révolution culturelle, prit la forme d’un mouvement d'étudiants, d'intellectuels et d'ouvriers chinois, qui dénonçaient la corruption et demandaient des réformes politiques et démocratiques. La contestation s'étendit à la plupart des grandes villes, comme Shanghai, et aboutit à Pékin à une série de grandes manifestations et de grèves de la faim organisées sur la place Tian'anmen. Après plusieurs tentatives de négociation, le gouvernement chinois instaura la loi martiale le 20 mai 1989 et fit intervenir l'armée le 4 juin 1989.

La répression du mouvement provoqua un grand nombre de victimes civiles (de quelques centaines à dix mille selon les sources), et de nombreuses arrestations dans les mois qui suivirent. Plusieurs dirigeants politiques favorables au mouvement furent limogés et placés en résidence surveillée, notamment le secrétaire général du Parti communiste chinois, Zhao Ziyang. Par la suite, un coup d'arrêt durable fut porté aux réformes politiques en République populaire de Chine. Le gouvernement expulsa les journalistes étrangers et contrôla strictement la couverture de l’évènement par la presse chinoise. À l'étranger, la répression provoqua une condamnation générale du gouvernement chinois.

30 mai 2018

74ème Anniversaire du Débarquement en Normandie

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24 mai 2018

24 mai 1968 à 20h00 - De Gaulle s'adresse aux Français et annonce un référendum

17 mai 2018

Simone Veil

Inoubliable Simone Veil. Le 30 juin prochain, cela fera un an que cette grande dame a disparu. Son décès nous bouleverse toujours autant et être fidèle à son héritage féministe reste une priorité. Lui rendre hommage c’est aussi faire rayonner son nom partout. Que des milliers de passagers le voient au quotidien. Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France vient de décider, en accord avec la famille de Simone Veil, de renommer une station de métro. C’est la station « Europe » sur la ligne 3 du métro qui s’appellera désormais « Europe – Simone Veil ». Fin 2017, la maire de Paris, Anne Hidalgo avait déjà rebaptisé la place de l’Europe dans le 8e arrondissement de Paris en « place de l’Europe – Simone Veil ». Pas juste un symbole mais une manière de rappeler aussi quel fut le combat de Simone Veil pour l’Europe.

Elle a obtenu le droit à l’IVG, a lutté pour notre émancipation et a préparé la parité. Et dès 1979, elle s’est engagée pour l’Europe. Femme politique hors norme, elle est même devenue la première femme à présider le Parlement européen. Interviewée en 1985 par notre magazine, Simone Veil expliquait pourquoi l’Europe était un tel enjeu pour elle : « Parmi les plus ardents partisans de l’Europe, il y a eu, dès l’origine, beaucoup de ceux qui ont le plus souffert des nazis, notamment des résistants et rescapés de la Shoah. (…) Cela s’explique très bien, nous avions tellement souffert que nous n’avions pas d’alternative : faire l’Europe car la réconciliation était la seule chance pour que nos enfants ne connaissent pas, à leur tour, la guerre. Faire l’Europe, ensemble, pouvait seul éviter le désir de revanche et nous donner l’espoir. »

Aujourd’hui, quand vous passerez à « Europe-Simone Veil », vous penserez à elle. Et à toutes ces femmes qui ont changé l’histoire aussi. En 2017, seules 6 stations du métro parisien portaient le nom d'une femme (ou d'un couple). Contre 119 arborant celui d'un homme ! Féminiser les noms des stations de métro reste donc un autre combat à mener pour plus de parité.

16 mai 2018

CHINE : Révolution Culturelle

16 MAI 1966 Révolution culturelle en Chine Le 16 mai 1966, sur ordre de Mao, le Parti communiste chinois lance la "grande révolution culturelle prolétarienne", destinée à "éliminer" les éléments de la bourgeoisie "infiltrés". Des centaines de milliers - voire des millions - de personnes mourront dans ce déchaînement de violences qui tournera à la guerre civile.

13 mai 2018

13 mai 1968....

8 mai 2018

Mort de la chanteuse Maurane à l’âge de 57 ans

L’artiste belge a été retrouvée sans vie à son domicile dans la périphérie de Bruxelles lundi soir. Elle avait participé à un concert dimanche.

La chanteuse belge Maurane est décédée à l’âge de 57 ans, a annoncé la chaîne de télévision publique belge RTBF, qui précise qu’elle a été retrouvée sans vie à son domicile de Schaerbeek, en périphérie de Bruxelles, lundi 7 mai dans la soirée.

« Le parquet de Bruxelles peut confirmer le décès lundi 7 mai dans le courant de la soirée de la chanteuse Maurane à son domicile à Schaerbeek. Une information judiciaire a été ouverte », a déclaré le magistrat du parquet cité par Belga. A ce stade de l’enquête, « il s’agit d’une mort qui n’est pas considérée comme suspecte par l’intervention d’un tiers », a-t-il ajouté, précisant qu’une autopsie devait être pratiquée pour éclaircir les causes du décès.

Concert la veille

Maurane, qui avait interrompu sa carrière en 2016 à cause de problèmes aux cordes vocales, était connue en France depuis les années 1980 grâce à sa participation à la comédie musicale Starmania coproduite par Michel Berger. Maurane avait sorti son premier disque, Danser, en 1986. Elle a publié une douzaine d’albums au fil de sa carrière, le dernier, Ouvre, datant de 2014. Ses chansons les plus populaires étaient Sur un prélude de Bach, Tu es mon autre ou encore Tout faux.

La chanteuse avait également fait partie du jury de l’émission de télé-crochet « Nouvelle Star », sur D8, durant deux saisons, en 2012 et 2013.

Elle avait encore chanté sur scène ce week-end dans la capitale belge, dans un concert en hommage à Jacques Brel, laissant augurer une reprise de sa carrière. Elle avait elle-même annoncé ce retour ces derniers jours sur les réseaux sociaux. « Aujourd’hui, je remets officiellement les pieds sur une scène après plus de 2 ans d’absence. Je ne vous dirai pas dans quel état je suis... Vous devez vous en douter », écrivait-elle jeudi dernier sur sa page Facebook.

Maurane préparait une tournée programmée pour le printemps 2019, dans la foulée d’un album consacré à Jacques Brel qui devait sortir à l’automne à l’occasion du quarantième anniversaire de la mort. « Côté album, les choses avancent bien puisque 14 maquettes sont enregistrées (...) Un premier single devrait sortir dans le courant de cet été », ajoutait-elle sur Facebook.

Voix gravée dans la mémoire

Dans la nuit après l’annonce du décès, Lara Fabian et Christophe Willem ont été parmi les premiers à rendre hommage à Maurane sur les réseaux sociaux.

« Quelle tristesse d’apprendre la disparition de Maurane, une des plus grandes voix (...) le choc est brutal, tant j’ai son visage et le son de sa voix gravés dans ma mémoire, mélange de douceur éternelle et de désillusion sur la vie », a réagi Christophe Willem sur son compte Instagram à côté d’une photo en noir et blanc de Maurane.

Depuis le Canada, la chanteuse Lara Fabian a salué une artiste « rare », « plus grande que la musique ». « Je suis assise ici dans mon petit bureau tout blanc à Montréal, je ne veux pas réaliser que tu n’es plus, je ne peux pas. Je me dis que tu vas appeler et m’engueuler, parce qu’on ne se voit pas assez », a-t-elle publié sur sa page Facebook.

Maurane était réputée pour son franc parler et ses coups de colère.

Concours de chant

Née le 12 novembre 1960 à Ixelles d’une mère pianiste et d’un père directeur d’une académie de musique, Claudine Luypaerts, la future Maurane, avait grandi à Scharbeek, autre commune de Bruxelles, selon son site officiel actuellement en reconstruction.

Elle avait participé dès l’adolescence à des concours de chant et tenu en 1979 un rôle dans un spectacle musical déjà en hommage à Jacques Brel. Elle avait enregistré son premier disque J’me roule en boule en 1980.

Maurane était notamment une grande admiratrice de Claude Nougaro à qui elle avait consacré un disque de reprises dans les années 2000.

Au cinéma, elle avait donné la réplique à François Cluzet dans Le Collier rouge le dernier film du réalisateur Jean Becker sorti en début d’année.

maurane

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