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Jours tranquilles à Paris

19 février 2017

Keith Haring

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19 février 2017

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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19 février 2017

Manifestation contre les violences policières : « Il y a des actes intolérables »

Par Chloé Marriault - Le Monde

Plus de 2 000 personnes se sont rassemblées samedi à Paris en soutien à Théo L., victime d’un viol présumé lors d’une interpellation à Aulnay-sous-Bois.

Venu de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), Albafika, 32 ans, a déjà participé à plusieurs rassemblements de soutien à Théo L., ce jeune victime d’un viol présumé lors d’une interpellation violente, le 2 février, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Place de la République à Paris, samedi 18 février, ce professeur d’économie et de gestion explique ne « plus se sentir en sécurité face à la police ». « Quand j’étais petit, je voulais être policier. Mais en voyant leurs violences, j’ai compris que ce n’était pas ça, la justice », confie-t-il.

Il ajoute, désabusé : « D’où je viens, les enfants ont peur de la police. Je suis révolté mais je sais pertinemment que même en étant ici, rien ne va changer. Je ne suis pas confiant, on n’est pas assez unis. Beaucoup de gens ne se mobilisent pas en se disant que les autres le feront à leur place. »

« Des bavures qui restent impunies »

Autour de lui, des manifestants scandent « On n’oublie pas, on ne pardonne pas ! », « Police partout, justice nulle part », « C’est l’impunité et l’injustice, alors désarmons la police ! » Jeunes, moins jeunes, familles avec des enfants… Plusieurs milliers de personnes (2 300 selon la police, entre 4 000 et 5 000 selon les organisateurs) se sont rassemblées pour dénoncer les violences policières. Certaines brandissent une affiche avec les inscriptions « De Zyed et Bouna à Théo et Adama, à bas le racisme et la violence d’Etat ».

Heloïse, 42 ans, participe pour la première à un rassemblement contre les violences policières depuis l’interpellation de Théo L. En tant que simple citoyenne, précise-t-elle, et non comme militante. « Les faits sont choquants, inexcusables. La défense de la police ne tient pas debout, j’attends que justice soit faite. Il devrait y avoir un mouvement d’ampleur pour soutenir Théo, mais aussi pour Adama et les autres. »

Danièle, 63 ans, habitante du 4earrondissement de Paris, est venue au rassemblement place de la République avec son mari. « Il existe dans la police des actes intolérables, des bavures qui restent impunies. Cela encourage d’autres policiers à agir impunément », déplore t-elle. La police doit, selon elle, retrouver un « caractère de protection de la population », plutôt que de se concentrer sur la « répression ».

« Ne pas les mettre tous dans le même panier »

Julien, 20 ans, étudiant en sciences sociales à l’université de Nanterre, raconte avoir assisté à des violences policières lors de rassemblements contre la loi travail au printemps, auxquels il a participé. Il a vu des manifestants « gazés, matraqués, insultés » et fustige « l’injustice » et « les violences policières dans leur ensemble, pas seulement les violences physiques mais également les humiliations ». « C’est un problème qui gangrène notre société, estime-t-il, les pouvoirs publics ne font pas ce qu’ils devraient faire. »

Espérant un rassemblement pacifique, Ambre, 15 ans, se tient à distance des quelques manifestants qui, en fin d’après-midi, tentent de provoquer les forces de l’ordre. Elle a fait le déplacement de Seine-Saint-Denis avec son amie Maë pour« dénoncer les abus de policiers » mais précise ne pas vouloir « les mettre tous dans le même panier », car « certains essaient de faire bien leur travail ».

Les organisateurs avaient appelé au calme et souhaité une mobilisation statique. Après la dispersion de la manifestation, quelques centaines d’individus s’en sont toutefois pris aux forces de l’ordre. Face aux jets de projectiles, les policiers ont répliqué avec du gaz lacrymogène et des charges. Treize personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police.

19 février 2017

Extrait d'un shooting - nu masculin

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19 février 2017

Craig Morey (photographe)

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19 février 2017

Berlinale 2017 : un palmarès aussi déroutant qu’un scénario de Paul Verhoeven

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Par Isabelle Regnier - Le Monde

Le jury présidé par le cinéaste batave a attribué l’Ours d’or à « Our Body and Soul », de la Hongroise Ildikó Enyedi, récit d’une histoire d’amour née dans un abattoir.

Toujours là où on ne l’attend pas, Paul Verhoeven. Alors qu’Aki Kaurismaki s’est maintenu, tout au long du festival, en position de favori pour l’Ours d’Or, le jury de la 67eBerlinale – présidé par le cinéaste batave – l’a finalement attribué à Our Body and Soul, de la Hongroise Ildikó Enyedi.

Ce film, qui conte l’histoire d’amour entre deux personnages ternes et solitaires – le gérant d’un abattoir et la nouvelle contrôleuse de qualité des viandes qu’on vient de lui mettre dans les pattes –, fonctionne sur un postulat original : c’est en découvrant qu’ils font tous deux chaque soir le même rêve, où ils se retrouvent dans la peau d’un cerf et d’une biche veillant tendrement l’un sur l’autre dans une forêt enneigée, qu’ils tombent amoureux.

Les choses se gâtent une fois l’idée posée, quand se précise la névrose du personnage féminin, agrégat de phobies diverses, qui par amour va tenter de s’ouvrir au monde, au contact physique, au jeu, à la musique, et finalement au sexe.

Coup de théâtre final

Entre les scènes de cantines, les soirées gin-rami et les face à face avec la psy d’entreprise, le chemin pour y arriver est si laborieux qu’il engloutit l’une après l’autre toutes les pistes ouvertes par le film, ne laissant au spectateur comme os à ronger qu’une scène d’amour excitante comme le spectacle de la glace qui fond au printemps.

La soirée de clôture du festival avait pourtant bien commencé. Et l’on peut se demander si ce coup de théâtre final n’a pas été concocté par Verhoeven comme une des farces acerbes – dont ses scénarios font leur miel – pour casser le bon goût d’une cérémonie trop bien huilée.

Où les meilleurs films se voyaient récompensés pour leurs meilleures qualités (meilleur réalisateur pour De l’Autre côté de l’espoir, d’Aki Kaurismaki, meilleure actrice pour Kim Min-hee, dans Une Femme seule sur la plage de Hong Sang-soo, Grand Prix du jury pour Félicité d’Alain Gomis…).

Où ceux moins passionnants mais qui avaient fédéré de larges suffrages, se partageaient le reste – prix de la meilleure contribution artistique pour le montage d’Ana, mon amourde Calin Peter Netzer, cinéaste roumain qui avait remporté en 2013 l’Ours d’or pour Mère et fils, Meilleur scénario pour Una Mujer fantastica, de Sebastian Lelio, Prix Alfred Bauer pour Pokpot d’Agnieszka Holland, meilleur acteur pour Georg Friedrich, dans Bright Nights de Thomas Arslan – alors qu’était ignoré le ventre mou de films plus ou moins anecdotiques, qui constituait le gros de la compétition.

Un trés gracieux « On the Beach at Night Alone »

Outre les très beaux films d’Aki Kaurismaki et d’Alain Gomis – ils vont prochainement sortir dans les salles françaises –, le passionnant The Lost City of Z de James Gray – présenté hors compétition –, une série de documentaires sur le racisme aux Etats-Unis (en particulier I’m not your negro de Raoul Peck, prix du public pour un documentaire dans la section du Panorama, et Strong Island de Yance Ford), et la restauration du formidable soap opéra de Rainer Werner Fassbinder, Huit heures ne font pas un jour, cette Berlinale aura été marquée par le très gracieux On the Beach at Night Alone de l’inépuisable Hong Sang-soo.

Le prix d’interprétation donné à Kim Min-hee (remarquée récemment dans Mademoiselle de Park Chan-wok, et Yourself and yours, le précédent film de Hong Sang-soo) était sans doute le plus bel hommage que le jury pouvait rendre à ce film, tant le visage lumineux de l’actrice le magnétise, tant le subtil nuancier de jeu qu’elle déploie innerve jusqu’à la rendre vibrante la texture de l’image.

Alone on the beach at nightcommence en Allemagne. En vacances chez une amie divorcée, Young-hee, la jeune actrice qu’interprète Kim Min-hee, se remet d’une rupture avec un homme marié, cinéaste de son état.

De retour en Corée, elle passe une soirée bien arrosée, au soju comme il se doit chez Hong Sang-soo, avec de vieilles connaissances qui la trouvent changée, « plus mûre », « plus femme », puis elle s’endort seule sur la plage et rejoint son amant, dans ce qui ressemble à un rêve.

Oublier ou se souvenir, rêver ou rejouer l’histoire dans sa tête à s’en faire mal, se fermer aux émotions ou s’ouvrir au désir… Au fil d’un puzzle de scènes de vie prosaïques où affleure une mélancolie inédite chez lui, le cinéaste, soutenu par le Quintette pour cordes en do majeur de Schubert, explore la multiplicité des voies du deuil amoureux. Et c’est très beau.

https://twitter.com/berlinale?lang=fr

 

19 février 2017

Galerie Laurent Strouk

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19 février 2017

La Trinité sur Mer

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19 février 2017

Street Art

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19 février 2017

Et Ozon libéra la femme - ce soir sur France 2

« POTICHE », comédie française de François Ozon (2010) avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu,Fabrice Luchini, Karin Viard et Judith Godrèche. 1h43.

Quelle bonne idée François Ozon a eue d’immortaliser cette délicieuse pièce de théâtre de boulevard de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy ! Catherine Deneuve excelle dans ce rôle, créé par Jacqueline Maillan, d’épouse du patron d’une usine de parapluies. Quand les ouvriers se soulèvent contre ce tyran, celle que tout le monde prend pour une « potiche » prend les rênes de l’entreprise. Evidemment, elle se métamorphose en excellente femme d’affaires ! La saveur de cette comédie est de nous replonger dans la société des années 1970 durant lesquelles les femmes se sont libérées. Et son mari, incarnation parfaite du chef de famille gaullien, supporte très mal cette émancipation. Les dialogues fusent. Après « Huit femmes », François Ozon confirme son talent pour extraire leur saveur à des pièces de théâtre pas si anecdotiques.  Benoît Daragon

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