Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

29 juin 2020

Le festival photo de La Gacilly s’ouvre mercredi

la gacilly affiche

L’événement

« Pourquoi est-ce que je cache mon visage derrière ma main droite ? […] Je le cache parce que je n’aime pas qu’un garçon qui n’est pas d’ici se mette à me photographier sans même m’avoir demandé la permission. »

Cette phrase est la légende de La petite coquette de Toledo, portrait signé du photographe Pablo Corral Vega, maître de la photographie couleur. Rédigées par le Prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa, les légendes accompagnent les photos de cette exposition. Mais elles ne sont pas des descriptions objectives. Ce sont des fictions, des inventions de l’esprit inspirées par ces images envoûtantes qui racontent finalement un peu notre époque, condamnée à vivre autrement…

Apprendre à faire autrement. Justement les organisateurs du festival photo de La Gacilly l’ont bien compris. « Le festival, qui met le cap cette année sur l’Amérique latine, ne sera plus comment avant. En tout cas plus dans la configuration que l’on a connue », lance Auguste Coudray, son président.

Avec le Covid-19, il a fallu se bagarrer pour maintenir cette nouvelle édition composée de trois parcours et de dix-neuf galeries, tout en conservant l’âme du festival : ses acteurs et ses bénévoles. « On voulait faire ce festival, l’ouvrir au public, mais à une condition : que nos restaurateurs, commerçants et artisans puissent travailler aussi », précise le président.

Alors, il a fallu s’adapter et mettre en place des règles. « Il y aura un sens de balade, un peu comme une rocade avec des bretelles pour entrer et pour sortir mais je crois vraiment que cette édition si particulière va faire du bien au public », ajoute Auguste Coudray.

Un festival photo à mission

Depuis sa création en 2004, le Festival Photo La Gacilly est reconnu pour son engagement sur les grands enjeux environnementaux de nos sociétés. C’est pour cette raison que les équipes ont décidé de s’engager. « Notre ambition est simple : devenir un festival photographique à mission, reconnu pour son engagement et sa capacité à fédérer les publics autour d’un futur enthousiasmant », précise les organisateurs.

Du côté de la programmation, comme chaque année, les surprises sont de taille. On part à la rencontre de photographes de renom qui invitent les spectateurs à toujours prendre plus conscience des paysages qui font notre planète. La révolte des Indiens d’Amazonie en passant par ces pays meurtris qui s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la violence, le festival est un rendez-vous pour penser notre avenir différemment sans oublier des paysages à couper le souffle.

Pour la commande de l’année, elle a été passée à Emmanuel Berthier. Dans les brunes hivernales, il est allé se perdre dans les réserves naturelles du Morbihan pour photographier les plus beaux paysages, les plus beaux moments de la vie. À découvrir !

Maël FABRE.

Du 1er juillet au 31 octobre, festival photo de La Gacilly. Gratuit. Plus d’informations sur www.festivalphoto-lagacilly.com.

Publicité
29 juin 2020

Patrick de Carolis devient maire d'Arles, sa ville natale

Patrick-de-Carolis-devient-maire-d-Arles-sa-ville-natale

Patrick de Carolis, à Arles en février Patrick de Carolis, à Arles en février

GERARD JULIEN / AFP

L'ancien président de France Télévisions a remporté dimanche les municipales à Arles.

Connu des téléspectateurs pour avoir présenté l'émission Des Racines et des Ailes, Patrick de Carolis, ancien président de France Télévisions, réussit à 66 ans son entrée en politique en remportant les municipales à Arles (Bouches-du-Rhône).

"Sortir la ville du marasme"

Revendiquant "une fibre sociale" pour "sortir la ville du marasme", Patrick de Carolis, né à Arles où il est revenu il y a deux ans, était soutenu par la droite pour arracher ce bastion communiste.

Avant de se lancer en politique, Patrick de Carolis a commencé dans les années 1970 une carrière de journaliste à la télévision. Il gravira les échelons, passant plusieurs fois du public au privé, jusqu'à présider le groupe de télévisions publiques France Télévisions de 2005 à 2010. C'est dans ce cadre qu'il a été condamné en appel l'an dernier à cinq mois de prison avec sursis et 25.000 euros d'amende dans l'affaire Bygmalion, pour avoir passé des contrats entachés de favoritisme avec cette société, mise en cause dans le financement de la campagne de l'ancien président LR Nicolas Sarkozy en 2012.

Pour les téléspectateurs, le journaliste-producteur est avant tout la figure de Des racines et des Ailes, le magazine de reportage de prime time de France 3 dédié au patrimoine qu'il a créé en 1997 et présenté au total pendant neuf saisons. Hors du petit écran, Patrick de Carolis s'est investi dans la culture: il dirige le musée Marmottan Monet à Paris depuis 2013. Il est marié, père de quatre enfants.

29 juin 2020

Normal lance sa chaîne live TV : Le Turk & Frédérique

1-la-chute-des-empires-le-carrosse

2-le-tombeau-des-sirènes

3-les-machines-absurdes

4-la-garenne-du-prince-1

5-la-garenne-du-prince-2

Face aux difficultés à se réunir, à assister à des séances photos ou à apprendre et découvrir lors de workshops : Normal lance sa chaîne live TV. Des heures de shootings Live, en exclusivité, non censurés.

Retrouvez Le Turk et ses nouveaux décors hors-normes, aujourd’hui 29 juin , de 10h à 18h, dans l’atelier même de l’artiste. Et avec pour modèle, la talentueuse Frédérique Bel.

Découvrez les coulisses d’un univers comme si vous y étiez. L’installation, la mise en scène, la création d’une narration, la direction, l’éclairage, les jeux de modèle, le stylisme, le talent des équipes. L’accès est gratuit le jour du live. Une expérience unique et immersive dans l’atelier d’un des grands créatifs contemporains.

LE TURK & FRÉDÉRIQUE BEL – Lundi 29 Juin. De 10h à 18h – Accès gratuit le jour même avec ce lien : https://www.normal-magazine.com/chaine-tv-normal-magazine

Après une formation aux Beaux-Arts et à l’Université de Tours, Le Turk débute sa carrière en tant que directeur artistique du Centre d’Art de la Rue en 2007. Il devient photographe au sein de l’Agence WM à Paris. Réputé pour ses photographies stylisées et retravaillées, Le Turk a reçu le Grand Prix Azart Photographie ainsi que le 1 er prix de la Tribu des Artistes Chic Art Faire en 2011. Au-delà de cela on ne lui connaît qu’un pseudonyme énigmatique et un art fantastique.

Le Turk maîtrise bien plus que la photographie. Observez ses clichés et vous découvrirez une décoration toute en couleur, une mise en scène soigneusement construite, des maquillages audacieux et pleins d’autres montages burlesques. En véritable tragédien, Le Turk s’inspire des​ révoltes parisiennes, de la Commune de Paris, de l’histoire française, du cirque et du cabaret façon Pigalle … Son univers est un savant mélange d’illustrations, de BD, de films de Jeunet, de peintures d’Otto Dix ou de Jérôme Bosch. Ses scènes faites de carton-pâte, de bois, de polystyrène, d’accessoires divers apparaissent, malgré tout, comme des scènes de vies volées, un moment capturé, un instant conquis dans un monde fantastique, criant de réalisme.

www.normal-magazine.com

www.normalacademy.com

6-la-garenne-du-prince-6

7-Ode-à-Metz

8-Opera-Mundi

9-Romance-et-Série-B

10-Venise

29 juin 2020

Sabine Weiss à Vannes

Sabine Weiss (16)

Sabine Weiss (17)

Sabine Weiss (18)

Sabine Weiss (19)

Sabine Weiss (21)

Sabine Weiss (22)

Sabine Weiss (23)

Sabine Weiss (24)

Sabine Weiss (25)Exposition photo : "Une vie de photographe, Sabine Weiss" - Le Kiosque à Vannes, juqu'au 6 septembre 2020

29 juin 2020

États-Unis : 1,4 milliard d’aides envoyé à des morts

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Ce jeudi 25 juin, l’organisme du Congrès américain chargé du contrôle des comptes publics a publié un rapport qui va faire parler de lui. Selon celui-ci, près de 1,4 milliard d’aides accordées par l’administration Trump ce printemps auraient été envoyées par erreur à des personnes décédées.

Le Government Accountability Office (GAO), organisme d’audit, d’évaluation et d’investigation du Congrès des États-Unis, a fait une découverte étonnante ce jeudi 25 juin. En effet, comme l’explique un article du Washington Post, selon un rapport du GAO, “le gouvernement fédéral aurait envoyé des aides économiques à près de 1,1 million de personnes mortes, pour un total de près de 1,4 milliard de dollars dépensés”. L’“erreur” aurait été commise aux mois de mars et avril, lorsque Donald Trump avait pris des mesures importantes pour soutenir l’économie américaine mise à mal par la crise du coronavirus. Comment cela a-t-il pu arriver ?

Selon le quotidien de la capitale, les chèques d’aides du gouvernement ont été envoyés à des Américains qui gagnaient jusqu’à 99 000 dollars par an et qui avaient fait une déclaration d’impôts en 2018 et 2019. Certaines de ces personnes sont mortes entre-temps, mais les services juridiques du fisc ont jugé que le fisc n’avait pas le droit de refuser des aides à ces gens, même s’ils étaient morts à la date du paiement de l’aide. 

Comme l’explique le Washington Post, “ces révélations arrivent au moment où le président Donald Trump plaide pour qu’une nouvelle série d’aides soit envoyée. Mais la nouvelle que tant d’argent est allé à des personnes décédées pourrait rendre certains républicains encore plus réticents à accepter un nouveau recours à des aides directes”.

Publicité
28 juin 2020

Demain shooting en direct...

le tirk33

28 juin 2020

Sélection - La salopette, de Dorothea Lange à Mario en passant par Coluche

IMG_2590

Par Gonzague Dupleix

Toutes les tendances ont une histoire. Qu’elle soit grande ou petite, « M » s’amuse à la raconter. A sa façon. Cette semaine, un pantalon dont la naissance remonte à l’ère de l’industrialisation.

On situe généralement l’apparition de la salopette au XIXe siècle, lors de sa ­production à grande échelle, d’abord par Lafont en France au mitan du siècle puis, à sa toute fin, par Levi Strauss aux Etats-Unis. Si le jeans est le véhicule du rêve américain et le symbole de la conquête de l’Ouest, la salopette est, elle, depuis l’origine, ancrée dans l’histoire sociale des pays industrialisés.

Charlie Chaplin, bien entendu, les photographes de la Grande Dépression Walker Evans et Dorothea Lange, le peintre Grant Wood ou l’écrivain John Steinbeck enrichissent à leur manière son iconographie en parlant ou en donnant la parole à l’Amérique ouvrière, métayère, déplacée au gré des cyclones économiques. Quand la seconde guerre mondiale éclate, les hommes en âge de combattre partent, les femmes endossent leurs salopettes et entrent à l’usine. Mais l’engagement de ce vêtement ne s’arrête pas avec la paix. En 1963, lors de la marche sur Washington, des militants du mouvement des droits civiques font de la salopette un symbole politique.

Contestation qui vire à la satire

Dans le même ordre d’idées, en France, en Mai 68, l’image de l’ouvrier en salopette est au cœur la contestation sociale. Contestation qui virera à la satire, dans les années 1970, avec Jean Yanne ou Coluche. La décennie est aussi celle de la récupération de la salopette par les hippies et par les nouveaux noms de la mode. agnès b., puis Jean Paul Gautier, dans les années 1980, témoignent d’une nouvelle époque au cours de laquelle la figure de l’ouvrier disparaît progressivement. De Lady Di à Mario Bros, la salopette perd alors de sa radicalité et sature l’espace. Hommes, femmes, enfants, elle rhabille confortablement toute la famille.

Dans les années 1990, qui voient les marques de mode s’intéresser de très près au denim, et la télécommunication intensifier le pouvoir des images, le hip-hop américain la remet au goût du jour, jusqu’aux années 2000. C’est alors la ­silhouette slim qui s’impose sans partage. Ces derniers temps, après la combi chic de garagiste, la veste d’ouvrier ou le jeans boyfriend, revoilà la salopette, fin prête à ressortir des ateliers. Mais nul ne connaît encore le message qu’elle souhaite délivrer.

IMG_2589

IMG_2591

IMG_2592

IMG_2593

28 juin 2020

Laetitia Casta

casta56

casta57

28 juin 2020

Comme chaque été le tire-bouchon reprend son service

tire bouchon

28 juin 2020

Monica Bellucci

monica56

Publicité
Publicité