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Jours tranquilles à Paris

25 octobre 2020

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24 octobre 2020

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24 octobre 2020

Tariq Ramadan à nouveau mis en examen pour viol

Le théologien suisse est déjà poursuivi dans quatre autres affaires

Les nombreuses vidéos et images à caractère sexuel qu’elle avait conservées avaient poussé Tariq Ramadan à reconnaître, pour la première fois, des relations extra-conjugales – consenties selon lui –, devant les juges, au printemps 2018. Plus de deux ans après le dépôt de plainte de Mounia Rabbouj, les magistrats instructeurs ont mis en examen, jeudi 22 octobre, l’islamologue pour des viols qui auraient été commis en 2013 et en 2014. M. Ramadan était déjà poursuivi pour les viols de quatre autres femmes.

Ancienne « escort girl », Mounia Rabbouj a rencontré l’intellectuel musulman neuf fois, entre février 2013 et l’automne 2014, en France, à Londres et à Bruxelles. Dans un rapport d’expertise rendu ce printemps et destiné à éclaircir la notion d’emprise dans les relations entre M. Ramadan et plusieurs femmes, le psychiatre Daniel Zagury estimait, concernant Mounia Rabbouj, que la relation avait « très vite été marquée par le registre érotique le plus cru ».

« Mounia Rabbouj a totalement consenti à une relation amoureuse, écrivait le psychiatre. Elle a pleinement consenti à une relation érotique après la première rencontre. Elle paraît s’être prêtée aux exigences sexuelles de Tariq Ramadan, du fait de la force de ses sentiments et de son attraction, même si la violence de ses conduites ne correspondait pas à ses attentes de femme amoureuse. Dans l’après-coup, sa protestation concerne essentiellement sa dignité bafouée. » Et d’ajouter : « Si l’emprise exercée par Tariq Ramadan éclaire une partie de la relation, il n’apparaît pas possible de considérer qu’elle en est le seul ressort. »

« Pure opportunité »

En juin 2018, afin de convaincre les juges que la relation était consentie, M. Ramadan avait transmis à la justice des centaines de vidéos et de photos. Les magistrats l’avaient placé sous le statut de témoin assisté alors que le parquet réclamait sa mise en examen. Mme Rabbouj avait à nouveau été entendue par les juges, le 10 juillet. « C’est en quelque sorte une boucle qui se boucle puisque c’est le témoignage de Mounia qui avait contraint Tariq Ramadan à revenir sur ses mensonges et à avouer, pour la première fois, ses relations extra-conjugales, s’est félicité Me Eric Morain, qui défend aussi une autre plaignante, “Christelle”. Aujourd’hui, c’est bien de viol dont on parle et c’est conforme à ce qu’a décrit ma cliente. »

Me Pascal Garbarini, l’un des avocats de Tariq Ramadan, dénonce une mise en examen « de pure opportunité », qui « ne repose sur aucun élément nouveau. L’accusation veut sauver coûte que coûte son dossier et elle sera contestée devant la chambre de l’instruction ». Son client devrait être entendu encore à plusieurs reprises par la justice d’ici à la fin de l’année.

24 octobre 2020

Lifting intégral pour la Tour aux figures

tour

Les couleurs étaient défraîchies, l'épiderme extérieur couvert de micro-organismes, et l’eau s’infiltrait dans la structure. Inaugurée en 1988, classée au titre des monuments historiques en 2008, la Tour aux figures, œuvre magistrale de Jean Dubuffet (1901-1985), située sur l'île Saint-Germain (92), a fait l'objet d'un profond lifting. Cette rénovation a également concerné la réfection de l'éclairage extérieur et l'aménagement des abords paysagers. Haute de 24 mètres, l'ossature en béton armé renferme le Gastrovolve. Cette structure labyrinthique de 117 mètres de long sur cinq étages, qui invite le visiteur à un voyage intérieur dans les méandres du cerveau de l'artiste, est désormais ouverte au public. tourauxfigures.hauts-de-seine.fr

24 octobre 2020

Nécrologie : Frank Horvat

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C’est pour draguer les filles que Frank Horvat a acheté son premier appareil photo à 17 ans, en vendant sa collection de timbres. « Ça n’a pas marché, pas autant qu’un poème d’amour, mais ça m’a appris la composition », racontait-il sur son site Internet, avec l’humour qui le caractérise. Les femmes, compagnes ou modèles, auront toujours été une passion et une inspiration jamais démentie pour ce photographe, resté célèbre pour ses photos de mode pionnières des années 1950. A l’époque, Frank Horvat avait insufflé un vent de spontanéité dans ce genre corseté, mais, en réalité, ce touche-à-tout d’une curiosité inépuisable n’a jamais cessé d’expérimenter durant une carrière de plus de soixante-dix ans. Le photographe est mort à 92 ans, auprès de sa famille, à Boulogne, sans avoir jamais posé son appareil.

Né en 1928 dans une famille juive, de parents médecins venus d’Europe centrale, Frank Horvat grandit en Italie et passe la guerre en Suisse. « Il a tôt voyagé et appris de nombreuses langues, souligne sa fille Fiammetta, qui s’occupe de ses archives. Les mots, l’écriture, la littérature ont toujours beaucoup compté pour lui. »

Après un passage par l’Accademia di Brera, à Milan, pour étudier le dessin, il devient reporter en Italie, puis rejoint Paris, où il rencontre Henri Cartier-Bresson en 1950, qui a sur lui une influence déterminante : le maître l’incite à passer au Leica et à voyager en Inde, où il restera deux ans, réalisant des reportages pour différents magazines, dont Life.

Explore le monde de la nuit

Installé à Paris, Frank Horvat montre les efforts de reconstruction ou les banlieues pour le magazine Réalités, mais c’est surtout le monde de la nuit qu’il aime à explorer, avec des reportages sur la prostitution au bois de Boulogne ou les coulisses des strip-teases dans le cabaret-maison close Le Sphinx – des images exposées actuellement à la Maison de la photographie Robert-Doisneau, à Gentilly. Très curieux de technologie, il s’essaie au téléobjectif, objet qui ressemble à l’époque à « un bazooka », pour le pointer sur les foules et les toitures de la capitale, écrasant les perspectives.

Appelé par le directeur artistique Jacques Moutin à photographier la mode pour le magazine Jardin des modes, Frank Horvat est au départ totalement refroidi par « les modèles couverts de maquillage, les poses conventionnelles, les fonds de papier toujours gris ou blancs, les yeux levés au ciel ou les sourires robotiques ». Armé du même Leica qu’il utilise en reportage, il décide alors de faire sortir les modèles dans la rue et dans les cafés. Il leur demande de prendre le métro, de marcher dans les rues et dans la boue, de poser avec des passants ou des enfants – dont son fils –, tente de donner un peu de réalité et d’authenticité aux images.

« Il était connu pour faire pleurer les mannequins, il les perturbait en leur ôtant leurs bijoux, leurs coiffures, leurs talons », remarque sa fille. Mais c’est ainsi qu’il signe ses plus belles images : en 1957, il installe un modèle au comptoir du Chien qui fume, entre les clochards et les forts des Halles venus descendre un ballon de rouge. Son icône reste cependant une jeune femme au visage enfoui dans un chapeau Givenchy, au milieu d’hommes en haut-de-forme tous armés de jumelles : un mélange d’élégance et d’humour qui sera sa marque.

Ses images de mode plus naturelles et légères, qui résonnent aussi avec la montée d’une mode prêt-à-porter moins sophistiquée, lui valent de figurer parmi les photographes commerciaux les plus célèbres et d’enchaîner les contrats dans Vogue et le Harper’s Bazaar, magazines-phares. Dans cette période faste pour la photo de mode, l’argent ne manque pas, et Frank Horvat peut donner libre cours à ses fantaisies, recréant pour ses shootings des scènes tirées de films d’Hitchcock ou de livres de Maurice Leblanc.

A partir des années 1970, cependant, le filon se tarit et les magazines ferment. Frank Horvat décide de se lancer dans des séries personnelles, sans commande, comme des portraits d’arbres en couleurs à travers le monde, qu’il complétera plus tard avec une série de portraits de femmes inspirés par la peinture (Vraies semblances) et des vues de New York en couleurs – ce projet vient d’être édité dans un beau livre, New York Sidewalks, aux éditions Xavier Barral (37 euros).

Incroyable collection de tirages

En 1985, après une maladie qui lui fait perdre la vue d’un œil, il se tourne vers l’écriture. Lui qui a toujours fréquenté les photographes, et qui a constitué une incroyable collection de tirages grâce aux échanges de photos qu’il a faits avec ses confrères, réunit des entretiens passionnants avec Edouard Boubat, Josef Koudelka ou Sarah Moon, dans le livre Entre vues (1991, Nathan).

Ce « geek », qui a créé sa propre appli pour iPad, poursuit aussi ses expérimentations formelles en se plongeant dans la retouche sur ordinateur et les manipulations des images – pas toujours de façon très inspirée. Infatigable, le photographe, qui n’a jamais peur de changer de style ou de désarçonner son public, accumule les projets – journal de bord en images, photos de sculptures, photomontages, photos érotiques… « Il était extrêmement éclectique, d’une liberté totale », souligne sa fille, qui a trouvé dans ses archives différents projets non aboutis, dont une pièce de théâtre et des romans.

Toute sa vie, Frank Horvat aura aussi inlassablement photographié sa famille, sa mère, ses enfants et ses innombrables compagnes, incapable de séparer l’art et la vie. « Faire partie de sa famille, ça voulait dire être dans ses images, mais pas forcément comme on aurait aimé se voir : il nous prenait en photo quand on était nu, ou en colère, ou en train de pleurer, se souvient Fiammetta Horvat. Mais c’est comme pour les mannequins, qu’il ne recrutait pas en regardant leur book, mais au son de leur voix : il a toujours cherché l’authentique. »

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24 octobre 2020

Pied de nez

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Avec sa série Twice Into the Stream, Fartiste stambouliote Meltem Içik nous réconcilie avec nos complexes. Ici un pied géant, là un bourrelet démesuré, le tout superposé aux corps nus des modèles, sans grand égard pour l'anatomie. En amplifiant ainsi des détails qui parfois nous obsèdent, Içik déconstmit notre perception de nous-mêmes. Car qui n'a jamais douté de son reflet? À Fheure des filtres et des fillers (Finjection cutanée de produits résorbables pour combler les rides ou rebooster les fesses), le paraître règne en maître dans nos esprits et sur nos écrans. Bien que chimériques, les canons de beauté photoshopée sonnent comme de véritables impératifs sociaux, biaisant notre regard et alimentant nos névroses. À contre-pied de cette dysmorphophobie épidémique, les portraits de Meltem Içik nous invitent à prendre un peu de recul pour nous affranchir de ce jugement trop souvent impitoyable. Un bien joli appel à l'autocompassion.

24 octobre 2020

Everybody....

ans

24 octobre 2020

Fasciné par Gérard Depardieu, Emmanuel Macron veut absolument dîner avec lui

Dans une interview accordée au « Parisien », l’auteur-dessinateur Mathieu Sapin a révélé une anecdote pour le moins amusante sur le président de la République.

Auteur de plusieurs bandes-dessinées centrées sur des personnalités publiques telles que François Hollande ou Gérard Depardieu, Mathieu Sapin s'est récemment intéréssé à Emmanuel Macron. Le dessinateur a eu l’opportunité de suivre le président dans les coulisses de sa campagne présidentielle, une expérience suffisemment inspirante pour nourrir son dernier ouvrage Comédie Française, paru le 9 octobre dernier. Lors d'une interview accordée au Parisien, le 23 octobre, l'artiste a partagé quelques anecdotes sur sa rencontre avec le chef de l'État.

Il semblerait d'abord qu'Emmanuel Macron soit un admirateur du travail du dessinateur. « Il me dit tout de suite que ma BD est son livre de chevet… Je pense qu’il parle de celle sur François Hollande. Mais non, c’était celle sur Gérard Depardieu », explique-t-il au Parisien en faisant référence à la bande-dessinée intitulée Gérard, cinq années dans les pattes de Depardieu, parue en 2017.

Sachant que Mathieu Sapin est ainsi en possession des coordonnées du monstre du cinéma, le président lui aurait fait une demande bien particulière. « Il me quitte en me faisant un gros clin d’œil. Plus tard, il m’enverra un texto pour me demander si je peux organiser un dîner avec Gérard », se souvient l’auteur. Une demande réitérée à plusieurs reprises et qui témoigne de l’obsession d'Emmanuel Macron pour l'acteur.

Pas sûr toutefois que Gérard Depardieu réponde positivement à l’invitation. En septembre dernier, l’acteur avait fait comprendre sur le plateau de Touche pas à mon poste ! qu’il ne souhaitait pas rencontrer le chef de l’État : « Il m’a téléphoné deux, trois fois quand j’étais en Albanie. J’ai dit : "Non, je n’ai pas trop envie". Ce n’est pas mon monde ».

24 octobre 2020

Ici on fait l'andouille de père en fils....

cochons

24 octobre 2020

Auray - ce soir....

Concert : Arnaud Leclerc. Le samedi 24 octobre à 18 h 30 • Chapelle du Saint-Esprit. Dans le cadre de l’exposition « Expressions VII », concert de musique flamenco d’Arnaud Leclerc.

Entrée libre, masque obligatoire. Rémunération au chapeau.

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