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Jours tranquilles à Paris

28 décembre 2018

"MISSY" PAR FERNANDO PAZ {NSFW / EDITORIAL EXCLUSIF}

Le photographe Fernando Paz a récemment tourné cette belle histoire en tête-à-tête avec le modèle Missy  à New York exclusivement pour NAKID .

https://www.instagram.com/fernandopazphoto/

Missy : https://www.instagram.com/lovexmac/

Photographié par Fernando Paz @fernandopazphoto

Le modèle est Missy @lovexmac

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28 décembre 2018

Serge Gainsbourg

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gainsfete

28 décembre 2018

Gilets Jaunes - Acte 7, Acte 8, la chienlit encore demain et lundi soir ! STOP

28 décembre 2018

Extrait d'un shooting

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mode24

28 décembre 2018

Moi Magazine

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28 décembre 2018

JAPON - la chasse à la baleine reprend...

baleine-ocean-saut

Largement soutenu par la frange nationaliste, le gouvernement japonais a annoncé le vendredi 26 décembre son intention de reprendre la pêche commerciale de la baleine. Une décision qui fait grincer des dents, notamment chez les militants écologistes.

UNE DÉCISION RADICALE QUI S’INSCRIT DANS UN CONTEXTE POLITIQUE TENDU

Après plus de trente ans de respect apparent du moratoire sur la chasse à la baleine mis en place par le CBI (commission baleinière internationale), le Japon reprendra bel et bien la pêche à la baleine « d’ici à la fin de l’année » a annoncé Tokyo vendredi dernier. Une décision qui se fait au grand dam de la communauté internationale, mais qui prend racine dans les nombreux conflits qui ont opposé les membres de la CBI au Japon ces derniers temps.

En septembre dernier, l’archipel avait en effet proposé aux 89 pays membres un texte intitulé « Le chemin à suivre », et prévoyait de faire cohabiter le chasse à la baleine et la préservation de l’espèce, en proposant des quotas de pêche pour les espèces en nombre suffisant, pour une pêche à la baleine dite « plus responsable ».

Un texte qui avait connu une vive opposition, notamment de la part de l’Australie, de l’Union Européenne et des Etats Unis, et qui avait récolté 41 voix contre, 27 voix pour et deux abstentions.

Un résultat estimé décevant pour le Japon, qui avait alors menacé de se retirer de la commission baleinière internationale si aucune solution à long terme n’était trouvée. Le pays deviendra alors le troisième du monde à autoriser la pêche du mammifère, avec l’Islande et la Norvège.

UNE DÉCISION VUE COMME RÉTROGRADE À L’INTERNATIONAL

Au niveau international, l’incompréhension demeure: pourquoi vouloir à tout pris rétablir la chasse à la baleine, alors que la consommation en 2015  de cette viande avoisine dans les faits les 4 à 5 000 tonnes par an, soit un peu moins de 40 grammes par japonais et par an ?

Les réactions des associations face à cette décision ne se sont pas faites attendre, et Greenpeace a notamment déclaré :

«  Il est clair que le gouvernement tente de faire passer cette annonce en douce à la fin de l’année, loin des projecteurs des médias internationaux, mais le monde n’est pas dupe. La décision du Japon est en décalage complet avec la communauté internationale, et fait fi de la nécessité de protéger nos océans et ces créatures majestueuses. »

Une décision malheureuse, mais qui devrait lever le voile sur l’hypocrisie liée sur la chasse à la baleine au Japon : dans les faits, l’interdiction de la chasse à la baleine n’a été que peu appliquée au Japon, qui profitait d’un flou juridique autorisant la pêche à la baleine « à des fins scientifiques ».

De plus, le Japon a fait part de sa décision de limiter la pêche à la baleine « aux eaux territoriales et à la zone économique exclusive japonaise ». Une mesure qui devrait limiter le champ d’action des Japonais en les privant de pêche en Antarctique, lieu favorisé aujourd’hui par les pêcheurs japonais en raison de leur grande concentration de baleines.

Si le gouvernement souhaite autant inscrire la chasse à la baleine dans son patrimoine historique, c’est pour une raison simple : il s’agit pour beaucoup de japonais d’une tradition ancestrale et d’une fierté nationale, et la présence d’un diktat étranger semble à nombre d’entre eux déplacé.

Il faut cependant rappeler que la consommation de viande de baleine s’est popularisée au Japon à la suite de la Seconde Guerre mondiale, par nécessité car la viande se faisait rare : on estime que 45% de la viande consommée entre 1947 et 1949 était de la viande de baleine.

Mais aujourd’hui, l’archipel n’est plus vraiment friand de cette viande et 88,8 % des japonais affirmaient en 2012 n’avoir pas consommé de viande de baleine ou très peu.

Un constat qui questionne la réelle motivation de cette pêche et qui interroge sur la position  du Japon face à la nécessité de protection d’une biodiversité qui se fragilise de jour en jour…

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28 décembre 2018

Milo Moiré

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27 décembre 2018

La une de Libération de demain matin

linéune

27 décembre 2018

Bals populaires place de la Concorde pour finir l'année 2018...

27 décembre 2018

Affaire Benalla - saison 2

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Affaire Benalla : Alexandre Benalla voyagerait toujours avec un passeport diplomatique (Mediapart)
Nouveau rebondissement dans l'affaire Benalla. Selon Mediapart, l’ancien chargé de mission de la présidence de la République voyagerait depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique. Celui-ci porterait la référence 17CD09254 et aurait été délivré le 24 mai 2018, soit 3 semaines après les violences du 1er mai dont il est soupçonné. Le document serait valide jusqu'au 19 septembre 2022.
Mediapart precise qu’Alexandre Benalla aurait utilisé ce passeport diplomatique pour se rendre récemment dans plusieurs pays africains ainsi qu’en Israël.
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Affaire Benalla: La restitution des 2 passeports diplomatiques a été réclamée fin juillet
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères indique que le Quai d’Orsay a réclamé fin juillet à Alexandre Benalla la restitution de ses deux passeports diplomatiques.
Pour rappel, Mediapart a révélé aujourd’hui que l’ancien chargé de mission de la  présidence de la République a utilisé un passeport diplomatique pour se rendre récemment dans plusieurs pays africains ainsi qu’en Israël.
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La lettre politique de Laurent Joffrin - Les aventures de monsieur Alexandre

Au moment de l’affaire des décorations, on se moquait de Jules Grévy, président de la République dont le gendre, Daniel Wilson, faisait argent d’un trafic de légions d’honneur. «Ah, quel malheur d’avoir un gendre !» lui faisait-on dire dans une chanson célèbre. On pourrait l’appliquer à Emmanuel Macron, qui chanterait aujourd’hui, déconfit et furieux : «Ah, quel malheur d’avoir un garde !» En effet, Alexandre Benalla, garde du corps préféré du Président, ne cesse, depuis qu’il a distribué des horions dans une manifestation sans que personne ne le lui demande, de hanter les nuits et les jours de l’Elysée tel un fantôme musclé.

Au début, on pouvait croire à un simple concours de circonstances. Benalla avait été vu au Tchad un mois avant que le Président ne s’y rende à son tour. La belle affaire ! Les services de l’Elysée avaient beau jeu de faire remarquer que cette unité de lieu, à défaut d’unité de temps, n’avait rien de tragique, qu’elle pouvait être attribuée sans invraisemblance à un malencontreux hasard. Benalla, tel le furet, passe par ici ou par là : Macron n’y est pour rien. Las ! Mediapart révèle que l’ancien garde du corps voyage depuis des mois avec un passeport diplomatique. Le sésame officiel, réservé habituellement aux diplomates, lui a été remis le 24 mai, soit au lendemain de la fin de sa période de mise à pied par l’Elysée mais avant la révélation de ses frasques dans une manifestation, qui a débouché sur son éviction. Simple procédure bureaucratique (certains membres de cabinet bénéficient de cette facilité). Ou b ien autre chose ?

Vindicte

Benalla, qui a son caractère, n’a jamais digéré sa mise à l’écart, jugeant que l’Elysée aurait pu le défendre plus énergiquement. Lancé depuis dans des tractations internationales à tire de «conseil», il estime que ses anciens patrons le poursuivent désormais de leur vindicte. C’est un fait que Patrick Strzoda, «dir cab» de Macron, sous-entend, dans un message plutôt menaçant, qu’il soupçonne Benalla d’avoir entamé sa carrière de «conseil» avant même de quitter l’Elysée, imputation grave si elle se vérifiait. L’Elysée, en tout état de cause, dément à son de trompe que Benalla puisse se prévaloir d’une quelconque mission officielle ou officieuse au nom du gouvernement français, ce que ce nouveau monsieur Alexandre nie avec la même énergie.

Cette polémique amère entre un ancien garde et ceux qu’il gardait n’arrange évidemment pas les affaires de la macronie, soumise ces derniers temps à quelques contrariétés. Qu’en sortira-t-il ? Rien peut-être : on voit mal pourquoi, à moins d’être suicidaire, l’Elysée aurait continué à missionner Benalla, lequel cherche à rebondir dans le rôle d’intermédiaire avec quelques dictatures africaines, dans un business incertain mais peut-être légal. C’est l’hypothèse la plus favorable aux deux parties. En attendant, l’affaire Benalla n’en finit pas de finir et de réjouir l’opposition. «Ah quel malheur…»

LAURENT JOFFRIN

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