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Jours tranquilles à Paris

15 juillet 2020

Harper's Bazaar

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15 juillet 2020

Caméras piétons

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15 juillet 2020

Épidémie - Port du masque obligatoire dans les lieux clos: Macron veut éviter tout “relâchement” 2 MIN

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

À l’occasion d’un 14 juillet inédit, Emmanuel Macron a renoué avec l’exercice de l’entretien avec les journalistes. Le président a notamment annoncé vouloir rendre le port du masque obligatoire dans les espaces fermés. Une mesure inévitable après un certain laisser-aller selon la presse étrangère.

Quelques minutes après avoir assisté à un défilé du 14 juillet en comité restreint et avoir mis à l’honneur les soignants et militaires ayant œuvré dans la lutte contre le coronavirus, le président a répondu aux questions des journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau. La situation sanitaire a occupé une large partie de l’entretien et une mesure en particulier a attiré l’attention. “Le président français a annoncé vouloir que le port du masque devienne ‘obligatoire dans tous les lieux publics clos’ à partir du 1er août”, relève la Libre Belgique. Le président a en effet affirmé que le port du masque, la distanciation sociale et le lavage des mains étaient le meilleur moyen de se prémunir contre le virus.

“[Il] a admis que la pandémie de Covid-19 repartait ‘un peu’, mais que le pays était prêt à affronter une deuxième vague sans avoir recours à un confinement aussi strict que lors de la première”, ajoute le journal espagnol La Vanguardia. Le président a tout de même tenu à rassurer les Français sur les stocks de masques à disposition et sur la capacité du personnel médical à pratiquer les tests de dépistage. Ceux-ci devraient éviter au pays d’avoir à subir un nouveau confinement généralisé.

Les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme

Pour la presse étrangère, cette mesure est loin d’être une surprise. Le Los Angeles Times explique, par exemple, que de nombreux pays européens – parmi lesquels l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Grèce – exigeaient qu’un masque soit porté dans les lieux fermés. “Le Royaume-Uni et la France ont adopté une attitude plus souple, recommandant son utilisation sans le rendre obligatoire.”

Dimanche déjà, le journal Le Soir, autre quotidien belge, rapportait qu’un collectif de médecins français réclamait l’instauration d’un port du masque obligatoire, “comme en Belgique”. Personnel médical et autorités sanitaires s’inquiètent de l’augmentation des nouvelles contaminations, en particulier dans le département de la Mayenne.

La tendance au relâchement s’accentue au cœur de l’été. À Paris, à part dans le métro, les habitants et les touristes […] ne portent plus tous le masque, tant s’en faut. À Nice, ce week-end, un concert réunissant des milliers de personnes s’est déroulé sans grande préoccupation des gestes barrières. Si les premiers foyers infectieux étaient surtout concentrés dans les centres médicaux, les habitats collectifs ou les entreprises, on note une recrudescence des contaminations dans les cercles familiaux et amicaux.”

De la même manière, la veille du 14 juillet, le Daily Telegraph affirmait que “le ‘R0’ [R-zéro] de la France, représentant le nombre de personnes contaminées par un individu infecté, [avait] dépassé le nombre de 1 dans la plus grande partie du pays”. Cette donnée a été confirmée par Emmanuel Macron lors de son interview télévisée.

La menace épidémique plane toujours et “deux mois après le déconfinement, l’humeur n’est plus à la détente en France”, résume Le Soir.

Antoine Cuny-Le Callet

15 juillet 2020

Des soldes sans l’euphorie

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Par Cécile Prudhomme

Mercredi 15 juillet est donné le coup d’envoi des soldes dans un contexte très particulier. Reportée, cette période de promotions va se dérouler alors qu’une certaine résurgence du coronavirus est observée.

Initialement prévues le 24 juin, ils avaient été décalés à la demande des commerçants, éprouvés par la crise sanitaire, pour avoir un peu plus de temps pour écouler leurs stocks après le confinement tout en préservant leurs marges. Les soldes − seules périodes où les commerçants sont autorisés à vendre à perte − débutent en France mercredi 15 juillet pour quatre semaines.

Mais les bonnes habitudes ont la vie dure. Dès la fin du mois de juin, les grands réseaux de distribution avaient quasiment tous lancé des opérations de promotions et de ventes privées. « C’est un moyen de commencer les soldes pas trop tard car beaucoup d’enseignes ne souhaitaient pas qu’elles soient décalées en juillet. Les gens préparent leurs vacances, les grandes villes commencent à se vider de leurs habitants, les touristes ne sont pas là, et le télétravail restreint les flux de population », indique Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce.

Lundi 13 juillet, sur BFM Business, Laurent Milchior, président d’Etam, a estimé qu’il aurait même fallu les annuler, compte tenu de la résurgence du virus dans certains départements. « On voit que le Covid-19 repart (…) et on a tous une responsabilité, chefs d’entreprise et citoyens, de faire en sorte que ce virus ne circule pas (…). Les soldes, c’est un système de volumes, il faut qu’il y ait beaucoup de monde dans un magasin pour qu’ils fonctionnent », a déclaré le dirigeant, qui ajoute « ce n’est pas complètement raisonnable ».

« NOUS AVONS DEMANDÉ AU GOUVERNEMENT UN ASSOUPLISSEMENT DU PROTOCOLE SANITAIRE », YOHANN PETIOT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ALLIANCE DU COMMERCE

D’autant que les recommandations sanitaires rendent encore plus complexe la tenue de l’évènement promotionnel cette année.

Certaines boutiques d’habillement ont condamné les cabines d’essayage, d’autres mettent les vêtements à l’isolement… « Nous avons demandé au gouvernement un assouplissement du protocole sanitaire, qui consiste à isoler vingt-quatre heures les vêtements essayés ou les passer à la vapeur, ce qui ne convient pas à tous les textiles, et tous les magasins ne sont pas équipés. Mais nous n’avons pas eu de réponse », indique M. Petiot.

Mais les consommateurs auront-ils la même envie que les années précédentes de faire les boutiques à la recherche de bonnes affaires ? Si 56 % des Français comptent effectuer des achats pendant les soldes d’été, seulement 14 % en sont certains, montre un sondage de L’Observatoire société et consommation (L’ObSoCo) paru lundi. En cause : « Une moindre appétence à fréquenter les magasins, liée aux préoccupations sanitaires, mais qui devrait tout de même profiter au commerce en ligne », explique L’Obsoco. Mais aussi un « pouvoir d’achat restreint pour certains et des achats déjà réalisés dans les jours suivant le déconfinement ».

Parmi les personnes interrogées, 33 % déclarent vouloir dépenser moins lors des soldes qu’en 2019, et 17 % envisagent de dépenser plus. Un Français sur deux est par ailleurs favorable à l’ouverture des magasins le dimanche pendant les promotions.

« Cela ne suffira pas à sauver la saison »

Après une période d’euphorie de la consommation post-confinement, beaucoup de commerçants ont noté un ralentissement de leur activité. Certains constatant qu’elle est même beaucoup plus calme que les années précédentes. Les Français sont-ils pressés de s’occuper de leurs vacances ou économisent-ils en vue d’une rentrée difficile ?

« Du début de l’année à la fin mai, on avait enregistré 26 % de chiffre d’affaires en moins sur le marché de l’habillement par rapport à la même période de 2019, précise M. Petiot. Juin sera forcément mauvais puisque l’an dernier il intégrait la période des soldes. Il faudra donc analyser la période juin-juillet pour voir s’il y a eu un effet d’attente et si les soldes permettent de relancer la consommation sur notre marché. Mais cela ne suffira pas à sauver la saison. »

Interrogé lundi sur RTL, Bruno Le Maire, ministre de l’économie, des finances et de la relance, a déclaré : « La consommation reprend. Il y a quelques semaines, nous étions à – 30 % de consommation, aujourd’hui on est tout juste à – 5 %. On a quasiment retrouvé la normale. »

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15 juillet 2020

Fanny Müller

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15 juillet 2020

JUILLET - Le Palais Idéal accueille les collections pré-collections Lanvin printemps-été 2021

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FASHION WEEK

Pour ses collections printemps-été 2021, Bruno Sialelli, directeur artistique de Lanvin, a choisi comme décor le Palais Idéal, véritable trésor d'architecture et d'art naïfs.

Entre réalité, fantasme et rêverie, les collections Lanvin printemps-été 2021, sont un prolongement des précédentes propositions de Bruno Salielli, directeur artistique de la maison depuis 2019. Au milieu des longues robes fluides, des costumes élégants et des attitudes désinvoltes, un mélange inédit de références et une fusion d'inspirations qui trouvent un écho dans la construction particulière du Palais Idéal. Situé en Auvergne et construit par le facteur Ferdinand Cheval entre 1879 et 1912, le Palais Idéal est un véritable trésor d'artchitecture et d'art naïfs, aux allures de bâtisse fantastique et qui a autrefois inspiré Pablo Picasso, Max Ernst et André Breton.

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15 juillet 2020

RÉCIT - Colombie : les femmes indigènes, proies sexuelles des militaires

Par Anne Proenza, correspondante à Bogota 

Le scandale provoqué par le viol, le mois dernier, d’une Amérindienne de 12 ans par sept soldats a été suivi par la révélation de dizaines d’autres cas. Des violences favorisées par le conflit armé et l’enlisement du processus de paix.

Elle était partie cueillir des goyaves. C’était le dimanche 21 juin en fin d’après-midi. Sur son chemin, près du hameau de Santa Cecilia dans le département central du Risaralda au cœur des Andes, la fillette de 12 ans, de la communauté indienne emberá-chami, a rencontré sept soldats. Les militaires l’ont séquestrée, violée à tour de rôle, et ses proches ne l’ont retrouvée que le lendemain, pleurant au bord du fleuve. La plainte portée par la famille, soutenue par les autorités de la réserve indienne Gitó Dobaku où elle vit, et l’Organisation nationale indigène, et reprise par les réseaux sociaux et les médias, a fait immédiatement scandale.

Dans les jours qui ont suivi, des dizaines d’autres cas ont été divulgués au public. Arrêtés, les sept soldats ont avoué et le chef de l’armée a dû monter au créneau, révélant que depuis 2016, 118 militaires font l’objet d’enquêtes pour des abus sexuels contre des mineures. Le parquet colombien a pour sa part fait ses comptes : depuis 2009, la justice a été saisie de 486 plaintes d’abus sexuel impliquant 497 membres de la force publique (militaires et policiers) dont seules 141 ont conduit jusqu’ici à des condamnations. L’agression s’est par ailleurs produite alors que le Sénat venait d’approuver une réforme constitutionnelle polémique instaurant la peine à perpétuité pour les auteurs de crime contre des enfants de moins de 14 ans. Le président de droite, Iván Duque, a surfé sur la vague : «S’il faut inaugurer la prison à perpétuité avec eux, nous le ferons», a-t-il annoncé, alors que la loi n’était même pas encore promulguée.

Recrudescence de la guerre

«Les violences sexuelles contre les femmes indigènes sont récurrentes et culturelles et ont été dénoncées dans la plupart des territoires indigènes du pays», affirme Patricia Tobón, avocate emberá-chami, qui fait partie de la commission Vérité mise en place après l’accord de paix signé en novembre 2016 entre le gouvernement précédent de Juan Manuel Santos et l’ex-guérilla des Farc. Sa sœur, Marcela Tobón, directrice de l’association de juristes Akubadaura, explique aussi que «les soldats de base ne font que reproduire la manière dont la société colombienne voit la population indigène et notamment les femmes indigènes, c’est-à-dire que leur faire du mal n’a pas d’importance». Et d’ajouter qu’«en temps de guerre le corps des femmes est un butin et permet de contrôler les territoires».

Oscar Montero, leader kankuamo qui a coordonné l’ouvrage Temps de vie et de mort, mémoires et luttes des peuples Indigènes en Colombie (1), souligne pour sa part que «les violences sexuelles sont le fait des forces armées mais aussi de tous les acteurs armés du conflit et il n’y a pas eu de trêve». Car, malgré l’espoir suscité par l’accord de paix censé mettre fin à plus de cinquante ans d’affrontements, les violences en tout genre et notamment sexuelles n’ont pas cessé. Le retard ou l’absence de mise en œuvre de l’accord a réactivé les brutalités dans de nombreuses régions et entraîné une recrudescence de la guerre. Les groupes armés organisés (GAO), comme les appelle le gouvernement qui met dans le même sac d’anciennes structures paramilitaires, de puissants cartels de drogue, la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN) ou des groupes de dissidents des Farc, se disputent les territoires laissés par les Farc avant leur réincorporation à la vie civile. Sans compter la militarisation croissante qui va avec.

«Dénoncer, porter plainte est très difficile pour les peuples indigènes, à cause des barrières linguistiques, de la distance géographique, et enfin à cause de la peur», ajoute Oscar Montero. Avec ses 115 peuples amérindiens, en grande majorité aux langues et cultures différentes, la Colombie est un des pays qui compte le plus de communautés indiennes du continent, même si celles-ci ne représentent qu’un peu plus de 3,4 % de la population.

L’association Akubadaura accompagne, à la demande de l’Organisation indigène de Colombie (Onic), le peuple nukak, l’un des plus vulnérables du pays et qui a souffert de dizaines d’abus. Les Nukak ont connu leur premier contact en 1988, il y a à peine trente ans, et avaient alors été décimés par la grippe. Ils ne sont plus qu’environ 700 aujourd’hui et vivent dans des conditions misérables, dans les environs de San José del Guaviare, la capitale du département, dans le sud-est du pays. Leur immense territoire, aux portes de l’Amazonie, reste la proie des groupes armés, des colons, des prédateurs de bois, des trafiquants de drogue, tandis que la présence de l’armée s’accroît.

Le 8 septembre 2019, Sofia, jeune amérindienne nukak de 15 ans se promenait avec une amie. Enlevée, séquestrée et violée pendant quatre jours par au moins deux soldats du bataillon Joachín-París stationné près de San José, elle avait réussi à s’échapper. «Pour la dignité de la jeune fille nukak, nous n’en dirons pas plus sur les atrocités qu’elle a subies», relate Marcela Tobón. Mais malgré la plainte déposée il y a plus de neuf mois, l’enquête n’a pas progressé jusqu’à maintenant… Le cas n’est pas isolé.

Des chiffres sous-estimés

L’association Confluenzia, qui travaille avec les communautés amérindiennes de tout le pays, a documenté onze autres plaintes dans la même région du Guaviare pour des viols, abus et incitations à la prostitution, commis par des membres de la force publique. Tandis que l’association No es hora de callar («ce n’est pas le moment de se taire»), dirigée par la journaliste Jineth Bedoya, victime des paramilitaires et figure emblématique en Colombie du combat contre les violences sexuelles, a aussi enquêté sur 23 cas d’abus et de viols commis par des militaires entre 2008 et 2017 à l’encontre de jeunes filles du peuple nukak. De manière générale, «les chiffres rendus publics sur les violences sexuelles sont très bas et sous-estimés», remarque Jineth Bedoya. Et les sanctions aussi. Le chef de l’armée de terre, le général Zapateiro, a annoncé fin juin-début juillet que 76 soldats et officiers impliqués dans des crimes sexuels avaient été «retirés du service actif», affirmant que «la tolérance zéro» prévalait.

A la commission Vérité, Patricia Tobón lutte pour un réel «accès à la justice» des femmes amérindiennes qui subissent les violences non seulement de tous les acteurs armés mais aussi, parfois, dans leurs propres communautés, comme dans toutes les sociétés.

Et si les viols commis par les militaires ont secoué le pays pendant près de dix jours, l’indignation médiatique et politique a disparu presque aussi vite qu’elle est apparue, comme pour la plupart des crimes et scandales perpétrés en Colombie.

(1) Edité par le Centre national de mémoire historique, 20

15 juillet 2020

Marisa Papen

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Marisa Papen (3)

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15 juillet 2020

Société - Le confinement a-t-il signé la mort du soutien-gorge ?

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THE GUARDIAN (LONDRES)

Le confinement et le travail à domicile ont été l’occasion de se débarrasser de sous-vêtements inconfortables et inutiles. Et beaucoup de femmes n’ont plus l’intention de porter à nouveau des soutiens-gorge.

“C’est après une virée shopping, la première fois depuis des semaines que Louise Kilburn s’aventurait dehors depuis le confinement, qu’elle a réalisé qu’elle ne portait pas de soutien-gorge”, raconte le Guardian. Pyjamas, vêtements décontractés “et plus important encore, pas de soutien-gorge” : pendant le confinement, cette professeure d’université s’est créé une garde-robe la plus confortable possible. “J’ai même égaré mes ‘cages à nichons’”, confie-t-elle au quotidien anglais.

“Expérience surprenante”

Avec le confinement, beaucoup de femmes ont décidé d’abandonner le soutien-gorge. Emma Roddick, conseillère municipale à Inverness en Écosse, ne voit pas comment elle pourrait recommencer à le porter tous les jours. “Ça me démangeait tellement, l’armature me piquait, le dos me grattait…”, raconte-t-elle.

Selon Emma Roddick, se retrouver sans soutien-gorge a été une expérience “surprenante”. Pour beaucoup de femmes, l’idée de se passer de soutien-gorge n’est possible que pour “les silhouettes à la Kate Moss”. “Vous avez besoin de soutien”, “ce sera vraiment inconfortable si vous n’en portez pas”, etc. : tout ce qu’elle avait l’habitude d’entendre, elle qui fait un bonnet G, ne s’est pas concrétisé depuis qu’elle a adopté la tendance du no bra.

Adaptation des entreprises du secteur

Et les entreprises de sous-vêtements commencent à prendre en compte ce phénomène. “Nous avons observé une croissance énorme des ventes de soutiens-gorge sans armatures, et au style plus confortable”, explique Clare Turner, responsable de la planification des produits et approvisionnements de la marque de lingerie Bravissimo. La société s’adresse désormais en majorité aux femmes aux bonnets importants.

Pour elle, il ne s’agit pas seulement d’une réaction au confinement, mais d’un phénomène qui “connaît une croissance rapide depuis deux ou trois ans”. Elle attribue cette évolution à la tendance des sports de loisirs et à l’importance accrue accordée au bien-être et aux soins personnels.

Les gens veulent prendre soin d’eux-mêmes et mettre des choses sur leur corps qui les rendent heureux, et c’est devenu plus important que l’apparence.”

“Libérez le mamelon”

Mais alors le soutien-gorge est-il vraiment nécessaire ? “Il peut aider à soulager les femmes qui éprouvent des douleurs mammaires”, détaille Joanna Wakefield-Scurr, professeure en biomécanique à l’université de Portsmouth. “Il n’y a pas de muscles dans le sein”, précise-t-elle. Le soutien-gorge permet donc d’empêcher “une pression excessive” sur la peau et les ligaments. Mais la professeure ajoute qu’il “n’y a aucune preuve” démontrant que son port quotidien empêche “à long terme les seins de s’affaisser”. L’âge, la gravité, les grossesses et la génétique sont plutôt à blâmer pour cela. Pour beaucoup de femmes, c’est donc avant tout “un problème esthétique”.

Mais le port du soutien-gorge cache également un enjeu politique. La campagne “Libérez le mamelon”, qui plaide en faveur de l’égalité des femmes en matière de seins nus, expose le soutien-gorge comme un objet qui “lutte contre la forme et le mouvement naturel” des seins pour les rendre plus acceptables, mais qui “déguise aussi le mamelon avec pudeur”.

À l’avenir, certaines pourraient adopter la tendance du no bra. Emma Roddick estime qu’elle devra porter un soutien-gorge une fois de retour au travail ; elle craint que ses collègues la jugent pour ne pas en porter un. Mais pour Louise Kilburn, une chose est sûre : elle ne reportera plus de soutien-gorge à armatures :

Ne pas en porter est plus confortable, mais on a aussi l’impression de ne pas être conforme à la société.”

Source

The Guardian

LONDRES www.theguardian.com

15 juillet 2020

Festival Photo de La Gacilly

Festivla Photo La Gacilly (12)

Festivla Photo La Gacilly (16)

Festivla Photo La Gacilly (17)

Festivla Photo La Gacilly (24)

Festivla Photo La Gacilly (27)

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