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Jours tranquilles à Paris

2 juin 2020

StopCovid

stopcovid33

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2 juin 2020

Libération du 2 juin 2020

libé du 2 juin

2 juin 2020

L'empaquetage de l'Arc de Triomphe était "comme un rêve impossible", confiait Christo à franceinfo en mars dernier

christoooo

L'artiste plasticien, mort dimanche, avait comme projet d'emballer l'Arc de Triomphe, à Paris. Le projet a de grandes chances de voir tout de même le jour.

L'artiste plasticien Christo, décédé dimanche 31 mai à l'âge de 84 ans, s'était fait connaître en France pour son empaquetage du Pont Neuf à Paris en 1985. Il devait récidiver, avec l'Arc de Triomphe, en septembre 2020. Projet qui a été reporté d'un an, en raison de l'épidémie de coronavirus. Mais il devrait être maintenu, malgré la disparition de Christo.

Dans le message annonçant sa disparition, l'équipe new-yorkaise de l'artiste a aussitôt précisé que le projet d'empaquetage de l'Arc de Triomphe reste sur les rails. Le centre des monuments nationaux, qui gère le site, le confirme lui aussi, car tout est quasiment prêt, les études techniques ont été faites : l'Arc de Triomphe sera bien empaqueté en septembre 2021, si la ville et l'État maintiennent leur accord.

Un projet vieux de plus de 60 ans

Il est vrai que ce projet tenait particulièrement à cœur à Christo. Jusqu'à son dernier souffle, il a répété à ses proches qu'il voulait le faire. Christo en avait eu l'idée à la fin des années 50, quand il vivait à Paris dans une chambre de bonne située près des Champs-Élysées, comme il l'avait confié à franceinfo, lors d’une rencontre début mars à New York, où il vivait : "C'était rue Quentin-Bauchart, au numéro 8 que j'habitais."

En 1962, j'ai fait un photomontage, j'ai pris l'avenue Foch de nuit et j'ai fait un photomontage avec l'Arc de Triomphe empaqueté et des lumières de l'avenue Foch.

Christo, en mars 2020 à franceinfo

"Cette proposition pour empaqueter l'Arc de Triomphe était restée comme un rêve impossible", confiait Christo. Un rêve devenu réalité, à la faveur de l'exposition que le Centre Pompidou avait prévu de consacrer à Christo et qui va ouvrir le 1er juillet. Il y a un an et demi, quand le président du Centre Pompidou lui avait demandé s'il accepterait de réaliser une installation devant le musée, Christo avait alors expliqué qu'il n'y avait qu'un projet qui l'intéressait à Paris, empaqueter l'Arc de Triomphe.

Les plus hautes autorités de l'État avaient alors donné leur feu vert, la ville également. Un projet entièrement financé par Christo, grâce à des dizaines de dessins vendus à prix d'or à des collectionneurs dans le monde entier.

Le projet est conçu comme quelque chose de durable, même s'il ne va être présenté que 14 jours.

Christo, en mars 2020

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christo arc

christo arc20

christo ile

christo reichtag

2 juin 2020

Hong Kong

A Hong Kong, la veillée pour Tiananmen interdite. La police du territoire semi-autonome chinois, invoquant la menace du coronavirus – Trois nouveaux cas d’infections locales ont été enregistrés sur place lundi, “portant le total à cinq en seulement deux jours après plus de deux semaines sans cas de transmission locale” –, a interdit cette commémoration “pour la première fois en trente ans”, note le South China Morning Post. “L’organisateur de la veillée, l’Alliance de Hong Kong pour le soutien des mouvements démocratiques patriotiques de Chine, a déclaré que les membres de l’alliance entreraient quand même dans le parc Victoria pour observer un moment de silence cette nuit-là, et a appelé les Hong-kongais à allumer des bougies dans toute la ville et à se joindre à un rassemblement en ligne pour commémorer la répression du 4 juin 1989”, explique le journal.

2 juin 2020

Fontaines au Rond Point des Champs Elysées

fontaines rond point

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2 juin 2020

Vu de Suisse - La France dit “oui” aux cafés, mais “non” à StopCovid

LE TEMPS (LAUSANNE)

L’application de traçage censée “surveiller” la propagation du coronavirus sera disponible au téléchargement à partir du mardi 2 juin, mais peu de Français seraient enclins à l’installer. Voilà qui surprend le journal suisse Le Temps qui semble voir là une forme d’irresponsabilité.

C’est un sujet éminemment délicat, qui a donné vie à d’âpres débats depuis qu’il a été mis sur la table. Pour enrayer la diffusion du coronavirus à l’heure du déconfinement, le gouvernement français a souhaité développer une application pour smartphone : StopCovid. Celle-ci a pour but de permettre à chaque utilisateur qui apprend sa contamination de prévenir ceux qu’il a croisés dans les deux semaines précédentes, pour qu’ils puissent prendre leurs précautions.

Or, de nombreuses polémiques – soulignant notamment les dangers pour la vie privée des Français – ont émaillé le débat sur l’application. Voilà peut-être pourquoi, selon un sondage Odoxa relayé par Le Temps, seulement 45 % des Français se disent prêts à installer StopCovid (et 19 % d’entre eux seulement sont sûrs de le faire).

Une statistique qui interpelle le quotidien de Lausanne, qui semble vouloir pointer un manque de responsabilité des Français, au moment même où ceux-ci vont retrouver des libertés qui leur sont chères.

“Le ‘donnant-donnant’ du déconfinement français a du plomb dans l’aile”, écrit le correspondant à Paris du Temps, qui poursuit :

Ce mardi 2 juin, la réouverture tant attendue des cafés-restaurants doit coïncider avec les premiers pas de l’application StopCovid. L’idée ? Offrir simultanément aux Français un retour à la vie sociale normale et un outil de traçage numérique pour savoir s’ils ont, ou non, croisé une personne infectée par le coronavirus. Or si la ruée vers les cafés paraît programmée, la propension à télécharger StopCovid est, elle, en ballottage sérieux.”

“La page du confinement et des peurs engendrées par la Covid 19 semble déjà tournée”

Pourtant, indique Le Temps, l’utilité de cette application a été défendue par la communauté scientifique. “Selon l’Institut Pasteur, même une utilisation de StopCovid par 10 % de la population serait très utile pour cartographier en temps réel les ‘cas contacts’”, souligne le quotidien de Lausanne, qui rappelle également que le gouvernement a affirmé que “les données personnelles, et la localisation instantanée des utilisateurs de l’appli, ne seront pas accessibles”.

“Côté vie sociale, le week-end de la Pentecôte a démontré combien la page du confinement et des peurs engendrées par la Covid 19 semble déjà tournée, constate Le Temps qui décrit des scènes de parcs bondés à Paris et de distanciation sociale non-respectée alors même que “la menace d’une ‘deuxième vague’ de contaminations plane toujours”.

“En France, la responsabilité a besoin d’être épaulée par la peur du gendarme”

Dans un tel contexte, la technologie pourrait être d’autant plus importante semble suggérer le quotidien de Lausanne, qui conclut son article en rapportant la pensée d’un parlementaire de la majorité présidentielle sans le nommer :

StopCovid est une application que les citoyens responsables devraient télécharger. Mais la responsabilité, en France, a besoin d’être épaulée par la peur du gendarme.”

stopcovid rennes

stopcovid2

2 juin 2020

A la fenêtre...

attache

2 juin 2020

« Je déploierai l’armée » si les violences continuent, menace Trump

trump force

Le président américain Donald Trump a promis lundi de restaurer l’ordre dans une Amérique en proie à un déferlement de colère historique, menaçant de déployer l’armée pour faire cesser les violences.

À New York, plusieurs grands magasins de la célèbre 5e Avenue ont été pillés lundi soir, selon des journalistes de l’AFP sur place. Le couvre-feu, instauré dans la ville de 23 h à 5 h lundi, commencera dès 20 h ce mardi, a annoncé le maire Bill de Blasio, tout en assurant que la métropole était « totalement sous contrôle, et pour l’essentiel calme et paisible ».

Donald Trump est confronté aux désordres civils les plus graves de son mandat alors que des centaines de milliers d’Américains protestent contre les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales, exacerbées par la crise du Covid-19. « Au plus profond de nous-mêmes, on en a assez », a expliqué à l’AFP Jessica Hubbert, une manifestante afro-américaine de Los Angeles.

Une semaine après l’homicide à Minneapolis de George Floyd, un homme noir de 46 ans asphyxié par un policier blanc, New York, Los Angeles et des dizaines d’autres villes américaines ont renforcé leurs mesures sécuritaires, décrétant ou rallongeant un couvre-feu nocturne pour vider les rues. À Washington, plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés sans violence dans la soirée pour violation du couvre-feu instauré à partir de 19 h.

Face aux troubles se surajoutant à la pandémie de Covid-19, Donald Trump avait annoncé plus tôt d’un ton martial le déploiement dans la capitale de « milliers de soldats lourdement armés » et de policiers pour mettre un terme « aux émeutes » et « aux pillages ». Il a jugé que les troubles de la veille à Washington étaient « une honte ».

Donald J. Trump

@realDonaldTrump

My fellow Americans - My first and highest duty as President is to defend our great Country and the American People. I swore an oath to uphold the laws of our Nation -- and that is exactly what I will do…

Colère et tensions raciales : un test de leadership pour Donald Trump

« Il utilise l’armée contre les Américains »

Appelant les gouverneurs à agir vite et fort pour « dominer les rues » et briser la spirale des violences, il leur a lancé une mise en garde. « Si une ville ou un État refuse de prendre les décisions nécessaires pour défendre la vie et les biens de ses résidents, je déploierai l’armée américaine pour régler rapidement le problème à leur place », a-t-il lancé, dénonçant des actes de « terrorisme intérieur ».

« Il utilise l’armée américaine contre les Américains », a dénoncé sur Twitter Joe Biden, son adversaire à la présidentielle de novembre. Le candidat démocrate doit se rendre ce mardi matin à Philadelphie pour s’exprimer sur les « troubles civils ». Le visage couvert d’un masque, il s’est rendu lundi dans l’église d’une paroisse noire de son État du Delaware pour y rencontrer des responsables locaux. L’ancien vice-président de Barack Obama compte sur cet électorat pour remporter la Maison Blanche.

Joe Biden

@JoeBiden

He's using the American military against the American people.

He tear-gassed peaceful protesters and fired rubber bullets.

Tandis que Donald Trump s’exprimait dans les jardins de la Maison Blanche aux airs de camp retranché, la police dispersait avec du gaz lacrymogène des centaines de manifestants rassemblés à l’extérieur de l’enceinte. L’objectif était de libérer le champ vers l’église Saint-John, bâtiment emblématique tout proche qui a été dégradé dimanche soir. Le président s’y est rendu à pied, entouré de membres de son cabinet, pour s’y faire photographier, une bible en main.

La maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, a dénoncé une dispersion « honteuse » qui, selon le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, ne servait qu’à offrir au président « une séance photo ».

De Boston à Los Angeles, de Philadelphie à Seattle, le mouvement de protestation s’est exprimé jusqu’ici de façon majoritairement pacifique le jour, mais a aussi donné lieu à des embrasements nocturnes et des destructions. Au cœur des slogans, « Black Lives Matter » (« La vie des Noirs compte ») et « I can’t breathe » (« Je ne peux pas respirer »), les derniers mots de M. Floyd gisant par terre, menotté et cou sous le genou d’un policier, dont les collègues restaient passifs.

L’émotion dépasse les frontières

M. Floyd est mort asphyxié en raison d’une « pression forte et prolongée » exercée sur son cou et sa cage thoracique, a affirmé lundi Ben Crump, l’avocat de la famille de la victime, en révélant les résultats d’une autopsie indépendante. L’autopsie officielle, rendue publique dans la foulée, a également conclu à une pression létale au niveau du cou de l’Afro-Américain, ayant causé un arrêt du cœur.

Ni le renvoi de l’agent coupable de la bavure, Derek Chauvin, ni son arrestation postérieure n’ont calmé les esprits et les protestations ont touché au moins 140 villes américaines. Face aux affrontements mêlant manifestants, casseurs et forces antiémeutes, les soldats de la Garde nationale ont été déployés dans plus d’une vingtaine de métropoles, dans un climat de tension inédit depuis les années 1960. Pour disperser les protestataires, les forces de l’ordre ont utilisé gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc.

L’agent Derek Chauvin, qui a été inculpé d’homicide involontaire, doit comparaître le 8 juin devant un tribunal. Pas de quoi espérer donc une baisse immédiate de la tension ambiante, d’autant que cette même semaine prochaine seront célébrées les obsèques de George Floyd, au Texas.

L’émotion a dépassé les frontières des États-Unis. Des manifestations contre les brutalités policières et le racisme aux États-Unis ont aussi eu lieu ces derniers jours en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Irlande, aux Pays-Bas, au Canada et en Nouvelle-Zélande.

Les rivaux des États-Unis dans le monde, Chine et Iran en tête, n’ont eux pas laissé passer l’occasion de critiquer Washington. Pékin a notamment dénoncé la « maladie chronique » du racisme aux États-Unis. Et Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif de Hong Kong malmenée l’an dernier par une vague de contestation soutenue par la plupart des pays occidentaux, a accusé Washington d’avoir « deux poids, deux mesures » face aux manifestants.

2 juin 2020

Trump, le choix du chaos au risque du KO

trump bible intervention armée

Par Frédéric Autran — Libération

Le Président ne joue pas l’apaisement face à un pays fracturé, mais se sert de la situation explosive pour mobiliser sa base, à cinq mois d’une élection qui l’obsède.

Sa biographe l’a surnommé «le Prince du chaos». Donald Trump aime quand ça bataille, quand ça brûle. Le voilà plus que jamais aux premières loges. Le vent de colère soulevé par la mort de George Floyd à Minneapolis s’est en effet rapidement propagé à tout le pays, jusque sous les fenêtres de la Maison Blanche. Pour la troisième soirée consécutive, des échauffourées ont éclaté dimanche aux abords de la résidence présidentielle, en plein cœur d’une capitale fédérale sous couvre-feu. Signe de la tension au sommet de l’exécutif, Donald Trump et ses proches avaient été subitement mis à l’abri, vendredi soir, dans le bunker de la Maison Blanche, selon le New York Times. Lorsqu’il en est sorti samedi matin, «secoué» par cette expérience assure le quotidien, Trump s’est félicité sur Twitter que son service de protection dispose des «chiens les plus féroces» et des «armes les plus menaçantes» pour «accueillir» d’éventuels intrus.

«Anarchie»

Plus tard dans la journée, alors qu’il venait d’assister au lancement historique du premier vol habité SpaceX depuis Cap Canaveral, le Président s’est longuement exprimé sur la mort de George Floyd – une «grave tragédie» qui «n’aurait jamais dû se produire». S’il a assuré «comprendre la douleur» des manifestants, il a surtout promis de «stopper la violence collective», dénonçant les agissements «d’anarchistes» et de «gauchistes radicaux», notamment la mouvance radicale «antifa» (antifasciste), qu’il a annoncé vouloir désigner comme une organisation terroriste - même si la loi américaine ne le permet pas. Le lendemain, Trump a accentué sa rhétorique sécuritaire et clivante, reprochant leur faiblesse aux maires et gouverneurs démocrates. Et accusant les médias de «fomenter la haine et l’anarchie» dans leur couverture des manifestations, alors que de nombreux journalistes sur le terrain ont été ciblés par la police.

A cinq mois d’un scrutin présidentiel qui l’obsède depuis le premier jour et qui, dans sa psyché de milliardaire allergique à la défaite, ne peut avoir d’autre issue qu’une réélection, Donald Trump ne semble donc pas disposé à jouer l’apaisement. Le pourrait-il seulement ? Rien dans sa personnalité ni son parcours de promoteur immobilier, star de téléréalité puis homme politique, n’indique qu’il en soit capable. Jamais un président américain - homme d’affaires blanc new-yorkais qui a entamé sa carrière politique en 2011 en mettant en doute la nationalité de Barack Obama, a renvoyé dos à dos suprémacistes blancs et militants antiracistes à Charlottesville, puis exhorté quatre jeunes élues démocrates à «retourner» d’où elles venaient - n’a semblé aussi peu préparé, et surtout légitime, pour apaiser un mouvement de protestation à forte dimension raciale.

Duel

Dans son entourage, certains conseillers souhaiteraient néanmoins que Donald Trump prononce une adresse solennelle à la nation. Mais rassembleur, il n’a jamais été. Le conflit et le chaos - y compris au sein de sa propre administration, marquée par un turnover inédit - constituent à la fois sa zone de confort, son terrain d’expression favori et un outil crucial pour mobiliser sa base. «3 NOVEMBRE [la date de l’élection, ndlr]», a-t-il d’ailleurs tweeté lundi en majuscules, pendant que la porte-parole de sa campagne résumait le scrutin à un choix «binaire» entre «sécurité» et «anarchie». Désireux à l’inverse d’incarner la réconciliation d’une Amérique polarisée, Joe Biden joue une partition délicate. Très populaire au sein de la communauté noire, l’ancien vice-président doit relayer sa colère légitime sans donner le sentiment de cautionner les violences. «Nous sommes une nation qui souffre en ce moment, mais nous ne devons pas laisser cette souffrance nous détruire», a déclaré dimanche le futur adversaire de Trump.

En attendant le duel entre les deux hommes, mère de toutes les batailles électorales, les élus locaux vont tenter de répondre dans les jours, semaines et mois à venir, à la colère qui gronde et à la crise socioéconomique désastreuse qui couve. Certains aimeraient que Donald Trump reste dans son bunker. Aussi silencieux que possible. «Le président Trump aggrave les choses, a ainsi déclaré la maire démocrate d’Atlanta. Il devrait juste se taire.»

2 juin 2020

Virginie Efira et Adèle Exarchopoulos au Festival de Cannes

virginie adele

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